Rencontre avec Mike Horn

On ne pouvait pas trouver meilleur endroit pour s’entretenir avec cet explorateur qui tutoie les cimes comme personne ! Mike Horn est né en Afrique du Sud en 1966, et vit aujourd’hui en Suisse.

Une rencontre au sommet,  au 47e étage de la Tour Montparnasse.

Parmi les 15 sommets proposés sur notre site, quel est votre préféré ? 

Mike Horn – Eh bien, je vais vous surprendre, c’est le mont Fuji. C’est le plus exotique je trouve. Il n’y a pas trop de décalage avec le Kilimandjaro, alors qu’avec le mont Fuji, on est complètement ailleurs. Et il y a toute la mythologie autour, les artistes, et tout.

Parmi les montagnes que vous avez gravies ou tenté de gravir, vous avez une préférence ?

Mike Horn – Le K2. Tout le monde ne peut pas aller au sommet, mais on peut déjà atteindre la base, l’accès est facile. C’est là que j’ai emmené mes filles, à 5 000 m d’altitude. La route pour y accéder est magnifique, les habitants du Pakistan sont généreux, ils vous ouvrent leurs maisons, leur cœur.

Des conseils pour ceux qui voudraient partir à l’assaut d’une montagne ?

Mike Horn – Parfois, atteindre le sommet n’est pas l’essentiel, c’est tout ce qu’il y a autour qui compte. Il faut tout apprécier, le chemin qui y mène, la préparation, même l’acclimatation ! Souvent on me dit « un voyage comme ça coûte cher quand même », c’est vrai, mais je reviens tellement plus riche de rencontres, de vues, de sensations, de goût, d’odeurs…