La licorne de Cluny
© Office de Tourisme de St-Lô Agglo

L’autre nom du narval

Ne soyez pas déçu, la corne torsadée de la licorne ou unicorne, appartient en fait au narval, mammifère aquatique de l’arctique.

Cela n’empêche pas la licorne de faire partie du bestiaire médiéval, avec un corps de cheval, une tête et des pattes de chèvre, et une dent de narval pour corne. Marco Polo la décrit déjà dans son Livre des Merveilles des contrées lointaines. 

La dent de narval est une excroissance de l’incisive supérieure gauche traversant la lèvre du haut des mâles dès qu’ils ont un an ! Dix millions de fibres nerveuses sensibilisent cette dent qui peut atteindre deux mètres et plus pour les plus rares et les plus coûteuses.

Réputée autrefois pour ses vertus magiques anti-poison, protégée, elle se vend de nos jours sous la stricte autorisation de la Convention de Washington (Cites), la plupart provenant du Danemark et de l’Antarctique. On en trouve chez les antiquaires, dans les cabinets de curiosités naturelles et les musées d’Histoire naturelle. La constellation de la Licorne évoque sa forme dans le ciel.

L’art de faire tapisserie

Outre ses nombreuses représentations internationales dans les manuscrits, on peut la voir sur les armoiries de Saint-Lô en Normandie, sur celles de Grande-Bretagne et sur le stade de foot d’Amiens.

Voir au musée de Cluny (5e arr.) à Paris, les six tapisseries des Flandres « millefleurs » de la Dame à la Licorne (15-16e s). La licorne y est symbole de la recherche spirituelle et de la dualité. Ces tapisseries sont considérées comme l’un des chefs d’œuvre de l’art occidental.

Texte : Anne-Marie Minvielle

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