Japon : dans les rues de Tokyo
Ueno et Asakusa, quintessence tokyoïte
Au nord, la ligne JR mène au parc d'Ueno et ses musées, pour une journée de transition. Un quartier hors du temps, aux gargottes démodées, où vous payez parfois le repas électroniquement avec votre pasmo du métro.
Iwanu ga hanna, « le silence est rempli de fleurs » dans le parc d’Ueno, créé par le premier des seigneurs shogun au 17e s.
Ueno est très couru pour les cerisiers en fleurs du printemps, qui symbolisent la précarité de la vie et du temps qui passe. L’ambiance austère du Musée national de Tokyo encadre les trésors de l’art japonais où les armures des samouraïs côtoient le raffinement des estampes et des céramiques. Si vous avez le temps, d’autres musées, dont celui de Shitamachi sur l’ancien Edo, animent le parc.
Faites un tour au marché coloré d’Ameya Yokocho avant de reprendre le JR pour Asakusa, un vieux quartier resté populaire.
Dès la sortie, vous êtes pris par les innombrables échoppes qui vont de la porte de Kaminarimon à la porte Hozomon, par la Nakamise-dori. Vous enregistrez d’un seul coup le rouge vermillon, couleur sacrée des temples, les fumées d’encens, les ex-votos, la foule et les innombrables souvenirs des bazars.
Commerces et croyances s’entremêlent joyeusement jusqu’à l’entrée monumentale du temple Senso-Ji, reconstruit après le bombardement de 1945. Geishas, lutteurs de sumo et acteurs du théâtre Kabuki ont participé à sa décoration. Les boîtes à oracle prédiront votre avenir et les vapeurs d’encens vous guériront… moyennant quelques yens.
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Texte : Anne-Marie Minvielle
Mise en ligne :