En Cornouaille : le Finistère, côté Sud
Pont-Aven, sur les traces de Gauguin
À une vingtaine de minutes de Concarneau, Pont-Aven doit sa renommée à ses fameuses galettes, créés en 1890 par Isidore Penven, et à la non moins célèbre « école de Pont-Aven ».
Réuni autour de Paul Gauguin, qui a fréquenté le village à plusieurs reprises entre 1886 et 1894, ce groupe de peintres (Paul Sérusier, Émile Bernard, Maurice Denis…) a laissé son empreinte dans l’histoire de l’art moderne.
Pourquoi Pont-Aven ? Parce que, comme l’écrivit Jobbe-Duval à Gauguin, « c’(était) un petit trou pas cher », offrant des conditions matérielles moins difficiles que la grande ville. Pont-Aven, qui n’était pas une paroisse à l’époque, était également réputée pour la légèreté de ses mœurs, surtout du côté du bien nommé bois d’Amour. Et, bien évidemment, la beauté des lieux et de la lumière avait de quoi inspirer les peintres…
Si l’on vient essentiellement à Pont-Aven pour les peintres et son musée des Beaux-Arts (réouverture prévue en mars 2016), la bourgade, nichée dans un vallon verdoyant au bord de l’Aven, réserve de superbes balades au visiteur.
Il ne faut pas hésiter à partir à la découverte de Pont-Aven, en suivant par exemple le parcours « sur les traces de Gauguin » jalonné de plaques émaillées explicatives. On découvre alors une ravissante petite ville, à l’atmosphère bucolique, avec d’anciens moulins à eau, un petit port fluvial, une rivière plongée dans la verdure et enjambée par des petites passerelles. Mais aussi, des jardins invitant à la promenade et la chapelle de Trémalo dont le Christ en bois servit de modèle au Christ jaune de Gauguin.
À voir également : la Maison-Musée du Pouldu (à une demi-heure de route) où a été reconstituée la Buvette de la Plage fréquentée jadis par Gauguin et les peintres de l’école de Pont-Aven.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Jean-Philippe Damiani
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