Culture Kenya
Musique et danse
Musique et danse traditionnelles
Comme partout en Afrique, la musique traditionnelle rythme la vie du village. Chaque ethnie a un style particulier. La différence est parfois subtile pour le profane. Le point commun est l'utilisation des percussions. Le tambour ou ngoma a donné son nom à ces musiques traditionnelles.
2 groupes ethniques se distinguent par la vitalité de leurs traditions musicales :
- Les Giriama et les Digo sur la côte. Ce sont d'excellents danseurs et des percussionnistes de talent. Ils animent la plupart des spectacles pour touristes.
- Dans la région des lacs, les Luo ont un sens particulièrement aigu de la fête. La richesse de leur répertoire traditionnel a largement influencé les groupes kenyans contemporains. Leurs voisins, les Luyia, sont connus pour le rythme syncopé de leurs percussions, dirigées par un tambour appelé sukuti.
- Un cas à part : les danses maasaï. Un rituel guerrier spectaculaire sur le mode de la transe collective. Le groupe de moranes s'élance dans les airs, sagaie en main. Il exprime sa force et son courage dans un chant grégaire à plusieurs voix. Des groupes de Maasaï en ont fait un commerce lucratif dans les grands parcs nationaux.
Musique contemporaine
La musique du Kenya moderne est la rencontre de 2 univers d'une grande richesse : les Grands Lacs et la côte.
- Le benga est à l'origine de la musique des lacs. C'est une musique traditionnelle à base de percussions rapides. Les tambours sont devenus batteries et percussions, et les instruments à cordes des guitares électriques.
Il y eut des adaptations régionales et des mélanges de styles : les Zaïrois ont vite rendu le benga plus spectaculaire et plus dansant ; c'est le début du kouassa, du soukous et du lingala. Ainsi transformé, le benga débarque à nouveau au Kenya dans les années 1970.
- L'influence de la côte prend racine dans la culture swahilie : percussions indiennes, instruments à cordes, chants polyphoniques, rythmes lancinants et mélopées arabisantes sont hérités de la culture swahilie des pays arabes. Le taarab est populaire jusqu'à Zanzibar.
Dans les discothèques, on danse le chakacha, à l'origine une danse arabe traditionnelle exécutée lors des cérémonies de mariage : une sorte de danse du ventre lascive accompagnée de percussions. L'adaptation moderne est encore plus chaude.
À ces grandes tendances, il faut ajouter 2 styles régionaux :
- La musique tanzanienne, cousine de la musique congolaise, qui s'en singularise par l'utilisation de saxos, trompettes et solos de basse.
- Dans les plateaux du centre, les musiques kikuyu et akamba sont moins connues du public occidental. Joseph Kamaru est la vedette de ce style posé (voire cool) qui a recours aux guitares, aux chœurs et aux voix féminines.
Musées, sites et monuments
Les musées du Kenya abordent les thèmes de la culture swahilie, de l'époque coloniale et des traditions ethniques. La plupart des sites et monuments historiques sont concentrés sur la côte.
- Horaires : tous les jours de 8h ou 9h à 18h (plus ou moins 30 mn selon les lieux).
- Tarifs : de 200 à 1 200 Ksh environ par personne.
- Réductions : pour les résidents et les enfants de moins de 16 ans (parfois 12 ou 18 ans...). Pas de tarifs réduits pour les étudiants étrangers.
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