Trois jours à San Francisco : que faire ?

Trois jours à San Francisco : que faire ?
Golden Gate © Luciano Mortula-LGM - stock.adobe.com

San Francisco est, avec Los Angeles, l'une des portes d'entrée de la Californie : que voir, que faire lors d'un séjour à SF ?

Tantôt ensoleillée, tantôt la tête dans les nuages, San Francisco est une ville aux mille visages. Située en Californie du Nord, elle révèle une météo et une atmosphère bien différentes de celles de Los Angeles, à quelque 600 km plus au sud.

Unique en son genre, San Francisco séduit à bien des égards, à la vue de ses collines, sur lesquelles semblent s’accrocher les fameuses maisons victoriennes colorées. Un relief qui fait incontestablement le charme de la « City by the Bay » !

En parlant de baie, on s’émerveille évidemment devant son gigantesque Golden Bridge, le plus connu des ponts suspendus, tellement emblématique… de cette ville ouverte sur la diversité du monde, et pas seulement géographique. C’est sans doute pour cela que les Américains la surnomment « Everybody’s Favorite City ».

Pour s’imprégner de ses différentes ambiances, de quartier en quartier, l’idéal est d’y rester au moins trois jours. Voilà qui nous laisse déjà le temps pour le programme suivant…

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Jour 1 : Downtown, au cœur de la ville

Jour 1 : Downtown, au cœur de la ville
Downtown © JFL Photography - stock.adobe.com

Downtown désigne le centre de San Francisco. Commençons notre visite au pied des buildings du Financial District et d’Union Square. Les plus emblématiques ? Les deux plus hauts : la Salesforce Tower (326 m), qui a détrôné la Transamerica Pyramid (260 m) en 2018.

Prestigieux hôtels, restaurants de luxe, magasins : un triptyque qui résume bien les quartiers de l’hyper centre, royaume du shopping. Sans oublier les bureaux ! Pas n’importe lesquels, d’ailleurs… C’est dans le coin que se trouvent les sièges sociaux de Twitter (1355 Market St) ou encore de Yelp (140 New Montgomery St). Contrairement à Facebook et Google, ils ont préféré le centre-ville de San Francisco à la Silicon Valley, au sud de la baie.

 

Cable Car - Powell Street © bennymarty - stock.adobe.com

Au beau milieu de tout cela, le cable car circule. Ce fameux tramway tracté par un câble souterrain (sa présence remonte à 1873) arpente l’interminable Powell Street, grouillante de vie. Sa cloche stridente, qui retentit pour signaler son passage, vient mettre son grain de sel à cette agitation permanente. Et il monte. Et il descend. Dans un bruit singulier. C’est l’attraction !

Une parenthèse, bien que peu agréable à ouvrir, s’impose : c’est aussi ici, en plein centre, que se trouve Tenderloin, l’un des quartiers les plus malfamés. Il faut le voir pour le croire – même s’il n’est pas vraiment conseillé de s’y balader – des sans-abris à tous les coins de rue, dont de nombreux toxicomanes. C’est, hélas, l’autre réalité de San Francisco...

Toujours dans le centre, juste à côté du Financial District, il faut faire un tour à Chinatown.

C’est le plus ancien et le plus grand quartier chinois des États-Unis, mais aussi le plus vaste en dehors d’Asie ! Sur les 870 000 habitants que compte San Francisco, on dénombre un tiers d’Asiatiques (principalement chinois). Pagodes colorées, lampions rouges, boutiques de souvenirs, fresques murales représentant des dragons, restos de dim sum… il est vrai qu’on s’y croirait.

Ferry Building Market Place © Daniel - stock.adobe.com

C’est déjà l’heure du lunch, non ? Allez, plus qu’un petit mile à pied pour atteindre le Ferry Building Market Place, l’un des bâtiments phares de San Francisco. Situé dans le Financial District au bord de la baie, ce terminal de ferry, construit en 1898, a survécu au terrible tremblement de terre et son incendie de 1906 (tandis qu’une grande partie de la ville est partie en fumée…).

En plus d’avoir gardé sa fonction d’origine (traverser la baie en bateau), il abrite un grand marché fermé, qui mêle stands de bons produits (pain, café, glaces…) et corners de chefs réputés. Bref, on y mange sur le pouce, mais extrêmement bien. Les mardi, jeudi et samedi matin, se tient également un excellent marché de producteurs, à l’extérieur.

Telegraph Hill depuis Lombard Street © jon_chica - stock.adobe.com

 Pour un déjeuner plus gastro, rendez-vous sinon au restaurant In Situ, la table du SFMoma, plus grand musée d’art moderne et contemporain des États-Unis. Il se trouve dans le quartier de South Of Market, alias SoMA, par ailleurs réputé pour sa vie nocturne (clubs Halcyon SF, Verso, The Grand…).

Mais pour l’heure, justement, visitons le musée ! Le bâtiment est une œuvre à lui tout seul : on le doit à l’architecte Mario Botta (1995) et au cabinet Snøhetta, qui l’a agrandi en 2016. Les collections, qui réunissent peinture, architecture, sculpture, photo ou encore design sont réparties sur sept étages. On peut facilement y passer l’après-midi tout entière. Tant de belles collections et de grands noms : Frida Kahlo, Andy Warhol, Lichtenstein, Magritte… pour ne citer qu’eux.

Après la visite, on peut arpenter North Beach, le quartier italien (et patrie du mouvement beat) où l’on peut faire une pause pour siroter un café bien corsé ou déguster une pizza pour dîner. Justement, pour se mettre en appétit, on peut grimper jusqu’au sommet de Telegraph Hill, où trône la Coit Tower. Quel panorama !

Jour 2 : Cap au Nord : Fisherman’s Wharf et Presidio National Park

Jour 2 : Cap au Nord : Fisherman’s Wharf et Presidio National Park
Lions de mer - Fisherman’s Wharf © belyay - stock.adobe.com

Aujourd’hui, cap au Nord. On commence la journée par un incontournable de tous les circuits touristiques : le quartier de Fisherman’s Wharf. On s’y rend volontiers à pied, en longeant les quais de l’Embarcadero.

On peut aussi s’y rendre en cable car, via Powell-Hyde, la plus emblématique des trois lignes encore en activité. Elle traverse les rues les plus pentues de San Francisco, passe du côté de la très photogénique Lombard Street (rue très tortueuse en zigzag et très fleurie) et nous livre une vue magnifique sur la baie et Alcatraz.

Nous voici arrivés à Fisherman’s Wharf. Littéralement, le « quai des pêcheurs ». De bonne heure, quand le quartier se réveille à peine, ils sont déjà là, à pêcher sur les pontons. C’est donc un moment privilégié pour découvrir ce quartier, avant le tourbillon des foules et des magasins de souvenirs.

Sandwich au crabe © Image'in - stock.adobe.com

Dans la jolie lumière rasante du matin, les restaurants commencent tout juste à servir de leurs fameux sandwiches au crabe « Dungeness ». On peut alors les déguster dans une atmosphère paisible.

Paisible, paisible… pas complètement ! Les fameux lions de mer sont assurément de la partie… et on les entend de loin ! Qu’il est drôle de les regarder prendre leurs premiers bains de la journée… de mer, mais aussi de soleil ! Une véritable attraction, dans le coin. On dit qu’ils ont débarqué ici juste après le séisme de Loma Prieta, en 1989.

La célèbre jetée aménagée « Pier 39 » multiplie restaurants, magasins de souvenirs et autres attractions, comme l’Aquarium of the Bay. Elle est noire de monde en journée !

Alcatraz © lunamarina - stock.adobe.com

C’est aussi dans ce quartier qu’on prend le bateau direction l’île d’Alcatraz et sa prison légendaire, juste en face ! Pour pouvoir visiter celle qu’on surnomme « The Rock », il faut cependant réserver à l’avance (des jours, voire des semaines). Dire que là, juste en face, étaient emprisonnés Al Capone, ou encore Franck Morris et les frères Anglin, dont l’évasion en 62 fera beaucoup parler…

Au loin, on devine bien le Golden Gate Bridge. Tiens, si on allait le voir de plus près ? Pas question de repartir de San Francisco sans avoir admiré son emblème ! Ça tombe bien : à seulement 5 km un peu plus à l’ouest, le Presidio National Park nous réserve de très belles vues. Rendez-vous à Crissy Field (ancien aérodrome militaire, bordé par une plage) ou, plus aux premières loges encore, à Fort Point. Là, on mesure toute l’immensité de ce colosse orangé de 2 737 m…

Pour ne pas le voir la tête dans le brouillard, voire ne pas le voir du tout, mieux vaut éviter juillet-août. Les deux meilleures saisons sont le printemps (mi-avril à juin) et l’arrière-saison (septembre-octobre).

Palace of Fine Arts © Sid10 - stock.adobe.com

Le Presidio National Park mérite qu’on s’y attarde. Bien plus qu’une journée, en réalité. Il y a beaucoup à faire, dans cette ancienne base militaire, reconvertie en vaste base de loisirs, où la nature est omniprésente. On adore se balader le long des sentiers côtiers (vue sur le Golden Gate, halte à la plage de Baker Beach…) et au milieu des forêts (eucalyptus géants au parfum puissant, pins gigantesques...). Le coin a beaucoup inspiré Andy Goldsworthy, artiste spécialiste du « land art ». Il y a laissé quatre œuvres, toutes visibles le long d’un sentier en boucle.

Le Presidio, c’est aussi le paradis des cyclistes, des golfeurs ou encore des amateurs de culture (Palace of Fine Art, habitations en briques, musée Walt Disney…). L’été, les foodtrucks et concerts sont de la partie, en plein air. Bref, l’endroit idéal pour se ressourcer et échapper à l’agitation de la grande ville !

En soirée, on peut s’offrir un dîner exotique à Chinatown ou une virée dans les bars branchés de Downtown ou de SoMA.

Jour 3 : Quartiers de Haight-Ashbury, Castro et Mission

Jour 3 : Quartiers de Haight-Ashbury, Castro et Mission
Painted Ladies - Alamo Square © Luciano Mortula-LGM - Adobe Stock

À San Francisco, d’un quartier à l’autre, et parfois même à une rue près, l’atmosphère change radicalement. En voilà encore trois pour nous le prouver : Haight-Ashbury, Castro et Mission. Un point commun : les trois sont chargés d’histoire…

Haight-Ashbury est l’ancien fief des hippies. Qui s’intéresse un peu à la culture Flower Power en aura forcément entendu parler : dans les années 60, ce quartier était le foyer du mouvement. Comme le disait si bien le refrain de Scott McKenzie, à l’époque : « If you’re going to San Francisco, be sure to wear flowers in your hair ».

Les jeunes d’un peu partout ont commencé à affluer. Plus particulièrement en 1967, année du fameux « Summer of love », qui en attira des centaines de milliers, prônant la paix, l’amour, la liberté, vivant de rock et de drogue… Puis, trop de monde, trop de drogue, trop de criminalité, le mouvement hippie s’essouffle la même année, en octobre. En 1969, la mort de Sharon Tate, actrice (et femme de Roman Polanski), vint lui donner le coup de grâce. L’assassin, Charles Manson, se revendiquait du mouvement…

Du passé hippie, il reste aujourd’hui quelques traces : des friperies, des boutiques de vieux vinyles et de livres, des bars alternatifs… C’est, aussi, the place to be pour un tatouage ou un piercing.

Tout près, il faut faire un saut à Alamo Square. Cette place pittoresque nous livre l’une des vues les plus photographiées de tout San Francisco : une ribambelle de très anciennes maisons victoriennes colorées (les sept « Painted Ladies », 1892-1896) avec, à l’arrière-plan, les gratte-ciels de Downtown.

Castro © Aurélie Michel

Autre quartier, années 70 : le Castro. Son histoire, c’est celle de la communauté LGBTQ (lesbian, gay, bisexual, transgender, queer/questioning). Aujourd’hui encore, les homosexuels représentent 15 % de la population de San Francisco. Le Castro est le quartier gay le plus connu des États-Unis, pour ne pas dire la capitale mondiale !

Le quartier se souvient de Harvey Milk, précurseur de la lutte pour les droits LGBTQ et premier conseiller municipal ouvertement gay. En 1978, un an après son élection, il fut assassiné. La même année, le fameux drapeau arc-en-ciel est créé. Eh oui, il vient d’ici ! Tous les commerces de Castro Street, centre névralgique du quartier, l’arborent fièrement.

Parmi eux, de nombreux bars, dont le fameux Twin Peaks Tavern, premier bar « openly gay ». Mais c’est à Harvey Milk Square que flotte le plus grand des Rainbow Flag… Quelques centaines de mètres après le beau Castro Theater (théâtre des années 30), on trouve aussi son magasin de photo, reconverti en boutique par l’association Human Rights Campaign.

Du reste, le quartier abrite de nombreuses maisons victoriennes : il suffit de se perdre dans son dédale de rues qui montent (dur) et descendent (pareil !). Au 3841 18th Street, on s’attarde devant une maison bleue, adossée à la colline… celle du chanteur Maxime Le Forestier qui y a vécu en 1971, avec des copains… Autre endroit agréable, dans le coin : le Mission Dolores Park et sa vue panoramique sur Downtown. Les couchers de soleil y sont très beaux.

Women’s Building © Aurélie Michel

Enfin, cap sur Mission, le quartier hispanique (la population de SF compte 15 % de Latinos) qui est aussi le plus ancien de San Francisco. C’est ici que tout a commencé, en 1776. La Mission Dolores (1791) n’est autre que le plus vieux bâtiment de la ville. Ouf, il a échappé au séisme et à l’incendie de 1906 !

Le quartier est réputé pour ses fresques murales, très nombreuses : notamment sur Balmy et Clarion Alley (on y peint depuis les années 70) ou encore celle du Women’s Building, gigantesque (« MaestraPeace », autrement dit la « cheffe-d’œuvre »). Ces fresques murales ont pour inspiration les muralistes mexicains, comme Diego Rivera. Les thèmes : les inégalités, les droits des femmes, la gentrification de SF, les luttes latinas…

Le soir venu, on se délecte de la cuisine aux influences mexicaines. Il n’y a qu’à pousser la porte d’une taquería : à nous tacos et burritos (La Taquiera, La Cumbre, El Farolito…)

Et plus si affinités...

Et plus si affinités...
Japanese Tea Garden - Golden Gate Park © thomas - stock.adobe.com

Tant d’autres choses à découvrir, à San Francisco !

Comme côtoyer le Golden Gate d’encore plus près, en le franchissant à pied ou à vélo (gratuit). La vue sur la baie est impressionnante… Ou, en voiture, pousser jusqu’à l’adorable ville côtière de Sausalito et ses maisons sur l’eau…

Côté parc, on s’en va volontiers flâner dans le Golden Gate Park, magnifique, réputé pour son Japanese Tea Garden. Et pour une vue imprenable sur San Francisco, on grimpe tout en haut des Twin Peaks !

Parmi les autres quartiers à arpenter, évoquons Dogpatch, moins connu. Situé à l’est de San Francisco, il s’agissait fin 19e début 20e d’un quartier industriel et ouvrier, comme en témoignent les grands bâtiments en brique rouge. Comme il a échappé au séisme et à l’incendie de 1906, dans Tennessee Street, on peut admirer des petits cottages de style victorien, construits dans les années 1880 par l’architecte local John Cotter Pelton. C’est là qu’habitaient les classes ouvrières. Très peu chers à l’époque, leur prix s’est depuis envolé…

Aujourd’hui, la gentrification est passée par là : ce quartier chargé d’histoire connaît depuis quelques années un second souffle : musée du design, projets immobiliers, ateliers d’artistes, chocolateries, bonnes tables…

Fiche pratique

Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans les guides du Routard san Francisoo en librairie.

Pour préparer votre séjour, consultez notre guide en ligne San Francisco.

Office de tourisme de San Francisco, où télécharger le Visitor guide et les Plans de la ville (on peut sinon le récupérer en version papier au Visitor Information Center )

Comment y aller ?

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Bonnes adresses

Virgin Hotel : 250 4th St. Double à partir de 225 € (sans petit déjeuner). Cet hôtel récent (février 2019), très bien situé, offre d’agréables chambres tout confort, avec vue sur les buildings de Downtown. Vraiment à deux pas du SFMoMA ! Agréable restaurant où prendre le petit déjeuner. Également un superbe rooftop, pour un bon cocktail en soirée avec vue imprenable sur la ville… On y fait aussi la fête (DJ-sets fréquents).

Palette : 816 Folsom Street. On connaît l’amour de San Francisco pour les bons produits, frais et locaux… eh bien cette table reflète tout à fait cet état d’esprit locavore ! Certains plats sont même cuits au feu de bois… Le tout est servi dans de belles assiettes en céramique. Plats à partager : environ $18 les petits, $23 les moyens, $25-32 les grands. Mention spéciale pour le canard confit, un délice…

In Situ :151 Third Street. C’est la bonne table du musée SFMoMA et on y mange vraiment très bien. Le concept : les plats ont été concoctés par différents chefs et restaurants du monde entier. Dans l’assiette (en jolie céramique), de bons produits et une cuisine raffinée, moderne, fusion. Plats à partager : petits env. $12, moyen $18, large $20-28 et +, desserts $10-22.

The Vault : 555, California Street. Ce restaurant chic et branché se situe à l’intérieur du bâtiment de la 555 California Bank of America, au cœur du Financial District. Ici, les cuisines américaines et californiennes revisitent leurs classiques, mais toujours avec de bons produits. Petits légumes de saison, viandes cuites à la perfection… vraiment, on se régale (mention spéciale pour le pain brioché tout chaud qui accompagne les plats…). $25 express lunch et, le soir : $55 le chef’s menu (5 plats). Sinon, à la carte.

Ferry Building : ce beau bâtiment de 1898 abrite dans ses halles des stands où l’on se régale. Du bon, du local, souvent bio. Et quelle variété ! On vous recommande vivement les rouleaux de printemps du restaurant vietnamien “Out the door’s”, le poulet frit de chez “Brown Sugar Kitchen” (chef Tanya Holland), mais aussi les petits plats à tomber du japonais “Delica”. Et si on a encore faim : chocolats chez « Recchiuti », glaces (celle à la cacahuète !) chez « Humphry Slocombe », macarons chez « Miette »… Également du bon pain chez « Berkeley’s Acme Bread » et du fromage chez « Cowgirl Creamery ». Marché de producteurs les mardi, jeudi et (surtout) samedi matin.

Boudin Bakers Hall : 160 Jefferson Street. Ce grand entrepôt réhabilité, qui abrite une boulangerie et un bistro, est une institution dans le quartier. La star, c’est la miche au levain (sourdough), fabriquée depuis 1849 ; on la doit à l’émigrant français Isodore Boudin, arrivé avec la ruée vers l’or. Également des sandwichs, des soupes (comme la clam chowder, toute crémeuse aux palourdes) et autres plats.

Tacolicious : 741 Valencia St (mais plusieurs autres adresses). Comme son nom l’indique, ici, la star c’est le taco. Végétarien, au bœuf, au poulet, au poisson… il y a du choix. Le tout joliment présenté. Ambiance chaleureuse, encore plus avec une margarita bien fraiche.

Hot cookie : 407 Castro St. Pour une pause goûter en pleine visite du Castro, on s’arrête chez Hot Cookie. On vous prévient, il porte bien son nom : mannequin en culotte « hot cookie » en vitrine, gâteaux en forme de… (pas besoin de vous faire un dessin), murs de photos déjantées… Quoi qu’il en soit, les cookies (qui, eux, ont gardé une forme classique !) sont délicieux.

Informations et tours guidés

Site officiel du Presidio National Parc : rendez-vous sur le site internet pour tout savoir sur le parc national : histoires, activités, endroits à visiter (en anglais ou espagnol). Sur place, l’agréable « visitor center » est d’une grande aide : histoire, expositions, renseignements, chouette boutique…

San Francisco by Gilles : Breton d’origine, Gilles est parti s’installer à San Francisco en 2010. Ancien guide et professionnel du tourisme, il propose des visites tant instructives que distrayantes, hors des sentiers battus, à pied et exclusivement en français. Bref, tout ce qu’on aime ! Visites collectives (4-10 personnes) sur une demi-journée (2 h 30-3 h 30) à partir de $45/pers. Également des visites privatives. Il ne reste plus qu’à faire son choix parmi les nombreux thèmes de visite (Castro & Mission, Summer of love & Haight-Ashbury…), avec du nouveau cette année : visite du Golden Gate à vélo, Sausalito, safari-photo dans Mission, SF côté innovations… Contact : contact@sanfranciscobygilles.com  

Visites gratuites de SF : San Francisco City Guides Visites gratuites de San Francisco avec des bénévoles (en anglais). Pour le quartier émergeant de Dogpatch, on recommande Steven, un vrai personnage !

Visites spécial gastronomie (walking food tours) : Edible Excursions Pour découvrir les meilleures adresses de San Francisco et se régaler, on peut faire confiance à ces guides ! Ils proposent des « walking food tours » autour de différents thèmes et à différents endroits de SF (cuisine mexicaine, japonaise, cocktails…). Les visites sont très complètes : histoire des lieux, parcours des artisans et des chefs et, bien entendu, dégustations ! Le guide, Travis, très sympathique, connaît très bien les stands du Ferry Building. À partir de $83 par personne (+ $2 de frais de réservation), nourriture comprise. Un conseil : surtout, venez le ventre vide !

Texte : Aurélie Michel

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