En Cornouaille : le Finistère, côté Sud
En pays bigouden
Même s’il en est venu à désigner abusivement toute la région, le terme « bigouden » ne correspond qu’à une petite partie de la Bretagne, délimitée par l’Odet à l’est et Plozévet à l’ouest. Une terre au caractère affirmé, qui doit son nom à une haute coiffe longtemps portée par les femmes du pays.
C’est ici, dans le triangle Quimper-Plozévet-Penmarc’h, que la révolte des Bonnets rouges contre les taxes de Louis XIV s’est révélée la plus dure. Ici aussi que le labeur de la terre et la lutte des travailleurs de la mer contre l’océan ont façonné la mémoire collective.
Pour découvrir la culture locale, la visite du musée Bigouden de Pont-L’Abbé s’impose. Mobilier, coiffes, costumes, objets, instruments de musique permettent de mieux comprendre l’identité bigoudène. Et pour rencontrer de vraies Bigoudènes, c’est à la fête des brodeuses qu’il faut se rendre !
Mais, pour ressentir vraiment ce pays, il faut s’élancer sur ses routes, sans avoir peur de se perdre. Explorer cette région au paysage plat et pourtant contrastée, entre terre et mer, marais et bocage, ports de pêche et villages tranquilles.
Côté terre, le pays Bigouden présente un habitat dispersé, avec des villages reliés par de bucoliques routes de campagne, ou des sites au romantisme intact comme le calvaire de Notre-Dame-de-Tronoën.
Côté mer, la pêche est demeurée une activité majeure de la région, du côté de Saint-Guénolé et, surtout, du Guilvinec. L’atmosphère se fait nettement plus balnéaire du côté d’Île-Tudy, avec ses maisons blanches s’étirant sur une presqu’île, et de Sainte-Marine, petit bijou entre Odet et océan, porte d’entrée de la Riviera bretonne.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Jean-Philippe Damiani
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