L'Oriente : l’autre Cuba

L'Oriente : l’autre Cuba
Baracoa - Olivier Page

Cuba a une forme de crocodile dit-on, mais plus encore de requin si on regarde la carte de l’île à l’envers !

Située à l’est de l’île, baignée par la mer des Caraïbes et l’Atlantique, la région de l’Oriente jouit d’un climat exceptionnel, telle une rose des vents, et d’un peuplement sans doute plus métissé qu’ailleurs.

De Santiago (capitale régionale) à Baracoa (charmant port à l’extrême est), de Siboney (où est né Compay Segundo) à Guardalavaca (belles plages), de Bayamo (ville coloniale ancienne) à la Sierra Maestra (où commença la guerilla castriste), rien de banal dans cette vaste région tropicale marquée par l’histoire.

C’est ici que l’on peut saisir, aujourd’hui plus que jamais, la quintessence de la culture et de la gentillesse du peuple cubain. 

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Santiago, la plus caraïbe des villes cubaines

Santiago, la plus caraïbe des villes cubaines
Santiago de Cuba - Olivier Page

Deuxième ville du pays, capitale de l’Oriente, « berceau de la révolution », Santiago de Cuba est la plus caraïbe des villes de l'île. Une vieille Chevrolet de 1956 me dépose au cœur de cette cité de style colonial, étendue dans une cuvette entourée de collines.

Ici, pas de gigantisme immobilier, la ville a gardé une dimension provinciale, conviviale en dépit des vicissitudes de la vie quotidienne. Un urbanisme hispanique avec des rues qui se coupent à angle droit, une succession ondulante de toitures en tuiles rouges, des maisons coloniales bordées de vérandas à colonnes, des balcons en fer forgé et des portes grillagées : là est le charme de cette ville de l’est de l’île.

Le temps semble parfois figé. Comme il est agréable de s’y promener à pied ! Au 18e s (1791-1804), une partie de la colonie française d’Haïti, fuyant les révoltes d’esclaves, se réfugia à Santiago. Voilà pourquoi l’influence française se retrouve ici jusque dans certains noms de famille.

À la tombée de la nuit, Santiago vibrionne de partout. La foule descend dans la rue. La musique envahit les clubs comme la Casa de la Trova ou la Casa Artex, hauts lieux de la vie nocturne. À l’image des Cubains cultivés, chaleureux et communicatifs, Santiago est l’âme musicale et dansante de la grande île ! 

Mojitos, daïquiris, cocktails tropicaux, le rhum cubain coule à flot sous les étoiles de l’Oriente. Est-ce un hasard si la célèbre maison Bacardi a vu le jour ici ? Ironie de l’histoire, impossible à présent de siroter un rhum Bacardi à Santiago, en raison de l’embargo.

Siboney, village natal de Compay Segundo

Siboney, village natal de Compay Segundo
Statue Compay Segundo - Olivier Page

« Le son est né comme moi dans la province d’Oriente, à l’est de Cuba », a déclaré un jour Compay Segundo (1907-2003).

Natif de Siboney, cette figure légendaire de la musique cubaine aurait pu vivre centenaire. La musique et les cigares l’avaient bien conservé. Il joua et fuma toute sa vie. Après des années d’oubli et de « traversée du désert », l’artiste fit un retour fulgurant et inattendu sur la scène des années 1990, suite au film de Wim Wenders, Buena Vista Social Club.

À plus de 90 ans, il chanta à l’Olympia, tel un jeune homme devant un public enthousiaste. Il reste le pionnier mondialement connu du son (prononcer « sonne »), la célèbre musique traditionnelle cubaine, merveilleux mélange épicé d’influences africaines et caraïbes.

Un détail amusant, Compay Segundo jouait sur un armonico, une guitare qu’il avait lui-même bricolée. Il s’agissait d’un tres traditionnel auquel il avait ajouté une septième corde. D’où une sonorité unique et bien reconnaissable.

Nous voilà à Playa Siboney. Perchée sur une butte, au-dessus d’une petite baie plantée de cocotiers, la maison natale de Compay Segundo abrite aujourd’hui le restaurant La Rueda, tenu par sa nièce, une cubaine aussi souriante que joviale. Elle me montre à l’entrée la sculpture en plâtre peint de son oncle coiffé de son chapeau, jouant de la guitare.

Le musicien a lui-même écrit sur une poutre: « En este sitio nací yo ». C’est ici que je suis né. C’est ici que la destinée de cet autodidacte de génie a commencé. L’artiste n’est plus là, mais son esprit demeure…

Baracoa, « café y chocolate »

Baracoa, « café y chocolate »
Baracoa - Olivier Page

À l’extrémité est de l’Oriente, le site de Baracoa est exceptionnel, ouvert sur la mer, le contraire d’une prison naturelle. Protégée par une barrière de montagnes qui lui sert d’écrin, Baracoa jouit d’un microclimat atlantique. Beaucoup de soleil et de chaleur, de la fraîcheur aussi grâce aux vents, et suffisamment d’humidité grâce aux pluies diluviennes qui tombent à certaines périodes de l’année.

Le résultat est épatant : tout pousse dans cette nature généreuse, et surtout le café et le cacao, les deux cultures propres à cette région de l’Oriente. C’est d’ailleurs le seul endroit de l’île où l’on cultive des cacaoyers. Bref, Baracoa ce n’est pas « fresa y chocolate » comme le film, mais « café y chocolate ».

Lors du premier voyage de Christophe Colomb, les caravelles espagnoles mouillèrent dans la baie de Baracoa, le 27 novembre 1492. Le 1er décembre 1492, il planta une grande croix à l’entrée du port.

Il pensait avoir atteint Cathay (la Chine), et chercha en vain le port de Quinsay dont parle Marco Polo dans son Livre des Merveilles. Il souhaitait rencontrer le grand Khan (empereur de Chine) ! Alors il demanda aux Indiens de Cuba où est le grand Khan ? On lui répond : Cubanacan ! C’est le nom d’une province au centre de l’île ! La confusion était totale.

Malgré tout, jusqu’à sa mort Colomb était persuadé que Cuba était une partie de la Chine ! Il existe même des cartes espagnoles du début du 16e s. qui représentent Cuba comme une une presqu’île chinoise en forme de long nez… en somme.

Premier mariage homo à Cuba

Premier mariage homo à Cuba
Yolanda Quintero - Olivier Page

Yolanda Quintero (photo) est une adorable cubaine, joviale, extravertie, drôle. Professeur de piano, artiste dans l’âme, cette sexagénaire tient une petite pension privée (casa particular) à Baracoa.

Comme beaucoup de familles, la location de chambres à des touristes reste une solution intéressante pour compléter des revenus mensuels très bas. Quand elle se met devant son piano, il n’est pas rare que son mari pousse la chansonnette.

La porte ouverte sur la rue, c’est la bonne humeur, la convivialité, la joie de vivre qui se manifestent ici, malgré des conditions de vie encore difficiles pour la majorité des Cubains.

Le cas de Yolanda n’est pas unique. Elle vit au rythme de ses pensées et de sa musique. C’est une conteuse née, qui connaît l’histoire secrète, « non officielle » de la petite cité. Voici une des histoires insolites et vraies que Yolanda m’a racontée.

« Veuve d’un officier napoléonien, le docteur Enrique Faber était une Française qui vint à Cuba vers 1820. Elle fit des études de médecine déguisée en homme, et se fixa à Baracoa. Elle prit sous son aile Juana de Leon, une pauvre cubaine issue d’un milieu très modeste, et l’épousa pour la sortir de sa condition sociale. Le mariage eut lieu à l’église de Baracoa.

Amour lesbien bien caché et réprouvé à l’époque mais certains disent que leur relation n’était que platonique… On découvrit enfin qu’Enrique était une femme ! Le scandale explosa ! Le docteur quitta Cuba désespérée, et finit sa vie comme nonne dans un couvent au Mexique ».

Ce fut bel et bien le premier mariage homo de l’histoire de Cuba !

Guardalavaca et les plages de la côte Nord

Guardalavaca et les plages de la côte Nord
kavcic - Fotolia

Guardalavaca, c’est le nom d’une grande ville au Mexique. À Cuba, c’est une station balnéaire sur la côte nord-est de l’Oriente, à une soixantaine de kilomètres de Holguín. On est loin de l’atmosphère fiévreuse et de l’animation de Varadero, ou des grands hôtels « Tout inclus » de Cayo Coco et Cayo Guillermo.

On y trouve une succession de quelques hôtels de luxe à prix internationaux. Une étape s’impose pour ses belles plages de sable comme la Playa Esmeralda (photo), ses eaux turquoise, mais la vie nocturne est quasiment absente (pas de village, pas de centre).

À l’ouest de Guardalavaca, la bahía de Naranjo  compte deux grands hôtels de la chaîne espagnole Meliá. Aujourd’hui, les nouveaux hôtels se construisent à playa Pesquero, encore un peu plus à l’ouest. Cela dit, l’espace est très vaste, et les vacanciers ont de quoi s’ébattre.

Très différente de Guardalavaca, moins fréquentée, plus isolée, la playa Morales, à 11 km de Banes, forme une anse de sable, souvent déserte. Un vrai petit paradis pour ceux qui apprécient la solitude sous le ciel bleu ! 

De la playa Morales, un petit chemin de sable conduit à une autre plage, la playa Puerto Rico, bordée de palmiers… c’est un de nos coups de cœur. Bien qu’elle soit protégée par une barrière de corail, elle peut être très venteuse.

Sur place, si vous n’avez pas apporté votre panier à provisions, vous pourrez déguster quelques crustacés vendus par les pêcheurs locaux… 

Gibara, Holguin, Bayamo

Gibara, Holguin, Bayamo
Gibara - Brigida Soriano - Fotolia

À 30 km au nord de Holguín, ce petit port colonial fondé en 1827 est une sorte de bout du monde. Ce fut au 19e s. le plus important de l’Oriente. Il y avait même une ligne ferroviaire qui arrivait jusque-là...

Aujourd’hui, Gibara (photo) vit en dehors du temps, et des sentiers battus. C’est petit, authentique, mais pour les sorties nocturnes, la salsa et le rhum, il faut aller à Holguin, à 30 km au sud, dans les terres. 

Fondée en 1525, ce fut l’une des premières villes coloniales de Cuba. Surnommée la « ville des parcs » en raison du nombre important de parc ombragés (parque Calixto Garcia, parque Peralta…) et de plazas au cœur de la cité, Holguin possède deux musées, une fabrique de poupées folkloriques (muñecas, et une fabrique d’orgues de barbarie, unique à Cuba).

À la nuit tombée, le centre ancien s’anime grâce aux clubs et aux boîtes musicales. Le salon Benny Moré est un des hauts lieux de la vie nocturne. La jeunesse s’y trémousse sur des airs de salsa endiablée dans une grande cour en plein air.

Plus au sud, en direction de la Sierra Maestra, la ville de Bayamo peut se vanter aussi d’être la seconde ville historique de Cuba, fondée en 1513 après Baracoa. C’est ici qu’est né Carlos Manuel de Céspedes, surnommé le « père de la patrie ».

Bayamo fut la première cité à s’insurger contre le pouvoir colonial espagnol. À Cuba, les rebelles et les révolutionnaires ont d’abord commencé leur marche historique depuis l’Oriente, en avançant d’est en ouest…

Sierra Maestra : la montagne des rebelles

Sierra Maestra : la montagne des rebelles
Sierra Maestra - mborchert - Fotolia

« Dernier balcon en forêt » surplombant de loin la mer des Caraïbes, cette longue cordillère étirée sur près de 150 km constitue un des rares massifs montagneux de Cuba. 

Canyons encaissés, vallées sauvages, gorges escarpées, jungle touffue et inhospitalière, rien de plus compliqué en termes de relief. Peu de villages dans ce secteur isolé, dépeuplé, impénétrable.

La Sierra Maestra est un endroit idéal pour fuir le monde ou pour rêver de le refaire. C’est d’ailleurs ce que firent Fidel Castro et ses rebelles, venus du Mexique à bord d’un rafiot nommé le Granma.

Ils débarquèrent le 2 décembre 1956 dans l’abominable mangrove de Las Coloradas, puis se cachèrent dans la Sierra Maestra. De décembre 1956 à novembre 1958, les guerilleros y vécurent dans le premier foyer de la guérilla révolutionnaire.

Du belvédère d’Alto del Naranjo, on marche jusqu’à la Comandancia de La Plata, le site (musée) où les barbudos (ils portaient presque tous la barbe) avaient établi leur quartier général. On dirait un campement haut-perché de boy-scouts égarés dans une méchante jungle… Un amalgame de misérables huttes sur un versant de montagne peu accueillant.

C’est d’ici que débuta la vraie lutte révolutionnaire contre l’armée du dictateur Batista. Avec quelques dizaines de combattants, au départ, quelques centaines plus tard (contre 10 000 soldats de Batista) le combat semblait perdu d’avance… Et pourtant ! Avec le temps, David finira par triompher de Goliath à force de ruse, d’audace et de ténacité.    

Merci à Bertrand Deschamps pour son aide précieuse.

Fiche pratique

Fiche pratique
Olivier Page

Consulter notre guide en ligne Cuba

Office de tourisme de Cuba

 Comment y aller ?

- Formalités : pas de visa pour Cuba, mais une carte de tourisme qui est délivrée à l’arrivée à l’aéroport de La Havane. Prix : env 22 € par personne.

- Pour aller à Cuba :  vols directs Paris-CDG – La Havane avec Air France et Cubana. Trouvez votre billet d’avion

- Pour aller à Santiago de Cuba de La Havane : prendre un vol intérieur depuis La Havane. Il y en a 2 par jour, un le matin, un autre le soir. Durée du vol : env 1 h 25.

On peut aussi y aller en bus avec la Cie Viazul, qui possède des bus confortables. De la gare routière de La Havane, 4 bus par jour, durée du trajet : 12 h. Escales à Camagüey, Holguin et Bayamo.

- Pour se déplacer dans l’Oriente : on peut louer une voiture auprès d’une agence de Santiago, ou prendre les bus.

Les Cies Viazul et Transtur desservent la ligne Santiago-Baracoa. Au moins un départ par jour avec Viazul, et 3 départs par semaine avec Transtur. Durée du trajet pour Baracoa : 4 h 40. Pour Bayamo (2 h) et Holguin (4 h).

- Pour aller dans la Sierra Maestra : le mieux est de louer une voiture au départ de Santiago car les transports en commun desservent mal cette région montagneuse. 

La destination finale s’appelle Santo Domingo, village au bout d’une vallée où on laisse la voiture pour continuer à pied dans la montagne, avec ou sans guide, jusqu’au QG castriste, la Comandancia de la Plata.

- Monnaie : il y a 2 monnaies à Cuba, le peso cubano  (monnaie nationale) et le peso cubano convertible (CUC). Les touristes utilisent le CUC. 1 € = env 1,30 CUC. 1 CUC = env 0,77 €.

Bonnes adresses

Santiago de Cuba

- Casa Lissette Velasco Sanchez : San Basilio (Bartolomé Masó), 158 ; entre Corona y Padre Pico. Tél. : 62-73-04. carlos.stgo2012@yahoo.es Double 25 CUC (env 19 €). La maison au calme, la courette agréable, la véranda et le jardinet vert et frais, et enfin l’accueil cordial de Lissette en font une excellente adresse au cœur de la ville

- Casa Mirna Zaldivia Vasquez : Diego Palacio (Santa Rita), 164, entre Padre Pico y Corona. Tél. : 65-54-27. POR : 52-41-69-02. mirnazv@fie.uo.edu.cu Double 25 CUC (env 19 €). Grande et imposante maison coloniale de 1868 habitée par deux aimables sœurs.

Casa Azul (chez Norka Cabrales Muñoz) : calle Cornelio Robert, 121, entre Padre Pico y Escudero. Tél. : 62-03-19. www.cubajunky.com/santiago-decuba/casa_azul.html Double 25 CUC (env 19 €), petit dej en plus. La casa particular la plus design, la plus moderne de Santiago. Elle a été réaménagée par la joviale et accueillante Norka, professeur d’architecture à l’Université.

- Paladar Casa Micaela : San Félix, 456, entre San Gerónimo y San Francisco. Tél. : 62-57-16. Carte en pesos cubains, mais on peut payer en CUC. Compter env 15 CUC pour 2 pers. (soit 11,50 €) ! L’apparence de la maison est modeste, mais la cuisine est plus soignée et mijotée que nulle part ailleurs. Le même repas dans d’autres paladars coûterait deux fois plus cher pour une qualité moindre…

- Paladar El Holandes : Heredia, 251, angle avec Hartman. Tél. : 62-48-78. Plats 5-10 CUC (env 4-8 €). Ouv tlj 12 h-2 h du mat. Vieille maison coloniale avec une veranda donnant sur la rue. La cuisine fraîche et naturelle est traditionnelle, sans chichi.  

Playa Siboney

- Casa particular Guillermo Gonzalez Soto : Malecón ; entre 4 y 5. Tél. : 39-95-18. À 250 m après le carrefour principal, sur la gauche, une maison bleue, face à la mer. Doubles env 15-20 CUC (11,50-15 €) . Excellent repas env 5 CUC. Petite maison blanche et bleue comme dans les Cyclades tenue par Guillermo, retraité de la marine marchande .

- Restaurant La Rueda-Compay Segundo :  à Playa Siboney. Tél. : 39-93-25. Resto ouv 11 h-17 h (bar ouv plus tard). Plats env 4-9 CUC (moins de 7 €). C’est la maison où naquit le chanteur Compay Segundo. Cuisine cubaine simple et bonne. Un groupe musical anime régulièrement la salle.

Baracoa

- Yolanda Quintero : Céspedes, 44 ; entre Ruber López y Calixto García. Tél. : 64-23-92. Double 15-25 CUC (15-19 €) selon saison. Repas possible. Belle maison de style Caraïbes. Yolanda propose une seule chambre simple et propre donnant sur le patio intérieur calme et ombragé.

- Casa Colonial, Gustavo y Yalina : Flor Crombet, 125 ; entre Frank País y Pelayo Cuervo. Tél. : 64-58-09. Port : 52-81-35-79 E-mail : gustavoyyalina2013baracoa@gmail.com Doubles 15-20 CUC (11-15 €). Une remarquable maison coloniale avec 6 chambres spacieuses et très propres. On est accueilli par un adorable couple cubain.

- Casa Azul : Frank País, 13 ; entre José Martí y Crombet. Tél. : 64-58-07. Port : 52-93-41-15. E-mail : felr2011@yahoo.com Compter 15-20 CUC (11-15 €). Repas possible. Une adresse de charme à deux pas du centre, tenue par un couple de médecins. Petite maison coloniale adorable, toute bleue, arrangée et décorée avec goût.

- Museo Casa del Cacao : calle Maceo, 129. Tél. : 64-21-25. Ouv tlj 7 h-23 h. On y sert des chocolats chauds succulents, et des glaces maison. Il y a aussi sur place un petit atelier de fabrication. Possibilité d’acheter des tablettes.

Guardalavaca

- Casa Particular Villa Bely : Los Pozos, 262. Tél. : 61-41-92. Port : 52-28-72-95. www.villabely.orgfree.com Une des très rares Casa Particular de Guardalavaca. Cette maison rose saumon est très visible, entourée de murs avec son jardin tropical autour. Excellent accueil de Mircella et Asbel. Ils louent 2 chambres confortables (douche-wc, AC, bonne literie).

Gibara

- Casa Alex y Chantal : Cespedes, 15. Tél. : 84-41-15. Port : 58-11-55-56. E-mail : lacasadelosamigos@yahoo.fr Doubles env 25-35 CUC (19-27 €). La réception avec ses fresques colorées, la statue insolite de Don Quichotte dans le patio, les vieux meubles et objets, les panneaux des portes, la décoration soignée et originale : tout a du style et du caractère. Tenue par un couple franco-cubain, cette maison propose 4 chambres.

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Playlist Routard Cuba

Texte : Olivier Page

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