Népal : retourner dans la vallée de Kathmandu
Kathmandu, s’enfoncer dans Asan Tole
Tout voyageur arrivé à Kathmandu passe inévitablement par Thamel, le quartier touristique, même si le trafic et la pollution y sont en général très denses. On complète son matériel en prévision du trek que l’on s’est promis d’accomplir et on y échange des informations avec d’autres voyageurs, sans oublier de passer chez KEEP. Cette association locale donne un bon aperçu du pays, sensibilise à l’écologie et a créé une « clothing bank » qui prête vêtements et matériel aux porteurs démunis.
Mais s’il n’y a qu’une balade à faire, c’est celle qui commence à Jyatha, au sud de Thamel. Peu à peu, on s’enfonce dans Asan Tole, un quartier hyper populaire où les deux-roues klaxonnent sans cesse pour se frayer un passage dans la foule.
Un parcours entre étalages de fruits, de légumes et d’épices, minuscules boucheries fréquentées par les mouches, ribambelles d’ustensiles en cuivre accrochés à de vieilles façades en bois sculpté, dentistes dont les enseignes affichent des mâchoires explicites ou encore marchands de tapis installés au pied d’un temple hindou.
Car le quartier d’Asan Tole est truffé de temples admirables, tel le Machendranath Bahal, cerné d’habitations, jusqu’aux minuscules autels de rue qui se réduisent à une pierre posée sur le sol, rougie par une poudre vermillon, sur laquelle reposent quelques grains de riz en équilibre instable.
Au milieu de ce bain de foule, flotte également une légende. Ce serait ici, à Asan Tole, dans les années 1960, que Cat Stevens écrivit sa fameuse chanson Katmandu.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Fabrice de Lestang
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