Chili : Région des Lacs, voyage en pays mapuche
Réserve nationale de Malalcahuello, terre mapuche
Pour les Mapuche, dont le nom signifie « les gens de la terre », le rio Bío-Bío marque une frontière culturelle. Il leur a permis de se prémunir des Incas, puis des conquistadors espagnols, contrairement à leurs voisins les Picunches, aujourd’hui disparus.
Ici commence le règne d’un arbre sacré pour ce peuple : l’araucaria, un géant qui peuplait déjà la planète à l’époque des dinosaures et dont les plus vieux spécimens avoisinent les 2 000 ans.
C’est dans ce paysage de désert de lave, de torrents et de larges vallées dominées par le volcan Lonquimay (2 865 m) que se répartissent les terres de la réserve nationale de Malalcahuello. Sur les pentes du volcan, l’une des stations de sports d’hiver les plus appréciées : Corralco. Un rendez-vous incontournable pour les équipes olympiques du monde entier qui viennent skier ici de mi-juin à mi-octobre.
Le village de Lonquimay est plutôt pépère. Entouré de prairies et de montagnes plantées d’araucarias, de coigües (nothofagus dombeyi), de cyprès et de laurels (laurelia sempervirens), il sert de base aux randonneurs.
Dans le parc de Malalcahuello, 67 km de sentiers de trekking sont balisés. La plupart réalisables en 2 à 4 h de marche. Ils permettent d’observer la faune, la flore et de belles formations géologiques (des dykes notamment, pour le sendero Sierra del Colorado).
L’un d’entre eux (formé lors de l’éruption du 25 décembre 1988) permet d’atteindre le cratère de la Nativité, situé à flanc du volcan Lonquimay en un peu moins de 2 h de grimpette.
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Texte : Eric Milet
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