Jérusalem / Tel-Aviv : si loin, si proche
Tel-Aviv, l’éternelle jeunesse
Changement radical d’ambiance à 60 km à peine de Jérusalem. Les 400 000 habitants de Tel-Aviv (3,3 millions pour la région ) semblent vivre sur une autre planète. Tel-Aviv possède l’ADN d’une ville américaine, du « Nouveau Monde » : c’est une cité cosmopolite de pionniers, vibrante d’énergie et gorgée de soleil, qui paraît vouée à une éternelle jeunesse.
Tel-Aviv n’a que 103 ans : elle fut fondée le 11 avril 1909 par 66 familles de Jaffa. Leur objectif ? Créer une nouvelle cité ex nihilo, la première ville juive moderne : Tel-Aviv, « colline du printemps » en hébreu, symbole de vie et d’espoir. C'est ici que, le 14 mai 1948, David Ben Gourion a proclamé la création de l'État d'Israël. En un sens, Tel-Aviv, ville du futur, contraste avec Jérusalem, la cité des origines spirituelles juives.
Située au bord de la Méditerranée, avec 5 km de plages de sable aux airs de Miami Beach (peaux dorées et bikinis inclus), Tel-Aviv regorge de bars, restos, boîtes. On y fait la fête intensément, comme pour oublier les tensions du conflit israélo-palestinien.
Tolérante, ouverte et hédoniste, Tel-Aviv a même été désignée en 2011, ville la plus gay-friendly du monde. On la surnomme « The Bubble », la bulle, tant elle fait figure d’exception dans une région meurtrie par l’actualité et, dans l’ensemble, pas très libérale. Une ville vraiment à part, donc.
Texte : Jean-Philippe Damiani
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