La Thaïlande du Nord, verte et authentique
Prêts à arpenter une Thaïlande plus secrète, hors des itinéraires classiques ? Alors, direction le nord du Pays du Sourire, entre montagnes, rizières, petits villages, cascades et forêts.
Si la capitale de la région, Chiang Mai, est désormais bien connue, les alentours restent encore à explorer, du côté de Lampang, pour son riche patrimoine architectural, ou de Nan, au cœur d’un ravissant paysage de montagnes.
En chemin, on découvre des parcs naturels, des espaces préservés, une culture authentique et une cuisine des plus savoureuses. Une autre Thaïlande à découvrir, pour se mettre au vert et (re)découvrir toute sa beauté.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Une Thaïlande hors des sentiers battus
- Chiang Mai, la ville aux portes des montagnes
- Parc national Doi Inthanon : du caviar made in Thaïlande
- Parc national Doi Inthanon : la Thaïlande côté montagnes
- Lampang : petit bijou du Nord de la Thaïlande
- Un dîner thaï chez l’habitant, à Baan Samkha
- Nan et le parc national Mae Charim
- Nan, une petite ville thaïe
- Fiche pratique
Une Thaïlande hors des sentiers battus
Quand la chaleur se fait trop étouffante durant la saison sèche – de novembre à février – les Thaïs du sud et du centre se réfugient au nord du pays, où il fait plus frais qu’ailleurs.
Montagnes, rizières, forêts : le nord de la Thaïlande décline toutes les nuances de vert. Il s’agissait autrefois – du 13e au 19e siècle – d’un royaume asiatique indépendant, construit par le roi Mengrai : le royaume de Lanna. Ce que signifie « Lan Na » ? Million de rizières ! Ici on est loin de Bangkok et de Phuket, au cœur d’une Thaïlande hors des sentiers battus, plus verte…
D’ailleurs, les chiffres sont là pour nous le confirmer : 64 % de la superficie du nord est occupée par la forêt, contre 24 % dans le sud. Les populations tâchent aujourd’hui de réparer les dégâts causés par la déforestation massive, menée au 20e siècle, notamment pour le commerce du teck, l’arbre roi.
La nature occupe une place importante dans le nord, mais on est également gâté côté culture. Si le royaume Lanna a définitivement été annexé par le royaume de Siam – ancien nom de la Thaïlande – en 1892, son identité est restée. À commencer par la langue : on parle ici le thaï du nord (le « Kham Muang » ou « langue des citadins »…), jugé plus romantique par les gens du sud. Sur notre chemin, également, des temples différents, inspirés par les pays voisins : tantôt Birmanie, tantôt Laos…
Chiang Mai, la ville aux portes des montagnes
Taxi ! Nous voici à bord d’un pick-up collectif rouge, appelé « rod daeng ». Littéralement : « voiture rouge ». Il prend aussi le nom de « songthaew », qui signifie « deux rangées ». Logique : il se compose de deux rangées de sièges en vis-à-vis, pouvant accueillir jusqu’à dix personnes. C’est LE moyen de transport en commun ici, à Chiang Mai. Pas l’ombre d’un bus ! Par la fenêtre, un défilé de scooters, où prennent place deux ou trois personnes en plus du conducteur…
Un défilé de temples, aussi : sur les 33 000 que compte l’ensemble de la Thaïlande, Chiang Mai en abrite tout de même 300. Il faut dire qu’elle fut une importante capitale : celle du royaume indépendant Lanna Thaï (13e-19e siècle). Et c’est ici, dans le temple Wat Chet Yot, qu’eut lieu en 1477 le 8e grand conseil bouddhiste mondial, destiné à réviser les textes sacrés… D’inspiration indienne, il dévoile de superbes bas-reliefs sculptés. Un véritable havre de paix, où s’accumulent une multitude de statuettes de serpents, signe auquel il est dédié.
Parmi les temples incontournables, citons le Wat Chedi Luang. Ce temple royal est l’un des plus importants de la ville. Le chedi (reliquaire conique), qui date du 14e siècle, est une merveille. Mais aussi le temple Wat Pantao, qui livre un bel exemple de construction tout en bois de teck, typique de l’architecture du nord. Enfin, le Wat Suan Dok mérite également une visite : il dévoile un magnifique cimetière royal d’un blanc immaculé, ainsi qu’un chedi doré de style sri lankais, qui renferme des reliques de Bouddha.
Chiang Mai a beau être la deuxième agglomération du pays (1,5 million d’habitants), elle reste très proche de la nature. Pour une grande bouffée d’air frais, il ne suffit que de dix petites minutes en voiture. Et environ 2 heures pour se rendre au parc national Doi Inthanon, qui abrite le point culminant de la Thaïlande.
Parc national Doi Inthanon : du caviar made in Thaïlande
Créé en 1972, le parc national Doi Inthanon, situé à 100 km à l’ouest de Chiang Mai, abrite le plus haut sommet de Thaïlande (2 565 m), au nom éponyme (« doi » signifie montagne). Un climat tropical en bas et tempéré en haut.
Au cœur du parc se trouve le centre d’étude d’un projet d’envergure : le « Doi Inthanon Royal Project ». Royal, car il a été mis en place dans les années 70 par le roi Rama IX. Un nom à retenir : adoré du pays, il est décédé en 2016 à l’âge de 88 ans après – tenez-vous bien – 70 ans de règne ! On aperçoit son portrait un peu partout, aussi bien dans les temples que dans les restaurants…
Ce projet royal visait – et vise toujours – à familiariser les populations rurales à l’agriculture moderne, afin de leur assurer un revenu décent, d’éradiquer la culture d’opium (c’est chose faite !) et de lutter contre les cultures sur brûlis, nocives pour l’environnement. Désormais, dans le nord, on cultive des fraises et on élève des esturgeons pour produire… du caviar. L’argent généré profite ainsi aux populations locales. 700 agriculteurs participent à ce projet, selon un fonctionnement de coopérative. Les trois quarts pratiquent une agriculture raisonnée ; une petite centaine est en agriculture biologique.
On peut visiter le grand jardin – où la culture des roses est en étude – ainsi qu’une ferme avec des serres. Celle-ci produit des plants destinés aux agriculteurs et expérimente la culture hydroponique.
Pour goûter aux produits du Royal Project, rendez-vous au restaurant. Les locaux aiment venir manger dans cet endroit en pleine nature, imprégné de l’aura de Rama IX. À table, on aperçoit au loin la cascade Siriphum… Le parc en abrite bien d’autres, que nous allons découvrir.
Parc national Doi Inthanon : la Thaïlande côté montagnes
Plusieurs sentiers permettent d’explorer le parc national Doi Inthanon. L’itinéraire Mae Ya Waterfall (environ 500 m à pied, très facile) nous mène à la cascade du même nom. 260 m de haut, 100 m de large… elle impressionne ! Et ce n’est qu’un avant-goût...
On peut ensuite s’aventurer le long du sentier Pha Dok Siew Trail… Se faire accompagner par un guide local est obligatoire. Aujourd’hui, il s’agit de Poo. Il est d’origine karen, la plus grande minorité tribale du pays. De lianes en bambous géants, on évolue au son de la cascade à neuf étages. Avec le meilleur pour la fin : au pied d’une incroyable chute d’eau, un petit pont en bambou nous permet de traverser la rivière. Un vrai décor de film d’aventure ! Puis la forêt dense laisse place à de grandes parcelles à perte de vue ; principalement des rizières de juillet à novembre.
Au loin, aux portes du village de Mae Klang Luang, on aperçoit une incroyable construction au milieu des rizières. Baptisée « Giant bamboo Hut », elle est composée de bambou à 98 %. C’est Kraisorn, un jeune homme d’origine karen, qui l’a construit. Tout seul ! Il lui a fallu un an et demi pour assembler toutes ces tiges de bambou, auxquelles viennent s’ajouter des feuilles de bananier séchées et tissées. Avec sa femme Jirawan, ils proposent également le couvert au voyageur. Au menu, par exemple, du bouillon au poulet et au porc, cuit dans, devinez quoi… du bambou ! Le tout accompagné de riz de montagne, forcément. Celui-ci se récolte une fois par an, en novembre.
Novembre et le retour de la saison sèche annoncent d’ailleurs la réouverture au public d’un des sentiers les plus populaires du parc : Kew Mae Pan Nature Trail (3 km). À 2 200 m d’altitude (soit un peu moins que le point culminant), on jouit d’une incroyable vue panoramique sur les montagnes, les rizières et deux temples perchés dans les hauteurs.
Pour immortaliser de jolies rizières en terrasse, rendez-vous à l’entrée du village Ban Pha Mon. Et pour un souvenir typiquement karen, au village Baan Sobhad. Pour quelques centaines de bahts, on s’entiche par exemple d’un sac en bandoulière en coton (de Thaïlande), fabriqué de façon artisanale par les tisseuses karens du village ; il se peut même qu’elles vous fassent une démonstration avec un métier à tisser.
Lampang : petit bijou du Nord de la Thaïlande
Située à 90 km au sud de Chiang Mai, la ville de Lampang est loin d’être envahie par des hordes de touristes. Pourtant, elle recèle bien des merveilles… et notamment de nombreuses constructions tout en bois de teck, typiques de l’architecture du royaume Lanna. Certaines maisons traditionnelles se visitent, comme Baan Sao Nak, perchée sur 116 piliers. Lampang est aussi connue pour le magnifique temple Wat Phra That Lampang Luang (15e siècle) qui compte parmi les plus beaux temples de Thaïlande.
C’est d’ailleurs dans la province de Lampang qu’on trouve les plus beaux temples birmans (la Thaïlande en compte une trentaine). Pas étonnant : la Birmanie n’est qu’à 200 km… Outre le Wat Sri Chum – le plus grand du pays – il ne faut pas manquer le Wat Si Rong Muang (1905). Tout en bois de teck, il est coiffé de toits en zinc sur sept étages. Typiquement birman ! Miroirs, bronze, offrandes, statuettes : l’intérieur est pour le moins chargé.
À l’entrée, un bouddha moderne au doigt lumineux nous invite à faire un vœu : si on parvient à y poser le front deux fois de suite au même endroit, il se peut bien qu’il se réalise. Allez, on en fait un : on aimerait bien goûter à un repas typique du nord, préparé par un habitant du coin…
Un dîner thaï chez l’habitant, à Baan Samkha
À 40 km de Lampang, dans un océan de rizières, le village Baan Samkha donne l’exemple en matière de protection de la nature. Ici, plus question de couper, mais bien de replanter, encore et encore ! Le village a d’ailleurs reçu, en 2008, le prix Green Globe. Les villageois, qui ont bien compris les ravages de la déforestation comme la sécheresse, se sont retroussé les manches. Ils ont notamment construit des digues, afin de ralentir les écoulements d’eau. Qui dit retour de l’humidité dit renaissance de la biodiversité en montagne !
Une centaine de familles (soit 700 habitants) vit dans ce village. Huit maisons ouvrent leurs portes aux visiteurs : elles font partie du projet « Baan Samkha Homestay », initié par Nok, une jeune femme qui a quitté Bangkok pour retrouver le village de son enfance. On peut y passer la nuit et manger, aussi ! Pour ne pas dire surtout…
Déguster la cuisine maison d’un pays n’a pas de prix. D’autant plus quand les produits viennent directement du jardin ou de petites productions environnantes ; un vendeur ambulant vient les approvisionner chaque jour. On prend place à même le sol, assis en tailleur autour d’une mini table ronde typiquement lanna appelée « Khan Tok ».
Une multitude de petits plats colorés, tous plus appétissants les uns que les autres, y sont déposés : Kaeng Hung Le (curry au porc, gingembre et ail, l’un des plats emblématiques du nord), Nam Prik Ong (porc haché dans une sauce de tomate pimentée, dégusté avec des légumes frais), Khai Pam (omelette aux herbes cuite dans une feuille de bananier sur un feu de bois), Tam Yam Kai (soupe de poulet au galanga et à la citronnelle) et Phad Fak Tong (morceaux de potiron sautés aux œufs).
Pour accompagner tout ça, du riz, évidemment ! Un peu comme on déballerait un cadeau, on ouvre sa jolie boîte en bambou appelée « kratip ». Elle renferme du riz gluant. Pour manger comme les Thaïlandais, il n’y a qu’à imiter leur geste : avec le riz, on forme une petite boulette toute compacte, que l’on vient tremper dans les plats.
Pour obtenir du riz gluant, on choisit une variété spéciale, puis on le met à tremper toute une nuit avant de le cuire à la vapeur. Il donne un très bon dessert typiquement thaï avec du lait de coco et des morceaux de mangue : le mango sticky rice. Et quand il reste du riz gluant, celui-ci est mis à sécher, puis est transformé en galettes, qui sont ensuite frites. Leur texture croustillante et leur goût rappellent les céréales soufflées de notre enfance…
Prochaine étape : Nan. Sur la route, on peut faire étape dans la jolie ville de Phrae et visiter « Vongburi House », une maison rose et blanche. Construite de 1897 à 1907 par un architecte chinois dans le style « Gingerbread » (populaire du temps du roi Rama V), elle appartenait au dernier prince de Phrae.
Nan et le parc national Mae Charim
Située tout à l’est du Royaume de Lanna, Nan est une ville où on se sent tout de suite bien. En 2016, elle a d’ailleurs été élue ville la plus propre de l’Asean (Association of South East Asian Nations). Parmi les endroits où il fait bon vivre, à Nan, citons le tunnel de frangipaniers en fleurs dans le parc du musée : tellement photogénique !
L’appel de la nature se fait encore plus fort ? Alors le Parc National Mae Charim n’est plus très loin : environ 1 h 30 en voiture. Créé en 1961, il s’étend sur 432 km2 et abrite la montagne Doi Khun Lan (1 652 m d’altitude).
Si on se sent l’âme d’un aventurier, on embarque à bord d’un raft, pour affronter les rapides de la rivière Wa ! Cette activité peut être pratiquée de juillet à décembre. Au départ du village Ban Nam Pu, un parcours de quelques kilomètres s’adresse aux plus novices. Au fil de l’eau, on peut apercevoir des macaques. Le parc abriterait aussi des tigres, des ours et des caprins asiatiques. Au loin, un grand pont suspendu se dessine, signe que nous sommes arrivés à bon port.
Évidemment, le parc national se découvre aussi à pied. Au départ de la station des rangers, le Chabapha Nature Trail (compter une petite heure) nous livre déjà de beaux panoramas sur la chaîne de montagnes de Luang Prabang, à travers la forêt caduque (perd ses feuilles durant la saison sèche). Attention, durant la saison humide, il est obligatoire de se faire accompagner par un ranger.
Nan, une petite ville thaïe
Le Laos n’étant plus très loin – environ 200 km – on retrouve ici ses influences, comme dans le temple Wat Phumin (16e siècle). Construit en croix, ce dernier est surtout célèbre pour ses peintures murales et notamment la scène du « murmure » : un homme chuchotant à l’oreille d’une femme. Une histoire d’amour emblématique que l’on retrouve jusque sur les murs de l’aéroport !
Pour le coucher du soleil, on grimpe au temple Wat Phra That Khao Noi, perché sur une colline. Selon les locaux, le chedi renferme un cheveu de Bouddha. Nous, on vient surtout pour l’atmosphère paisible qui règne ici en fin de journée. Lampions suspendus dans les arbres, clochettes qui retentissent… cet endroit hors du temps invite au recueillement. Le soleil disparaît et la grande statue or de bouddha, qui domine la vallée, semble regarder Nan se coucher.
Couchée… pas tant que ça : Nan est encore réveillée du côté du marché de nuit où l’ambiance bat son plein. L’endroit idéal pour un dîner 100 % local. On goûte à des plats bien d’ici en toute simplicité : deux ou trois stands et quelques tables où s’installer, le tout à la lumière des lanternes colorées, accrochées au-dessus de nos têtes. À côté, également quelques boutiques parfaites pour dénicher des souvenirs plus typiques que touristiques : de jolis vêtements en coton teint en indigo (comme à la boutique « Khram », qui signifie d’ailleurs indigo en thaï), ou encore de ces adorables boîtes en bambou pour le riz (« kratip »).
De jour, ne pas manquer non plus le marché local de Nan. Le dépaysement est total. Sur les étals, des poissons séchés, des végétaux insoupçonnés (comme les « longanes », fruits qui ressemblent à de petites pommes de terre), du piment, du riz, du basilic thaï et de la coriandre longue, des currys préparés… On en prend plein les mirettes et les narines. Et là, des criquets ? Tout à fait ! C’est d’ailleurs ici, dans les milieux ruraux du nord-est, que l’on consomme des insectes.
Enfin, Nan n’est pas en reste de bonnes adresses. Il faut absolument goûter à un plat typiquement lanna : le khao soy. Il s’agit d’un bouillon au lait de coco et aux épices soit au bœuf, soit au poulet, le tout avec des nouilles de blé cuites de deux façons : les premières sont bouillies, les autres frites puis ajoutées sur le dessus. Voilà un plat qui résume fort bien l’expression « bouillon de culture » : les nouilles sont originaires de Chine et le lait de coco, d’Asie du Sud-Est…
Il ne reste plus qu’à trinquer, par exemple avec une bière nationale. La « singha » a pris le nom du fameux lion qui protège l’entrée des temples… Allez, « santé », ou plutôt : « chaï yo » !
Fiche pratique
Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le Routard Thaïlande.
Pour préparer votre voyage, consulter notre guide en ligne Thaïlande
Office du tourisme de Thaïlande
Lire notre article sur les plus beaux temples de Thaïlande
Comment y aller ?
Thai Airways propose des vols quotidiens vers Bangkok et de nombreuses destinations en Thaïlande (via Bangkok) au départ de Paris-CDG. Vol direct (11 h) jusqu'à Bangkok en Airbus A380. En 2018, la compagnie a remporté le titre de « meilleure classe économie de l'année » par le site Skytrax.
Réservez votre billet d’avion pour la Thaïlande
Où dormir ?
- Julie Guesthouse : 7/1 Soi 6, Phra Pok Kalo Rd à Chiang Mai. Adresse bien roots, dans un joli jardin, ambiance cool, billard, resto... Fait aussi agence de voyages. Dortoir (2-4 lits) et chambres doubles à partir de 260 bahts (7 €). Le succès est tel qu'il existe une annexe, uniquement des dortoirs et moins bien équipée.
- Hôtel 5* RatiLanna : 33 Changklan Rd, Pa Daet à Chiang Mai. Un hôtel chic très agréable en bordure de la rivière Ping, tout confort, avec une grande piscine et un restaurant (qu’on vous recommande aussi). En 2018, il a reçu le prix Asian Green Awards. Compter 160 euros en basse saison.
- Giant Bamboo Hut : Inthanon National Park 50160 Chom Thong. Un hébergement original au beau milieu des rizières, conçu tout en bambou ! Le couple adorable Kraisorn et Jirawan propose aussi le couvert. Il faut passer par le guide « Nounou », qui parle anglais et français. Compter 1 500 bahts la nuit par personne avec 2 repas (matin et soir).
- Doi in View propose des cabanons en bois tout équipés.
- Ban Samkha Homestay : huit maisons pour dormir chez l’habitant dans un petit village à 40 km de Lampang et vivre une expérience authentique. Excellents repas préparés maison. L’occasion rêvée de goûter à la cuisine typique du nord.
- Nan Seasons Boutique Resort : 409 Moo3, Baan Nhong Tao Muang Tuet, Phuphiang, Nan. 9 chambres réparties dans 9 bungalows en bois et une villa. Également un restaurant (plats 150-300 bahts). Jolie déco, gel douche et shampoings bio, moustiquaire… Compter 3 000 bahts la nuit/personne.
Trouvez et réservez votre chambre à Chiang Mai et dans le reste de la Thaïlande.
Où manger ?
- Tong Tem Toh : Nimmana Haeminda 13 (Nimmanhaemin) à Chiang Mai. Ici, il y a foule le midi. On fait la queue pour pouvoir s’asseoir à l’une des grandes tables disposées à l’ombre. La cuisine, simple, est locale et typique du Nord (porc fermenté, saucisses, saveurs épicées). Bon marché.
- Royal Project Restaurant dans le parc Doi Inthanon.
- Marché local et marché nocturne de Nan.
- Restaurant Huean Hom : 11/12, Suriyapong Road, Tambon Pha Sing, Amphoe Mueang, Nan. Une super adresse (pile à côté du Wat Phu Min), notamment pour déguster un Khao soy. Wifi offert.
- Restaurant Suan Sanian : Fai Kaeo, Phu Phiang District, à Nan. Un restaurant modeste en extérieur, au bord de la rivière Nan.
Où se faire masser ?
- Oasis Spa à Chiang Mai. Un salon coupé du monde (pourtant en plein centre-ville), qui propose des massages premium. Compter 2 300 bahts (60 euros) pour un massage ayurvédique d’1 heure.
Autres informations
- Entrée du parc Doi Inthanon : 300 bahts/personne (150 pour les enfants) et 30 bahts pour le véhicule,
- Entrée du Wat Chedi Luang Worawihan à Chiang Mai : 40 bahts/personne
- Entrée de la Vangburi museum house à Phrae : 30 bahts/personne
- Louer une voiture : de 800 à 1 200 bahts / jour (ne pas oublier le permis international)
- Louer un scooter : environ 300 bahts/jour
Écoutez Road Trip Thaïlande, le podcast du Routard :
Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :