La Catalogne, versant pyrénéen
Val d’Aran, l’émotion grand format
Le val d’Aran a toujours été très convoité. Ses habitants, descendants des Celtes et des Basques arrivés à la fin du néolithique, ont dû croiser le fer à plusieurs reprises pour sauvegarder leur autonomie.
Longtemps enclavé, voire carrément tourné vers la France, le val d’Aran s’est véritablement "catalanisé" grâce au percement du tunnel de Vielha dans les années 1960. Conséquences de cette relative autonomie, le val d’Aran possède sa propre langue (une forme d’occitan), ainsi qu’un Generalitat qui le rend autonome vis-à-vis de la Catalogne.
Aujourd’hui, le val d’Aran joue la carte du tourisme "grand format", en balisant plus de 400 km de randonnées à pied ou en VTT, et en domestiquant la montagne pour y construire des stations de sport d’hiver (près de 15 m d’enneigement en 2013 !). Toutefois, la région essaie de garder le côté sauvage, afin de satisfaire les amateurs de rafting ou les fondus d’équitation.
Si la clientèle (majoritairement française) s’adonne ici aux sports de pleine nature, elle n’en oublie pas moins qu’après l’effort, c’est le réconfort. Le val d’Aran – dont l’éthique en matière de tourisme ne cède en rien à son sens inné du commerce –, a su mettre en valeur la tendance du moment : le bien-être.
Un bien-être qui prend ici façon de spa, avec massages à tout ce qu’on veut et tout le tralala, sans oublier une table, où les recettes de grands-mères côtoient parfois une cuisine plus "moléculaire", le bonheur quoi !
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Eric Milet
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