Transports et déplacements Guadeloupe
Autobus
Le transport par bus est à la fois pratique, vivant et économique pour découvrir l’île et sa population... à condition d’avoir un peu de temps devant soi. Nous vous donnons les fréquences des principales lignes dans ce guide, mais l’idéal est vraiment d’aller les vérifier dans les offices de tourisme (quand ils ont le renseignement !) et les gares de départ, ou directement auprès des chauffeurs. Signalons que le réseau de bus interurbain, désormais géré par le conseil régional, est en pleine évolution, alors attendez-vous à des variations dans les lignes et fréquences indiquées dans ce guide. Les liaisons urbaines sont gérées par les 4 communautés d’agglomération de Guadeloupe.
Le réseau urbain le plus connu, Karu’lis, relie les grands axes de Grande-Terre et propose 2 lignes reliant l’aéroport, Pointe-à-Pitre et Le Gosier, le tout à prix modique (environ 1,20 à 4 € selon le trajet).
Noter que les bus sont toujours moins nombreux le samedi après-midi, voire parfois inexistants les dimanche et jours fériés, bien que cela devrait changer.
À Marie-Galante, 2 lignes de bus desservent l’île selon des fréquences un peu aléatoires. À la Désirade, on trouve une navette aux arrivées des bateaux. Aux Saintes, pas de bus. À Saint-Martin, on trouve des minibus sur les routes principales. Mais à Saint-Barth, rien du tout !
Location de voitures : quasi obligatoire
C'est bien sûr la meilleure solution, quand on veut être libre de ses déplacements, surtout si l'on voyage à plusieurs. Attention, en haute saison, il est recommandé de réserver longtemps à l'avance, à la fois pour être sûr de trouver un véhicule et pour obtenir des prix doux.
Nombreux loueurs et grosse concurrence sur le marché des voitures de location, on s'en doute. En effet, on peut dire que la voiture est quasiment indispensable ici. Les prix débutent, avec les grosses agences, autour de 30-50 € par jour, kilométrage illimité. Ils sont parfois plus avantageux au départ de l’aéroport, bien que certains loueurs facturent une « surcharge d’aéroport ».
révoir également de rendre le véhicule propre (dedans comme dehors) : c’est une exigence courante chez les loueurs guadeloupéens, quitte à friser parfois la maniaquerie histoire de vous facturer un nettoyage (bien plus cher à la fin que celui proposé à la signature du contrat, bien sûr !). Bref, mettez les choses au clair dès le départ. Les frais de nettoyage peuvent s’élever jusqu’à 100 € !
ATTENTION : les loueurs demandent toujours de fournir une carte bancaire pour régler la location de voiture et bloquer une somme en guise de caution. Mais il existe une différence entre une carte de débit et une carte de crédit et il arrive que certaines agences refusent votre location de voiture en cas de paiement par carte de débit. Certains loueurs acceptent quand même les cartes de débit, mais ils vous demanderont alors de souscrire une assurance complémentaire souvent très chère en compensation. Il faut donc avoir une carte de crédit. Vérifiez bien si une mention « CREDIT » (débit différé) ou « DEBIT » (débit immédiat) est inscrite sur votre carte bancaire, sinon renseignez-vous auprès de votre banque (avant votre départ).
Gare aux surprises : on trouve de plus en plus de particuliers ou de petites entreprises qui proposent des locations meilleur marché que les loueurs classiques, et si l’on peut faire de belles affaires, on peut aussi tomber sur une arnaque ! Une solution est de passer par votre hôtel ou votre hôte.
L'essence est un peu plus chère qu'en métropole (un vrai sujet de tension, comme les grèves le rappellent régulièrement), mais son prix est le même dans toute la Guadeloupe.
Autre point : certains recommandent d'enlever les enjoliveurs (quand ce n'est pas déjà fait) afin d'éviter tout vol, et donc facturation de la part du loueur. N’oubliez pas que les dommages causés aux pneumatiques sont toujours à la charge de celui qui loue, de même que le bas de caisse, quelle que soit l’assurance souscrite. Il peut être intéressant de louer un petit 4x4. En tout cas, bien faire attention à l’état du bitume et rouler au pas sur les chemins caillouteux. Et vérifier que la voiture qu’on loue a bien sa roue de secours (en bon état).
Attention : n'oubliez jamais dans vos calculs du temps de trajet le facteur embouteillages ! Ici, les embouteillages font partie du paysage.
Location de scooters et de motos
Très peu développée. À part les scooters aux Saintes, on ne vous conseille pas cette formule, à moins que vous ne soyez un as du deux-roues. Les bonnes routes incitent à aller un peu vite, un peu trop même. Sable dans les virages, rétrécissements soudains, conducteurs ivres venant en face, dos-d’âne non matérialisés... Les dangers sont partout.
Malgré ces avertissements, si vous louez un scooter, pensez à prendre votre permis. À partir de 80 cm3, il est obligatoire, et comme cette cylindrée est de plus en plus présente...
Bien vérifier l’éclairage (on n’y pense jamais quand on loue la bécane de jour), l’efficacité des freins et l’état des pneus.
Stop
Ça peut marcher, surtout dans les zones peu ou mal desservies par les bus, mais à condition de vous placer au bon endroit pour que la voiture puisse s’arrêter sans gêner la circulation.
Route
- La Guadeloupe se place dans le peloton de tête des départements les plus dangereux quant aux accidents de la route.
Malgré un tempérament paisible, les Antillais se métamorphosent parfois derrière un volant. Conduite collé-serré, pied au plancher, dépassement « aspiration ». Quand on vient d’arriver, qu’on ne connaît pas la route, et qu’on a loupé le panneau indicateur masqué par la végétation, ça énerve.
Complétons ce tableau par des surprises du réseau routier : une double voie qui se resserre en plein virage, des routes de montagne plutôt étroites, souvent dépourvues d’accotements stabilisés, mais encadrées de fossés profonds.
Autre particularité, les rues et routes partant à l’assaut des collines s’embarrassent peu des virages, ce qui engendre des pentes très marquées que la voiture peine parfois à gravir (révisez vos démarrages en côte !). Pas de panique, toutefois, rouler doucement, ouvrir l’œil et avoir de bons réflexes.
- Veillez à ne pas vous garer dans des recoins sombres, voire sur des places de parking d'hôtel mal ou peu éclairées pour éviter tout risque de vandalisme. Et bien sûr à ne rien laisser traîner de visible, on se répète, mais c’est important.
Liaisons maritimes
- N’oubliez pas de toujours vérifier si le départ annoncé est bien maintenu ! Réductions : sur Internet (parfois par téléphone), chaque compagnie vend des billets à tarif réduit, jamais remboursables mais parfois modifiables.
- Même s’il n’y paraît pas, la mer est souvent agitée au large. Remettez éventuellement à plus tard si la météo est vraiment mauvaise. Ceux qui sont sujets au mal de mer s’abstiendront de prendre un bon petit déj plantureux... Ils pourront prendre de la Nautamine® (ou équivalent) avant la traversée et éviteront la proue du bateau (ça secoue plus fort qu’à l’arrière).
Liaisons aériennes
Plusieurs compagnies proposent des liaisons avec certaines îles des Antilles, mais pour l’heure, il n’y a plus de vols avec les îles de l’archipel guadeloupéen (Marie-Galante, les Saintes et la Désirade).
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