Bruges secrète

Bruges secrète
Panorama depuis le Rozenhoedkaai © NickMo - stock.adobe.com

Et si vous retourniez en Belgique savourer le Bruges des Brugeois ? Au menu, entre autres, des moulins, des vaches, une maison hantée, une relique fantastique, des souvenirs bourguignons, de vénérables estaminets, un pipeline à bière et des balades hors du temps. Un mix idéal pour tous ceux qui aiment qu’on leur conte des histoires autour d’une bonne mousse et de quelques plantureux plats flamands…

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Bruges perdue et retrouvée

Bruges perdue et retrouvée
Marktplatz de Bruges © gatsi - stock.adobe.com

À chaque arrivée de train à Bruges, les valises à roulettes brinquebalantes sur les vieux pavés rassurent les commerçants et inquiètent les vieux habitants. Tout comme les chevaux ferrés qui signalaient autrefois l’arrivée des étrangers venant de toute l’Europe commercer dans la cité la plus riche d’Europe du Nord...

Il y a 600 ans, la ville comptait de 45 000 à 50 000 habitants et vivait au rythme de l’arrivée des bateaux. Eh oui ! Mais le Zwin, ancien bras de la mer du Nord et voie économique vitale, s’ensablait déjà inexorablement et les Brugeois, au fil des ans, allaient dépendre de plus en plus de leurs avant-ports, Damme et Sluis.

Blinde Ezelstraat de nuit © Jose Ignacio Soto - stock.adobe.com

Au début du 16e s, les étrangers avaient quitté Bruges et plus de 5 000 maisons étaient vides. Déjà, diront ceux qui la visitent en hiver et parcourent la nuit des rues où les lumières ne brillent guère derrière des vitres attendant les touristes, la plupart des maisons étant transformées en chambres d’hôtes…

Dans la seconde moitié du 19e s, des écrivains et artistes anglais romantiques se prirent de passion pour une cité tombée en léthargie pendant quatre siècles, préservée de l’industrialisation et de la folie des hommes. Ses magnifiques bâtiments ont été judicieusement retapés lors de la vague néogothique qui suivit. Ce qui lui valut, pour son centre historique, un classement au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.

Mais aujourd’hui, c’est à un autre combat que les édiles se livrent, pour préserver leur ville, et lui conserver son atmosphère et ses mystères.

L’envers du décor de Bruges

L’envers du décor de Bruges
© Cafe Vlissinghe

Les polars écrits depuis 1995 par Pieter Aspe, autour du commissaire Van In, un flic au mauvais caractère, buveur de Duvel et amateur de femmes, est une bonne façon d’approcher Bruges. Le complément idéal de ce que vous aurez pu lire dans le Routard. On y découvre l’envers du décor brugeois et on rêve d’aller boire un verre au Vlissinghe ou à L’Estaminet, en espérant les croiser.

Les édiles actuels ont décidé de poursuivre la piétonisation du vieux Bruges, et limiter le bruit, les nuisances. À Bruges, voitures et cars sont des fléaux. À quelques minutes d’un centre grouillant de vie la journée, il suffit pourtant de passer quelques ponts pour découvrir les facettes romantiques et mystiques de l’âme flamande.

Partir sur les pas des deux derniers Grands Ducs d’Occident, découvrir les lieux où vécurent des femmes célèbres comme Marguerite Yourcenar, flâner le long des canaux au nord de la ville, jusqu’à un séminaire derrière lequel des vaches sont en train de brouter, passer le porche des maisons-dieux, profiter de la visite de la dernière grande brasserie artisanale pour se faufiler dans des bars à bière où l’on parle surtout le flamand, déjeuner Chez Marie ou au De Bron, au milieu d’habitués, on adore…

Quand Bruges était capitale de la Bourgogne…

Quand Bruges était capitale de la Bourgogne…
© Hôtel Prinsenhof

Il y a 600 ans, le duc Jean-Sans-Peur se faisait occire sur le pont de Montereau, entre Dijon et Paris, en septembre 1419, par un partisan du futur roi de France. Son fils Philippe-le-Bon allait faire de Bruges, plus encore que Dijon, la capitale artistique et politique d’une Grande Bourgogne aux dimensions européennes. Il poursuivait l’œuvre de son grand-père, Philippe le Hardi, qui avait su coucher utile. En 1369, son mariage avec l’héritière du comté de Flandre, Marguerite de Maele, avait ouvert un siècle de fastes quasi ininterrompus.

En 1429, Philippe le Bon installa sa cour au Prinsenhof (aujourd’hui un hôtel très chic) et, lors de son mariage avec Isabelle de Portugal, donna des fêtes somptueuses.

En 1468, on remit le couvert pour le mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d’York. Mais le nouveau (et dernier, d’ailleurs) duc de Bourgogne ne fut guère pleuré par les Brugeois, qui ne l’aimaient pas (trop dépensier !). Sa mort en 1477, suivie par celle de sa fille, la douce Marie, en 1482, marqua le début de la fin pour Bruges.

Plus que le départ de la cour de Bourgogne, c’est de voir le Zwin s’enliser et les bateaux de commerce s’éloigner qui inquiéta à juste titre les commerçants brugeois.

Dans le palais des Gruuthuse de Bruges

Dans le palais des Gruuthuse de Bruges
Musée Gruuthuse © Renáta Sedmáková - stock.adobe.com

L’héritage bourguignon fut transmis aux Habsbourg par le mariage de Marie de Bourgogne, la fille unique de Charles le Téméraire, avec Maximilien d’Autriche. Sa mort subite, lors d’un accident de chasse, alors qu’elle était enceinte, fut une tragédie digne de celle de Lady Di aux yeux des gazettes de l’époque.

Dans l’église Notre-Dame, son mausolée est d’une facture superbe. Celui de son père Charles le Téméraire, fondu 70 ans plus tard, dénote dans ses détails l’apport de la Renaissance. Charles Quint avait voulu qu’on y transfère les restes de son aïeul, mais beaucoup de guides doutent de la véracité de ces restes.

La réouverture en mai 2019 du musée Gruuthuse voisin va permettre de visiter le palais de Louis de Gruuthuse (Louis de Bruges), conseiller de Charles le Téméraire, chevalier de la Toison d’Or, dont la famille devait sa fortune au gruut : un mélange de fleurs et de plantes séchées qu’il fallait ajouter au moût de froment et d’orge pour donner du goût à la bière. Au 16e s, le houblon rendit inutile l’usage du gruut et les Gruuthuse aménagèrent les anciens entrepôts en maisons seigneuriales.

Dans le musée, on pourra voir l’oratoire qui permettait aux seigneurs de Gruuthuse de suivre la messe sans avoir à se mêler au bon peuple, ainsi que des objets d’art, des meubles et des tapisseries illustrant le faste de la Bruges d’antan.

Au nord du Markt de Bruges : maison hantée, vaches et estaminet

Au nord du Markt de Bruges : maison hantée, vaches et estaminet
Place Jan van Eyck © JFL Photography - stock.adobe.com

La balade sur les pas des Ducs vous entraînera du Markt (la Grand-Place) dominé par le beffroi à la Jan van Eyckplein, le Manhattan bourguignon, où on amarrait et déchargeait les navires et où toutes les langues déjà étaient représentées. Vous passerez devant l’ancienne Huis de Noodt Gods, une maison longtemps hantée par le spectre d’une nonne tuée par un prêtre dont elle avait refusé les avances et qui se suicida ensuite.

Si l’envie de fuir vous prend, plutôt que de retourner sur vos pas, poursuivez en direction de Saint-Gilles, le quartier des artistes. Memling, le peintre le mieux payé de son époque, van Eyck et d’autres, moins connus qu’eux, y logeaient ou avaient leur atelier.

Moulin Sint-Janshuis © pattarastock - stock.adobe.com

Dans le Langerei, passer le premier pont et continuer au fil de l’eau jusqu’au grand séminaire, qui cache, derrière ses murs, un pré où paissent des vaches (ce qui ne surprend personne ici, il y a bien des moutons au Hof De Jonghe, un parc plus à l’ouest).

Un peu plus loin, l’hôpital Notre-Dame de la Poterie conserve, dans son musée, une collection d’art fascinante acquise au fil des siècles. Une fois arrivé à l’écluse, revenez par la balade des remparts, une ceinture verte ponctuée de moulins.

Il est temps de faire une pause face au seul moulin visitable. De Windmolen est un estaminet resté dans son jus avec sa collection de moulins à café, ses tables réalisées avec les pieds d’anciennes machines à coudre, ses pots, ses chopes, et ses anciens qui jouent pendant que les touristes mangent un plat qui n’a hélas rien de typique.

Le Bruges des pas perdus

Le Bruges des pas perdus
Maisons-Dieu © luzulee - stock.adobe.com

Le retour vers le centre historique se fait au travers des rues paisibles. Elles abritaient une population qui se serait retrouvée en partie sans un toit si les guildes, propriétaires de terrains vides, ne s’étaient préoccupées du sort de ces miséreux. On leur doit la construction des maisons-Dieu, ces petites maisons basses, faites d’une seule pièce, une seule fenêtre et une lucarne mais disposant au centre d’un point d’eau, d’un jardin potager et de toilettes. Il y en a plus de 250 à Bruges, réparties sur une quarantaine de sites.

Huit anciennes maisons-Dieu en enfilade abritent un intéressant petit musée des Arts et Traditions populaires. Le grand jardin clôturé offre un cadre idéal à une halte reposante.

Eglise Sainte-Anne © photogolfer - stock.adobe.com

Le centre de la dentelle voisin fait revivre une industrie locale qui parvenait à peine à nourrir une partie de la population. Pas loin de là, sur la Stijn Streuvelsstraat, au no 59, à l’abri des regards, les arbalétriers de la Sint Jorisgilde poursuivent une autre tradition multiséculaire.

Après avoir jeté plus qu’un œil à l’intérieur baroque de l’église Sainte-Anne, et avant de repasser le pont sur le canal, ne manquez pas l’une de nos adresses préférées, port d’attache de Van In : De Vlissinghe. Portraits d’ancêtres, lambris patinés par la fumée des pipes, tables en bois usées, vieux poêle et bonne bière : l’établissement a fait le bonheur de bien des voyageurs, depuis 1515.

Le mystère de l’ampoule du Saint-Sang de Bruges

Le mystère de l’ampoule du Saint-Sang de Bruges
Basilique du Saint-Sang © Jose Ignacio Soto - stock.adobe.com

On cite souvent la série policière créée par Pieter Aspe, mais le polar loufoque Bons Baisers de Bruges (2007) de Martin McDonagh a fait beaucoup pour changer l’image rose bonbon de la ville. Tout comme le film Monuments Men, tourné en 2014, rappelant le vol de la « Madone de Bruges » (l’autre attraction de Notre Dame avec les mausolées) de Michel-Ange par des soldats allemands, en 1944.

Il n’y a pas encore eu de film pour évoquer un des plus grands mystères de Bruges : l’ampoule du Saint-Sang qui contient quelques gouttes du sang du Christ. Cette ampoule est exposée dans la chapelle haute de la basilique qui porte son nom, sur un reposoir.

Une relique vénérée des Brugeois depuis le 12e s, dont l’histoire rappellera à certains celle du calice du Graal, recherché par les chevaliers de la Table ronde. La relique, préservée dans une fiole de cristal, fut rapportée par Baudoin IX après le pillage de Constantinople. La tradition rapporte que le sang se liquéfiait tous les vendredis, ce qui multiplia le nombre de pèlerins.

Chaque année, le jeudi de l’Ascension, la procession du Saint-Sang, à la suite de l’évêque et des arbalétriers, rassemble des centaines de pèlerins sans parler des touristes pris par l’atmosphère d’une dramaturgie rappelant les grands « mystères » médiévaux.

Balade vers le béguinage de Bruges

Balade vers le béguinage de Bruges
Hôpital Saint-Jean © pyty - stock.adobe.com

Détour obligatoire par le musée Groeninge pour admirer La Madone au chanoine Van der Paele, sublime composition sur bois signée Jan van Eyck. Et par l’hôpital Saint-Jean pour découvrir La Madone à l’enfant de Hans Memling. Deux chefs-d’œuvre qu’on peut scruter de près, pour essayer d’en découvrir les mystères et l’image qu’ils nous renvoient de toute une époque, avant de descendre plus au sud pour découvrir un lieu emblématique classé au Patrimoine mondial de l’Unesco : le béguinage.

Béguinage de Bruges © oslobis - stock.adobe.com

Du béguinage se dégage, à la fin de l’hiver, une douceur de vivre certaine. Les pelouses piquetées de jonquilles, le trottinement d’une bénédictine se pressant vers la chapelle, le bandeau rouge et blanc des maisonnettes cachées derrière le muret de leur jardin, tout cela contribue à faire du béguinage un lieu qu’on aimerait voir protégé encore plus de la folie des hommes.

À la sortie, petit détour pour les romantiques par le Minnewater (lac d’Amour) et pour les assoiffés par un des estaminets cachés du quartier, voire pour les plus sages par un lieu un peu secret, comme De Bron, sur Katelijnestraat, où il faut montrer patte blanche et réserver. Une cantine végétarienne où l’on se retrouve au milieu de Flamands habitués à réserver et à déjeuner en restant sur leur réserve. Idéal pour changer des croquettes de crevettes et des carbonades.

Le plus grand pipeline à bière du monde

Le plus grand pipeline à bière du monde
© Brasserie De Halve Maan

À deux pas du béguinage de Bruges, un autre lieu hors d’âge mérite une visite, si l’on est amateur de bières autant que de curiosités.

Datant de 1546, la brasserie familiale De Halve Maan (La Demi-Lune) est la dernière qui subsiste en centre-ville. Vous apprécierez d’autant plus la visite de cette ancienne malterie si vous tombez sur un guide comme Roland, quelqu’un qui est tombé dans le houblon depuis son plus jeune âge. Du coup, tout au long de la visite, ce ne sont pas seulement les petits secrets de la fabrication de la bière qui vous sont révélés, mais ceux d’une ville toute entière.

Les activités de magasinage, de mise en bouteilles et de remplissage des fûts ont été transférées à l’extérieur de la ville. Pour régler le problème du transport de la bière en citernes, crucial dans une ville où le piéton est désormais roi, le dernier propriétaire a créé un pipe-line entre la brasserie et l’usine (3,2 km), que l’on devine depuis la terrasse. Un tuyau souterrain d’une vingtaine de centimètres, en fait.

La visite s’achève avec une dégustation de la bière blonde maison, la Brugse Zot – offerte avec le billet –, à l’estaminet 1900. Si la faim vous tenaille, contentez-vous croquettes de crevettes, et reprenez une brune, cette fois, notre préférée.

Le chemin de Damme, ex-port de Bruges

Le chemin de Damme, ex-port de Bruges
Canal de Damme © Santi Rodríguez - stock.adobe.com

L’ensablement de l’estuaire du Zwin menaça Bruges dès la fin du 12e s. Damme fut aménagée pour servir d’avant-port d’où les marchandises étaient transbordées avant d’arriver par un canal.

Celui-ci reste l’une des balades en vélo préférées des Brugeois depuis le Dampoort, au nord de la ville. Pour un visiteur, difficile de se perdre, il n’y a qu’à suivre le Damse Vaart (le canal) sur 5 km, c’est tout droit. Une virée qui donne une petite idée du plat pays chanté par Brel, qui commence ici.

D’ailleurs, l’office de tourisme propose un circuit de découverte des polders et des villages voisins (12 km), dans la continuité d’un tour de ville sur les pas de Thyl Ulenspiegel (Thyl l’Espiègle en VF), personnage de fiction frondeur qui a fait rêver des générations de petits Flamands.

Hôtel de ville de Bruges © denboma - stock.adobe.com

Pour prendre la mesure de l'importance de Damme dans le passé, il suffit de grimper en haut de la tour de l’église et, à 43 m d’altitude, d’embrasser le paysage alentour. On distingue nettement le tracé des anciennes fortifications, à l’intérieur desquelles toute une ville se serrait. Il n’en reste pas le quart. Ce qui suffit au bonheur de ceux qui vivent ici (on trouve plus de gentleman farmer que d’ouvriers), ou viennent passer un week-end hors du temps en famille.

À voir : une église aux allures de musée, qui abrite nombre d’objets religieux, de pierres tombales évocatrices et de tableaux, un hôtel de ville qui cache, à ses pieds, la plus petite boutique de livres anciens de Belgique (Damme est devenue la ville du livre), quelques bistrots pour se poser avant de repartir en balade le long du canal, à pied ou à vélo, jusqu’au moulin à vent, ouvert aux beaux jours.

Fiche pratique

Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le Routard Belgique en librairie.

Consultez nos guides en ligne Bruges et Belgique

Visit Bruges

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Comment y aller ?

En train : de et vers Lille, 3 trains directs/j (env 1 h 30 de trajet). De Paris, liaison en Thalys vers Bruxelles, puis changement de train vers Bruges, liaison toutes les 30 min (env 1 h de trajet).

En bus : depuis Lille 6 liaisons/j (9 le ven) avec Ouibus en 1 h 15  

En voiture : Bruges se trouve en bordure de l’E 40 Bruxelles-Ostende (sortie no 8), à 90 km de la capitale. On peut aussi la rejoindre de Paris (320 km) par l’autoroute du Nord et Lille, ensuite par Courtrai (Kortrijk) et l’E 403.

La ville compte plusieurs parkings, le plus pratique et de loin le moins cher se trouve à côté de la gare.

Bonnes adresses

- Monsieur Maurice : Leeuwstraat, 8. Maurice, c’est le nom du chien de la famille Vandewalle. Des chambres au design contemporain, lumineuses, donnant sur la rivière ou sur la rue. Autre hôtel à deux minutes, Monsieur Ernest (du nom d’un des fils, celui-là).

- Hôtel Martin’s Brugge : Oude Burg, 5. Près de la grande place et de l’hôtel de ville, pratique.

- De Passage : Dweersstraat, 28. Tél. : 050 34 02 32. Service tlj 18 h-22 h. Café à l’ancienne où l’on dîne de croquettes de crevettes, de sole meunière, de carbonade flamande à la bière brune dans un décor de boiseries sombres rehaussées de portraits d’ancêtres. Ambiance tout à fait sympathique.

- Marie’s House : Korte Vuldersstraat, 5. Tél. : 0496 74 22 39. Tlj sf jeu 11 h-18 h. Un jardin caché, un salon de thé hors du temps, pour s’offrir une omelette ou la soupe du jour. Incontournable, la gaufre, servie avec un authentique chocolat.

- De Bron : Katelijnestraat, 82. Lun-ven 11 h 45-15 h. Résa. Une cantine végétarienne chic. On se régale, véritablement, de la soupe au dessert en passant par l’assiette du jour.

- L’Assiette Blanche : Philipstockstraat, 23-25. Tlj sf mar-mer. Une des adresses les plus sincères de Bruges, un poil chic.

- L’Estaminet : Park, 5. Tél. : 050 33 09 16. Tlj 11 h 30 (16 h mer) jusque très tard le soir. En face du parc Astrid, un estaminet pittoresque où s’affiche à toute heure une gaieté bon enfant.

Texte : Gérard Bouchu

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