Toulouse Capitole
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Histoire et dates-clés Toulouse

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Tout d’abord, la région fut habitée par une peuplade répondant au drôle de nom de Volques Tectosages, qu’inévitablement les Romains vinrent déranger à un moment donné. Aux Ier et IIe siècles de notre ère, Tolosa fut d’ailleurs une colonie romaine prospère. Curieusement, il reste peu de vestiges de ce passé lointain. En raison de la rareté de la pierre, on utilisa la brique dès l’époque antique. Les Wisi et autres Goths, Francs, Vandales, Sarrasins laissèrent également peu de traces notables. La région fut depuis toujours un lieu de passage.

C’est à partir du IXe siècle, avec les comtes de Toulouse, que l’histoire put enfin s’écrire. Aux XIe et XIIe siècles, la ville se développa et prospéra. Le pouvoir se partageait entre les comtes et les représentants de la classe commerçante qui s’étaient enrichis : les capitouls (du latin domini de capitulo, « seigneurs du chapitre »), avec une Église catholique très puissante comme 3e pouvoir.
C’est à cette époque que s’acheva la construction de l’imposante basilique Saint-Sernin. Le pape Urbain II vint la consacrer, et surtout chercher à Toulouse la participation de Raymond IV à la croisade pour délivrer le Saint-Sépulcre. À la fin du XIIe siècle, le comte Raymond V accorda l’autonomie municipale à la ville.

L’époque cathare

Pendant la période cathare, Simon de Montfort, chargé d’écraser l’hérésie, échoua 3 fois devant Toulouse. Lors de la dernière tentative, en 1218, il trouva la mort. La défaite des cathares permit au roi de France de rattacher définitivement le Languedoc à la France.
Ce fut chose faite en 1271, lorsque le dernier comte disparut au retour d’une croisade. Les Toulousains obtinrent cependant du pouvoir central la préservation de leurs libertés municipales. Les capitouls régnèrent ainsi sur Toulouse jusqu’à la Révolution française.

Pour reconquérir et séduire son public, l’Église catholique se lança alors dans une frénésie de construction de belles églises. Les bourgeois s’enrichirent : la ville connut un petit âge d’or et le gothique méridional triompha. Pourtant, Toulouse souffrit quelques années encore à cause des épidémies de peste et de la guerre de Cent Ans. En 1444, la ville devint capitale provinciale et se dota d’un parlement. Un grand incendie, en 1463, détruisit 7 000 maisons.

La fortune du pastel

De 1463 à 1560, Toulouse connut son « siècle d’or » grâce au commerce du pastel. Cette plante, prolifique dans les terres du Lauragais, donnait après traitement une superbe teinture bleue. Elle avait acquis un immense succès en Europe. Des fortunes colossales s’établirent en quelques années, et Toulouse lui doit parmi ses plus beaux hôtels Renaissance. Les feuilles de pastel étaient broyées et mises en boules, appelées ici « coques ». Elles donnaient ensuite, après fermentation, la célèbre teinture bleue. Ces coques, à l’origine de tant de richesses, valurent ainsi à la région de Toulouse le surnom de « pays de Cocagne ». L’arrivée de l’indigo des colonies cassa net ce marché lucratif.

Après un siècle douloureux (nouvelles famines, épidémies de peste, guerres de Religion), Toulouse connut à nouveau une certaine période faste avec la production extensive du blé. La région devint le grenier du Languedoc. La construction des canaux du Midi et de Brienne permit l’écoulement des marchandises.
Cette nouvelle richesse trouva son symbole dans la construction du Capitole en 1750.

La Révolution française fut bien accueillie à Toulouse, qui s’affirmait jacobine. Mais, lors de la création des départements, la ville perdit son statut de capitale régionale, ravalée au rang de chef-lieu de département.

Du XIXe siècle à nos jours

Dans la 1re partie du XIXe siècle, n’ayant investi que dans les demeures de prestige (hôtels particuliers, châteaux, etc.) et dans la terre, la bourgeoisie toulousaine ne se préoccupait guère de la révolution industrielle en marche. Il fallut l’arrivée du chemin de fer, en 1856, pour sortir un peu de leur léthargie la ville et ses élites, qui se contentaient strictement de gérer leurs revenus fonciers. Toulouse, la plus importante cité de la région, se dota alors de succursales des banques parisiennes, de grands magasins, etc.

Ce fut la guerre de 1914-1918 qui lança sérieusement l’activité industrielle de Toulouse. En effet, le champ de bataille occupant le nord et l’est de la France, force fut de se replier vers le sud. La ville, bien desservie par les transports, bien fournie en main-d’œuvre et en énergie (charbon de Carmaux, houille blanche des Pyrénées), accueillit l’industrie poudrière puis, en 1917, la fabrication des avions Latécoère. Cette dernière production sera déterminante pour Toulouse. L’année 1927 salua la création de la fameuse Aéropostale (avec Didier Daurat, Saint-Exupéry et Mermoz), puis d’autres constructeurs, dans les années d’avant-guerre, s’établirent à Toulouse comme Dewoitine et Bréguet. Dassault, quant à lui, s’y installa en 1967. Certaines compagnies nationalisées sous le Front populaire donnèrent naissance à Sud-Aviation, puis, par extension, à partir de 1970, à l’Aérospatiale.

Aujourd’hui, avec Airbus et l’électronique notamment, Toulouse a largement rattrapé son retard industriel historique... Avec la construction des Airbus dans les établissements de Colomiers, Saint-Martin-du-Touch et Blagnac pour l’A380, toute une zone d’activité, « Aérosconstellation », a vu le jour. Et dans le secteur de la chimie, durement touché après l’explosion d’AZF en septembre 2001, l’avenir passe par la modernisation et la reconversion vers de nombreuses applications indispensables. Signalons ainsi la création de l’Oncopole, un site unique de recherche contre le cancer, sur l’ancien site d’AZF.
Depuis 1993, la ville est équipée d’un métro. La ligne A relie le quartier du Mirail (au sud-ouest) à celui de Balma-Gramont (au nord-est) en passant par le cœur de la Ville rose. La ligne B inaugurée en 2007 va de Borderouge (au nord-ouest) à Ramonville (au sud-est). Une 3e ligne est prévue pour 2025. Résolument moderne sur le plan technologique (il s’agit d’un VAL, petites rames sans conducteur contrôlées par informatique), le métro l’est aussi sur le plan architectural. La réalisation de chaque station a été confiée à des artistes contemporains tels que les frères Di Rosa (un nom prédestiné ?), Sophie Calle ou Olivier Debré, ce qui donne dans l’ensemble un résultat très original.
Au printemps 2010, Toulouse s’est dotée d’un tram.
Un téléphérique reliant L’Oncopole et l’université Paul-Sabatier (3 km) devrait être mis en service fin 2020.

Aujourd’hui, le centre-ville fait l’objet de nombreux projets d’aménagement déjà bien avancés. Au début des années 2010, le Catalan Joan Busquets s’est attaqué au centre historique dans sa globalité avec des rues piétonnes multipliées. L’aménagement paysager de ces derniers temps autour de la basilique Saint-Sernin vise à donner encore plus d’éclat à ce véritable joyau de l’art roman. Les allées Jean-Jaurès ont été aménagées en ramblas, le parvis de la gare connait une longue transformation. Les berges de Garonne ne sont pas oubliées, loin de là.
Toutes ces transformations urbaines doivent aussi appuyer le dossier de candidature de « Toulouse Capitale » au Patrimoine mondial de l’Unesco. Le bien-vivre à Toulouse a encore de beaux jours devant lui !

Toulouse, la ville des savoirs

Forte de son identité scientifique et technique, Toulouse se positionne comme un lieu de référence en matière de culture scientifique grâce à de nombreuses initiatives destinées au grand public. À proximité du Muséum, le Quai des savoirs, qui a ouvert ses portes en 2016, est un espace de vulgarisation de la connaissance scientifique.
De l’autre côté de la ville, à Blagnac, Aeroscopia offre un parcours de découverte sur l’histoire, les techniques et les savoir-faire aéronautiques.
Pour être complet, on n’oubliera pas la Cité de l’espace, consacrée à la fabuleuse aventure spatiale et l’Envol des Pionniers qui rend hommage à l’Aéropostale.

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