Carte d'identité Rennes

- Nom breton : Roazhon.
- Statut : préfecture du département d'Ille-et-Vilaine, et capitale de la Région Bretagne.
- Superficie : 6 000 ha.
- Population : 221 272 habitants pour Rennes, et environ 426 500 pour Rennes Métropole (43 communes).
- Maire : Nathalie Appéré (PS) est la 1re femme maire de Rennes, depuis mars 2014 ; réélue en juin 2020.
- Universités : 2 universités (Rennes-I et Rennes-II) et une vingtaine de grandes écoles, qui accueillent près de 68 000 étudiants. Rennes est une ville jeune et étudiante.

Un Breton sur 4 travaille dans la métropole rennaise. L'installation en 1961 à Chartres de Bretagne des usines Citroën a donné le coup d'envoi de la croissance économique du pays de Rennes, qui se poursuit aujourd'hui à travers l'explosion des entreprises spécialisées dans l'informatique, les réseaux et le secteur numérique.

Actuellement, près de 70 % des sociétés travaillent dans le secteur des services et du commerce, 8 % dans la construction, 5,4 % dans l'industrie, 15 % dans le secteur public et l'action sociale, et 4 % dans l'agriculture.

Les usines PSA (ex-Citroën) de La Janais se trouvent à 1 km au nord de Chartres-de-Bretagne. Environ 100 000 véhicules produits par an... C'est un site industriel impressionnant.
Tout a commencé dans la période florissante des Trente Glorieuses. La demande en automobiles était énorme. Avec la décentralisation, on délocalisa. C'était aussi un symbole de la France nouvelle.
Avec la crise économique, PSA a été obligé de limiter ses effectifs et de réduire sa surface productive. Néanmoins, le groupe PSA investit et modernise son site dédié aux industries de la mobilité et de l’habitat durables.

L'agroalimentaire est le premier secteur industriel de la Bretagne. Dans la région rennaise, ce secteur de pointe est représenté essentiellement par les industries de la viande et du lait. Savez-vous que l'Ille-et-Vilaine est le premier département laitier de France ? Par ailleurs, la biscuiterie et la viennoiserie ont suscité la création d'entreprises performantes.

Dans Rennes Métropole, on compte aujourd'hui près de 4 500 emplois directs liés à l'agroalimentaire et 9 500 si on englobe la filière élargie.
Pour former les ouvriers, les ingénieurs et les cadres de cette filière agroalimentaire, il existe plusieurs lycées agricoles et établissements d'enseignement supérieur, comme Agrocampus Ouest, un grand établissement spécialisé dans les sciences du vivant. Rennes Métropole développe trois axes importants dans cette branche : recherche, aide à l'innovation, accueil de salons, colloques, séminaires.
Ces actions se traduisent aussi par la création d'une plate-forme d'ingénierie culinaire appelée « Centre culinaire contemporain ».
Sur ce même site, un Biopôle a vu le jour en 2014, destiné à favoriser la création et l'implantation d'entreprises liées à l'agroalimentaire, la santé et l'environnement. Sont déjà installés dans Rennes Métropole le centre de recherche et de développement de Diana Naturals.

Dans les années 1970-1980, Rennes était devenue la « reine des télécoms » avec l'implantation sur son territoire du CCETT (Centre commun d'études en télécommunications et télédiffusion), aujourd'hui Orange Labs.
Ce n'est pas un hasard si c'est à Rennes que fut inventé le Minitel. Pas un hasard non plus si des sociétés comme Canon et Thomson ouvrirent des centres de recherche à Rennes à cette époque.

Cœur du pôle de compétitivité mondial Images et réseaux, la capitale bretonne réunit les grands noms de l'industrie et de la recherche française, ainsi qu'un tissu dynamique de PME innovantes.

Réseaux, services, contenus, tout est fait pour créer un environnement propice à une innovation tous azimuts. Objectif : faire de Rennes dans les 2 premières décennies du XXIe siècle un territoire à la pointe d'une économie numérique.
En 2014, Rennes devient également la 1re ville européenne à équiper les pôles multimédias de ses quartiers d’imprimantes 3D.

La création de l'Institut de recherche technologique B Com témoigne de l'excellence rennaise dans la technologie numérique. Ambition : être le leader mondial sur les technologies d'immersion, de réalité augmentée, l'e-santé...

Ce n’est donc pas un hasard si Rennes Métropole a figuré parmi les premières métropoles à recevoir le label « French Tech » qu’elle a choisi d’étendre au territoire maritime de Saint-Malo. Le cœur de cet écosystème numérique remarquable bat désormais au Mabilay, bâtiment totem entièrement rénové qui surplombe le fleuve, à deux pas du centre historique.

Toujours dans le même esprit des grandes villes « branchées », un réseau ouvert en fibre optique de 500 km connecte les parcs d'activités de Rennes Métropole. Rennes compte s'inscrire dans le palmarès des cités européennes les plus innovantes. Son ambition pour 2020 : que ce potentiel d'innovation numérique favorise l'émergence d'une économie dynamique dans des secteurs de la santé, du bien-être, de la cybersécurité et des éco-activités...