Guadeloupe : la Riviera, du Gosier à la Pointe des Châteaux

Guadeloupe : la Riviera, du Gosier à la Pointe des Châteaux
Plage de Bois Jolan © Gabriele Maltinti - stock.adobe.com

La Riviera de la Guadeloupe ? C’est une région située sur la côte sud de Grande-Terre, qui s’étend du Gosier à la pointe des Châteaux, et même jusqu’à la Désirade. Plages de sable blanc bordées de cocotiers, lagons translucides protégés par une barrière de corail… La Riviera, premier territoire touristique de Guadeloupe, regroupe les stations balnéaires les plus connues de l’archipel : Le Gosier, Sainte-Anne et Saint-François, très fréquentées.

Mais la Riviera ne se résume pas à ses clichés de carte postale. En roulant 20 minutes en direction de l’arrière-pays, on se retrouve au cœur de la nature luxuriante des Grands Fonds. En se levant avant le soleil, même le plus fréquenté des sites s’offre rien qu’à nous, à l’image de la pointe des Châteaux… Et en mettant le cap sur l’île de La Désirade, on se croirait même au bout du monde !

Au-delà des paysages, la Riviera des îles de Guadeloupe révèle aussi un patrimoine culturel riche. En témoignent la gastronomie, la voile traditionnelle ou encore les concerts de gwoka, un genre musical identitaire, hérité des esclaves. Allez, cap sur la Riviera !

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Le Gosier, la plus importante station balnéaire de la Guadeloupe

Le Gosier, la plus importante station balnéaire de la Guadeloupe
Vue depuis fort Fleur l’Épée © Aurélie Michel

Porte d’entrée de la Riviera des îles de Guadeloupe, à seulement 20 minutes de l’aéroport, Le Gosier n’est autre que la plus importante station balnéaire de l’archipel. Perchée sur ses collines, dominant des eaux cristallines, elle est très fréquentée avec pas mal d’hôtels-clubs.

Juste en face, un îlot : l’îlet du Gosier, à moins d’un kilomètre de la côte et duquel surgit un phare rouge et blanc. Mais au fait, pourquoi un tel nom ? Car le littoral est peuplé de grands pélicans, ici appelés « grands gosiers ». Une navette au départ de l’anse Tabarin permet de rejoindre le joli petit îlot de sable blanc (5 € A/R). Sinon, quelques options plus sportives : à la nage comme une poignée d’habitués, en kayak ou encore à paddle. On n’oublie pas sa panoplie palmes-masque-tuba : ses eaux translucides, protégées des vagues, sont idéales pour le snorkeling.

À la fois pour prendre de la hauteur, mais également faire un bond dans l’histoire, on crapahute au sommet du fort Fleur l’Épée. Cet édifice fortifié du XVIIIe siècle fut témoin des rivalités entre Anglais et Français. Et là-haut, quelle vue !

Marché nocturne - bouteilles de rhum arrangé © Aurélie Michel

Pour découvrir un peu plus les somptueux paysages de la côte – falaises, mangroves… – on emprunte sinon, à pied ou à vélo, le sentier du littoral de Saint-Félix, entre la plage des Salines et Saint-Félix. Il livre de magnifiques panoramas sur l’Atlantique et, au loin tels des mirages, les autres îles de l’archipel : Basse-Terre (l’autre aile du « papillon », surnom donné à l’île principale de Guadeloupe), les Saintes, Marie-Galante…

Le soir venu, le Gosier s’anime. Du côté de la marina de Bas-du-Fort, notamment, où les terrasses des restaurants semblent se mêler aux nombreux bateaux colorés. Et pour quelques emplettes typiquement guadeloupéennes, rendez-vous au marché nocturne, le vendredi soir, de 16 à 21 h. Avec l’océan en toile de fond, on goûte volontiers aux spécialités maison : accras, boudins, sorbets, jus locaux… On en profite aussi pour faire le plein de souvenirs : bijoux, bouteilles de rhum arrangé, confiture à la banane…

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De passage en Guadeloupe, il faut absolument découvrir le gwoka. C’est le genre musical identitaire de l’île, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Mêlant chant, danse et percussions, il est né de la résistance des esclaves de différentes ethnies africaines. Le tambour à peau, appelé « ka », y est central. Il donne vie à 7 rythmes différents, traduisant chacun une émotion singulière (tristesse, joie…). Au Gosier, rendez-vous le jeudi soir au restaurant Le Pélican, pour vibrer au son envoûtant de ce genre musical propre à la Guadeloupe. Pour en savoir plus sur la fabrication du ka, on passe une tête dans l’atelier de Claudius Barbin, GoZié'Aw.

Enfin, c’est aussi au Gosier que se trouve l’association Libèté. Elle fait perdurer la tradition, notamment auprès des plus jeunes Guadeloupéens. Antonin Martial, son président, est un maître ka reconnu et a œuvré toute sa vie pour faire reconnaître le gwoka, encore mal vu il y a une quarantaine d’années. Il fut d’ailleurs le premier à en jouer dans une église. Croiser son chemin est un véritable cadeau.

Les Grands Fonds : jungle luxuriante à deux pas de la côte

Les Grands Fonds : jungle luxuriante à deux pas de la côte
Les Grands Fonds © Aurélie Michel

Il ne faut pas se fier au nom. Les Grands Fonds ne désignent pas des fonds marins, mais une partie de l’arrière-pays vallonnée, à une vingtaine de kilomètres de la côte seulement. Des paysages spécifiques, constitués de plateaux, de fonds et de « coulées », où l’eau circule pour rejoindre la mer.

La nature, ici luxuriante, a bien des histoires à raconter. Pour ne pas passer à côté, encore faut-il être accompagné d’un habitué à l’œil avisé ! Edgard Ferus, par exemple, guide et conteur, aussi passionnant qu’attachant. Il est le président de Kontakaz, une association locale pour la sauvegarde du patrimoine oral de la Guadeloupe.

On le suit à la trace, à travers la végétation dense des Grands Fonds, dont il semble connaître tous les secrets… « Plus on descend, plus il fait frais. On peut passer de 30 à 19 °C, explique-t-il, en entamant la descente. Si bien qu’il y a des espaces où l’on va trouver une végétation qu’on trouverait normalement en montagne, Ici par exemple, 5 espèces de fougères, qui poussent dans les Lamelles, région montagneuse de Basse-Terre. »

Fruits - Les Grands Fonds © Aurélie Michel

Edgard nous fait notamment remarquer l’omniprésence des arbres à pain. « Il n’est pas endémique de la Guadeloupe, il vient d’Indonésie. Il a été importé durant la période de l’esclavage pour nourrir les esclaves.» Un peu plus loin, Edgard pointe du doigt un « fromager », au tronc recouvert de grands piquants terrifiant. « Celui-là servait d’arbre à punir : les esclaves étaient fouettés, puis accrochés là à partir de la plaie… »

Tout au long de la balade, il nous fait découvrir les fruits emblématiques de la Guadeloupe : bananes, prunes de Cythère, goyaves… Et quel bonheur de déguster, à ses côtés, un avocat fraîchement tombé ! Tout en bas des Grands Fonds, surprise : au beau milieu de la végétation, du bétail et des potagers ! Eh oui, bien qu’ils habitent dans les hauteurs, les humains profitent de la fraîcheur des profondeurs pour faire des cultures (igname, pois…) et élever quelques animaux.

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On profite de cette virée dans les Grands Fonds pour s’attabler chez Widy. Ce grand adepte de trail est également un cuisinier d’exception. Son dada : des plats végétaliens, notamment préparés à base de manioc. Ce légume à racine tubéreuse occupe, depuis longtemps, une place importante dans la culture guadeloupéenne. Il était autrefois la base de l’alimentation des esclaves, une fois libérés.

À sa table d’hôtes La Kassaverie, Widy magnifie le manioc, qu’il transforme lui-même au préalable dans son atelier. Tandis que la farine donne naissance, entre autres, à d’originales pizzas, l’amidon sert quant à lui à préparer les fameuses « cassaves ». Emblématiques, ces galettes salées ou sucrées (au potimarron, à la noix de coco râpée…) ont même inspiré son nom au célèbre groupe de musique guadeloupéen de renommée internationale : Kassav’ !

Sainte-Anne, au rythme du lagon

Sainte-Anne, au rythme du lagon
Plage de la Caravelle - kitesurf © Gabriele Maltinti - stock.adobe.com

Sainte-Anne est réputée pour son lagon protégé par une barrière de corail et ses plages idylliques de sable blanc. Celle de la Caravelle, notamment, où s’est installé le Club Med… Dès le petit matin, les lieux prennent vie avec les habitués, venus nager.

Le plan d’eau est propice à toutes sortes d’activités, faisant de Sainte-Anne un haut lieu du nautisme guadeloupéen. Tandis que la plage de la Caravelle est réputée pour le kitesurf et celle du Helleux pour le surf, la plage du Bourg voit défiler paddles, kayaks et autres optimistes. Sans oublier la voile traditionnelle ! Ce sport emblématique depuis une dizaine d’années reprend l’embarcation traditionnelle des pêcheurs guadeloupéens : la saintoise. Chaque année en juillet, il donne lieu à un grand rendez-vous : le Traditour, un grand tour de la Guadeloupe.

Sainte-Anne abrite également la plage de Bois Jolan, assurément l’une des plus belles de l’archipel. Imaginez plutôt : sur un kilomètre, un magnifique sable blanc, léché par une eau turquoise peu profonde, où se côtoient cocotiers et amandiers… On la rejoint à pied au départ de l’anse Gros Sable, départ d’un beau sentier (3 h, 8 km A/R). Une traversée de paysages variés : plages, forêt sèche du littoral, prairies et autres mangroves, où grouillent les « crabes violonistes ». À notre passage, ils ont vite fait de se réfugier dans leur « trou à krab ».

Place Schœlcher - église de Sainte-Anne © Gabriele Maltinti - stock.adobe.com

À Sainte-Anne, côté bourg, on jette un œil à la mairie et à l’église, tout en couleurs, place Schœlcher. L’église de Sainte-Anne, signée Ali Tur, a été édifiée en béton armé pour faire face aux cyclones. Pour se régaler et dénicher des souvenirs locaux, on flâne sinon le long du boulevard Hégésippe, où quelques vendeurs proposent jus de fruits frais, douceurs maison et artisanat local. Le jeudi soir, rendez-vous sinon au marché nocturne de l’espace Valette.

Enfin, devinez qui vient vendre ses délicieuses cassaves, les mercredi et samedi matin, à l’entrée de Sainte-Anne, au niveau du rond-point ? Ce cher Widy !

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La base nautique de Sainte-Anne, sur la plage du Bourg, propose des initiations de voile traditionnelle. On vous prévient : c’est sport ! Après avoir fait le plein de sensations auprès d’un équipage (heureusement !) aguerri, on est invités à se remettre de ses émotions, à l’étage de la base. La terrasse de son Club House offre une vue imprenable sur le lagon, à admirer en sirotant un planteur maison, accompagné de quelques accras et autres samossas.

Saint-François, au cœur d’un village de pêcheurs

Saint-François, au cœur d’un village de pêcheurs
Saint-François - bateaux de pêcheurs © Guillaume Aricique / Happyman

Saint-François est la dernière commune de la Riviera des îles de Guadeloupe sur la côte et le deuxième plus gros port de l’archipel. Rien qu’avec La Désirade, il représente 46 % de la pêche locale, nous apprend la guide Valérie Boucaud, responsable du bureau d’information touristique du Gosier.

Et des pêcheurs, on en croise ! Tantôt affairés sur leurs bateaux, tantôt sur le ponton, en pleine préparation de leurs poissons fraîchement pêchés. Ils nous montrent volontiers leurs prises du jour. Sur le port, on aperçoit de gros amas de coquilles XXL : celles des lambis, un coquillage dont la chair est très appréciée en Guadeloupe. Enfin, pas mieux placés que les pêcheurs pour nous souffler l’adresse d’une ou deux petites adresses locales où nous régaler. « Pour manger local, à Saint-François, rendez-vous Chez Rosie, au Raou et Chez Nous. »

Plage des Raisins Clairs - Saint-François © Fyle - stock.adobe.com

À peine plus loin, effervescente de jour comme de nuit, la marina constitue le coin le plus animé de la ville, avec de nombreux restaurants, boutiques et même un petit musée des Beaux-Arts. C’est aussi le lieu de départ des excursions à la journée vers les îles : La Désirade, Petite-Terre, Marie-Galante… Côté activités, Saint-François ne déçoit pas, entre ses treize plages – de la grande anse bordée de cocotiers aux petites criques cachées –, sa base nautique ou encore son golf international, le seul et unique de Guadeloupe.

Le mardi soir, pour grignoter des spécialités locales sur le pouce, on se rend au marché de la Rotonde, à la rencontre des agriculteurs et restaurateurs ambulants. Ouvert le reste du temps du mardi au dimanche de 7 h à 14 h, le marché accueille à l’intérieur les étals d’artisans locaux : bijoux, vêtements, sacs…

Le + de routard.com :

Le haut du bourg, entre la base nautique et le port de pêche, dévoile le quartier le plus ancien : d’adorables cases en bois à l’architecture traditionnelle, tout en couleur. Certaines sont centenaires !

Pointe des Châteaux : rando au lever du soleil

Pointe des Châteaux : rando au lever du soleil
Pointe des Châteaux © Cavan - stock.adobe.com

Quelque 10 kilomètres de plus et nous voilà arrivés à la pointe des Châteaux, au terminus de la côte, à l’extrême sud-est de Grande-Terre. Et qui dit « Est », dit… magnifiques levers de soleil ! La pointe des Châteaux en offre de très beaux.

Sous ce nom mystérieux, pas le moindre château, mais une sorte de forteresse naturelle, faite de grandes falaises escarpées, par endroits détachées de la côte. Une vraie dentelle de pierre, où viennent se lover des plages sauvages. Le lieu, d’une grande beauté, fait partie des paysages les plus emblématiques de la Guadeloupe. Alors, sans surprise, c’est aussi l’un des plus visités, avec quelque 550 000 visiteurs chaque année… Encore une bonne raison de se lever (très) tôt !

Pour voir le soleil émerger de l’horizon, on le devance un peu. On arrive sur place une demi-heure avant l’heure de son lever. Le temps pour nous de crapahuter, via un sentier, jusqu’à la grande croix de 10 m de haut, au sommet du morne de la pointe des Châteaux. Érigée en 1946, elle sert de point de repère aux marins, aux pèlerins et aux marcheurs.

Anse à la Gourde © Aurélie Michel

On ne peut que se réjouir d’avoir été si matinal, quand les premiers rayons surgissent de l’Atlantique. Ils révèlent face à nous l’immensité bleue et, au loin, La Désirade. Et derrière nous, la côte et son dédale de plages. Avec un peu de chance, de février à mai, on peut même apercevoir des baleines à bosse…

Pour se baigner en toute sécurité, on redescend et on rebrousse un peu chemin : les plages au pied du morne s’avèrent trop dangereuses. Une qui se prête bien aux bains paisibles, mais aussi au snorkeling : l’anse à la Gourde. C’est aussi ici qu’ont été retrouvées, lors de fouilles archéologiques, les traces d’un village amérindien, datant de l’époque précolombienne. Pour en savoir plus, on emprunte le sentier d’interprétation de la pointe à Cabrits (2 km).

Dans le coin, se trouve la plus grande saline de l’archipel, où viennent chaque année s’accoupler 2 000 couples d’oiseaux marins. Un incroyable écosystème, à découvrir à pied et sans déranger la faune.

Le + de routard.com :

Envie de déguster une cuisine guadeloupéenne à la fois typique et revisitée, les pieds dans le sable ? On peut alors faire appel à Sophie Boucard alias So Sweet, un service de cuisine événementielle. Elle propose par exemple de délicieux petit déjeuner – didiko, en créole – qu’elle installe sous un carbet, nom ici donné aux kiosques de plages. Tout ce qu’elle propose est à tomber : salade de concombres typiques, salade de bananes vertes et gombos, tarte au thon, banana bread à la farine de manioc…

Fiche pratique

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Consultez notre guide en ligne Guadeloupe

Office de tourisme de la Riviera des îles de Guadeloupe

L’agence de voyages Carribean Soul Trip propose d’intéressants voyages clef en main : https://www.caribbeansoultrip.com/fr/

Comment s’y rendre ?

Vols directs Paris Orly – Pointe-à-Pitre (8 h) avec Air Caraïbes, mais aussi Air France et Corsair.

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Où dormir ?

– Ti’Village Créole : Dupré, Sainte-Anne, sur les hauteurs du bourg. Jolis bungalows en bois, bien équipés et climatisés, posés à flanc de colline, à 15 mn à pied de la plage. Vue sur mer pour certains. Pour 2, compter 50-98 €/nuit ; pour 4, 104-148 €/nuit ; 3 nuits minimum.

– Douceur Kreyol : Dupré, Sainte-Anne. Lun-dim 9h-15h, ven-lun 19h-23h, f. mer. Une petite adresse comme on les aime, avec un accueil adorable et une délicieuse cuisine maison typique. En entrée, on goûte volontiers aux traditionnels boudins noirs, christophines farcies et accras. Le plus difficile reste de choisir le plat principal, car tout est délicieux, du colombo de poulet au ragoût de cabri local. Délicieux flan coco pour le dessert.

– Soopa Soup : 9, rue de la Plage, Sainte-Anne. Les soupes de Laurence ont rencontré un tel succès au marché, qu’elle a ouvert son restaurant, dans son jardin. Il faut dire qu’elles sont délicieuses, préparées avec des produits frais et locaux. Il faut notamment goûter celle aux lambis, coquillage préféré des Guadeloupéens. Et il n’y a pas que des soupes : les brochettes de poulet pané à la farine de manioc et les frites (de madère, de patate douce, de banane plantin…) sont également un vrai délice.

– Creole Beach : au Gosier. Coin plage privée, grande piscine, cocotiers, chambres bien équipées… cet hôtel à la fois tout confort et convivial promet de belles vacances au Gosier, les pieds dans l’eau. Chambre familiale à partir de 160 €.

– Le Jiss : bar et restauration, place Créole, La Marina, Le Gosier. Avec vue imprenable sur la marina, on débute le repas par un planteur ou un ti-punch (à réaliser soi-même, on adore !) et, évidemment, quelques accras à la morue. On poursuit par exemple avec les gambas ou le tartare de thon. Cadre idyllique et bonne ambiance garantie !

– Le Relais du Moulin Hôtel de charme & Spa : Le Helleux, Sainte-Anne. À 10 min à pied de la plage du Helleux et son fameux spot de surf, un hôtel agréable et convivial, où l’on se sent comme chez soi, avec piscine et Spa. Il a reçu la certification « cosy place », une alliance hôtelière solidaire prônant trois valeurs : l’émotionnel, l’humain et l’éthique. L’hôtel est réservé aux adultes (enfants à partir de 14 ans). Tarif : bungalow à partir de 225 €.

– Bik kafé : 8, rue Joseph Turpin, Saint-François. Tout près du port de pêche (« bik » désigne d’ailleurs un lieu de rassemblement des pêcheurs), le chef Hervé Boidel nous régale, notamment en cuisinant les produits de la mer : vivaneau, gambas (ouassous), lambi… Délicieuse banane flambée revisitée.

Autres adresses, soufflées par les pêcheurs, sur le port de Saint-François : Chez Rosie ; Le Raou ; Chez Nous.

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Où écouter du gwoka ?

- Au Gosier : le jeudi soir au restaurant Le Pélican.

- À Sainte-Anne : depuis 1987, chaque année au mois de juillet, Sainte-Anne accueille le festival de Gwoka, sur la plage des Galbas.

- À Saint-François : soirées gwoka au filet du pêcheur, le mardi soir.

Texte : Aurélie Michel

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