Cuba : Go West !
Les présidents Obama et Raùl Castro ont rétabli des relations diplomatiques entre leurs deux pays, les Etats-Unis et Cuba. Une page d'histoire se tourne.
Après plus de 50 ans de guerre froide, cette poignée de mains, cette réconciliation entre les ennemis d’hier équivaut à la chute du mur de Berlin pour l’Amérique latine !
A Cuba, une vague d’espoir et d’optimisme souffle, même si la levée des sanctions et de l’embargo, en vigueur depuis 1962, n’est pas encore annoncée. Le monde entier regarde Cuba, et routard.com continue, après l’Oriente, son exploration de l’île.
Nous sommes allés à l’ouest, dans la province de Pinar del Rio, sur la terre du meilleur tabac du monde !
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- Ouest de Cuba : la queue du « crocodile vert »
- Viñales : grottes et rocs, randonneurs et spéléologues
- Pinar del Rio, l’Ouest cubain, le vrai
- Vuelta Abajo : la terre du meilleur tabac du monde
- Visiter des plantations
- La baie des Cochons, 54 ans après
- Cienfuegos : âme cubaine, style français
- Fiche pratique
Ouest de Cuba : la queue du « crocodile vert »
« Vamos al oeste ! Allons à l’ouest ! »
L’autopista A4 quitte La Havane et, en 2 bonnes heures, on y est ! Incroyables routes cubaines, quasiment vides : quelques camions, de rares voitures privées, des paysans marchant sur le bas-côté, des cavaliers solitaires, et des campagnards qui attendent sous le soleil l’arrivée d’un improbable bus…
Une chaîne de montagnettes verdoyantes, la cordillère de Guaniguanico, surgit soudain et ondule sur des kilomètres, formant ainsi la colonne vertébrale de l’ouest cubain. Du point de vue géologique, c’est la partie la plus ancienne de l’île. Parmi les nombreuses grottes creusées dans la roche, l’une d’elles servit de cachette à Che Guevara pendant la crise des missiles en 1962.
Premier bain de fraicheur à Las Terrazas et Soroa, bourgades nichées dans les monts verdoyants où le café était naguère le roi. Encore quelques kilomètres et voici le cœur battant de la région, la vallée de Viñales (à 160 km à l’ouest de La Havane), petite merveille de la nature, appréciée pour ses paysages spectaculaires.
Dans la province de Pinar del Rio sont récoltées les meilleures feuilles de tabac du monde. Plus loin encore, à l’extrémité ouest, Cuba se termine par une pointe ciselée dont la forme rappelle étrangement celle d’une queue de crocodile, d’où le surnom de Cuba : le « Crocodile vert »...
Au bout d’une interminable route bordée par une brousse d’épineux, on atteint la péninsule de Guanahacabibes, long appendice de terre ourlée de vastes portions de mangrove. Les amateurs de plongée pourront y explorer de beaux fonds sous-marins.
Viñales : grottes et rocs, randonneurs et spéléologues
Soudain, la route de la basse plaine se met à tournicoter en grimpant sur le flanc des collines. Le paysage change subitement. De partout surgissent de gros monticules rocheux aux formés usées et ciselées, envahis par une inextricable broussaille tropicale.
Ce sont les mogotes, c’est à dire des « pains de sucre ». Ils forment une sorte de barrière naturelle qui protège bien des intempéries les champs et les fermes dans les vallées.
On dit que la déesse Nature a été très généreuse avec Viñales, petite ville juchée à 300-350 m d’altitude dans un écrin de monts karstiques. Le climat doux et humide, la proximité de la mer, la terre fertile, ont permis à la vallée de se développer, en mariant l’agriculture et le tourisme. Presqu’un paysage d’estampe asiatique comme au nord du Vietnam.
Les charrues tirées par les bœufs - le tractor natural - les attelages à cheval et les macheteros sont à l’œuvre dans les plantations (tabac, canne à sucre). Le tabac de Viñales n’est certes pas le meilleur de Cuba mais il constitue une source importante de revenus. On peut visiter quelques petites fermes à tabac à l’orée de la ville.
Grâce à ses possibilités de randonnées pédestres et équestres, Viñales est devenu le premier point de ralliement des voyageurs et des touristes à l’ouest.
Là aussi le paysage a été grignoté par de vastes grottes (cueva) qui se visitent. Parmi celles-ci, la cueva de Santo Tomas, la plus grande de Cuba, qui compte 47 km de galeries réparties sur huit niveaux. En cheminant dans ces obscures cavités souterraines, on comprend pourquoi la ville est devenue un haut lieu de la spéléologie à Cuba.
Pinar del Rio, l’Ouest cubain, le vrai
Petite capitale de la province du même nom, Pinar del Rio n’est pas moins intéressante que Viñales, distante de seulement 27 km. Mais elle est bien différente : Pinar del Rio est une grande ville de 140 000 habitants étendue dans une vaste plaine, Viñales un gros bourg...
Cœur économique de l’ouest, située aux portes de la première région productrice du tabac de Cuba, la ville a pris son essor au XIXe s, quand de nombreuses familles émigrées des Asturies et des Canaries s’y établirent. La cité se couvre alors d’édifices élégants, de riches demeures colorées, ornées de colonnades et d’arcades. Un somptueux théâtre voit même le jour (le Teatro Milanés toujours bien conservé).
Aujourd’hui aérée et active, très agréable à découvrir à pied, Pinar del Rio a conservé son caractère ancien, grâce à ce patrimoine urbain unique, reflet d’une splendeur passée.
La plus insolite des demeures est ce très oriental palacio Guasch. Construit en 1909, ce petit palais mélange allègrement le style néo-classique, les arcades mauresques, les pinacles gothiques, les balustrades finement ajourées…
Ce fut la demeure d’un riche médecin qui voyagea beaucoup. Il s’inspira, dit-on, du génie de Gaudi (Barcelone). Son jardin intérieur, décoré de dinosaures en béton, ajoute à l’extravagance du lieu !
La « Casa de Garay » n’a rien d’un palais, mais c’est dans cette minuscule fabrique qu’est élaborée la guayabita. Cet alcool fruité très doux ne se trouve qu’à Pinar del Río. Le fruit, la petite goyave, ne pousse que dans la région.
Cette boisson est née de l’idée d’un Asturien qui mélangea par hasard la guayabita à du rhum. Un digestif exquis, à savourer avec modération.
Vuelta Abajo : la terre du meilleur tabac du monde
Le cigare « Havane » est à Cuba ce que le vin de Bourgogne est à la France : le fruit d’une vieille tradition agricole et d’un savoir-faire de très haute qualité.
A une vingtaine de km au sud de Pinar del Río, le village de San Luis et celui de San Juan y Martinez constituent le cœur du « triangle du tabac » (Vuelta Abajo). Appelons-le le triangle de l’or vert ! Le tabac, c’est la richesse de Cuba !
Un grand panneau l’annonce dès l’arrivée : « La tierra del mejor tabaco del mundo ». Dans ce triangle d’une vingtaine de km de côté, glissé entre les monts et la mer, se trouvent les meilleures terres à tabac de Cuba... et par conséquent du monde !
Ici poussent les feuilles (qui forment la « tripe » et la « cape » du cigare) les plus recherchées. La terre fertile, le climat chaud et humide sans excès, et les méthodes de production ancestrales extrêmement élaborées, ont propulsé ce terroir privilégié au-dessus de tous les autres. Darryl Zanuck, légendaire patron de la Fox et grand amateur de cigares, possédait sa plantation dans la région de Vuelta Abajo.
La mise en terre des plants s’effectue à partir de fin septembre ou courant octobre (après préparation de la terre), la récolte a lieu 3 mois plus tard, selon la maturation. Les feuilles sont alors délicatement cueillies à la main, une par une, en commençant par le pied de la plante.
Il faudra 135 opérations différentes pour la réalisation d’un cigare, entre le séchage (les feuilles sont suspendues pendant 2-3 mois dans une grange appelée la casa de secado), la fermentation dans des ballots en feuilles de palmier royal (durant 1 mois) et le travail en manufacture.
Visiter des plantations
Le cigare a plusieurs points communs avec le vin : il exige un terroir, un climat, un cépage, mais aussi la main attentionnée de l’homme. Une alchimie fragile et non mécanisable !
Chaque cigare a sa formule secrète (comme pour les parfums). C’est ce que le visiteur apprend en visitant les plantations. La plus célèbre s’appelle la Finca El Pinar de la famille Robaina. Le patriarche Alejandro Robaina a vécu plus de 90 ans. Décédé en 2010, il a passé la main à son petit-fils Hiroshi qui dirige à présent le prestigieux domaine (17 ha, 60 ouvriers) lequel fournit 5% de la production totale cubaine. Plusieurs célébrités sont venues naguère chez Robaina, dont Gérard Depardieu.
Les feuilles de tabac sont achetées par les grandes fabriques (Cohiba, Partagas, Monte Cristo, Romeo y Julieta) basées à La Havane où les cigares sont roulés manuellement et conditionnés avant d’être exportés sur le marché mondial.
À quelques kilomètres du domaine Robaina, la Finca Gloria Hermosa, plus modeste, a été fondée en 1862 par l’ancêtre de Jose Luis Pérez, pionnier venu des Canaries. Sur une surface de 5 ha, le tabac est cultivé d’une manière traditionnelle selon une technique « agro-biologique ». Pour remuer la terre, on utilise des bœufs car les engins mécaniques (les tracteurs) abiment les sols… Tout est fait à la main, de la mise en terre des plants à la récolte.
90% de la production est vendue à l’Etat. Gloria Hermosa est un des fournisseurs notamment de la célèbre marque Cohiba. Le mot Cohiba était celui utilisé par les Indiens pour désigner le cigare…
La baie des Cochons, 54 ans après
Plate et monotone, la route 116 qui conduit à Playa Larga présente une curiosité. Elle est bordée par 85 « monuments », des petits mémoriaux en pierre grise rappelant le souvenir des combattants cubains tombés en avril 1961 lors de la bataille de la baie des Cochons (Bahia de Cochinos).
Une brigade anti-castriste composée de 800 mercenaires recrutés aux Etats-Unis débarqua sur les côtes de la péninsule de Zapata pour renverser le régime communiste de Fidel Castro. L’une des têtes de pont du débarquement fut cette baie des Cochons, entre Playa Larga et Playa Girón.
Les chefs cubains s’étaient partagés diverses zones de Cuba, car ils ne savaient pas où et quand les mercenaires allaient débarquer. Fidel Castro était à Playa Girón, son jeune frère Raúl à l’est, et Che Guevara assurait la défense en zone ouest (Pinar del Rio).
L’opération ne dura que 65 heures, soit moins de 3 jours. Elle se solda par un fiasco pour les anti-castristes et une victoire pour Cuba. Kennedy aurait soutenu sans conviction cette opération menée par des hommes armés sans expérience face à une armée cubaine endurcie par des années de guérilla.
Au fond de cette célèbre baie des Cochons, Playa Larga est aujourd’hui un des endroits les plus calmes et charmants de la côte. La plage ourlée de sable fin est très fréquentée en juillet et août par les Cubains, mais tout est resté villageois et à taille humaine.
Pour l’histoire militaire et ses détails, c’est au musée de Playa Girón (à 34 km de Playa Larga), très bien fait, qu’il faut s’attarder.
Cienfuegos : âme cubaine, style français
Au fond d’une magnifique baie étincelante sous le soleil, Cienfuegos discrète et injustement oubliée, est pourtant une des plus belles villes de Cuba ! Une remarquable cité coloniale, régulière et élégante, avec des ribambelles de demeures à colonnades soigneusement restaurées.
Dans le cœur historique, la remarquable place José Marti, est classée au Patrimoine de l’Humanité de l’Unesco. Plus au sud, la ville se termine par la pointe de Punta Gorda, quartier maritime qui évoque une petite Floride caribéenne où de somptueuses villas rappellent la richesse de la cité avant la Révolution (1959).
Déjà en 1494, Christophe Colomb avait amarré dans la baie, qu’il baptisa « port de Jagua », du nom des Indiens qui la peuplaient.
La ville a vraiment été fondée le 22 avril 1819 par Don Luis de Clouet (Jean-Louis Laurent de Clouet de Piettre, 1766-1848), un colon français originaire de Bordeaux.
Après la Louisiane, Clouet se mit alors au service de l’Espagne. En 1818, il fut intégré à l’Etat Major de La Havane, avec le titre de colonel. Il nomma d’abord la ville Fernandina de Jagua, après y avoir installé 46 colons français, fraîchement débarqués de Bordeaux. Clouet devint le gouverneur de la ville qui fut baptisée Cienfuegos en 1830, en hommage au capitaine général de l’île, José Cienfuegos y Jovellanos.
Aujourd’hui, vaste et aérée, Cienfuegos, la belle et lumineuse cubaine, a gardé sa marque aristocratique française, plus présente que nulle part ailleurs. C’est notre coup de cœur à l’ouest !
Merci à Bertrand Deschamps, pour son aide
Fiche pratique
Consulter notre guide en ligne Cuba
Comment y aller ?
- Formalités : pas de visa pour Cuba, mais une carte de tourisme qui est délivrée à l’arrivée à l’aéroport de La Havane. Prix : env 22 € par personne.
- Pour aller à Cuba : vols directs Paris-CDG – La Havane avec Air France et Cubana. Trouvez votre billet d’avion
Bonnes adresses
Viñales
- Casa Las Sorpresas (Arianna y Juan Carlos) : calle Adela Azcuy (Norte), 47. Tel : (48) 69-66-75. E-mail : casadelassorpresas@nauta.cu Chambre double 25 CUC (env 23 €), petit déj non inclus. Arianna, la fée du logis, femme chaleureuse et enjouée, et son mari Juan Carlos, proposent 2 chambres dans des maisonnettes récentes. C’est propre, confortable et bien tenu. Vue sur les champs et les mogotes.
- Villa Haydée Chiroles : 139, calle Rafael Trejo. Tel : (48) 69-52-00. Port : 52-54-89-21. casahaydee@yahoo.es Chambres 20-25 CUC (19-23 €). Maison très bien tenue. La fille d’Haydee s’appelle Hayden. Elle est francophone et travaille à l’Infotur (office de tourisme) de la ville.
- Bar de tapas 3 J (Tres Jotas) : calle Salvador Cisneros, 45. Port : 53-31-16-56. Tapas de 2,50 à 8 CUC (de 2 à 7 €). Plats 5-10 CUC (4-9 €). Ouv tlj midi et soir. Voici une très bonne adresse pour boire un verre en mangeant des tapas (et des pinchos). Tenu par Jean-Pierre, un cubain jovial (non francophone), dont les enfants portent des prénoms commençant par la lettre J, d’où le nom du bar.
Pinar del Rio
- Casa particular René y Carmen González : Unión, 13 ; entre Capitán San Luis y Marina Azcuy, à un pâté de maisons du stade de base-ball. Tel : (82) 75-75-15. Chambre 20 CUC. Repas 7 CUC (avec boisson, env 6 €). Dans une maison bleu foncé, à l’étage, trois chambres propres et bien tenues, avec entrées indépendantes.
- Casa Colonial Rabanal : calle Ormani Arenado, 12. Tel : (82) 75-31-69. Port :52-71-50-62. E-mail : cenrique@nauta.cu Une seule chambre 15-20 CUC (14-19 €). Jolie maison coloniale en plein centre-ville, légèrement surélevée par rapport à la rue, tenue par un jeune couple, Carlos et Ana-Maria.
- Restaurant El Naranjo : calle Gerardo Medina, 226, angle avec c/ Frank País. Tel : (82) 75-23-23. Ouv tlj 12h-22h30. Plats 10-15 CUC (9-14 €). Un peu à l’écart du centre animé (5 blocs), tenu par Julio et Anarella, un couple accueillant, ce resto sert une cuisine locale à prix doux.
Le « triangle du tabac « : Vuelta Abajo et ses plantations
- Finca El Pinar (plantation d’Alejandro Robaina) : sur la commune de Barbacoa. De Pinar del Río, gagner San Juan y Martinez, à 13 km à l’ouest. La finca se trouve à env 5 km dans les terres. Les habitants connaissent bien le chemin. Tlj sf dim 10h-17h. Entrée : 2 CUC (moins de 2 €). Visite guidée en espagnol, en anglais ou par Yvan, un guide qui parle un peu le français.
- Visite d’une petite plantation familiale : la Finca Gloria Hermosa, barrio Rio Seco, San Juan y Martinez. Port : 53-74-62-87. E-mail :sjuan@pinarte.cult.cu. À 6 km de San Juan y Martinez, sur la route de Guane. Demandez Jose Luis Pérez (il parle espagnol et un peu anglais). Téléphoner avant pour un rdv. Visite : 1 CUC (moins d’1 €).
Baie des Cochons , Playa Larga, playa Girón
- Casa Frank : calle 3a, n°8, entre 2da y 4ta. Playa Larga. Tel : (45) 98-71-89. [POR] 52-75-79-30. www.casafrankcuba.com E-mail : frankvegascz@gmail.com. Chambre 30 CUC (28 €). Maison récente peinte en vert, avec balustrade, terrasse et lampadaires. Les chambres bien arrangées sur le toit, le petit bar à cocktail, les repas de la maitresse de maison, l’accueil familial, voilà déjà quelques bonnes raisons de dormir chez Frank Vegas Cabeza.
- Casa Kiki : Caleton. Playa Larga. Tel : (45) 98-74-04. [POR] 53-11-27-12. E-mail : kikirentacz@gmail.com www.bbinnvinales.com Double 30-35 CUC (28-33 €). Repas 10 CUC (9 €). La maison regarde la mer et on accède directement à la plage par le jardin. Emplacement idéal donc, mais il y a aussi l’accueil affable de Kiki sportif et dynamique. Des chambres impeccables (mieux que la moyenne).
- Museo de playa Girón (musée du Débarquement d’avril 1961) : au centre du village de Playa Girón. Tlj 8h-17h (9h-18h en juil-août). Entrée : 2 CUC (moins de 2 €) ; gratuit moins de 12 ans. Photos : 1 CUC. Film de 15 min : 1 CUC. Petit musée consacré à l’histoire du débarquement anti-castriste d’avril 1961.
Cienfuegos
- Infotur (office de tourisme) : avenida 56, n° 3117, entre calle 33 et 35. Tel : (43) 51-46-53. E-mail : vivian@cienfuegos.infotur.tur.cu www.cienfuegoscity.org Ouv tlj sf sam, 8h30-12h et 13h-17h. A côté de l’agence Islazul, à deux blocs de la plaza José Marti. Plan gratuit de la ville, informations pratiques et culturelles sur les visites possibles. Demandez la sympathique Vivian qui parle français.
- Bella Perla Marina (Amileidis y Waldo): calle 39, 5818 ; à l’angle de l’av. 60. Tel : (43) 51-89-91. bellaperlamarina@yahoo.es www.particuba.net Compter 25-30 CUC (env 23-28 €). Excellent accueil pour une adresse exceptionnelle ! La plus belle chambre est en mezzanine.
- Hostal Melva y Manuel : calle 41, 3807, entre avenidas 38 y 40. Tel : (43) 51-59-87. Port : 53-12-59-11. Chambres 20-25 CUC (env 19-23 €). L’un des meilleurs rapports qualité-prix de la ville. Dans une maison moderne située à 200 m du Malecón, dans un quartier calme.
- Casa particular Armando y Belkis : av. 14, 3702. Tel : (43) 51-78-17. Port : 52-71-04-63. www.armandoybelkis.com Compter 20 CUC (env 19 €). Dans un quartier résidentiel agréable, une maison récente à l’architecture typique des années 1950, tenue par un couple de retraités.
- Villa Lagarto – Tony y Maylin: calle 35, 4B. Tel : (43) 51-99-66. Port : 52-90-17-06. www.villalagartocuba.com Doubles env 40-45 CUC (env 37-42 €). Repas 12-15 CUC (11-14 €). Tout au bout de Punta Gorda, sur la gauche, juste avant le square La Punta. Face à la maison jaune, prendre une allée sur la droite. La ville possède une jolie terrasse dans son jardin de poche.
Commencez votre voyage en musique, écoutez notre playlist Routard Cuba.
Texte : Olivier Page
Mise en ligne :