La Crète orientale, une terre de légendes
D’Héraklion à Knossos : rencontre avec des hommes remarquables
La Crète fut le berceau d’une civilisation à nulle autre pareille : celle des Minoens (attention, ne pas confondre avec les Minions !). Une société très avancée pour l’époque (entre 2700 et 1450 av. J.-C.), qui s’est développée en même temps que celle du Moyen-Empire de l’Égypte pharaonique. Les Minoens, dont on connaît finalement encore peu de choses, devaient régner sur toute la Méditerranée orientale sans se soucier d’une quelconque attaque, car leurs villes n’étaient même pas fortifiées.
Quand on débarque à Héraklion – ville agréable de jour comme de nuit –, la première chose à faire est d’aller visiter le musée archéologique. Une halte indispensable avant d’aller randonner vers les sites de la partie orientale de l’île.
Situé à 5 km d’Héraklion, Knossos, où se trouvait le premier palais royal, est le plus proche et le plus évocateur d’entre eux. Il permet de prendre la mesure de la complexité des constructions minoennes. Leur adéquation avec l’élément terrestre, la richesse des couleurs employées pour les décorer, l’élégance des symboles et la légèreté qui émane de leur composition, témoignent d’une vie en étroite relation avec la nature.
Ce déterminisme géographique est omniprésent en Crète. Il forge l’humain à l’image d’une terre tantôt rêche, faite de ravines et de collines peignées d’oliviers à l’est, tantôt montagneuse et verte, offrant une terre généreuse… comme c’est le cas pour le Lassithi et la plaine de la Messara.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- D’Héraklion à Knossos : rencontre avec des hommes remarquables
- Le Lassithi : le potager des dieux
- Agios Nikolaos : le petit Saint-Trop’ crétois
- Sitia et le Géopark : la mémoire souterraine de la Crète
- Kato Zakros : paradis crétois des randonneurs
- Ierápetra : la Crète grand bleu
- La Messara, grenier des dieux
- Fiche pratique
Texte : Eric Milet