Carte d'identité Moscou

- Statut : capitale de la Fédération de Russie.
- Situation : à environ 2 500 km de Paris, c’est la capitale la plus à l’est de l’Europe.
- Superficie : 2 561 km². C’est la plus grande ville d’Europe, corsetée par 3 périphériques, dont un de plus de 100 km de circonférence.
- Records de températures : - 42,2 °C en janvier 1940 et + 38,2 °C en juillet 2010.
- Population : 12,6 millions d’habitants officiellement (en environ 20 millions pour le Grand Moscou).
- Maire : Sergueï Sobianine (depuis 2010, réélu en septembre 2018).
- Patrimoine : 3 aéroports, 9 gares, 40 théâtres et plus de 50 musées, sans compter les églises et les monastères à foison...

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco :

• à Moscou même : le Kremlin et la place Rouge (inscrtis en 1990) ;
• dans ses proches environs : l’ensemble du couvent Novodiévitchi ; l’église de l’Ascension à Kolomenskoyé ;l’ensemble architectural de la laure de la Trinité-Saint-Serge à Serguïev Possad.

Moscou a une place importante dans l’économie russe : la ville et sa région produisent près de 30 % du PIB de la Fédération pour environ 10 % de la population. Moscou bénéficie de la majorité des investissements étrangers, et la croissance y est plus forte qu’au niveau national. Elle concentre la grande majorité des filiales d’entreprises étrangères établies dans le pays.
Après 7 décennies de communisme, Moscou s’est transformée en mégapole capitaliste en trouvant sa place dans l’économie européenne et mondiale.
La construction du Centre commercial international de Moscou (CCIM), appelé aussi « Moskva-City », est le symbole de cette transformation, même si les réalisations les plus futuristes n’ont pas vu le jour comme annoncé.

Mais cette mutation ne s’est pas faite sans problème. Le prix de l’immobilier, surtout de standing, et la présence importante des nouveaux millionnaires russes expliquent en partie pourquoi Moscou est classée depuis 2006 comme une des villes les plus chères au monde pour les expatriés.
Les écarts socio-économiques sont devenus considérables : une part de la population s’est fortement enrichie tandis que l’augmentation du coût de la vie a aggravé les conditions de vie des plus modestes.

Les Moscovites, heureusement, occupent souvent de petits appartements qui leur ont été donnés ou vendus à des prix symboliques durant la période soviétique ou au début des années 1990. À cela s’ajoutent le faible coût des services publics et de l’énergie, et un impôt sur le revenu de seulement 13 %, ce qui permet de diminuer fortement le coût global de la vie dans la capitale. Cela explique aussi que la part du revenu alloué à la consommation soit beaucoup plus élevée qu’en Europe occidentale.