Visiter Binche, Voyage Belgique
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Binche, Province de Hainaut
Perchée sur un escarpement, Binche connaît son âge d’or en 1544 lorsque Charles Quint donne cette ville fortifiée à sa sœur, Marie de Hongrie. Elle y fait construire un palais, mène grand train, reçoit des hôtes de marque, organise des fêtes fastueuses, jusqu’à ce que le roi de France Henri II prenne la ville et la détruise.
De nos jours, c’est une bourgade tranquille qui possède encore ses remparts du XIIe au XIVe s, flanqués de 25 tours. Chaque année, au Mardi gras, Binche accueille des dizaines de milliers de visiteurs venus assister à son célèbre carnaval, pendant lequel les fameux Gilles traversent la cité, en dansant et en lançant des oranges, pour finir en apothéose sur la Grand-Place dans un rondeau martelé par le bruit des sabots et les roulements de tambours.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : avec les accords de Schengen, en principe, plus aucun contrôle n’est exercé entre la Belgique et la France. Mais des contrôles aléatoires existent aux frontières. Il vaut donc mieux vous munir d’une pièce d’identité en cours de validité ou d’un passeport valide ou périmé depuis moins de 5 ans.
- Meilleures saisons :
- pour les villes d'art : entre fin mai et fin septembre ;
- à Bruxelles : le printemps ;
- sur le littoral : l'été ;
- dans les forêts des Ardennes : l'été et le début de l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 55 minutes pour Bruxelles.
- Décalage horaire : aucun.
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Que visiter à Binche ?
Le paradis du carnaval a plus d'un tour dans son sac ! Voici une sélection des lieux à visiter à Binche :
- Le musée international du Carnaval et du Masque (MUM) : un Gille de bronze monte la garde à côté de l’entrée. Musée, moderne et captivant qui propose un large panorama des masques et costumes du monde entier : parures de fête d’Amazonie ou d’Océanie, masques des Sourvaskari de la Saint-Basile bulgare, effrayants Krampus d’Europe centrale. Sans oublier les masques des Morts du Mexique, ceux, mystérieux, d’Afrique et les fascinants costumes traditionnels d’Asie. Au total près de 10 000 pièces, classées par pays, avec des panneaux explicatifs offrant une foule d’informations sur l’historique, le déroulement et les particularités de chaque carnaval, complétés d’écrans diffusant des documents vidéo des festivités ;
- L’hôtel de ville et le beffroi : jadis halle aux viandes, avec fondations du XIVe s et beffroi classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. 3 jolies salles, avec plafond en chêne et cheminée Renaissance, qu’on peut découvrir aux heures de bureau. Carillon de 25 cloches datant de 1596 ;
- La collégiale Saint-Ursmer : en travaux de rénovation. Austère église de pierre grise qui abrite quelques sculptures religieuses des XVe et XVIe s, dont, à gauche du jubé Renaissance, un poignant Christ de Piété. À droite du jubé, Mise au tombeau du XVe s en pierre polychrome, expressive bien qu’un peu ruinée. On conduit saint Ursmer en procession aux alentours du 18 avril. Derrière la collégiale, dans le parc, les imposantes ruines du château Renaissance de Marie de Hongrie (XIIe-XVIe s), détruit en 1554 par les armées de Henri II.