Sur les routes de l'histoire

Les routes royales

Les routes royales
Point zéro des routes de France © Jean-Pierre Bazard - Licence Creative Commons

À la suite de Sully et du premier budget des Ponts et Chaussées, Colbert développe les voies de communication en France.

Vers 1765 les ingénieurs Trudaine et Perronet établissent des poteaux indicateurs et des bornes kilométriques numérotées depuis Notre-Dame de Paris, sur un réseau routier de 32 000 km.

Les routes, divisées en trois classes, étaient surtout fréquentées par les messageries royales, les militaires et les diligences.

À voir sur les routes :

- Le Chemin de la Mâture, sur le GR 10 en vallée d’Aspe (Pyrénées-Atlantiques), taillé dans le roc. Face au fort du Portalet, son à-pic vertigineux ne laisse pas d’impressionner. Les ingénieurs de Colbert et 3 000 ouvriers accomplirent cet exploit pour ramener les troncs des sapins nécessaires aux mâts de la marine royale.

Plaque de la borne O, visible sur le sol du parvis de Notre-Dame de Paris.

Bornes royales. Elles sont 250 à être répertoriées le long des anciennes routes royales. En pierre, hautes de 1,30 m, elles sont ornées d’une fleur de lys en bas-relief, voire d’un bonnet phrygien après la Révolution, comme à Tremblay (93). Implantées toutes les mille toises (2 km), elles sont placées sur le côté gauche de la route depuis Paris, à la vue du postillon. Le numéro gravé correspond à la distance en toises depuis l’origine de la route.

À voir notamment sur la N 20, sur la N 34 à Chelles, et dans le nord et l’est du bassin parisien à Dammartin-en-Goële, Meaux, May-en-Multien, Dammarie-les-Lys, Nesles, Chessy, Maison-Rouge, Vulaines-lès-Provins, Montry, Nemours, Ormesson, etc… Ouvrez l’œil !

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Texte : Anne-Marie Minvielle

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