Activités Rennes

Goûter la ville le long des rues piétonnes, sur l'emblématique place des Lices, c'est découvrir la ville de bois et de pierre, passer des rues médiévales et leurs maisons à pans de bois à celles des places royales et des rues rythmées par les immeubles de granit et de tuffeau.
Le charme de cette ville, c'est l'absence de heurt au cours des siècles et c'est le génie de Gabriel. Il a su dessiner les transitions à travers les petites places du Calvaire, Saint-Sauveur, Champ-Jacquet ou Rallier-du-Baty.

Dans les rues médiévales, le pavé est présent et la ligne droite absente, autour de la cathédrale Saint-Pierre, rues des Dames, Saint-Sauveur, Saint-Guillaume, du Chapitre, Saint-Yves, sur les places Rallier-du-Baty, Champ-Jacquet, Sainte-Anne. Surprise de retrouver le bois au-delà des places royales, rue Saint-Georges, rue Saint-Melaine vers l'église abbatiale, rue Vasselot et rue des Carmes.

Ponctué par les allégories de la Justice, l'hermine et la fleur de lys, ce monument majeur de Rennes exprime le prestige de la fonction juridique et politique des parlementaires. Fondé par Henri II en 1554, le parlement est une cour souveraine de Justice qui enregistre et fait appliquer les édits royaux. Il peut faire des « remontrances » au roi en cas de non-conformité des textes.

Le dessin de Germain Gaultier est revu par Salomon de Brosse, l’architecte de Marie de Médicis et du palais du Luxembourg à Paris (aujourd’hui le Sénat) : élégance des proportions rythmées par le granit, le tuffeau et le bleu nuit des ardoises.

Le décor intérieur est exceptionnel, fait de boiseries sculptées et dorées à la feuille, de plafonds peints remarquables.

L'architecte de Louis XV, Jacques Gabriel, est chargé de la reconstruction des 33 rues détruites par l'incendie de 1720 en cœur de ville. Corrigeant les plans de Robelin, il réalise deux places royales : celle de l'hôtel de ville, édifice qu'il dessine, et celle du parlement. Elles furent fondues à la Révolution.

Au-delà des places, les rues sont bordées d'immeubles à arcades en granit et étages en tuffeau.

Construit en 1970 par l'architecte Georges Maillols, l'immeuble résidentiel Les Horizons fait partie des symboles de la ville de Rennes et constitue un des témoins de l'urbanisme contemporain. Ces dernières années, le paysage rennais s'est enrichi de constructions de prestigieux bâtisseurs : Norman Foster (la station de métro La Poterie en 2002), Christian de Portzamparc (le centre culturel des Champs Libres en 2006), Odile Decq (le Fonds régional d'art contemporain en 2012) et Jean Nouvel (le Cap Mail, ensemble résidentiel de grand standing en 2014).

Vitalité artistique et expansion économique marchent souvent de pair à Rennes. Depuis le début des années 1980, la ville s'est enrichie de plus de 40 œuvres d'art contemporain. La particularité de ces œuvres ? Elles proviennent toutes de commandes publiques ou du 1 % artistique.
C'est un bonheur pour le promeneur de visiter Rennes en découvrant ces œuvres d'artistes qui ponctuent les rues et les places. Sculptures, peintures, mosaïques, arbres, clous, fontaines... La créativité et la variété des genres sont les deux marques de cet « art public dans la ville ». Plusieurs itinéraires sont possibles pour aller à la découverte des œuvres.

À Rennes, les artistes, les labels et les producteurs font vibrer l'identité culturelle de la ville et transforment la capitale bretonne en un très dynamique laboratoire des arts et des musiques actuelles. Quelques labels à retenir : Beast Records, Idwet, Mass prod', les disques Normal. Plus loin Music, etc. Parmi les producteurs citons L'Armada, Patchrock, Fake, La Station Service, Naïade, Yapucca...

Plusieurs artistes rennais peuvent ainsi créer leur musique : Alee, Lady like Lily, Ollivier Mellano, Juveniles, Mermonte, Totorro, Succes, Santa Cruz, Bikini Machine, Manceau, Laetitia Shériff, Da Titcha, Loup Barrow... La liste est longue, preuve que Rennes est un remarquable terreau pour l'invention musicale où tous les styles sont représentés : pop, rock, électro, hip-hop, jazz, musiques du monde...

Un dynamisme que l'on retrouve dans la richesse et la diversité des festivals. Parmi ces temps forts de rencontres et de partage entre les artistes et leur public, les Trans Musicales occupent le haut de l'affiche depuis 1979. Vitrine emblématique du dynamisme musical rennais, le festival d'hier a acquis une renommée internationale. Comme vivier sans cesse renouvelé de jeunes talents et de nouvelles tendances. Dans son sillon, d'autres festivals font chanter et danser à Rennes, sous d'autres formes et d'autres cieux musicaux : Mythos, Les Embellies, Rock'n Solex, Les Tombées de la nuit, Electroni(k), le Grand Soufflet, I’m from Rennes...

Du rouge, du noir et une galette-saucisse ! Le Parc des sports de la route de Lorient... Rien à voir avec ces nouvelles arènes qui poussent à la périphérie des métropoles régionales. Le stade des footballeurs rennais se niche dans l'enceinte de la capitale bretonne. On y vient à pied ou à vélo en pédalant sur le chemin de halage le long de la Vilaine.
Pour le bus, c'est le « 11 ». La ligne traverse la ville, prise d'assaut, à chaque arrêt, par les supporters. À mi-chemin - station République -, certains descendent pour continuer à pied avec leur meilleur copain, en bande ou en famille ; 20 mn de marche. Le temps de commenter la composition de l'équipe et de « refaire le match précédent ». L'occasion de chambrer des supporters de l'équipe adverse, surtout s'ils sont de Nantes, ou de boire une bière avec eux s'ils sont de Lorient.

Ici, peu d'invectives et encore moins de bagarre d'avant-match. Depuis longtemps, le fan du Stade rennais sait apprécier le beau jeu, plus qu'il ne fanfaronne ou roule des mécaniques. Parfois un petit tour en Coupe d'Europe, deux Coupes de France à son palmarès en presque 100 ans d'existence... Pas de quoi pavoiser ou frimer. Seuls les plus jeunes rêvent encore à un titre, à une nouvelle Coupe de France. Les plus anciens cultivent juste une nostalgie. Celle d'un temps où le club représentait l'emblème d'une région. Seul club breton dans l'élite.

Atmosphère, atmosphère... Aujourd'hui comme hier, celle d'un soir de match à Rennes a toujours le même parfum, celui de la galette-saucisse grillée. Il vous enveloppe dès que vous approchez du stade. Tout bon supporter se doit d'en manger une avant le coup d'envoi. Pas moins de 30 marchands ambulants, installés dans leur camion comme des cow-boys encerclant le stade, vous la proposent.

Et le Stade rennais dans tout ça ? Un club comme bien d'autres aujourd'hui en France.Un club qui sait donner leur chance aux plus jeunes (meilleur centre de formation national ces dernières années). Une équipe de milieu de tableau, souvent finaliste en coupe (trois fois en 5 ans), mais jamais vainqueur, au grand dam des dirigeants.supporters - dont le premier en la personne de François Pinault, propriétaire du club. Le supporter de longue date croit toujours fermement aux trophées à venir même s'il regrette parfois le temps où son équipe se battait pour « l'amour du maillot ».
En 2014, les Rennais vibrent pour leur équipe lors d’une finale 100 % bretonne de la Coupe de France qui oppose Rennes à Guingamp. Le cauchemar de 2009 se répète puisque Guingamp s’impose 2-0, privant ainsi le Stade rennais du titre une nouvelle fois !

Enfin... tant qu'il restera la galette-saucisse, on chantera « Allez Rennes » sur l'air d'Ave Maria. Pour encore croire dans les Rouge et Noir.

Possibilité de découvrir la ville sous un angle original et attachant avec les Greeters de Rennes.