Splendeurs de Saint-Jacques-de-Compostelle
Saint-Jacques-de-Compostelle, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, est la capitale de la Galice avec près de 100 000 habitants et 40 000 étudiants. C’est aussi une ville universitaire vivante, où les monuments romans et baroques en granite se succèdent par les ruelles, encore plus beaux la nuit lorsqu’ils sont illuminés.
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Baroque et granite
À Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago en VO), toute promenade commence sur l’immense place de l’Obradoiro de la cathédrale, face au portique de la Gloire du Maître Mateo au XIIe siècle, enrichi d’ajouts baroques au XVIIIe siècle. Pénétrant de préférence entre 13 h et 16 h (entrée libre) pour éviter les foules, admirez le gigantesque retable d’or et d’argent, les orgues, les chapelles et descendez dans la crypte où reposent les reliques de saint Jacques.
Sortez par la porte Sainte sur la place Da Quintana, encadrée par la façade du monastère de San Paio, pour remonter vers le superbe monastère de San Martiño Pinario (musée et pharmacie, 2,50 €). La montée jusqu’au musée des Pèlerinages (gratuit) vaut bien l’effort. Les musées de la Cathédrale (pl. Das Praterias) et d’Art sacré (sous la cathédrale) abritent de richissimes trésors religieux.
De retour sur la place de l’Obradoiro, on peut prendre un café dans les salons du somptueux Parador de los Reyes Catolicos ou sur sa terrasse panoramique. Reprenant vers la place Das Praterias et sa fontaine aux chevaux entourée de magasins d’orfèvrerie, et le cloître de la place de Fonseca, plusieurs axes parallèles font hésiter le visiteur.
Au fil des ruelles
Avec un plan, on s’enfoncera dans les entrelacs des ruelles et des innombrables places. La Rúa do Franco est celle des petits restaurants. Les tentations sont nombreuses, mais sous couvert de « couleur locale », les gargotes aussi. Renseignez-vous.
Les arcades de la Rúa do Vilar abritent les offices de tourisme. La Rúa Nova rapproche de l’axe commerçant des Compostellans où le pèlerinage est enfin un peu oublié. Depuis la place Cervantes, on descend vers le musée Pobo Galego (gratuit) pour découvrir l’art galicien. En été, les ombrages voisins du parc Bonaval sont les bienvenus.
Vers le marché (jeudi et samedi) et la jolie place De Mazarelos, on rejoint le parc Alameda. Sous les camélias et les chênes centenaires, vous découvrirez les surprenantes statues populaires des Dos Marias, avant d’admirer, enfin assis, l’un des plus beaux panoramas sur la ville et sa cathédrale.
Fruits de mer et autres délices
C’est le moment de faire une cure de poissons.
Les mariscos, produits de la mer, sont rois. Laissant les oreilles de cochon aux initiés, nous conseillons le poulpe, pulpo à l’ail ou à la galicienne (10 € env.), accompagné d’un excellent pain paysan.
Citons encore les palourdes almendras, les petites et délicieuses coquilles Saint-Jacques zamburinas, les coques berberechos et autres fruits de mer préparés au piment de Padrón, en sauce ou marinés.
La fameuse tarte de Santiago aux amandes est toujours la bienvenue (3 €). Pour vous remonter, une soupe aux choux gallego (3 €) est efficace. Le fromage d’Arzúa tetilla, en forme de tétine, est doux et crémeux.
Le vin Ribeiro, acidulé, est servi dans un bol (6 €). Plus chers, l’Albarino (12 €), le Godello ou le Mencia valent un petit effort. Saude ! Santé !
Fiche pratique
Pour préparer votre séjour, consultez notre fiche Espagne.
A lire également : le carnet Le chemin de Compostelle en Espagne et notre dossier sur Les chemins de Compostelle.
Liens utiles
Office du Tourisme de Santiago
Office du tourisme espagnol
Comment y aller ?
Vueling, seul vol direct A/R en France, Paris-Santiago, quatre vols par semaine (mardi, jeudi, vendredi, dimanche), à partir de 90 € l’aller-retour.
Hébergement
- Hotel Costa Vella, 17 Porta da Pena, dans la vielle ville, avec jardin et accueil chaleureux.
- Hostal de los Reyes catolicos (parador), pl. do Obradeiro.
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Restaurants
- Restaurante Entre-Ruas : ruela Entre-Ruas, 2. Petit resto sympa pour une cuisine galicienne familiale. Un bon plan.
- Bodeguilla de San Roque, 13 Rúa San Roque. Menu galicien 15 € env.
- Abastos, marché de Santiago, pour les fruits de mer, de l’étal au consommateur.
Où prendre un verre ?
Le café d’El Casino, dans un décor rétro, est irrésistible : 53 rúa do Vilar. La rue San Paio, le soir, s’anime de nombreux pubs et discothèques.
Que ramener ?
Hors de l’inévitable coquille du pèlerin (les moins chères : 2 pour 1 € au marché), il faut admirer le travail artisanal en filigrane d’or ou d’argent, qui se marie avec celui du jais ou azabache, lignite noire des Asturies.
Magasins autour de la place de Pratrerías. Copies d’ancien à El Portico, Fonseca 1 Bajo. (80 € env.pour un pendentif).
Texte : Anne-Marie Minvielle
Mise en ligne :
