Retour d'Amorgos, Ios et Folegandros

Forum Grèce

Voilà , c’est fini…retour d’un périple du 25 mai au 7 juin dans les cyclades!
Malgré un temps un peu tristoune les 3 1ers jours , quel bonheur comme toujours.
Partie à 7h30 de Nantes pour Paris-Athènes, arrivée à 14h30 à l’aéroport,j’ ai récupérée ma valise sitot sortie de l’avion , pris billet au kiosque à droite en sortant pour le bus X96 (5 euros), départ 15h pour le ¨Pirée…arrivée 16h15 avec une conduite sportive …dirons nous…
Billet pour Amorgos pris au Pirée, 33.50 euros départ avec Blue star à 17h30, arrivée à 01h40 à Aegali , bien fatiguée tout de même, un accueil des personnes qui louent leurs studios , j’y ai trouvé une personne super sympa qui avait son classeur bleu pour faire voir ses 6 chambres à louer , direct sur la plage à gauche du port, chez Fanis, 25 euros la nuit.
suis restée 6 jours, ai loué une voiture pour 2 jours (50 euros + 20 essence)afin de pouvoir visiter et m’arrêter me baigner sans contraintes horaires des bus moins fréquents à cette époque.
de belles rencontres, peu de touristes à cette époque donc super…
j’ai repris le bateau pour Naxos afin de rejoindre IOs…

Bonsoir véro44

Tout d’adord une question concernant ton vol : quelle compagnie as tu choisi pour arriver à 14h30 à athenes?

Je suis entrain d’étudier mon séjour pour septembre et je voudrai savoir comment tu as trouvé ios en dehors de juillet/aout ou c’est la fête !

on ne recherche surtout pas çà mais ballade en scooter, visite rando et baignade

Merci d’avance pour les renseignements

bonsoir,
j’ai réservé début mars sur Air France,il y a les horaires d’indiqués ainsi que montant du vol suivant les jours que l’on choisi.
je suis parti de Nantes à 7h30 pour attérir à Paris Cdg à 8h35, etsuis reparti à 10h30 pour attérir à 14h35 heure d’Athènes.cela me permettait d ‘avoir le bateau pour Amorgos à 17h30 au Pirée et m’évitait une nuit à Athènes pour l’aller…
Après , j’ai passé pas mal de temps à trouver les meilleurs connections entre iles sur gtp.gr et greekferries pour avoir une idée de ce qui était possible puisque moins de bateaux à cette saison.
j’ai du repasser par Naxos pour avoir un bateau pour Ios.juste le temps de flaner dans les ruelles , mais j’avais déjà visité cette ile en 2008.
je suis restée loger à Gialos( le port )près de la plage car je voulais profiter de la mer et du calme.j’ ai loué une voiture(50 euros + 15 euros d’essence) pour 2 jours afin de visiter à mon rythme et sans contrainte d’horaires de bus tjs…je ne fait pasde scooter…ni de quad…j’ai trouvé Hora joli la journée bien sur, je n’ai pas essayé la nuit mais effectivement cela doit être bruyant!
je suis seulement " montée " 2 soirs pour manger chez “the mills”, très bien d’ailleurs comme adresse de resto.bcp trop tot pour avoir de l’animation !!
niveau randos , je n’ai pas pu marcher pour faire de grandes randos car problèmes de jambes cette année…
mais il y en a pas mal à faire… je suis restée 4 jours en tout pour me reposer aussi, et puis je suis allée à Folegandros.
Là un vrai coup de coeur , le calme absolu.vu la grandeur de l’ile ,je n’ai pas loué de voiture mais pris le car qui fait la navette entre le port et les 2 villages…j’ai trové un studio chez des gens sympas qui attendaient à la descente du bateau (Evagelia Pivoli), une petite dame toute gentille qui montre son classeur avec les photos de ces 6 appartements à louer, charmante et qui loge sur place.j’ai payé 20 euros la nuit, la plage à 60 mètres à l’abri du port,je serai volontiers plus longtemps mais la réalité fait que…le temps étant calme et la dame m’ayant dit ferai beau et que le Superjet fonctionnerai, malgré les conseils pris sur ce site j’ai voulu profiter jusqu’au bout de la plage ,de cette vue superbe, de cette eau claire et ai repris le bateau à 18h30 pour une arrivée au Pirée à 22h.
N’ayant pas réservé d’hotel, je suis retourné tenter ma chance sur le port à l’hotel l’Acropole où j’avais logé en 2009, et ai payé 40 euros pour la nuit + 5 euros de petit déj.
Petit tours au marché juste en face pour l’ambiance unique…puis ai repris le bus X96 (5 euros) juste à coté pour l’aéoport car avion pour retour à 15h30…
le temps de faire mes achat d’huile, de miel etc à l’aéeroport , car cela m’évitait de porter cela trop longtemps et ainsi je pouvais éviter de les mettre dans ma valise…question pratique…
retour 15h30 d 'Athènes , arrivée 17h55 heure Paris CDG et Paris cdg prévu à 20h40(tout compte fait retard de 20 mn, mais ratttrapé en vol…)arrivée à Nantes après 40 mn de vol…donc à l’heure prévue 21h45.
sur les 3 iles visitées , je crois que c’est Folegandros et Amorgos qui m’ont le plus plu…
j’espère pouvoir refaire d’autres iles pour de belles rencontres encore et de beaux paysages.

Bonjour,

Je pars 3 jours à Ios, pouvez vous me conseiller les visites à faire et les lieux incontournables ? Ce n’est pas une île qui fait beaucoup parler d’elle…
Merci

bonsoir,
j’ai passé quelques jours en juillet sur IOS, la capitale Hora est très belle (le matin avant 10 heures), le tombeau d’Homère au nord de l’île pour la vue (pas pour le tombeau) la plage de Manganari au sud de l’île, le port de Yalos sympa pour séjourner et dîner. Un lien pour vister Hora Chora Iou

retour à Ios (septembre 2007)

Bonjour,

En provenance de Sikinos tôt le matin, le Romilda me laisse sur le quai. Je me dirige rapidement vers la barrière entourant l’abri des passagers qui me sépare encore du port de Ios.
Trouver une chambre, ressemble à un devoir de vacances.
Lorsque la fièvre des mois de juillet et d’août retombe, Ios redevient une île comme les autres. L’île mesure 17 km de long sur 7,5 km de large. Elle est belle et sauvage. Elle possède de nombreuses criques et plages qui sont délaissées au profit des environs immédiat du port, soit un bout de côte de quelques kilomètres.

Je compte trois loueurs qui patientent à cette heure matinale. J’accorde ma préférence à la femme qui nous attend ce matin. Je négocie immédiatement le prix de la chambre.
La pension Galini se dissimule dans le végétal. Ma chambre se trouve au rez-de-chaussée. 150 euros pour 6 jours petit-déj compris. Tel : 0286 91115 le numéro est affiché à l’entrée de la pension. Elle donne sur une rue où circulent peu de véhicules. Elle se trouve à 150 m de la plage de Yialos.

Le port est pratique. Le super-market se situe sur la droite lorsque l’on regarde vers le Chora, il est ouvert de 8 h 30 à 20 h 30, fermé le dimanche.
Au centre, la boulangerie vend du vin en bouteilles d’un demi-litre à 1,50 €.
3 bus : l’un relie le port, Chora, Mylopotas, un second, le port à Koubara, et le dernier, le port, Chora, Manganari.
Le bateau est plus économique que le bus, 4 euros aller-retour pour Manganari, mais tape-cul.
Départ du Delphini à 11 h, qui fait un détour pour un abordage en mer le long d’un cargo au mouillage. Le Delfini express frappe violemment le flanc du vaisseau rouillé. Une échelle de corde pend sur le côté. Un homme est ramené à bord. Je me déplace à cause des embruns. Nous arrivons vers midi à la plage, l’accostage est délicat en raison du vent.
La baie de Manganari est grande, sable et roches alternent entourés par des collines peuplées de maisons éparses, une poignée de bateaux se trémoussent. Les bourrasques rident l’eau. Il y a très peu de monde sur la plage et dans les criques proches.

18 h 45 retour à Ios avec le Delphini. Une vitre tapisse le fond de la vedette. Une passagère se fait pincer le pied en montant à bord lors d’un mouvement de la passerelle.

Jeudi soir 19 h 30, où vais-je suspendre mon linge ? Le patio est encombré de végétation et de plantes, la nuit est là. Un néon bleu veille.
À deux cents mètres du port au bas de la colline commence un escalier irrégulier qui serpente à travers les maisons vers le Chora. Je contemple le coucher de soleil pendant la montée. Les ruelles ont du charme, les marches disjointes requièrent de la prudence. Des chats guettent entre les ombres déformantes de la nuit. Les bars sont occupés par de rares clients aux visages impassibles, il n’est que 21 h.
Des bus fréquents font la navette. Les maisons se densifient au fur et à mesure de la montée. Le village pentu aux rues étroites et enchevêtrées s’anime, agences, boutiques, restaurants, cafés, bars, boulangerie, loueurs, rien ne manque.

Je me promène, je tente d’acheter une carte de l’île à la papeterie. Le vendeur me conseille l’office du tourisme à côté d’une pharmacie et d’une église. Des beautés vêtues avec légèreté scintillent dans les ruelles éclairées.
Je ne reconnais rien de ma première visite en 1991, pas même les prix.
Il n’y a aucun bateau pour Amorgos depuis Ios.
Je devrais m’embarquer mercredi matin pour Naxos où attend le Scopélitis. Je me renseigne sur l’heure exacte du départ du Scopélitis vers les petites Cyclades. J’achèterai ici mes 2 billets.
Je rentre en passant par la boulangerie acheter un « Apple pie » 1,40 €
Je le savoure, assis sur un rebord de fleur, devant les yachts amarrés. Il est très sucré. Une foule d’insectes noirs me cernent. Ils explorent leur environnement fraichement repeins de blanc. À quai, le bateau de pirate laisse échapper des airs de rock. L’équipage et les serveurs se reposent sur le trottoir. Les voyageurs s’amassent aux cafés, à l’angle du quai. Un ferry apparaît, spectacle pittoresque. Je l’observe depuis le début de la plage de Yialos. Ma logeuse se gare sur le parking, pour chercher de nouveaux clients. 22 h je suis de retour à ma chambre.
Les diptères assoiffés me réveillent plusieurs fois pendant la nuit. J’improvise un safari.

Vendredi 14-9-07
Lorsque le vent souffle sur Ios, les grandes plages fréquentées sont faiblement protégées par les collines environnantes.
Ma chambre porte le numéro 13, en entrant à droite. J’ai délaissé les lits trop étroits à cause des montants en bois. Les meubles vernis fonctionnels encombrent l’espace. La fenêtre donnant sur le balcon ombragé s’ouvre sur une cour transformée en jardin luxuriant. Les cactus s’entremêlent aux yuccas et à une profusion de plantes grasses.

Direction Koubara aujourd’hui en faisant un léger détour, je coupe à travers la colline. Un chien aboie du haut de son mur et rythme mon ascension.
Koubara 1,20 €.
Le panneau de bus indique les horaires :
11 h 20, 13 h 20, 15 h 20, 17 h 20, 19 h 20, 21 h 20.
J’arpente la presqu’île. Les embruns et les bourrasques secouent mon trépied. Je rejoins l’endroit où l’accès me paraît facile, je serais ainsi à l’abri du 6 à 7 Beaufort qui dévaste l’autre versant. Une légère acrobatie me permettra d’atteindre la grotte entrevue plus bas. La cavité est minuscule, sous un plafond feuilleté. De grosses pierres reposent dans l’eau. Je suis assis à l’ombre. Un gobelet danse à la surface, il a réussi à échapper au goulot rocheux. Le flux et le reflux alternent ponctués de glouglous délicats. Pour entrer dans la mer, les roches moussues font merveilles.

Un homme se déshabille pendant que je nage, Il est proche de moi, il plonge. J’ai faim, vin retsina de la boulangerie, le pain rond coûte 0,90 €. Le raisin est sucré, le concombre est excellent, le poivron moyen, le Tzatziki en boîte bleu est moins bon.

Je rentre à pied de Koubara (3 km), la route est agréable, le bord s’offre aux baigneurs.

La pension ombragée est agréable dans la journée, faire une sieste serait un luxe. Les moustiques en appétit s’invitent dès que le soleil se cache. Sur le rebord du balcon un cactus phallique s’élance.

Samedi le15-9-07, 8 h du matin. J’avale deux cafés pour me réveiller. Je récupère mon linge entortillé sur le fil. Une personne frappe à ma porte pour me demander sur quelle table du jardin poser le plateau. Je prends mon petit déjeuner de 8 h 30 à 9 h.
Jus d’orange pressé, café, beurre, lait, tranches de pain dans une corbeille tressée, et pain grillé, beurre, confiture, un cendrier et ma carte de l’île. Je ne sais pas quelle sera ma balade d’aujourd’hui.

J’ai tour à tour la visite d’un chat, d’un moustique, et d’une guêpe. Le sol est peint de veines blanches, quant aux murs les blocs sont jointés de noir, le tout noyé sous la flore. La guêpe s’intéresse à la confiture de cerise.
Le calme règne ici, c’est une bonne place, j’ai fait l’erreur de croire que le répulsif maison, que l’on branche dans la prise suffisait. La bombe d’insecticide posée sur la table de ma chambre aurait dû m’alerter.
Le bus pour Manganari s’arrête-t-il ailleurs ? Il faudra poser la question au chauffeur.

12 h 50 je me trouve à 2,5 km du port. Une baie au loin me sépare de Mylopotas. Je suis installé au soleil sur les rochers plissés à la végétation rare. J’ai longé la mer en partant du port. Je suis monté jusqu’à l’église, j’ai dépassé le camping désert. J’ai suivi la rive découpée, franchi une crique charmante, où seul un couple batifole sur la grève étroite bien abritée du vent, surplombée d’un bar et d’une maison parfaitement intégrés au site. Un endroit à recommander pour éviter les grandes plages.

Je marche jusqu’à ce que je trouve le rivage idéal. Je domine de 1,50 m le niveau de la mer lorsque passe un ferry, les vagues menacent-elles ? Non, la surface reste calme. Je communie avec le bord et les contrastes sauvages. Je laisse le sable aux corps qui ne cherchent qu’eux-mêmes. Pourquoi s’intéresseraient-ils à la mousse, à ces algues rases qui adoucissent le contact avec le roc dur plongeant vers les profondeurs.
Les poissons attaquent mes bouts de pain jusqu’à les pousser près du bord. Le raisin sucré me donne soif. Je me contente d’un retsina Malamatina avec un personnage qui ne peut être que Dionysos sur l’étiquette, incliné en arrière et buvant un grand verre, une clef en guise d’érection.
Un voilier passe sans sa voile. Il explore les plis de la côte.

14 h 20 Un bateau à moteur s’approche. L’homme s’agite, jette son ancre, se prépare, trempe sa combinaison. Je sors de l’eau pour la seconde fois. Le fond est splendide. Il fait très chaud au soleil. Je n’aperçois plus le tuba noir de l’homme-grenouille… si ! je l’aperçois au loin. Il nage lentement pour ne pas effrayer ses proies.
La curiosité me pousse à découvrir la partie qui fait face à la villa de milliardaire, au style de château fort. Un escalier descend jusqu’à l’eau. Deux portiques blancs prétendent domestiquer ce bout de rocher. La maison est entourée d’un jardin dense. Cette construction n’a pas défiguré l’environnement formé de blocs rocheux plongeant dans la mer où, s’accroche un peu de terre et de végétation.
15 h 40, un troisième bain s’impose. Je suis impressionné, le bord s’avance en pente douce dans l’eau. La roche est taillée comme de la dentelle. Ces soulèvements tranchants ciselés sont pris dans une surface arrondie, ocre, grise et verdâtre. L’endroit est extraordinaire. Je remarque un crabe noir débonnaire et prudent. Je me situe maintenant face à la villa. Les vingt premiers mètres sont difficiles, pour renouveler l’enchainement inverse des pas et remonter le flanc de la colline.

Je suis chargé comme une mule. Les cheveux ébouriffés, collés par le sel. Je m’énerve à la caisse du 5’ Marinopoulos. Je n’ai pas envie de supporter le mécontentement de l’employée parceque je n’ai pas la monnaie pour compléter la somme.
Je me promets d’ignorer ces demandes à l’avenir. Leurs rares coups de sang m’agacent, car ils peuvent conduire à une erreur lourde de conséquences pour nous. Telle que la perte d’un objet important.

18 h 48 retour, je profite de mon balcon.
J’ai renversé un liquide dans mon sac. Je dois le laver, finalement je le retourne, le vide, puis je le nettoie avec une éponge.
Le porte-bouteille du frigo est cassé, pas de geste brusque.
La chambre a été nettoyée, ce n’était pas indispensable. Une bestiole bizarre se promène au plafond. J’essaye de la capturer pour la mettre dehors. Elle m’échappe.
J’étais dans la direction de Valmas et au-delà.

Hier, j’ai parlé à deux Allemandes qui goûtaient les figues de barbarie.
Samedi soir nous discutons politique, il y a des élections en Grèce demain.
Par masochisme je remonte au Chora pour manger un « cheese pie » 1,30 € puis je me perds dans les ruelles et je fais le tour de la colline pour me retrouver sur la route par où j’étais monté. Faut-il se méfier de ses impressions ? La pente est rude. Des matous errent, ils fouillent les poubelles. Une chauve-souris virevolte dans l’air doux de la nuit à la lueur d’un lampadaire, occupée à son festin d’insectes. Une pizzéria projette autour d’elle le spectacle de ses clients attablés.
Le décor de la nuit est fascinant. Le cosmos se révèle.
Des personnages que l’on croise peuvent paraitre inquiétants, mais ici, tout est calme, le danger provient d’un faux pas, des jambes fatiguées, ou d’une voiture qui vous croise.
La montée par la route fait 2 km, un bâtiment industriel, puis un champ de transformateurs et de pylônes en bois chargés de grappes de fils électriques crachotent des étincelles. L’organisme DEH se situe juste avant la station-service. Parfois des phares balaient la nuit, illuminent ce chaos de formes insolites.
Un chien sort de sa niche et profite de sa longue chaine pour tenter de m’impressionner. Deux voitures noires jumelles se poursuivent. Elles s’arrêtent côte à côte, le premier conducteur crie « èdo » (ici) à l’adresse du second.
Le navire de croisière et toujours à quai sa présence imposante modifie l’aspect du port. Je rentre vers 22 h 30.

Dimanche 16-9-07
7 h 30 Une femme balaie tous les matins le jardin jonché de fleurs odorantes et de feuilles. 25 degrés dans la chambre, je m’adapte au défaut d’une maison, d’une chambre, le frigo Daewoo doit être ouvert délicatement. Je place un objet dessus pour m’en souvenir.
Petit-déjeuner dans le jardin au son des clochettes et du vent dans les branchages, café supplémentaire car j’ai ma bouteille de gaz posée sur le carrelage.
Promenade vers le nord-ouest aujourd’hui. Je traverse la vallée, je prends la direction d’Almiros, Lorentzena, Diammoudia.
Les publicités sont arrogantes.
Une station Argo, puis dans un rayon de 1 km, 2 stations Eko.
99 Plus 1.106, Super 1.116, Diesel 1.027

J’atteins ma destination vers 14 h 40, j’explore la plage divisée par une avancée rocheuse, elle est jonchée de détritus que personne n’a songé à brûler depuis des années. Ce dépôt ne me dérange aucunement, au contraire j’en ferai volontiers l’inventaire.
J’ai volontairement quitté la plage pour un bord pentu, sans ombre et venteux. 16 h, je jette le kiwi à l’eau, il a muri et pourri dans une caisse. Notre engouement pour ces îles pourrait-il prendre fin ?
Ce sont des cailloux arides, battus par les vents, pendant que j’écris cette phrase, je retiens mon chapeau qui se soulève. Naoussa Boutari 1,50 € le masque de plongée posé à côté de moi. Salami, féta, olives, pain, concombre, ail, raisin. Je regrette l’alternative de la plage, car ma position est inconfortable. J’observe et j’écoute le mouvement de l’eau contrarié par un bloc planté dans la mer.
Rien ne me presse à regagner le confort de la pension. La civilisation ses méfaits et ses avantages. Je me donne 1 h pour rentrer.
Sur le chemin du retour, j’invente une histoire pour me distraire, emprisonné dans un conteneur au soleil dépouillé, attendant la mort.

Éole hurle et m’asperge de poussière. Je range mon caméscope dans mon sac à dos. Je mange un citron en marchant. Je retrouve le no man’s land par lequel j’étais passé. Le mot BEACH effacé, en grandes lettres signale la direction des criques. La décharge d’un côté et une casse auto de l’autre dérangent. Je suis allé jusqu’à Diammoudia, Lorentzena, Almiros, rien n’est indiqué sur place. La carte ne ressemble pas au terrain. Le sol est sec et pierreux. La pluie serait bénéfique.

Je suis de retour vers 18 h 10, c’est un exploit, d’abord un jus d’orange puis un café et chocolat aux noisettes.
Sur mon balcon surélevé de 50 cm j’entends les bourrasques mais elles ne provoquent aucun mouvement, la carte posée sur la table se soulève à peine. La Mythos est fraiche et légère, elle s’harmonise bien avec les cacahuètes.

La patronne se prénomme Maria, elle m’emmène au port ce matin. Maria va pêcher les touristes qui descendent du Panagia Tinoy, elle est curieuse de ce que je compte faire des images de sa pension. Lorsque j’évoque le problème des moustiques, elle me dit que c’est pareil sur toute l’ile. Ios ne possède qu’un village, aucun bus pour en faire le tour. Louer une moto par grand vent n’est pas raisonnable.
19 h 25 la terre tourne, elle a englouti la boule de feu.
Je n’ai pas réussi à lire une ligne de mon livre. La lampe bleue attire-t-elle également les moustiques ?
J’ai vu dans la plaine de l’eau stagnante aux pieds d’herbes hautes.
Je suspends mon linge, je dis bonsoir en passant devant la réception. Le Pasok a malheureusement perdu les élections.

En arrivant à proximité du quai j’entends mon prénom, Patrik suivi de Sandrine. Nous décidons d’aller au restaurant Enigma en terrasse, malgré le vent. Ils me racontent que Lucas a fermé son restaurant à Sikinos le 15, ses chambres accueilleront encore jusqu’au 31 octobre.
Leur pension se situe à une courte distance du Galini. Ils repartent jeudi ou vendredi, s’inquiètent du vent. Le repas est convivial, le tentacule coriace, le calamar croquant, la salade grecque s’améliore, sauf les tomates, nous parlons des îles, des rencontres, de la mer, du vent, des ferries. D’après eux le bus s’arrêterait aux autres plages, ou passerait à proximité.
Retour 23 h 45.

Lundi 17-9, il est 8 h. Je suis installé à ma table préférée dans le jardin au milieu du végétal. Le vent secoue la frondaison. Le petit bonhomme de Samos à la voix rocailleuse va-et-vient.
9 h 22. Je décide de prendre le bus jusque’à l’immense plage de Manganari et d’explorer les environs. Les bateaux d’excursions desservent les plages de Plakes, Papas. Ces plages sont très éloignées, combien de temps faut-il pour les atteindre ?
Je marche. Vers 13 h 15 je trouve une crique magnifique composée de galets de toutes tailles, au bas d’un effondrement rocheux. Le rivage au loin enserre l’horizon. Je distingue un îlot.
Nous avons besoin d’apprivoiser les lieux. Ios est sauvage en dehors des plages prisées et bien desservies.
Pique-nique.
16 h sera le dernier délai pour rejoindre le bus et les deux Français au café de la plage, s’il n’y avait ces aliments coincés entre les dents. Je me suis fabriqué un siège à l’aide d’une grosse pierre plate. Il y a un plaisir à retrouver les mêmes lieux inchangés. C’est pourquoi Amorgos reste mon île préférée. J’ai là-bas des souvenirs de longue durée.
14 h 30 un Blue Star ferry chevauche l’horizon. J’offre aux regards des passagers attentifs une solitude de Robinson en devenant un élément de la crique.
Les vagues caressent les rochers, les polissent à l’infini jusqu’à en faire de petits cailloux blancs. La ligne outremer contraste avec le bleu du ciel pâle et lumineux. Les éboulis courent vers l’eau pour une dernière baignade et se figent. Ils ressemblent à une armée agitée grise, verte, blanchâtre, rouge, ocre, aux lignes convulsives tranchantes ou rondes.

Sur une dizaine de mètres à peine les graviers attendent le baigneur. Aucun détritus, hormis 2 ou 3 bouteilles de plastique échouées. Je mange une banane, puis je me baigne encore une demi-heure. Il est 15 h 30. Je suis maintenant à l’ombre. Les premiers mètres de grimpette peuvent présenter des difficultés, mais toujours moins que la descente. Un sentier paisible court sur les collines et me ramène à la grande baie.
Antonis restaurant à Manganari fermera dans 2 jours.
C’est là que nous nous retrouvons vers 16 h 35 pour ne pas rater le bus de 17 h. La partie sud est sauvage, les crêtes acérées prennent des allures zoomorphes, des ruches et les chèvres peuplent ces contrées.

Le chauffeur ne sait pas encore quand il va arrêter de faire le trajet, encore une semaine ? Le centre de l’île est vallonée, oliviers, cultures, élevages vaches, moutons, chèvres, poulaillers. Deux éoliennes sont plantées à l’endroit où la route bascule d’un versant à l’autre. J’étais au cape Steni Pounta.
Les Français abandonnent le bus au Chora. Ils quittent Ios demain. Deux nuits à Naxos et jeudi ils seront au Pirée.
19 h17 Une bière sur mon balcon acheté 1,10 € à la boulangerie, je suis revenu sur mes pas pour acheter des cacahuètes au super Market du port à deux pas du restaurant Enigma.
Je croise une fois de plus les Lyonnais ils redescendent du Chora alors que j’arrive au bas de l’escalier sombre.

J’achète mes billets, pour ne pas rater le Skopélitis qui part en début d’après-midi, je suis obligé de prendre un super jet 20,20 €, départ Ios 12 h 05, le 19-9-07, arrivée à Naxos 45 min plus tard, puis Skopélitis départ 15 h, arrivée à Aigiali 20 h 30, et enfin Katapola le port principal 21 h 45. (Pour ceux qui ne connaissent pas et qui ont réservé leur chambre, n’hésitez pas à demander à bord, le nom de ce port qui se rapproche dans la nuit).
Je mange un chausson fourré « mia bougatza », brulant et huileux et souvent délicieux.
En redescendant du Chora par l’escalier, je retrouve mes voisins polonais de Sikinos. Ils retournent demain au Pirée.
Le soir, le vent fait danser les ombres.

Mardi 18-9-07
Ma cartouche de gaz est vide avant le premier café de la journée.
Le supermarché ne reprend pas les consignes des bouteilles de vin. Elles doivent être jetées. La boulangerie qui les vend n’en veut pas.
Le calme du petit-déj est troublé par les explications en cuisine.
Maria me conseille d’aller à Kolitzani.
9 h18 de rares résidents passent. Papy est de retour, il tourne en rond. Il attend sur le seuil. J’atteins la mer vers 12 h 30, un nudiste au bout de la plage se brûle le derme. Pendant que de long en large, je cherche le meilleur emplacement. La terre roule sur elle-même, 13 h miam. J’entends des Français qui arrivent en barque à moteur. Deux jeunes hommes et une jeune femme à bord. L’homme prend la femme dans ses bras et il saute ainsi dans l’eau en comptant jusqu’à trois. Elle est ravie. Le nudiste se retire vers 14 h.
Une femme le remplace. Elle s’installe au centre, le long des rochers prisonniers du sable qui divise la plage. Elle retire son t-shirt, jette un regard, fait glisser son short pendant que le second nudiste téléphone. Il se trouve à 100 m de moi et je l’entends parler anglais. Il crie dans son téléphone.
La Française a nagé jusqu’à la plage depuis son plongeon singulier. Elle est très belle. Ils louent cette magnifique villa dont le jardin descend jusqu’au bord. Cascade de sucre blanc aux volets bleus sur fond de rocher ocre piqué de verdure. La pente de la colline est plantée de poteaux électriques. La fille est étendue comme morte laissant les photons rebondir sur sa peau.

14 h 05 mon abri perd en efficacité, mes jambes sont sur le gril. Je retourne à l’eau. 7 personnes sur la plage, deux touristes supplémentaires s’installent. Les rares maisons s’intègrent parfaitement, je remarque juste leurs volets.
Un visage féminin à l’ombre d’une casquette passe devant moi. Elle s’installe à l’écart sur les rochers.
Le vent est faible aujourd’hui le sable brûle les pieds. Je compte une dizaine de maisons, des bosquets de verdure entre les murets fatigués.
En remontant de la plage de Kolitzani j’ai tenté de faire une sieste sur un muret mais la bouteille vide dans mon sac… et j’ai la flemme de la retirer.
Je fais un crochet par la plage de Mylopotas, le bus arrive vers 17 h, 1,20 € Je suis de retour au port. Je prends la direction de la pension.
La grande plage de sable de Yialos rougeoie. Une femme se déshabille avec élégance à l’abri d’une serviette dans la lumière orangée du soir.

Un café aurait été réconfortant après une dure journée de vacances à courir par monts et par vaux. J’ai des voisins bavards et fumeurs.
C’est la première fois qu’un logeur m’offre une bière. La chambre est faite tous les jours.

Je me suis amarré à un banc devant les voiliers, le Skyros et rempli de français. Le Pandora un grand trois mats blancs est à quai. Un navire en bois vernis lui fait face.

Le restaurant Octopus Tree serait une adresse prometteuse.
Je dois noter immédiatement les impressions qui se bousculent. Maintenant je regrette de n’avoir pas profité davantage du port le soir, et monté au Chora.
21 h 20 j’enfile mon blouson. Silhouettes, voix, sons, corps, la demi-lune au dessus du super Market 5’ Marinopoulos. Un caniche descend d’un yacht. Je remarque que tous ces bateaux n’ont pas de voile, même descendu.
Je suis à gauche d’une ancre, assis sur un socle de marbre.

Je regarde un film avec Dustin Hoffman en rentrant à la télé.
Hier, ma descente à Mylopotas n’a rien réveillé dans ma mémoire. La route n’existait pas en 1991. Encore moins l’infrastructure hôtelière qui borde le début de la plage. Dans mon souvenir c’était d’une sauvagerie majestueuse, avec ce jour-là le vent et le sable qui nous piquait la peau.

Mercredi 19-9-07, une nouvelle cartouche de gaz. Je me réveille avec un mal de crâne, un Advil avec « le proino », je parle aux deux Français qui sont arrivés hier soir. Je dois encore acheter du pain.
Je quitte la pension Galini à 11 h 30. Le fils me précise que la route existait, mais seulement jusqu’au début de la plage de Mylopotas. Ilias propose de me conduire au super jet qui part à 12 h 05.
Je lui demande de me déposer à la boulangerie « To fourno ». J’en profite pour acheter une bouteille de vin frais ce qui est pratique, car le super Market n’en vend que de 1,5 litre.

La jeunesse portant de gros sacs est cueillie au port par les navettes du Far out. Ils sont conduits vers le camping au bout de la plage de Mylopotas qui fait concurrence à celui qui se trouve à droite du port, qui est fermé en septembre.

Je rejoins les personnes rassemblées à proximité du café Zeste ou installées à sa terrasse ombragée. Nous attendons le super jet rapide qui est en retard. La musique techno rythme les vagues qui se soulèvent frémissantes.
Je quitte Ios à regret également.
Le panneau des places assises au nombre de 300 est simple : avant gauche de 1 à 99 rouge. Avant droit de 151 à 249 en vert. Arrière gauche en jaune de 100 à 150. Arrière droit de 250 à 300 en bleu. La cafétéria n’a ouvert que depuis dix minutes Il est 13 h 21, malgré la climatisation j’ai chaud. Toutes les places sont occupées dans ce bateau trapu et bas. Il file à vive allure vers Naxos. Vers 14 h Je suis à bord du Scopélitis, pas de restaurant cette fois sur le port de Naxos.

J’ai renoncé à rendre visite à la tombe d’Homère. Un buste imaginatif le représente sur le port. Mon mode de visite à pied et en bus parfois en moto m’a limité dans la découverte d’une île réputée pour son aspect festif. Cet aspect se cantonne aux bars discothèques du Chora et de la plage de Mylopotas et son célèbre Far out. Le souvenir que j’avais de l’île de Ios était fantaisiste.

Liste des plages et criques indiquées sur ma carte au 1 : 34000 (accès en bateau pour certaines, d’autres par la route, ou à pied difficilement).
Diakofto (au vent)
koumbara ou Koubara, Tzamaria, Yialos, Valamas, Kolitzani,
Mylopotas,
Almiros (marcheur), Diammoudia (marcheur), Lorentzena (marcheur), kambaki, Palakoto, Neraki, Agia theodoti, Domino Bay, Psathi, Plakes, Kalamos, Papa, Tris Klissies,
Cape Steni Pounta (marcheur), Manganari (bus - bateau 1h)
Manoussou, Pikri Nero, klima, Sapounochoma.

Je vous invite compléter ma présentation.
Bon voyage à ceux qui partent.
Lionel


Le Grand Bleu (1988) de Luc Besson
Hôtel Manganari Beach, dans la baie de Manganari, côte sud de l’île d’Ios des Cyclades
Moment du film : à la fin, scènes à l’hôtel où se trouve Jacques (Jean-Marc Barr) lorsqu’il a son hallucination après la mort d’Enzo (Jean Reno)
Source : Aurélien Lopez
Baie de Manganari, côte sud de l’île d’Ios des Cyclades
Moment du film : au début, scènes en noir et blanc dans un petit port et scènes de plongée de Jacques (Jean-Marc Barr) avec la murène.
Source : Aurélien Lopez

Bonsoir, Lionel

Les premieres discussions sont très intéressantes : le vécu d’un voyage avec plein d’informations et la description de plusieurs îles.

Véridique comme la super augmentation du bus x96,

Astucieux comme les achats dans l’aéroport. Etc …

Mais là je voulais revenir sur le récit de Bandicoot après Sikinos voilà enfin Ios. Vivement la suite, quel récit ; j’adore plein anecdotes et plein de choses que j’ai vécues sur Ios mais en 1988. J’adorerais pouvoir écrire comme vous : souvenirs, souvenirs.

Les choses ont bien changé : pas de route pour atteindre Manganari, ses plages magnifiques, un caîque qui partait vers 10h30 et qui revenait vers 18h, peu de textile sur ces plages, toutes les nationalités, peu de Grecques, l’eau émeraude transparente, très sauvage, quelques maisons pour amoureux. J’en ai rêvé pour être à deux, faire le lézard, le poisson et le lapin.

J’ai juste une remarque : je trouve que votre récit est un peu triste et nostalgique mais j’adore et c’est vrai qu’avec ma moitié c’est exquis.

jacques un amoureux des Cyclades et du Péloponnèse

Bonsoir Jacques

Écrire est difficile, je suis en retard du récit de mes séjours passé à Astypalea, Donoussa, Schinoussa, et Amorgos où je retourne presque chaque année.

Je venais de confectionner un petit traité d’écriture, lorsque l’application Antidote RX quitte inopinément, un classique de l’informatique, je ne recommencerai pas cet exercice.

Ma mémoire n’aime pas retenir les choses, je prends des notes in situ, je les relis et les recopie longtemps après, ce qui est important est de saisir avec le plus d’acuité les instants de plaisir, de surprise, les pensées fugaces, les rencontres, les intensités, les petits riens, les impressions, les sensations pour les prolonger les savourer bien au-delà de leur cueillette. Mais l’écriture à ses règles avec lesquelles il faut se bagarrer, un récit me prend plus de temps qu’un séjour.

Merci pour votre lecture et je vous encourage à un usage des mots selon vos propres critères. Les mots donnent forces aux choses, à la vie.
Écrire est un autre voyage, essayer les mots, écarter les associations convenues, rapprocher certains d’entre eux, être précis, le récit est une fiction semblable à une carte, une réalité parallèle qui dit moins la Grèce que l’arpenteur et sa passion, les bords, les contrastes.

Oui, il y a de la nostalgie et de la tristesse, la lucidité, l’esprit critique doivent s’imposer. Comment évoluent ces îles, quels seront leurs sorts. Nous sommes comme des oiseaux migrateurs, une espèce protégée qui vole d’île en île, laissant parfois quelques plumes.

Comment les nouveaux riches gâtent, dégradent leur environnement, transforment ces îles définitivement. On appelle cela développement, mais cette crise rebat les cartes.

Lionel

Bonjour,

Oui tout à fait, écrire est difficile et je crois que seul le travail ne permet pas de bien écrire.

Il faut le petit plus je crois, le don (dirais-je) qui fait que l’écrit devient vraiment un plaisir pour le lecteur.

Et ce récit nous transporte véritablement sur place et l’on a l’impression de vivre avec l’auteur son voyage et ses impressions.

Après lecture, voilà un voyage dont on a presque été le héros… On a l’impression de connaître les lieus.

Merci pour ce beau carnet de voyage agréable et dépaysant.

Bien cordialement

Bonsoir Lionel

Merci d’avoir répondu pour continuer la conversation.

En vous lisant vous avez surement les même centres d’intèrêts que moi, j’attends avec impatience la suite aléchante du programme : Astypalea, Donouassa, Schinoussa Amorgos et j’en espère plein d’autres : Anafi, Gavdos, Tilos, Kimolos, Icaria, Lesbos etc…

Depuis 1988 je prend des notes sur mes voyages, mais que l’essentiel : noms, prix, horaires, rencontres, etc…Pour ne pas oublier et continuer à rêver le reste de l’annèe.

Comme vous maintenant, j’ai hâte d’y retourner encore et le plus souvent comme pour un pélerinage avec la certitude d’y revenir, j’en suis malade et une seule chose peut m’apaiser : en reprendre une autre dose. Le bien être, la sérénité,la beauté me guérissent.

Pour l’écriture je reconnais votre talent, vous maniez le stylo à la perfection. Moi je ne suis qu’un médiocre rédacteur, la lecture pourvu qu’elle soit belle et bonne me sastifait amplement. Oser ne suffit pas.

Pour le futur je suis comme vous castatrophé, mon temps est compté mais celui des îles que j’aime est déjà scellé. J’espère, je souhaite comme cela c’est déjà passé, des miracles, des habitants de mon île préférée ont fait reculer le pouvoir de l’argent et la bêtise de l 'état grec " Merci de ne pas la nommer" . C’est vrai la crise va ralentir leur destruction. C’est pour cela aussi que je me dépêche d’y retourner avant qu’elle ne resemble à certaines. Je ne vais pas les nommer pour ne pas polémiquer sur ce forum.

PS: Un petit lien pour décrire ce que je ne peux pas écrire: une vidéo 4.mns 11 de bonheur.

http://vimeo.com/14521783

Jacques un amoureux des Cyclades et du Péloponnèse.

Bonjour,

Très agréable de vous lire. Votre périple me fait rêver.
J’organiser mon premier voyage dans les cyclades pour fin juin prochain. Cet été, je suis allée en Crète et j’ai adoré. Je ne demande qu’à continuer à découvrir les îles grecques.

J’atterrirai à Mykonos et resterai 2 nuits. Ensuite 6 nuits à Paros.

Après 4 nuits soit à Ios, soit à Anafi. J’ai une préférence pour Anafi mais les liaisons en bateau ne sont pas quotidiennes. Préférence pour Anafi pour le coté authentique de cette île et son calme. J’ai envie de jouer les robinsons. Ios me fait un peu peur pour son côté très fête donc certainement un peu bruyante. Néanmoins je vais peut être jouer la simplicité pour cette première virée dans les Cyclades et rester sur Ios pour ensuite finir 2 nuits sur Santorin. Je reprends l’avion à Santorin.

Pour l’hébergement à Ios, je ferai bien 2 nuits dans la chora et 2 nuits à l’hôtel Dimitris qui se situe sur la plage de Manganari sous réserve que ce soit facile de se rendre en bus dans le sud de l’île. Pouvez-vous me renseigner la dessus ?

Merci par avance

Bonjour Tickupid,

Les messages précédents datent de 2009! Je vous conseille de lire des avis/récits plus récents en faisant d’autres recherches :wink: En effet un hôtel/logement ou tout autre aspect du voyage peut avoir changé depuis ce temps…

Concernant l’île Ios, début septembre 2013 il n’y avait qu’un bus par jour à destination de la plage de Maganari (absolument superbe!).

J’ai mis quelques photos de cette magnifique plage sur mon blog. Elle m’avait été recommandée par un forumeur du Routard et je suis enchantée de l’avoir découverte :wink:

Jacques est un Amoureux d’Amorgos (également une de mes îles “coup de coeur”) Essayez de le contacter en MP (j’ai eu des échanges avec lui cet été).

Cordialement,
Syd’

Bonjour Syderale,

Merci pour votre message.
J’ai ouvert votre blog. Il est superbe. Je prendrai le temps de le lire ce week-end. Ca donne vraiment envie d’aller explorer et de se laisser porter dans ces magnifiques îles. Je reviendrais peut-être vers vous pour avoir des précisions.

Je vais suivre votre conseil pour contacter Jacques.

bonne soirée

Bonjour,

Auriez vous une façon de contacter l’hotel Fanis, je voudrais absolument y aller mais via leur site toutes mes demandes sont restées sans réponses, ma fille y a séjournée il y a deux an et t elle a adoré, j’aimerais tellement y séjourner à mon tour, je ne vois rien d’équivalent …

Bonjour, pourriez vous me donner votre avis sur les studios Fanis Room à Aegali Beach à Amorgos?
Ils ont des chambres dispo l été prochain aux dates que nous cherchons, mais nous ne trouvons aucun avis sur cet hôte. D autre part recommanderiez vous cette plage pour un séjour avec des enfants ?
Merci et joyeux Noël. Marie

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