Randonnées dans les Alpes françaises

Lac Blanc (Aiguilles Rouges, Chamonix – Haute-Savoie)

Parmi les parcours classiques de la vallée de Chamonix, celui qui mène au lac Blanc, tient une place particulière. Il faut dire que la beauté du circuit, sa facilité d’accès par le téléphérique de la Flégère (qui permet de s’épargner les 800 premiers mètres de dénivelé, moins intéressants), ses panoramas sur le massif du Mont-Blanc juste en face, les cimes qui se reflètent dans les eaux claires du lac, justifient pleinement cette réputation.

Après ce petit tour de télécabine, on descend dans la combe de la Chavanne, puis après d’anciennes écuries, les lacets de la piste mènent aux chalets et au lac de la Flégère. On suit ensuite une splendide crête pour atteindre le lac Blanc, perle des aiguilles Rouges à 2 352 m d’altitude. La vue sur le mont Blanc et son massif est l’une des plus belles qui soient.

Après une pause – obligatoire – pour contempler les lieux, récupérer et s’hydrater, on peut redescendre, en empruntant par exemple le sentier qui passe par les lacs de Chéserys, afin de renouveler et compléter l’émerveillement.

Distance : 7 km (500 m +)

Durée : 3 h

Difficultés : un parcours assez accessible pour des randonneurs en bonne condition physique. Durée assez courte, terrain assez facile.

Trace : www.chamonix.com/

Aiguillette des Posettes (Tour du Mont-Blanc, Haute-Savoie)

Voilà une randonnée à la journée (ou même demi-journée) qui vous permettra d’entrer un peu dans la légende du TMB (Tour du Mont-Blanc), puisqu’elle se déroule sur ce sentier mythique.

Depuis Le Tour, village facile d’accès, on grimpe sur la rive droite de l’Arve, puis rapidement à travers la forêt, qui cède bientôt la place aux alpages puis à un décor plus minéral. Surtout, le parcours en s’élevant délivre déjà de beaux panoramas jusqu’au climax : le sommet de l’aiguille des Posettes (2 201 m), où la vue sur les vallées, de Chamonix mais aussi de Vallorcine côté suisse, sur le massif du Mont-Blanc et les aiguilles Rouges, est vraiment spectaculaire.

Ce belvédère, parmi les plus accessibles de la vallée de Chamonix, donne immédiatement à contempler le glacier du Tour, le Buet, les Perrons, et au-delà, tout une myriade de pics et de sommets enneigés qui attisent l’imagination.

La descente peut se faire par plusieurs chemins et il est très facile d’allonger cette balade pour prolonger le plaisir !

Distance : 7 km (720 m +)

Durée : 4 h 15

Difficultés : un itinéraire en aller-retour, et surtout en montées et descentes, avec un dénivelé assez important. Sans grande difficulté technique.

Trace : www.chamonix.com

Le Parmelan (au-dessus d’Annecy – Haute-Savoie)

Avec son impressionnante falaise, le Parmelan domine le bout du lac d’Annecy et reste un incontournable pour les sportifs locaux. Cette randonnée, assez prisée, n’en demeure pas moins un parcours alpin, avec des passages où la vigilance et une certaine sûreté d’appui s’imposent.

Dès les premiers mètres, après s’être enfoncé en forêt, on trouve une pente bien raide, qui offre bientôt une première vue imprenable sur le lac et les dents de Lanfon. Quelques passages aériens, bien équipés de mains courantes et sécurisés mais délicats, pimentent l’ascension.

On reste subjugué par le panorama avant de déboucher sur un plateau pour les ultimes mètres et atteindre la Croix du Parmelan. La pause est la bienvenue, en admirant la vue et le vol des choucas.

À la descente, on bifurque sur le sentier du Petit Montoir, pour dévaler plus tranquillement dans un décor presque méditerranéen, sous les pins et blocs calcaires. Un petit arrêt en fin de balade pour acheter la tomme de chèvre du chalet d’alpage Chappuis est recommandé !

Distance : 9 km (750 m +)

Durée : 4 h

Difficultés : un parcours aérien qui demande, à la montée surtout, une certaine vigilance. On peut opter pour un aller-retour par le Petit Montoir si on est peu à l’aise ou sujet au vertige.

Trace : www.randos-montblanc.com/moyen/parmelan.html

Plateau des Glières (Haute-Savoie)

Le plateau des Glières a marqué l’histoire de la Résistance. Aujourd’hui, il reste un écrin de nature montagnarde où l’on goûte un paysage de haut plateau merveilleux, ponctué de belles auberges et de rappels historiques.

Cette boucle, très accessible aux randonneurs néophytes et même aux familles, débute sur une belle piste qui fait déjà découvrir ce vaste plateau calcaire sur le massif des Bornes, à mi-chemin entre Annecy et Genève.

Une étendue fleurie, parsemée de jolies maisons, qui sont autant d’auberges et de restaurants qui sentent bon la raclette et le vin blanc à déguster en terrasse, nous accueille. Au fil des pas, on découvre des panneaux précisant à la fois l’histoire paysanne des lieux et les tragédies qui s’y sont produites en 1944. Les troupeaux de vaches font partie intégrante du décor.

On rejoint ensuite une tourbière boisée, où l’on suit un cheminement en caillebotis. Ce passage ludique – on marche sur les travées de bois – amuse bien les enfants.

Tout au bout, on rejoint l’impressionnant monument national à la Résistance du plateau des Glières, inauguré en 1973 par André Malraux.

Distance : 8 km (234 m +)

Durée : 2 h 30

Difficultés : une balade assez facile, alternant pistes et sentiers. Quelques passages (descentes, franchissement de ruisseaux) demandent un minimum d’attention, mais rien de bien méchant !

Trace : www.lac-annecy.com/

Tour du lac de la Plagne (Vanoise - Savoie)

Au départ du refuge de Rosuel, aux portes du parc national de la Vanoise, on emprunte le fameux GR 5 pour grimper progressivement, entre forêts et prairies, dominés par les impressionnants sommets alentour, vers un lac aux eaux bleu clair. Le mont Pourri, le glacier des Platières et les Rochers Rouges semblent veiller sur notre progression. En chemin, on admire les nombreuses cascades qui coulent ici, issues des torrents qui descendent des glaciers en surplomb. Le spectacle est total.

Bientôt, on contemple le lac de la Plagne, où se reflètent les cimes, en surplombant ses rives. On descend ensuite vers le joli refuge Entre-deux-Lacs, niché dans ce dédale de roches. Qu’il fait bon y déguster une tarte aux myrtilles en admirant les lieux, attardant nos regards sur la surface du lac troublée par les cannes des pêcheurs, ou cherchant des yeux une marmotte dont le sifflet s’est fait entendre !

La descente, par un chemin parallèle tout aussi agréable, nous apporte encore un bon moment, pour rentrer au refuge de Rosuel, où l’on peut dîner et passer une bonne nuit en montagne.

Distance : 15 km (700 m +)

Durée : 5 h

Difficultés : un parcours montagnard avec une montée à prendre en compte, qui reste cependant très progressive.

Trace : www.peisey-vallandry.com/pedestre/le-lac-de-la-plagne.html

Lac du Lou (Vanoise - Savoie)

Au cœur du domaine des Trois Vallées, entre les stations des Ménuires et de Val Thorens, difficile de penser trouver un petit coin de montagne vraiment préservé. Pourtant, cette jolie balade facile, idéale en famille, permet de découvrir un petit vallon sauvage, à l’écart des installations de ski et des remontées mécaniques, orné de lacs. Un vrai régal !

Au départ des Ménuires, on débute par une bonne montée pour se mettre en jambes, et surtout découvrir des prairies fleuries et des alpages aux vertes pelouses. On atteint vite le lac du Lou, dont il fait bon faire le tour, en flânant le long des eaux claires.

Le refuge, juste au bord, invite à la pause gourmande, en contemplant encore le paysage, en savourant le calme de l’endroit, à peine troublé par quelques pêcheurs à la ligne.

On grimpe ensuite jusqu’aux lacs de Pierre Blanche, encore plus sauvages, où se mirent les cimes environnantes.

La balade peut être complétée, pour le plaisir des petits et des grands par une visite à la ferme pédagogique Chez Pépé Nicolas, et ses sympathiques chèvres, et par celle de la Maison de l’Abeille noire. On en bourdonnerait de plaisir.

Distance : 5,2 km (292 m +)

Durée : 2 h

Difficultés : une randonnée familiale plutôt facile (petit dénivelé quand même) sur des sentiers bien tracés.

Trace : www.savoie-mont-blanc.com/

Le Charmant Som (Chartreuse – Isère)

Très facile d’accès en été depuis Grenoble ou Chambéry, la route qui mène au pied du Charmant Som nous plonge déjà dans l’ambiance. La randonnée, qui grimpe jusqu’à la cime d’un des sommets les plus débonnaires du massif de la Chartreuse (comme son nom l’indique !), débute au niveau du parking devant l’auberge.

On monte sur un chemin tracé à travers l’alpage, puis la pente se fait plus franche et le terrain bien plus rocailleux, même si la montée ne présente guère de difficulté. À mesure que l’on s’élève, on peut admirer les sommets environnants, notamment Chamechaude, point culminant de la Chartreuse, juste en face et plus loin encore, le Vercors.

On parvient ensuite à une petite combe, d’où l’on découvre vraiment le sommet. Encore un petit effort, à vadrouiller parmi les cailloux, en suivant bien les balises jaunes, et nous voici au sommet. En contrebas, on peut admirer les toitures de l’impressionnant monastère de la Grande Chartreuse, dominé par le Grand Som.

Plusieurs possibilités pour redescendre : soit par le même chemin, soit en prenant à droite dans la combe, par une descente un peu plus abrupte au début, qui débouche sur un bel alpage. On peut acheter du fromage à la bergerie, juste avant de rejoindre le parking, et bien sûr se détendre autour d’un verre ou même d’un bon déjeuner sur la terrasse de l'accueillante auberge, ouverte en été.

Distance : 4 km (328 m +)

Durée : 1 h 30

Difficultés : quelques passages rocheux, notamment au sommet. Prudence en descente.

Trace : www.altituderando.com/

Lac Achard / Lacs Robert (Belledonne – Isère)

Autre grande classique au-dessus de Grenoble, cette balade permet de découvrir la beauté minérale de la chaîne de Belledonne. Depuis la station de Chamrousse, et le parking bien commode de Bachat Bouloud, on grimpe d’abord sur une piste à découvert puis l’on s’enfonce dans un agréable bois, où le sentier mène, à travers roches et prairies, au lac Achard. Le lieu, certes très prisé, reste parfait pour un pique-nique. Les eaux calmes du lac reflètent les sommets environnants.

On poursuit ensuite sur le GRP (balises jaune et rouge) vers une série de cols, ponctués de petits lacs et de vues panoramiques sur les massifs environnants, majestueux, pour arriver aux lacs Robert.

Ces quatre lacs, dans leur écrin naturel de roches et de fleurs, encerclés par un petit cirque, forment l’apogée de cette randonnée. On longe leurs rives, sans déranger les pêcheurs de truites arc-en-ciel, avant de remonter vers la Croix de Chamrousse, d’où l’on admire le panorama. Il ne reste plus qu’à redescendre pour regagner Bachat Bouloud, par la Roche-Béranger.

Distance : 11 km (650 m +)

Durée : 5 h

Difficultés : quelques passages un peu rocailleux, de la pente, mais globalement une balade accessible et sans grand danger.

Trace : www.altituderando.com

Le Grand Veymont (Vercors sud – Isère)

Le Grand Veymont, au sud du Vercors, est le point culminant du massif. Ses 2 341 m d’altitude se gagnent avec quelques efforts et la randonnée qui mène au sommet reste sportive, mais quelles impressions elle laisse ! Les vues imprenables sur l’ensemble du massif, sur le mythique mont Aiguille (le premier sommet d’alpinisme conquis dans l’histoire, en 1492, comme l’Amérique…), les rencontres plus que probables avec un troupeau de bouquetins placides, rendent cette balade inoubliable.

Le début reste assez débonnaire, on arrive par de belles estives jusqu’au Pas de la Ville. Ensuite, le sentier se fait plus aérien, plus rocailleux, jusqu’au sommet du Vercors. Là, on admire la vue, salué par les choucas qui tournoient, avant de descendre sur l’autre versant, en direction du Pas des Chattons. Une fois celui-ci franchi, le parcours ondule encore gentiment, délivrant de belles vues sur le Grand Veymont, entre forêt, ravins et prairies.

On croise quelques cabanes, non gardées mais tout indiquées pour une pause en pleine nature, avant de regagner, au bout de cette longue et belle journée, la route forestière de Rachier pour les derniers hectomètres. Une bon périple, mais parmi les plus majestueux des Alpes !

Distance : 20,2 km (930 m +)

Durée : 8h 30

Difficulté : une randonnée longue et au dénivelé assez important. Certains passages, pierreux et pentus, demandent de la vigilance.

Trace : www.visorando.com/randonnee-le-grand-veymont/

Plateau de la Molière (Vercors nord - Isère)

Dominant l’agglomération grenobloise, au nord de la forteresse minérale du Vercors, le plateau de la Molière est un lieu parfait pour contempler les cimes et jouir d’une nature bucolique.

On démarre cette randonnée familiale par un brin de montée, à l’ombre d’une forêt, on poursuit sur un splendide balcon d’où l’on admire à la fois Grenoble, Belledonne et au-delà, d’autres sommets des Alpes, ainsi que la Chartreuse et ses montagnes caractéristiques sur la gauche.

On descend d’un cran ensuite, après le Pas de l’Ours (aucun plantigrade repéré toutefois !) pour rejoindre le gîte de la Molière, où il fait bon faire une pause, avant de gambader sur le plateau, à travers un alpage de rêve, où paissent de belles génisses. La vue reste toujours aussi splendide, immense, sur tous les sommets autour, des Écrins au Mont-Blanc.

On rentre ainsi gentiment jusqu’au parking, en en ayant pris plein les yeux. Les plus sportifs pourront facilement allonger un peu la sauce en descendant plus loin sur le plateau.

Distance : 5 km (188 m +)

Durée : 1 h 30

Difficulté : mise à part un peu d’attention en descendant vers le gîte de la Molière, le parcours est facile.

Trace : www.isere-tourisme.com/

Lac Sainte-Anne, Lac Miroir (Ceillac, Queyras – Hautes-Alpes)

C’est de Ceillac, au cœur d’une vallée façonnée par les anciens glaciers, dans le parc naturel régional du Queyras, que nous nous élançons pour cette balade alpestre qui conjugue forêt de mélèzes, lacs et vues sur les cimes enneigées.

Une montée assez raide nous chauffe vite les mollets, puis la pente s'adoucit pour grimper sous les épineux jusqu’au lac Miroir. Inutile de préciser qu’il porte bien son nom : la vue et son reflet sont merveilleux.

La suite reste sur ce ton : on oublie vite les quelques mètres de dénivelé accomplis sous les télésièges pour admirer encore la vue imprenable depuis le lac Sainte-Anne, le plus grand lac naturel du Queyras, au pied du pic nord de la Font Sanct.

Une jolie descente, sous les mélèzes, nous attend, jusqu’à une spectaculaire cascade qui vient conclure en beauté cette randonnée aussi belle qu’abordable.

Distance : 12 km (900 m +)

Durée : 5 h

Difficultés : une randonnée à la journée abordable. Un dénivelé important mais des terrains sans difficulté technique majeure.

Trace : www.altituderando.com

Lac Noir, lac Lérié (plateau d’Emparis, Oisans – Hautes-Alpes)

Le plateau d’Emparis offre, à plus de 2 000 m d’altitude et face au massif des Écrins, un somptueux belvédère agrémenté de plusieurs lacs aux eaux limpides, nichés dans leur écrin minéral. Pour le traverser, on emprunte le fameux GR 54, qui fait tout le tour des Écrins et de l’Oisans, sur une de ses plus belles portions.

Le point de départ, à la station du Chazelet, est pratique. On côtoie certes quelques remontées mécaniques au début, mais le décor devient vraiment majestueux et sauvage un peu plus loin. On entre alors vraiment dans le vif du sujet, avec ce plateau d’altitude aux prairies fleuries qui bientôt devient un défilé de roches et de lacs.

Le lac Noir atteint, on admire une des plus spectaculaires vues sur la Meije et les glaciers des Écrins, pile en face. L'intensité du spectacle ne redescend pas tout de suite : on atteint les rives du lac Lérié, elles aussi somptueuses. Le belvédère offert encore sur la face nord de la Meije et du Râteau nous rappelle à quel point ces montagnes, proches des 4 000 m, restent fortes, impressionnantes.

La douceur des prairies qui nous ramènent au point de départ offre un doux contraste avec ces sommets grandioses, pour achever cette inoubliable excursion entre steppe, torrents, lacs et glaciers.

Distance : 16,3 km (840 m +)

Durée : 6 h

Difficultés : une bonne rando à la journée, qui compte un dénivelé non négligeable. Le terrain est souvent rocailleux et relativement exigeant.

Trace : www.oisans.com/equipement/lac-noir-et-lac-lerie-depuis-le-chazelet/

Le Chemin de Ronde de la Clarée (Névache – Hautes-Alpes)

Entre France et Italie, la vallée de la Clarée demeure préservée, parcourue de ruisseaux, parsemée de villages authentiques, surmontée d’impressionnants sommets à plus de 3 000 m d’altitude : un petit bijou montagnard qu’il faut bien sûr explorer à pied.

Cette boucle tracée sur l’historique Chemin de Ronde, permet de marcher sans grande difficulté (le sentier est assez facile) tout en découvrant d’immenses panoramas sur le massif des Cerces, juste en face. On grimpe assez gentiment, en découvrant chapelles et hameaux au cœur d’une vallée verdoyante et bucolique, puis à mesure un décor plus minéral, sur un somptueux sentier balcon.

Le lac Laramon, et ses eaux turquoise où se reflètent les cimes enneigées, marque le point culminant de cette balade, tant en altitude qu’en beauté. On descend ensuite pour se détendre un instant à l’accueillant refuge du Ricou, avant de regagner Névache.

Distance : 13,2 km (750 m +)

Durée : 4 h

Trace : https://ignrando.fr/fr/parcours/23069-le-chemin-de-ronde-de-la-claree

La Madone de Fenestre (Mercantour, Vésubie – Alpes-Maritimes)

Le sanctuaire de la Madone de Fenestre aurait déjà accueilli des cultes romains, bien avant que les bénédictins inaugurent ce petit sanctuaire montagnard au IX^e siècle, qui devint un hôpital templiers au XIII^e. La procession de la statue polychrome de la Vierge Marie, qui date, elle, du XVI^e siècle, est toujours vivace, deux fois par an. C’est dans cette ambiance teintée de spiritualité que l’on commence cette randonnée de haute volée.

Pourtant, ce sont bientôt les traces d’un autre passé, non plus religieux mais bel et bien martial, qui nous rattrapent à peine plus loin : un ancien chemin militaire nous mène au bord du petit lac de Fenestre, blotti au milieu des roches.

Le décor reste minéral et le blockhaus qui marque le passage du col de Fenestre, à près de 2 500 m d’altitude, donne un aspect plus tragique au lieu, juste sur la frontière italienne. On admire une vue sur le piémont et les cimes plus lointaines du Cervin et du mont Rose, avant d’entamer une sérieuse descente, en lacets serrés, pour revenir sur le sanctuaire de la Madone. Quelle randonnée, mon général !

Lire aussi notre reportage Balades dans les vallées du Mercantour

Distance : 8 km (660 m +)

Durée : 4 h

Difficultés : une randonnée sportive, par son dénivelé et sa descente sinueuse.

Trace : https://randoxygene.departement06.fr/haute-vesubie/circuit-de-fenestre-9201.html