Jérusalem / Tel-Aviv : si loin, si proche
Des nuits aussi belles que les jours
Quelle ville agréable ! Commencez votre visite par Neve Tsedek (photo). Ce quartier, berceau de Tel-Aviv, a gardé ses airs de village aux rues plantées d’orangers et de citronniers. Faites une halte dans l’un des cafés de la rue Shabazi, avant d’aller chiner dans les galeries et magasins de l’ancienne gare de Jaffa.
Artère principale de la ville, la rue Dizengoff, avec ses commerces, s’offre au promeneur, tout comme le boulevard Rothschild, avec ses kiosques et son terre-plein central arboré. Un système de type Vélib’ permet de louer une bicyclette. Idéal pour longer les 5 km de plage de Tel-Aviv.
Côté vie nocturne, « la ville qui ne dort jamais », où l’on trouve un resto qui sert des petits déj 24h/24, tient ses promesses. L’ambiance, assez chaude, fait penser à Barcelone ou à Miami. Du côté de Dizengoff, et surtout de Rothschild, la concentration de restaurants, de bars et de boîtes est incroyable ! Profitez-en pour déguster toute la palette de la cuisine israélienne, un succulent patchwork hérité des gastronomies de la diaspora.
Après, vous aurez l’embarras du choix. La ville reste animée jusqu’à très tard, pratiquement tous les soirs, et surtout le vendredi, veille de shabbat. Tous les oiseaux de nuit y trouveront leur compte, quel que soit leur plumage : jet set, alternatif, gay, étudiant, branchouille, électro, jazz, rock ou latino, il y a en a pour tous les goûts (voir nos adresses).
Sur Rothschild, les dance bars se trouvent souvent à l’intérieur des immeubles chics : poussez la porte, à l’intérieur, c’est bondé, l’atmosphère est survoltée. Sachez enfin que les établissements peuvent changer de style en fonction de la soirée : procurez-vous Time Out Tel Aviv pour savoir où ça se passe.
Avec un tel pédigrée, la vie nocturne est devenue l’une des principales attractions touristiques de Tel-Aviv. Les timides et les novices peuvent faire appel aux services d’un night-life tour. Cerise sur le gâteau : la ville est très sûre la nuit.
Texte : Jean-Philippe Damiani
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