Les Hauts-de-France, côté mer

Les Hauts-de-France, côté mer
Cap-Blanc-Nez © aquaphoto - Adobe Stock

La Manche ? La mer du Nord, vraiment ? Sans doute le mercure ne grimpe-t-il pas ici au même niveau que sur la Côte d’Azur, mais ce que l’on perd en degrés, on le gagne largement en nature et en bonne humeur. En plages aux estrans interminables et en cordons de dunes solitaires. En falaises sauvages et en bancs de sable piquetés de phoques. En moules et en cornets de frites aussi…

Voyage à travers les paysages et les ambiances du littoral des Hauts-de-France, du sud de la baie de Somme aux dunes de Flandre, à la frontière belge.

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La côte picarde, entre falaises et galets

La côte picarde, entre falaises et galets
Mers-les-Bains © david hughes - stock.adobe.com

Rive gauche de la Bresle, Le Tréport est en Normandie. Rive droite, Mers-les-Bains s’amarre déjà en Picardie. L’image est saisissante : la brochette arc-en-ciel de ses villas, bâties dans l’engouement pour les premiers bains de mer avant même la fin du 19e siècle, épouse parfaitement la promenade littorale, surmontant une large plage de galets polis aux cabines de bain immaculées. Si l’Art nouveau domine, quelques édifices se font encore plus joueurs, cumulant fantaisies néo-Renaissance et bow-windows à l’anglaise.

Les dernières envolées de la Côte d’Albâtre dressent ici un rempart de hautes falaises de craie, peu à peu grignotées par le ressac. La chapelle Notre-Dame-des-Flots en offre une vue spectaculaire. D’autres panoramas se révèlent tout au long du Sentier du Littoral, déroulé vers l’encoche du Bois-de-Cise, tranquille hameau de villégiature niché sous les frondaisons d’une valleuse (vallon).

Cayeux-sur-Mer © aterrom - stock.adobe.com

Quelques kilomètres au nord, Ault s’agrippe fermement au sommet des remparts blancs – les derniers de Picardie, avant que ne s’impose la longue digue naturelle de galets protégeant les zones humides et les prés salés du hâble d’Ault.

Cayeux-sur-Mer a déjà choisi son camp. Plus aucune falaise en vue ici, mais des galets, rien que des galets, « cailloux » roulés sans fin par le ressac – qui lui ont donné son nom. Les vieilles nostalgies balnéaires s’y entretiennent le long des 1,8 km de la plus longue promenade de planches d’Europe, bordée d’une haie de cabines de bain pastel.

Baie de Somme, des paysages d’aquarelle

Baie de Somme, des paysages d’aquarelle
Baie de Somme © Francois - stock.adobe.com

De Cayeux, la Route Blanche, accessible aux seuls vélos, butine le long de hautes dunes jusqu’à la pointe du Hourdel et son petit port, face auquel les phoques gris prennent leur bain de soleil. Et d’un coup s’ouvre la vaste parenthèse de la baie de Somme (7 000 ha).

À marée basse, les estrans s’étendent, dessinant une mosaïque d’eau et de sable bordée par des zones humides et des mollières où paissent moutons de prés-salés et chevaux Henson. Le paysage est bucolique, sans borne, infiniment changeant – au gré des saisons, des coefficients, des courants, des vents. Jamais la baie de Somme n’est vraiment la même.

Traversée entre Saint-Valery-sur-Somme et Le Crotoy © aterrom - stock.adobe.com

Pour tout en savoir, il y a la Maison de la baie de Somme. Pour tout en ressentir, il faut la traverser à pied sous l’escorte d’un guide, en s’enfonçant dans les vasières jusqu’au genou. Glisser à sa surface en kayak de mer, en espérant surprendre avocettes ou huîtriers-pies. Chasser le hénon (coque) au jusant de septembre. La contourner tranquillement à bicyclette (32 km), ou à bord du petit train à vapeur reliant Le Crotoy (au nord) à la plaisante Saint-Valery-sur-Somme (au sud), au cœur enveloppé de quelques pans de remparts vénérables.

Là, de vieilles maisons à colombages se coagulent autour de l’église Saint-Martin, aux deux nefs jumelles (chacune avec chœur et autel !), entre les portes de Nevers et de Jeanne-d’Arc. Charmant aussi, l’Herbarium-Fruticetum se glisse sur les terrasses de l’ancien hôpital des sœurs, derrière une petite porte en bois bleu. Au-delà du pommier, entre les soucis et les marguerites, s’éparpillent des pancartes poètes… Je t’aime, tu m’aimes, on sème.

Les oiseaux du Marquenterre

Les oiseaux du Marquenterre
Cygnes dans le parc du Marquenterre © Ariane Citron - stock.adobe.com

À peine quitté Le Crotoy, la piste cyclable longe le marais communal, où barbotent cygnes et canards. Chevaux et vaches tentent, eux, de garder les pieds au sec.

Quelques kilomètres plus avant, on atteint le parc du Marquenterre. Intégrés dans la réserve naturelle de la baie de Somme, ses 200 hectares d’anciens polders, cernés de pinèdes et de dunes, de prairies et de garennes, ont été rendus à la nature il y a près d’un demi-siècle. Les oiseaux y ont depuis longtemps repris leurs aises. On en recense 311 espèces, dont beaucoup de migrateurs – particulièrement nombreux lors des grandes marées d’équinoxe.

Trois parcours parfaitement aménagés, jalonnés de postes d’observation, permettent de s’enfoncer plus ou moins profondément entre les étangs (sur 2, 4 ou 6 km aller-retour). Le second permet, déjà, au printemps, d’observer des oiseaux d’eau nicheurs comme les hérons cendrés, les avocettes et les rares spatules blanches – dont le large bec noir et plat leur permet de fouiller la vase. Il y a même des cigognes. Le plus long itinéraire permet, l’hiver, de voir les grands rassemblements de canards, d’oies et de cygnes descendus du nord.

De mars à novembre, des guides nature sont présents pour répondre aux questions des visiteurs. Ils proposent aussi des sorties et diverses activités naturalistes (dont des stages photo).

Côté mer, une réserve naturelle prolonge le parc. Sans accès aisé, on ne peut explorer ses dunes et estrans qu’à pied, au gré du Chemin d’accès à la mer et du Sentier des crocs.

Enfin, dans la bourgade de Rue, capitale historique du Marquenterre à quelques km à l'intérieur des terres, la chapelle du Saint-Esprit est une merveille du style gothique flamboyant. Le beffroi du 15e siècle est aussi superbe.

Côte d’Opale : la patrie du char à voile

Côte d’Opale : la patrie du char à voile
Quend-Plage © Alonbou - stock.adobe.com

Au nord de la baie de Somme se déroule la fameuse Côte d’Opale, ainsi nommée en 1911 par le peintre et écrivain touquettois Édouard Lévêque, en référence à sa lumière changeante.

Un haut cordon de dunes souligne ici le littoral, dressant sa barrière face aux humeurs de la Manche, sur fond de pinèdes. Si, à marée haute, les vagues leur lèchent les pieds, à marée basse la mer se retire sur plus de 800 m ! Les vastes estrans forment alors un terrain de jeu parfait pour le char à voile, à condition d’éviter les nombreux parcs à moules… Deux stations populaires s’ancrent dans ce décor : Quend-Plage (on prononce « quin ») et Fort-Mahon-Plage.

Berck-sur-Mer © Brad Pict - stock.adobe.com

Au-delà se dessine l’entonnoir irrégulier de la baie de l’Authie, gardée côté nord par la station de Berck-sur-Mer. Le vent, ici aussi, est dans tous les esprits. Et si l’on ne se consacre pas au char à voile, on craque pour le cerf-volant, dûment célébré par un grand festival.

Comme en baie de Somme, les marées ne cessent de redessiner la baie. Soulignée au sud par un cordon de galets (baptisé poulier) qui aide à fixer ses limites, elle subit davantage, au nord, les humeurs des courants. Là, aux portes du village de Waben, se niche l’adorable micro-port de La Madelon, résumé à un restaurant, un appontement, quelques barques et voiliers émergeant du chas d’un étroit chenal désormais presque noyé dans les joncs.

Des promenades guidées permettent, ici aussi, d’observer (à distance) les phoques qui se prélassent volontiers sur les bancs de sable de la baie.

Étaples-sur-Mer et Le Touquet-Paris-Plage : contrastes en baie de Canche

Jamais deux sans trois. La plus petite des grandes baies jalonnant le littoral des Hauts-de-France est aussi la plus animée. Balayée par le puissant débit de la Canche, qui s’y jette, elle a réussi à éviter l’ensablement total et conserve un port de pêche actif, Étaples-sur-Mer.

Le lieu est populaire, attachant. Dans les menus des restaurants comme dans la bonhomie de ses quais et de sa criée, tout hurle le lien à la mer. Il y a là un gentil petit musée de la Marine, un chantier naval traditionnel où l’on construit des flobarts à l’ancienne et, juste en face, le grand Centre Maréis, consacré corps et âme à la pêche et à ceux qui la pratiquent. On y embarque (virtuellement) sur un chalutier en pleine tempête, sous la conduite d’un pêcheur à la retraite ou d’une femme de marin, pour mieux appréhender leur vie dans les embruns.

Villa Le Castel © nono - stock.adobe.com

À l’orée de la baie, un autre monde se dessine. Enveloppé de 200 ha de pinèdes et de golfs, Le Touquet-Paris-Plage roucoule entre villas balnéaires et plage interminable.

Évoquant les grandes heures de la Belle Époque, les plus jolies demeures, aux élans souvent anglo-normands, se cachent dans les rues perpendiculaires au front de mer. Rue Jean-Monnet, la villa Le Castel, tout en hauteur, frôle le délire avec sa tourelle de conte de fées !

Pour prolonger le voyage en ce temps révolu, le musée du Touquet expose de nombreuses toiles de l’école d’Étaples, tout entière consacrée aux marines et aux marins.

Les plus belles villas du Touquet ne sont pas faciles à trouver : le plus simple est de s’inscrire à l’une des visites guidées à vélo proposées par l’office de tourisme.

Côte d’Opale, les plus beaux paysages du monde (Victor Hugo)

Côte d’Opale, les plus beaux paysages du monde (Victor Hugo)
Château de Hardelot et paysage alentours © Lotharingia - stock.adobe.com

Au nord d’Étaples, la nature reprend vite ses droits : pinèdes et dunes, prolongées par une plage sans cesse plus large. À se demander où est passée la mer !

Aux portes de l’élégante station boisée d’Hardelot, une myriade de sentiers explore les belles dunes du mont Saint-Frieux et d’Écault, dans la sérénité d’un trait de côte inviolé, bercé par le lointain ressac, le souffle du vent et le vrombissement léger des insectes butinant entre les oyats et les genêts. Quelques parcs de bouchots et bunkers incongrus, à demi avalés par le sable, rythment l’avancée. Le secteur fait partie du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale, qui s’étend bien au-delà vers le nord et dans l’intérieur des terres.

Boulogne-sur-Mer © mrallen - stock.adobe.com

Toutes les routes, in fine, mènent à Boulogne-sur-Mer. Industrieux, populaire, chaleureux sous ses abords utilitaires, le premier port de pêche français ne jure que par l’eau salée.

Au-delà des quais, Nausicaá, le Centre national de la mer, ne joue pas la demi-mesure. Plus grand aquarium d’Europe, il aligne des chiffres peu banals : 60 000 animaux marins y pataugent dans 10 millions de litres d’eau ! Plus du tiers d’entre eux se regroupent dans le seul bassin géant de la section baptisée En route vers la haute mer, haut de 8 m.

Mais Boulogne, c’est aussi une adorable ville haute, insoupçonnée, enfermée dans sa corolle de remparts du 13e s (avec chemin de ronde), enserrant un passionnant château-musée et la grandiloquente basilique Notre-Dame, site de la plus grande crypte romane de France.

Chaque année, en novembre, la Fête du Hareng est célébrée en mémoire du poisson-roi de Boulogne. Grillé, il est accompagné d’un verre de Beaujolais nouveau.

Le pays des Deux-Caps : l’un des Grands Sites de France

Le pays des Deux-Caps : l’un des Grands Sites de France
Fort Vauban à Ambleuteuse © Image'in - stock.adobe.com

Au nord de Boulogne, il y a d’abord Wimereux, ses cabines en bois bleues et blanches posées sur la plage (de sable) et ses villas balnéaires remontant pour les plus anciennes au Second Empire. On se promène à leur pied, sur la digue-promenade, en inspirant l’air du large.

Des falaises et des dunes (de la Slack) prolongent joliment le trait de côte en direction de la discrète Ambleteuse, où un adorable petit fort Vauban (1690) prend le large à marée haute.

Le musée historique de la Seconde Guerre mondiale souligne l’importance stratégique de la région. Plus avant, la batterie Todt, un (très) imposant vestige du Mur de l’Atlantique, abrite encore un canon qui pouvait tirer des obus d’1 tonne directement sur le sol britannique – dont les falaises blanches se distinguent aisément par beau temps, à 28 km de là.

Kite surfeurs à Wissant © jisse62 - stock.adobe.com

On entre là dans le pays des Deux-Caps. Cap Gris-Nez, d’abord, coiffé par le phare du CROSS. Cap Blanc-Nez, ensuite, dressé 135 m au-dessus des eaux du Channel, fourmillant de navires (circulant selon deux voies opposées bien définies). À gauche débute la Manche, à droite la mer du Nord. Et, en contrebas, se dessine l’attachant cran d’Escalles, simple encoche dans la barrière de falaises, donnant accès à une plage sauvage de galets.

Entre les deux caps, Wissant, jadis port d’embarquement pour l’Angleterre, a fini ensablé avant de renaître à l’époque des bains de mer. Sa plage, adossée aux dunes, frise l’irrationnel : 12 km de sable fin et un vent constant qui attire les kitesurfeurs comme des mouches.

Calais, face à l’Angleterre

Calais, face à l’Angleterre
Hôtel de ville de Calais © Iuliia Sokolovska - stock.adobe.com

La sérénité venteuse des caps s’éloigne à l’approche de Calais et des voies rapides menant au tunnel sous la Manche. Stratégique depuis toujours, la ville a tour à tour beaucoup souffert et beaucoup bénéficié de sa position entre France et Angleterre.

Occupée par l’ennemi héréditaire durant plus de deux siècles, à la faveur de la guerre de Cent Ans, Calais lui doit la seule église française de style Tudor (Notre-Dame). Une fois la ville reconquise, les Français rebâtirent la citadelle, aux remparts colonisés par la végétation (renfermant un stade). Elle s’entoure de douves où l’on taquine aujourd’hui le goujon.

Si le centre historique a beaucoup souffert des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, Calais a néanmoins conservé presque intact son hôtel de ville, bâti en 1925 sur des lignes néo-Renaissance flamande. Le béton armé y est pour beaucoup. À ses côtés, le beffroi, décomptant le temps sur chacune de ses quatre faces, culmine à 75 m. De son sommet, atteint par 175 marches (ou un ascenseur), le panorama est saisissant.

À quelques pas, la Cité de la dentelle et de la mode de Calais souligne l’importance de cette industrie pour la ville. Parrainée par la styliste Chantal Thomas, elle expose les plus belles créations locales à travers le temps, superbement mises en lumière. L’étage supérieur abrite des métiers à tisser anciens en parfait état de marche (démonstrations quotidiennes).

La Flandre maritime

La Flandre maritime
Réserve naturelle du Platier d'Oye © Thomas - stock.adobe.com

La ville s’éloigne, remplacée par les terres basses et spongieuses des Hemmes-de-Marck, puis de la réserve naturelle du Platier d’Oye, formée autour de l’estuaire relique de l’Aa. Des vaches écossaises y cohabitent avec oies, canards, sternes et autres oiseaux migrateurs. En vis-à-vis : une plage grande comme un aéroport. À marée basse, la mer s’y retire sur 3 km !

De cette aquarelle émerge un joyau : la cité fortifiée de Gravelines, chef-d’œuvre de Vauban, enserré dans ses remparts en étoile intacts, soulignés de très larges douves. On y canote en barque électrique (ou à rames) ! L’Aa, canalisé, s’écoule désormais à quelques brasses, jusqu’à la plage du Petit-Fort-Philippe, veillée par son phare et ses restaurants de poisson.

Le trois-mâts Duchesse Anne et le Musée portuaire © Christophe - stock.adobe.com

Dunkerque est là, avec ses usines, son port pénétrant jusqu’au cœur, son énergie populaire et son carnaval fou, fou, fou, rythmé par bals costumés et jets de harengs. Quelques rescapés des guerres méritent l’escale, à commencer par le vieux beffroi de 1440, au fidèle carillon, et le nouveau, dominant l’hôtel de ville néo-Renaissance.

Côté quais, le superbe musée portuaire, imaginé par d’anciens dockers, fait vibrer la fibre marine des Dunkerquois sur des notes très personnelles. Devant se dandinent trois-mâts géant, péniche et bateau-feu.

Puis le quartier balnéaire de Malo-les-Bains, aux villas 1900, précède le défilé des dunes de Flandre jusqu’à la frontière belge – et au-delà. Parenthèses des stations de Zuydcoote et Bray-Dunes refermées, la nature est ici chez elle, entre ciel et mer. Sans entrave.

Fiche pratique

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Bonnes adresses

- Camping La Safrière : à Morlay-Ponthoile. La baie est à quelques tours de roues et le terrain est si calme et verdoyant qu’il est devenu un refuge pour oiseaux !

- Maison d’hôtes Le Castel : à Saint-Valery-sur-Somme. Au cœur de la ville haute, cette demeure à la prestance affirmée s’entoure de 2 ha de parc adossé aux remparts. Un havre douillet pour un week-end en amoureux.

- Hôtel-restaurant Les Tourelles : au Crotoy. La grande villa, rouge brique, se dresse avec fierté au-dessus de la baie de Somme. Avec ou sans vue, ses chambres occupent aussi en partie l’ancienne maison du curé, au fond, bien au calme.

- Le Bruit de l’eau : à Saint-Quentin-en-Tourmont. Le lieu est pour le moins atypique, avec ses quatre écolodges japonisants (dont un sur son îlot) et sa caravane vintage. Tout autour, la nature. Deux lodges ont leur propre canoë à disposition !

- Hôtel Lounge Castel Victoria : au Touquet. Côté face : une villa balnéaire rétro. Côté pile : des chambres relookées sur des touches actuelles (certaines petites), une bibliothèque victorienne, un billard, un jardinet zen et une vaste terrasse pour trinquer.

- Maison d’hôtes L’Enclos de l’Évêché : à Boulogne-sur-Mer. Niché entre château-musée et cathédrale, dans la noble sérénité de la ville haute, cet hôtel particulier abrite 5 chambres élégantes et confortables.

- Chambres d’hôtes La Goélette : à Wimereux. La villa de 1903, étroite, donne directement sur la digue-promenade. Sous ses toits : 5 chambres plus ou moins grandes, cosys et confortables, et le savoir-faire d’une hôtesse britannique.

- Le Cercle de Malines : à Calais. Datant de 1884, l’hôtel particulier, ancienne demeure de dentelliers, abrite 4 chambres et une suite familiale.

- Chambres d’hôtes La ferme Wessiere : à Oye-Plage. Voisine du charmant Jardin du Beau Pays, la propriété évoque plus une maison de campagne qu’une ferme, avec son très joli jardin fleuri semé de sculptures. Au choix : studio ou gîte.

- Aux-Waterzooï : à Dunkerque. Au rez-de-chaussée, un bon resto à la déco tendance années 1930, à l’étage 10 chambres et suites confortables avec matelas douillets, parquets en chêne et machine Nespresso. Une bonne escale, malgré le trafic sur l’avenue.

Texte : Claude Hervé-Bazin

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