Sur les routes de l'histoire

Les routes du XIXe siècle

Les routes du XIXe siècle
Thermes Chambert à Luchon © JM Emportes / OT Luchon

Napoléon Ier entreprend le percement des montagnes. Les routes du Simplon, de la Grande Corniche, du Somport sont de véritables épopées pour l’époque.

En 1824, des 14 routes impériales, il sortira 229 routes royales, renumérotées nationales suivant un classement inchangé jusqu’en 1970.

Le rail concurrence la route ? Sous la IIIe République, le Touring Club de France relance les routes des Alpes, des Pyrénées et de la Corniche de l’Estérel, ouvrant ainsi l’ère nouvelle au tourisme.

À voir sur la route :

La Route Thermale. Créée par Napoléon III, qui se rendaient souvent aux eaux avec sa fragile Eugénie, elle regroupe quatre routes thermales à travers les stations des Pyrénées, passant par les cols les plus élevées, tel celui du Tourmalet (2 115 m). Pour l’architecture remarquable des stations thermales, entre Saint-Christau (Pyrénées-Atlantiques) et Bagnères-de-Luchon (Hautes-Pyrénées). Déclassée en RD 918 et RD 618. 

- La route des Quarante Sous, ancienne route royale, intrigue par son nom. Il s’agit de la N13 déclassée en D113, entre Saint-Germain-en-Laye et Mantes-la-Jolie (Yvelines). Sur la rive gauche de la Seine, les panneaux routiers évoquent les 40 sous du salaire quotidien des ouvriers entre 1827 et 1853, avec un Smic plutôt bas…

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Texte : Anne-Marie Minvielle

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