En Cornouaille : le Finistère, côté Sud
Concarneau, l'abri côtier
L’histoire de Concarneau, située à une vingtaine de kilomètres à l’est du pays Bigouden, est étroitement liée, elle aussi, à la pêche. Si le port reste le 3e de France pour la pêche au chalut, l’âge d’or piscicole est aujourd’hui révolu et la plupart des conserveries ont fermé. Les curieux pourront visiter toutefois la conserverie Courtin (3, quai du Moros) et le musée de la Pêche, pour tout connaître de cette activité dans la région et dans le monde.
Construite sur un îlot dans le port, la ville close témoigne de l’époque où Concarneau (« Konk Kern », l’abri de Cornouaille) était un site particulièrement convoité. Aujourd’hui devenue l’emblème de la ville, cette cité fortifiée des 15e et 16e s. suscite plutôt la convoitise des touristes, qui sont nombreux à l’arpenter en été.
On les comprend. Lovée dans ses remparts du 16e s. et dominée par son beffroi, la ville close de Concarneau a conservé beaucoup de charme, contre vents et marées. À condition de faire abstraction des restos et autres boutiques de souvenirs, on s’émerveille devant les magnifiques maisons d’époque, la fontaine de la place Saint-Guénolé, les perspectives marines depuis la promenade des remparts ou les portes de la ville.
Concarneau ne se limite pas à sa ville close, la cité s’étant développée vers l’intérieur des terres avec l’essor des conserveries à la fin du 19e s. Après avoir pris un verre à la pittoresque Taverne des Korrigans, on peut se balader en ville et longer la corniche, du Marinarium à la plage des Sables-Blancs. Une jolie balade, à faire en fin d’après-midi après la baignade.
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Texte : Jean-Philippe Damiani
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