Géographie et climat Turkménistan

Avec ses 488 100 km² disposés en longueur, d’est en ouest, le Turkménistan est recouvert aux trois quarts par les sables du Kara Koum, le « désert noir », qui est la sixième zone désertique au monde par son étendue.

La frontière est marquée au nord avec l’Ouzbékistan par l’Amou Daria, dont elle suit partiellement le tracé, et au sud avec l’Iran par la chaîne du Kopet Dag. À l’ouest, le pays s’ouvre sur la Caspienne, alors qu’il est fermé par la frontière afghane à l’est.

Le Turkménistan compte quelques curiosités géographiques comme le Garabogazkul : un vaste étang profond d’à peine 10 mètres et à l’eau vingt fois plus salé que la Caspienne, à laquelle il est relié par un petit estuaire.

Entre la Caspienne et l’Aral s’étend l’immense plateau d’Oustiourt, qui se prolonge en Ouzbékistan et au Kazakhstan. C’est une vaste étendue de pierres, aride, brûlante en été et glaciale en hiver.

Au sud et à l’est, aux frontières avec l’Iran et l’Afghanistan, s’étirent les 650 km de la chaîne du Kopet Dag. Son pic culminant est à un peu moins de 3 200 mètres, alors que le point le plus bas du pays, au cœur de la dépression aralo-caspienne, est à 81 mètres sous le niveau de la mer.

Le climat turkmène est de type continental sec, et marqué par la présence du désert, qui couvre les trois quarts du territoire. Quelque peu tempéré à l’ouest par la présence de la mer Caspienne, il demeure rude été comme hiver dans tout le reste du pays.

En été, le Kara Koum, le « désert noir », devient une véritable plaque de cuisson (on a enregistré des pics à 80°C), alors qu’en hiver les vents sibériens en font un enfer glacé.

Les précipitations sont faibles sur l’ensemble du pays à l’exception des zones montagneuses.

Le printemps et l’automne sont donc les meilleures saisons pour visiter le pays.

Au printemps (de fin avril à début juin), et à l’automne (de fin septembre à mi-octobre).