Brésil - La mode du rapt
L’État de Sao Paulo, le plus riche du pays, est aussi celui du rapt : déjà près de 200 cas d’enlèvements avec violence ont été constatés pour les six premiers mois de l’année 2002. Les plus riches sont les plus touchés, mais ils sont bien protégés… Les ravisseurs se rabattent donc sur la classe moyenne, ce qui entraîne une baisse des montants des rançons : parfois 500 reals seulement (173 euros). Rémunérateur et peu risqué, le « rapt éclair » attire même les voyous novices des favelas. Il consiste à ne retenir la victime que le temps de visiter le plus possible de guichets automatiques de banques, puis de la relâcher. Les policiers sont débordés par « l’industrie » du rapt, d’autant plus qu’il est devenu très répandu de se prétendre enlevé : les jeunes le font pour extorquer de l’argent à leurs parents, les amoureux éconduits pour attendrir leur dulcinée…C’est la rançon du succès.
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