Malaisie : George Town, la belle de Penang

Malaisie : George Town, la belle de Penang
© lenisecalleja - stock.adobe.com

Capitale de l’île malaisienne de Penang, George Town possède l'un des plus riches patrimoines d'Asie du Sud-Est, qui lui vaut un classement à l’Unesco.

Situé à 400 km au nord de Kuala Lumpur, à une encablure de la côte et à l’entrée du détroit de Malacca, cet ancien comptoir britannique demeure une cité multiculturelle, dynamique et agréable où se côtoient communautés malaise, chinoise, indienne et leurs métissages.

Une excellente base pour partir explorer l’île de Penang.

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Penang, une île marquée par l’histoire

Penang, une île marquée par l’histoire
Georgetown vu de Penang Hill © Dominique Roland

En 1786, venu au nom de la Cie Anglaise des Indes Orientales, l’aventurier Francis Light obtient du sultan de Kedah la concession de l’île de Penang. En échange : un « loyer » annuel de 10 000 dollars espagnol – l'île le paie toujours à la province de Kedah ! – et une promesse de protection contre les Siamois et Birmans.

En 1821, le Siam envahit la péninsule malaise et, en 1826, Penang et Malacca rejoignent Singapour dans les Straits Settlements, qui passent sous couronne britannique en 1867. Entre-temps, Penang est devenue, grâce à sa position stratégique et ses ressources naturelles, une escale majeure sur la route maritime reliant l’Europe à la Chine. Toutefois, au 20e siècle, l’île devient peu à peu une belle endormie…

Après l'indépendance de la Malaisie en 1957, Penang se réveille et s'industrialise à partir des années 70. Son tournant high-tech actuel lui vaut le surnom de Silicon Valley de l'Orient.  Parallèlement, l'inscription à l'Unesco (2008) amorce le sauvetage et la résurrection du centre historique de George Town, où nombre de maisons menaçaient de s’écrouler. 

Pour s'imprégner de ce riche passé, on vous conseille d’arriver avec le centenaire ferry Butterworth-George Town et de visiter l'intéressant musée de la province de Penang et l'ancien cimetière protestant de Northam Road (Unesco) pour ses tombes dans la verdure.

George Town : une ville cosmopolite et vivante

George Town : une ville cosmopolite et vivante
Street-art de Ernest Zacharevic © Marina Ignatova - stock.adobe.com

Chinois, Indiens, Malais, Thaïs, Birmans, Sumatranais, commerçants du Moyen-Orient… Dès le 19e siècle, George Town devient un véritable kaléidoscope, où la part d’Européens restera toujours modeste. Née cosmopolite, George Town le demeure aujourd’hui.

En témoigne l'ancienne Pitt St. (Jl Masjid Kapitan Keling), surnommée « rue de l’Harmonie ». Y voisinent une mosquée au dôme moghul, édifiée début 19e s, St Georges, la plus vieille église anglicane d’Orient (1818), le temple hindou tamoul Sri Mahamariamman (1801) et sa façade aux 38 statues, et le vénérable temple chinois Kuan Yin Teng.  

Si l'Unesco fournit le cadre à la protection de 4 000 bâtiments des 19e et 20e s répartis sur 3 km2, le tourisme y met aussi son grain de sel, en finançant, animant le patrimoine et... le menaçant aussi.

Malgré la conversion d’un grand nombre de bâtiments traditionnels en boutique-hôtels, cafés-restos et magasins, le dynamisme économique préserve la ville d'une dépendance exclusive au tourisme. On ressent encore son quotidien, agréable, loin de la frénésie des mégapoles asiatiques.

Température moyenne flirtant avec les 30 °C,  taux d’humidité à 75 %, un rythme ralenti s'impose rapidement à George Town. Le réveil tardif de la ville inspire les photographes matinaux. Sans être débridée, la vie nocturne suffit à animer les soirées.

George Town cultive  son street-art  initié par le Lituanien Ernest Zacharevic. Les fresques en trompe-l’œil, les installations et fers forgés évoquent l’histoire, les scènes et personnalités de la ville, tel le chausseur Jimmy Choo qui y apprit son art.

George Town sous influence : les diasporas chinoises

George Town sous influence : les diasporas chinoises
Khoo Kongsi © pigprox - stock.adobe.com

Poussés par les guerres et famines hors de Chine, les fils de pêcheurs et d'agriculteurs venus des provinces méridionales de Fujian, Canton et Hainan ont accompagné – et même contrôlé – la prospérité de l'ère britannique. De nos jours, ils restent majoritaires au sein du melting-pot de l'île.

Similaires à celles de Hoi Han, les maisons de clans « kongsi » de George Town fournissent à l'origine aide et protection aux migrants fraîchement débarqués, puis créent les premières écoles et attribuent des bourses d’études. Aujourd’hui moins influentes, elles restent néanmoins les gardiennes des liens communautaires, à travers les temples et les lieux de réunion où s'organisent les événements majeurs (commémorations, mariages et funérailles). 

La plus connue et imposante de George Town, le Khoo Kongsi occupe une enclave comptant 62 habitations, dominée par un magnifique hall dont la charpente, sans un seul clou, supporte un toit en « selle » de 25 tonnes, orné d’une spectaculaire mosaïque de porcelaines colorées. Ses salles muséales détaillent  histoire, architecture et décorations.

Restauré en 2001, le site accueillit le tournage du film « Anna et le roi ». Non loin, d'autres kongsi à visiter, comme Seh Tek Tong Cheah.

Les Peranakan, ces Chinois du détroit de Malacca

Les Peranakan, ces Chinois du détroit de Malacca
Blue Mansion © Anthony Shaw - stock.adobe.com

Avec  Singapour et Malacca, Penang est l'un des piliers de la culture peranakan (métisse en malais) ou baba-nyonya, propre aux Chinois du détroit de Malacca (Straits Chinese). Elle se caractérise par l’adoption de coutumes et traditions malaises. S’y ajoutent des influences thaïes et birmanes, et une fascination pour les Anglo-Saxons qui leur valut le surnom de « Chinois du Roi ».

Contrairement à leur créole sino-malais qui disparaît, leur culture reste omniprésente à George Town. Les célébrissimes shophouses témoignent de ses richesses et de son éclectisme, tout comme la délicieuse cuisine locale.

Musées, galeries et boutiques exposent la finesse de l'artisanat peranakan (mobilier, blouses et pantoufles brodées, broches Kerongsang, etc.) et son penchant pour les couleurs vives, motifs floraux et animaliers.

Dans Leith St., ancienne rue des millionnaires, la résidence The Blue Mansion, typiquement sino-coloniale et baba-nyonya, incarne la trajectoire fulgurante d’un des tycoonsde Penang : Cheong Fatt Tze, surnommé  le « Rockfeller de l'Orient ». Ses 3 000 m2, 38 pièces et 5 cours intérieures ont fait l'objet d'une restauration primée par l'Unesco. Une petite partie se visite , un boutique hôtel-resto superlatif occupe le reste.

Installé dans l'opulence reconstituée de la résidence (1894) du magnat « Kaptain Chung Keng Kwee », le Pinang Peranakan Museum réunit éléments chinois (panneaux, mobilier nacré, lanternes), britanniques (carrelages, ferronneries), antiquités, et pièces de collection (broderie, joaillerie).  

À voir encore, les maisons de Yeap Chor Ee et de Sun Yat Sen, où le révolutionnaire chinois passa 6 mois d'exil en 1910.

Les « shophouses », icônes de Georgetown

Les « shophouses », icônes de Georgetown
Shophouse convertie en Guesthouse sur Love Lane © Dominique Roland

Les shophouses ou « compartiment chinois » sont l'un si ce n'est LE trésor de George Town.

Adopté partout où les Chinois cohabitèrent avec un gouvernement colonial en Asie, ce mode d'habitation consiste en des maisons mitoyennes avec commerce au rez-de-chaussée, galerie à arcade et logement aux étages. Il répondait aux impératifs pratiques et de sécurité comme aux exigences climatiques – tommettes, briques et tuiles de terre cuite absorbent l’humidité et rafraîchissent.

Avec Hanoi, George Town conserve les plus beaux témoignages de cet urbanisme en Extrême-Orient. Les maquettes et brochures de  l'Heritage Resource Center permettent de s'initier à leurs styles successifs, des austères débuts « early », fin 18e s, aux « modern » des années 70, en passant par « l'eclectic » et « Art déco ».

Les compartiments chinois la ville ont 1 à 2 étages au dessus du magasin, rarement 3, une façade étroite (3,50-4,50 m) et une profondeur de 10 à 40 m, selon le nombre de cours intérieures. 

Découpées en véranda, les arcades sont appelées « 5 foot walkway »  ou « kaki lima » pour leur largeur (environ 1,50 m). Elles protègent habitants et passants des rigueurs tropicales, et servent de lieu de vie.  

Parmi les nombreuses rues de George Town où profiter de cette architecture à laquelle les années donnent un indéniable cachet romantique, on suggère Muntri, sa perpendiculaire Love Lane, où les riches marchands chinois installaient leurs maîtresses, ou Lebuh King, tôt le matin.

Sur les traces des Malais, Indiens, Thaïs…

Sur les traces des Malais, Indiens, Thaïs…
Wat Dhammikarama © Dominique Roland

Deuxième communauté de l'île, les Malais (40 % de la population) habitent traditionnellement dans des villages appelés kampungs, tendant à disparaître sous la pression immobilière.

Dans le centre de George Town, l’élégant minaret octogonal de la mosquée d'Acheh sert de repère.  Aujourd'hui prisé des visiteurs, le quartier fut un centre religieux et intellectuel où les pèlerins se retrouvaient avant de voguer vers la Mecque. Parallèlement à la rue d'Acheh, file celle des Arméniens, présents jusque dans les années 20, autour du glamour de la famille Sarkies, fondatrice du palace Raffles de Singapour et Eastern & Oriental Hotel (1885) de la ville.

Encouragés par les Britanniques, les marchands et paysans indiens, en majorité Tamouls hindous, s’installent près du port dès le début du 19e s. Présents à tous les niveaux de la société, ils forment 10 % de la population et conservent un quartier de prédilection, « Little India », centré autour de Lebuh Pasar et du temple Sri Mahamariamman. Ce quartier multicolore et parfumé est animé par les grossistes, micro-supérettes Otthu Kadai, restos et étals de gourmandises, fleuristes, marchands d'épices, préparateurs ayurvédiques et... le son s'échappant des boutiques vidéos.  

5 km à l'ouest du centre, les temples Wat Dhammikarama et Chayamangkalaram, où se couche un bouddha de 33 m, témoignent respectivement de la longue présence des Birmans et des Thaïs. Les nobles siamois adoraient George Town, leur « petite Londres ».

Ce quartier de Pulau Tikus fut aussi celui Européens. Métis de Portugais catholiques venus de Phuket suite à des persécutions, ils s'y installèrent avec Francis Light, qui épousa l'une des leurs, Martina Rozells au grand dam des anglicans...

L’héritage anglo-colonial et l’artisanat local

L’héritage anglo-colonial et l’artisanat local
Clock Tower © Svetlana Day - stock.adobe.com

George Town mérite aussi la visite pour son architecture anglo-coloniale. La Clock Tower, bâtie en 1897 pour le jubilé de la reine, épingle toujours les perspectives de l'ancien quartier européen, en regard du Fort Cornwallis, à l'extrémité nord de Beach St.

En français " rue de la plage", Lebuh Pantai ne borde plus la mer, mais demeure la rue des banques, où se distinguent les monumentales et rétro HSBC, Standard Chartered, etc.

Les grands bâtiments administratifs de Lebuh Light s'inspirent tous du style néo-palladien, réinterprétation de la Renaissance vénitienne : le City Hall (1903), d’un blanc immaculé, avec ses colonnes corinthiennes et grandes baies vitrées, mais aussi le Musée de Penang, l’Assemblée et la Cour Suprême.

Réservoir d'architecture, George Town l'est aussi de talents, nourris des cultures et traditions orales, musicales, artisanales et culinaires de ses communautés. Quelque 600 artisans et sociétés représentant 60 types de savoir-faire y sont recensés.

Pour les aider à survivre, une brochure en mentionne une vingtaine, parmi lesquelles des boutiques et fabricants de parfums, pigments, guirlandes de fleurs, articles cultuels, des  vanniers, graveurs,  tradi-praticiens. Mais aussi des acteurs et musiciens des troupes des danses du dragon et du lion, et, uniques à Penang, du théâtre indo-malais « Boria » et du « Chingay », un ballet de drapeaux de 10 m de haut accompagnant la parade de la déesse Guanyin.

Excursions sur Penang

Excursions sur Penang
Plage de Kelut Aling dans le Parc National de Penang © Dominique Roland

De taille modeste (293 km2) et densément peuplée, Penang conserve une moitié occidentale très verte, étayée par un nord montagneux. Parmi les principaux sites à voir :

- Le temple bouddhiste de Kek Lok Si : à 10 km à l’ouest de George Town, une pagode aux 7 étages et 10 000 Bouddhas et une statue de Guanyin haute de 30 m.

- Penang Hill : mini station climatique à 735 m d'altitude accessible en funiculaire (15 min). Le panorama sur la ville, la mer et la péninsule est très populaire au couchant. Menacée, la forêt avoisinante abrite encore quelques géants, cycas centenaires et fougères arborescentes échappées du Jurassique.

- Le petit Parc National (25 km2) : à 18 km à l'ouest de la ville, il permet une autre sortie tropicale, plages en bonus. En chemin, le Tropical Spice Garden déroule un plaisant sentier aux épices, jalonné de plantes aromatiques et panneaux instructifs. À l'intérieur du parc, Monkey Beach , avec ses paillotes-restos, est LA plage baignable de l'île. Compter 1 h 30 de marche sans autre difficulté que la chaleur. 30 min au-delà, le phare de Muka et son panorama. Pour les amateurs de rando, un autre beau sentier mène en 1 h 30 à la plage de Keratchut, abritant un camping rudimentaire et un Centre de protection des tortues (ouv. 10 h-16 h 30 en général). 2,5 km plus loin, la plage de Kampi est la favorite des couchers de soleil.

- Monkey Beach, LA plage baignable de l'île et ses pailottes-resto sont à 1 h 30 de marche sans autre difficulté que la chaleur. 30 min au-delà, le phare de Muka et son panorama.

- Un autre beau sentier mène en 1 h 30 à la plage de Keratchut, abritant un camping rudimentaire et un Centre de protection des tortues (ouv. 10 h-16 h 30 en général). 2,5 km plus loin, la plage de Kampi est la favorite des couchers de soleil.

- Sur la côte ouest de l'île, Balik Pulau s'endort sur quelques belles shophouses. Pointe sud-ouest, le petit port de Pulau Betong et sa mangrove méritent une halte, avant de rejoindre par une petite route la plage secrète de Pasir Panjang

- Du village de Teluk Kumbar, filer vers l'ouest pour, au-delà de plusieurs restos de plage, trouver Gertak Sanggul, village de pêcheurs perdu, d'où un sentier rejoint Pasir Panjang en 2 h.

Fiche pratique

Retrouvez les adresses, infos et bons plans de Penang dans le Routard Malaisie, Singapour

Consultez notre guide en ligne Malaisie

Visit Penang

Lire notre reportage Penang, l’île gastronomique

Comment y aller ?

Vols quotidiens Paris-Singapour avec Air France et Singapore Airlines, puis correspondance vers Penang avec Air Asia. Également vols vers Kuala Lumpur en correspondance avec Emirates, KLM, British Airways, puis Air Asia et Malaysia Airlines jusqu’à Penang. Trouvez votre billet d’avion.

Depuis la péninsule malaise :

- bus aéroport de Kuala Lumpur-Penang : guichets juste avt la sortie du terminal. 6h de trajet, env RM 60.

- Route ou train: via Butterworth, reliée à Georgetown par un pittoresque ferry  (prix dérisoire, traversée 20 mn, service env 5:30- minuit, ttes les 30 mn, et h après 22:00) et des ponts empruntés par les taxis (env 60 RM).

- Par la mer: 2 liaisons/j. de ferries rapides avec Langkawi(compter 1h), elle-même reliée à l'île de Ko Lipe (Thaïlande)

Se déplacer :

Terminal principal des bus: Weld Quay,  juste à la descente du ferry. 

Réseau de bus Rapid Penang  ou City Hop On Penang : ligne gratuite couvrant Georgetown. Penang Hop On Hop Off : bus à impériale «  skyview », montée/descente à son gré, service 9h-20h, ttes les 30 mn env. Circuit ville et plage/Parc National via Penang Hill combinables. Ticket 24/48h, 40/74 RM. 

Taxis : nombreux, mais refusent souvent le compteur, sans être forcément chers ou malhonnêtes. Se renseigner auprès de sa guesthouse pour le tarif, se le faire confirmer avant d'embarquer. Cies Uber et Grab présentes avec leurs avantages techniques (prix fixés d'avance, localisation facilitée via l'app). Pour 15 km en taxi/grab ou Uber, compter env 30/15 RM.

Location scooter/voiture : pour explorer librement les recoins de l'île, à partir de respectivement RM 30 et 120 /j.

Se loger 

De nombreuses guesthouses et boutique hôtel sont installées dans des demeures sino-coloniales restaurées.

Début 2018, 1 € = RM 4,8. Meilleurs taux à Georgetown: changeurs de Jl Kapitan Keling.  

Muntri House : 48, Muntri St. Rustique mais authentique. Lit à partir de RM 25/50/pers, dortoir/chambre privée, sdb communes. Un bon choix budget.  

Old Penang Guesthouse : 53, Love Lane. Dble avec sdb, env 120 RM.  

You Le Yuen : 7 Love Lane. Dbl RM 330-500 selon type. 4 suites personnalisées dans une shop-house historique

23 Love Lane : en retrait de Love Lane, dans son jardin. 8 formules de la chambre à la maison entière à partir de RM 200/pers, selon type et nombre de pers. Espace et confort garanti ! Tea time inclus l'ap-m. Très bon accueil.

Eastern and Oriental  : le palace historique de la ville (section heritage), +  annexe Victory récente sur l'arrière. Dbl dès 150 €/nuit. Petit déj très copieux en terrasse vue sur la mer, piscine à débordement.

Seven Terraces : Lorong Stewart. 7 "compartiments chinois" transformés en boutique hôtel de luxe avec piscine et resto. dès 150 €/nuit.

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Manger, boire un verre

Food court, hawkers et kopitiam, nasi kandar etc : voir notre article sur Penang gastronomique.

Mish Mash : 24 Muntri Street. Vestige de l’époque hippie-alternative de Penang, assagi mais toujours animé (terrasse, musique live, bons cocktails).

Ren I Tang : Lebuh Penang.  Bistro et boutique-hôtel dans une ancienne pharmacie maison sino-coloniale du 19e s remarquablement restaurée. Cour intérieure.

China House : plusieurs espaces (galerie d'expo, boulangerie-pâtisserie, bar avec concerts, wine bar etc.) arrangés dans 3 demeures reliées par une cour.

Liens utiles 

Penang Tourism Information Centre : 118 Lebuh Acheh. Ouv tlj 9h-17h (sam 15h, dim 13h). Plans, brochures intéressantes. Jeu-sam à 10:30, balade urbaine gratuite de 90 mn. Autres tours également.

Penang Heritage Trust (PHT;): 26 Church Street. Organise événements et visites guidées érudites de la ville. Visites sur mesure et/ou en Français possibles (résa au moins 3j. à l’avance. Areca Books  : 15 Jl Kapitan Kelin. Tlj 9h-18h. La meilleure librairie  de l'île.

In Penang: info touristique et locale, édite aussi la revue InPenang Monthly.

The Free Sheet Penang : les évènements de la sem.

Texte : Dominique Roland

Mise en ligne :

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