Australie octobre 2017, une semaine autour de Darwin

Forum Australie

Bonjour,

Je vous emmène en Australie?
(Cf ma préparation : “Australie, projet 3 semaines Nord et Ouest”)

Pour mémoire, notre 1er voyage en australie, c’était en novembre 2014, avec un itinéraire “classique” : Australie octobre 2017, une semaine autour de Darwin
Nous avions tellement envie de revenir pour découvrir d’autres régions!

Cette fois nous atterrissons à Darwin, tout à fait au nord de l’Australie, en provenance de Singapour où nous avons savouré notre escale de 3 jours (voir carnet).
Donc, nous voilà partis pour le millésime 2017! Et finalement, le voyage durera 4 semaines.

A Singapour, nous prenons le dimanche soir un vol Jetstar qui part à 23h05 (réservé en janvier, env 200€ pp bagages inclus);
le vol ne dure que 4h10 mais entre le décalage horaire de 1h30 et les formalités, nous débarquons dans le hall de l’aéroport de Darwin vers 5h, ce 9 octobre, un peu à l’avance.
Surprise : Les formalités sont rapides, les contrôles réduits au minimum! C’est vraiment différent de notre arrivée à sydney en 2014!!!

Premier contact avec le Top End, un copieux petit déj au bistrot de l’aéroport, en attendant l’arrivée de notre loueur de voiture : Herz/ Auto Escape via Carigami d’une Toyota Corolla pour 7 jours, 272€ assurances incluses, mais ce n’est pas km illimités, hélas, seuls 100km/jour sont inclus, c’est ridicule à l’échelle de ce pays.
Pessimistes nous étions, lorsque nous avions indiqué 6h!
Finalement, le responsable arrive à l’avance, et il nous gratifie d’un surclassement avec un superbe SUV à conduite automatique Mitsubishi rouge cerise flambant neuf.
Tant pis, les km supplémentaires seront plus chers…

Nous avons acheté des dollars en France chez Travelex à un excellent taux (le meilleur taux est obtenu en commandant sur internet et en récupérant les devises à l’aéroport) : 1,60AUD pour 1€.

L’itinéraire de notre boucle, le voici :

Bien sûr, me direz-vous, octobre c’est un peu risqué, la wet season risque de pointer son nez, avec sa cohorte d’orages.
Et bien non, c’est plutôt en novembre, cette année octobre sera très beau.
Mais … TRES chaud! Comme dans tout pays tropical avant la mousson.
Nous flirterons fréquemment avec les 40° du côté de Katherine…
Heureusement, nous supportons très bien la chaleur!

Lundi 9 octobre, objectif Lichtfield NP.
6h30 : Nous quittons l’aéroport et nous nous arrêtons chez Coles, sur notre trajet, pour faire quelques courses : bouteilles et bidons d’eau, bières, jus de fruits, vin blanc (plus facile à garder au frais), ainsi que tout le nécessaire aux breakfasts et picnics des premiers jours.

Rouler à gauche c’est pas compliqué, il faut juste redoubler de vigilance dans les ronds-points et les sorties de parking!
Direction la Stuart Highway.

Notre premier road train : Wouahaouh!


Dans quelques jours, ce sera “oh, encore un …”, et on jouera à compter le nombre de remorques. Normalement, la longueur totale est règlementée selon les régions, souvant à 37m maximum (4 remorques) sur notre parcours. Ce n’est pas difficile de les doubler, les routes sont souvent delongues lignes droites, avec si peu de circulation. Il faut juste prévoir la longueur!

Premier arrêt, à 48 km, à Berry Springs, pour un petit déj bis, au bord du bassin principal. Que c’est beau!


Tout de suite, on est dans l’ambiance :

Bon, de toutes façons les maillots sont au fond du sac…

Nous arrivons vers 10h30 à la sortie Batchelor, au Pandanus Caravan Park, où nous attend un chalet très bien aménagé, face à une micro piscine, sur un beau terrain ombragé par les manguiers. Accueil aimable.
Ce n’était pas notre choix initial, mais ceci est une autre histoire…

Nous avons l’autorisation de ramasser sur la pelouse autant de mangues que nous voulons (miam!), qu’il nous faudra toutefois soustraire à la gourmandise des perroquets roses et des ibis, avec qui nous avons eu quelques mots.


Courte sieste après le déjeuner sur place, puis départ pour le parc.

L’entrée est au bout de quelques km, signalée par un panneau. Le Lichtfield NP est gratuit.

Bien sûr, le premier arrêt est consacré aux “Magnetic Termite Mounds”.
Imaginez un immense champ de grandes termitières, ayant toutes la même orientation par rapport au soleil!
A côté, certaines termitières isolées mesurent pas loin de 5m.


Belle entrée en matière!

Ah là là, je n’arrête pas d’écrire Lichtfield au lieu de LITCHFIELD!
Attirée par la lumière (licht), sans doute?

La carte que j’aurais aimé avoir avant (j’avais celle du Petit Fûté et celle de LP) :


Pour ceux qui chercheraient, les campings caravanings extérieurs au parc se présentent dans l’ordre suivant : Batchelor- Pandanus- Banyan Tree- Litchfield Tourist Park.

A l’intérieur de Litchfield NP, les sites et les commodités (j’espère que ça sera lisible!) :

Ensuite, direction Florence Falls, mais en faisant d’abord un petit crochet par Buley Rockhole.
Les petites cascades sont sympas, mais les bassins sont petits et le lieu est pris d’assaut par des cris et des bouées en folie. Fuyons.

Ah, Florence Falls, ça commence par un superbe point de vue :


Ça continue par une petite rando de 1,1km par la Shady Walk jusqu’au bassin de plongée.
Baignade délicieuse!

Petite fatigue quand même… Retour sous les manguiers.

Le soir, nous dînons au Pandanus d’un filet de barramundi garni de légumes (22$). Bof. D’après le LP, ce restau vaut le détour… !!! Je rectifie : Ou bien ils sont passés au siècle dernier, ou bien le cuisinier est parti hier. Mais la bière n’est pas chère (5,50$).

Nous faisons alors connaissance du propriétaire, Brian, avec qui nous amorçons la délicate question de notre changement de réservation (initialement prévue au Safari Camp) et du transfert des dollars…
Nous avons une méchante impression de tentative d’arnaque et ne dormirons pas très bien! (à suivre)

Mardi 10 octobre.
Grand beau temps!
A 9h30, il fait 30° à l’ombre.

Retour à Litchfield NP, avec un premier stop à Tolmer Falls. Le panorama est beau mais la baignade est interdite. Nous nous rattrapons en faisant une jolie balade d’une heure, avec de beaux points de vue. La cascade a un tout petit débit!


Tout n’est pas verdoyant!

Ensuite, nous arrivons à Wangi Falls juste à temps pour la baignade (il y a des toilettes et des cabines pour se changer) et le picnic et à nouveau la baignade (immense bassin avec accès aménagé). C’est superbe!
Nous sommes sous le charme.


N’ayant pas emporté de hamacs pour la sieste, nous décidons ensuite de bouger un peu (!) et partons faire la boucle qui fait le tour du site en passant au-dessus des cascades et de la source : la Wangi Loop Walk (env 1h). L’itinéraire est bien balisé, comme ce sera le cas partout dans les parcs.

Oui, je sais, c’est le moment le plus chaud, mais si on attend la fraîcheur, nous serons là pour longtemps.
Sur le chemin, vers le lookout et à l’entrée de la Rainforest, nous rencontrons des bêtes féroces :

C’est une golden orb spider (il paraît qu’elles mangent leurs mâles… chut! c’est une rumeur).
Oh, ce sera la seule araignée que nous verrons en 1 mois. Ou alors, on a manqué les autres?

Il y a aussi des petits cochons noirs, et aussi des chauve-souris fructivores, grosses comme des petits lapins, mais nous en verrons tout plein d’autres à Nitmiluk.

La balade est belle, avec de superbes couleurs.


La descente se termine au bord du bassin de baignade…

Avant de retourner sous les manguiers, nous faisons ensuite un petit crochet, 5 km plus loin, au Litchfield Safari Camp, où j’avais réservé initialement et où on aurait bien aimé loger. Nous rencontrons Don, le propriétaire, ami de Brian, qui a transféré (avec notre accord) notre réservation vers le Pandanus. Don nous a dit avoir arrêté son activité : Le Safari Camp semble désert, ça fait un peu abandonné.

Puis, retour au Pandanus, pour un tea time avec mangues.
Dîner pire que la veille : horrible escalope de poulet/purée de tomates/fromage fondu, apparemment une création maison (?), servie au bout de 45 minutes d’attente.
Nous avons pris ici nos 2 pires repas de tout le voyage.
Mais nous avions la flemme d’aller jusqu’à Batchelor de nuit…

Pour dessert, nous poursuivons notre discussion avec Brian. C’est un peu tendu!
Ici, il valait mieux parler couramment anglais…
A suivre!

Et bien je vais suivre ce carnet avec attention! Tu as déjà su ménager le suspense en évoquant tes soucis avec le dénommé Brian …

Salut Boncampeur!

Ah, c’est donc le moment de raconter notre histoire avec Brian?
C’est une pièce qui se joue en 5 actes . Attention, c’est tout un roman.

Acte 1 , janvier , réservation :
je voudrais à l’intérieur de Litchfield NP une formule « cabin » ( pas de camping pour le dos de mon chauffeur préféré). On arrête notre choix sur Litchfield safari Camp, près de Wangi Falls.
Je les contacte directement (car il n’y a pas de site parc national), réponse positive de Don, pas de système paiement par CB donc virement ( plusieurs essais!). OK, on a 2 nuits, la 1ère est payée, et pour la 2ème ce sera sur place.
C’est un peu cher, 150 AUD ( mais on économisera des km), j’ai viré 120€ en comptant large.

Acte 2, transfert :
15 jours après, un mail de Don m’apprend qu’il cesse son activité ( on apprendra par la suite qu’il s’agit d’un gros pb de santé) et qu’il peut transférer ma réservation chez son ami Brian, à Pandanus Lodge , c’est tout près de l’entrée du parc, même type de cabin, et c’est très bien aussi. Il transfère l’argent également. Je donne mon accord.
Brian me confirme la réservation.
À Pandanus, une nuit coûte seulement 110 AUD.

Acte 3, désaccord :
Sur place, à Pandanus, je demande à faire le point sur ce qui reste à payer.
Madame joue les nunuches ( Ah, chuis pas au courant, c’est Brian).
Brian, lui, me dit que je lui dois 1 nuit, il ne se souvient plus combien Don lui a donné ( en liquide), il n’a rien écrit.
« C’est 1 nuit pour 1 nuit, quoi! «
Je souligne que les nuits ne sont pas au même prix!
Par chance, j’ai emporté une copie de mon virement, je la lui montre. Il ne comprend pas le français ( je traduis), ne sait pas le taux de change ( la Wifi marche bien, je lui montre le taux actuel et celui de janvier), me dit qu’il va téléphoner à Don ( un ami de 50 ans, pensez donc!)…
« Ah, peut être bien qu’il lui a donné 120$? »
Mais 1€ vaut beaucoup plus qu’un dollar!
Là, je me fâche, en disant que quelqu’un aurait donc gardé la différence dans sa poche…
« Allez voir Don, ce doit être sa fille- Ah, celle-là!.. »
L’ambiance est tendue, Brian comprend qu’on ne cédera pas, surtout quand on suggère qu’on pourrait le signaler aux autorités… Il menace même de nous mettre à la porte!

Acte 4, vérification :
le lendemain, on passe voir Don, qui nous montre ses classeurs mais ne se souvient plus combien la banque lui a versé ni combien il a donné à Brian. En liquide. Sans noter quoi que ce soit. Un brave homme apparemment. Mais plus très jeune, et après plusieurs mois d’hospitalisation, il a un peu perdu la mémoire…

Acte 5, dénouement :
Brian, le retour. Je remets tout à plat. Mais entre temps, il a appelé Don, il a sans doute appelé la banque… Et moi, j’ai la preuve d’un paiement qui se montait au moins à 160AUD.
A un moment, il quitte la table, dépité.
Sa femme exige qu’on fasse le check out ce soir… Atmosphère…
Je vais de ce pas au comptoir pour régler notre facture : Brian me demande ce que moi j’estime lui devoir et si je veux quand même payer!!!
Finalement, il reconnaît que j’ai déjà payé 150AUD. Je lui fais cadeau des petits dollars supplémentaires, pour éviter d’y passer la nuit.

Nous sommes repartis le lendemain assez déçus par cet épisode qui met à mal notre vision d’une Australie carrée, honnête et rigoureuse.

Alors, tentative d’arnaque, ou grosses négligences de « plouc du Top End »( sic)? Comme m’ont dit d’autres Australiens (du sud) : « Oh, vous savez, du côté de Darwin, ils sont mal dégrossis »!

Conclusion : les mangues étaient bonnes, mais vous pouvez éviter Pandanus. Et en plus, la nourriture est mauvaise!
D’ailleurs nous étions les seuls clients, alors que les autres caravanings des alentours étaient plus animés!

…where is Brian!!! désolée j’ai ça en tête de puis le début de la lecture du carnet :slight_smile:
bon ce voyage commence sur les chapeaux de roue dis donc!

j’ai hâte de lire la suite :slight_smile:

Brian is in the kitchen…

Mais il devrait s’abstenir!

Mercredi 11 octobre.

On lève le camp, direction le sud, vers Katherine.
Stop à Batchelor pour fairele plein en passant. Oh surprise, le gérant de la station service parle Français! Et même pas mal du tout. Ben oui, sa copine est française.
Très sympa. Il nous indique un raccourci, qui permet de rejoindre la Stuart Highway par Krater Lake Road, en gagnant 35km.
Nous ne verrons pas la lac, mais sur la highway “plein de” road trains (c’est à dire 5 ou 6) et de nombreux wallabies écrasés qui gisent sur le bas côté de la route. Ça nous fend le coeur chaque fois.

Après Adelaide River, nous passons Pine Creek, puis (environ 46km après) bifurquons vers Leliyn (Edith Falls). La route d’accès fait 20km, j’espère que ce détour vaut le coup!



Joli bassin de baignade, bien apprécié avec la chaleur!
Le site est effectivement magnifique, bien équipé (douches, toilettes) mais sans poubelles (on garde ses déchets). Des randonnées sont possibles, mais nous manquons de temps pour tester…

Nous faisons quelques courses rapides à Katherine, dans une supérette, pour renouveler nos provisions pour picnics et breakfasts, ah! et achat de boissons aussi.
Mea culpa, nous n’avons pas acheté de vin à Darwin, car la boutique qui vend de l’alcool n’ouvrait qu’à 10h (lutte contre l’ivresse publique…)! C’est donc ici que nous nous sommes approvisionnés.

A 12h30 nous arrivons à Nitmiluk. Ne reculant devant aucune aventure, nous avons réservé une tente (toute montée mais unpowered) dans le camping (Nitmiluk Tent village). Un chalet en toile sans électricité, quoi!
A notre arrivée, la réceptionniste lève les bras au ciel : Inconscients que nous sommes!!!
A cette saison, la température dépasse les 40° tous les jours, et elle descend rarement au-dessous de 37° la nuit. Nous allons étouffer, suffoquer, rendre l’âme, et pire encore.
(Vérification faite sur le terrain, je crois qu’elle avait raison!)
Elle nous propose donc un mobil home avec clim, à prix d’ami en raison du peu d’affluence.
Nous envahissons donc avec délectation un vaste appartement T3 d’environ 50m2…


Ah! Et en raison des températures excessives, il est formellement déconseillé de randonner au-dessus des gorges (ça peut atteindre 50°).

Et puis, la location de canoë ne se ferait que si vraiment on faisait un caprice. Et pas après 9h du matin.

Et puis, pas de croisière dans les gorges à 15h, annulée en raison de la chaleur. Seule celle de 9h du matin est maintenue. Nous réservons donc illico celle du lendemain, puisque cela devient la seule activité possible (89$ pp).

Ben zut alors! Que reste -t-il aujourd’hui?
La piscine… (elle est très chouette).
Et puis des courtes balades après 17h (et encore…).

Mais là, sur les “pelouses”, entre les tentes, que croise -t- on?



Ils sont craquants.
Et nous apprenons à devenir des statues…

Ah, excellent !

Bravo “Patoutaille”.
Je n’ai pas encore eu le temps de lire ce très long compte-rendu, mais félicitations et merci d’avoir pris le temps de rédiger tout ça.
Je suis sure qu’il intéressera beaucoup de personnes.
Bonne soirée

Allez, on repart?

Après ce long moment contemplatif, nous poussons jusqu’au Visitor Centre.
Le panneau d’accueil, gardé par 2 corbeaux, affiche 40°.
Des conseils sont donnés aux visiteurs, pour éviter ou identifier des accidents de santé liés à la chaleur. Le problème semble pris très au sérieux!

Devant la terrasse, des arbres couverts de grosses chauves-souris bordent la rivière.

Des panneaux très intéressants présentent la culture Jawoyn (tribu aborigène locale), tandis que d’autres donnent des explications sur l’environnement, et notamment les chauves-souris.
Rôties, elles font partie de la nourriture habituelle de cette tribu.
Ils les appellent des “petits renards rouges volants”. Mignon, non? Bon. Des renards fructivores, quand même. Qui battent des ailes pour se rafraichir…

Nous marchons ensuite jusqu’à l’embarcadère, histoire de repérer les lieux…
Encore des milliers de chauves-souris!
Les arbres en sont couverts.
Plein de petits cris!

Ensuite, retour vers la piscine et le restaurant (juste à côté).
Pour le restau, il est conseillé de commander tôt entre 18h et 19h), car le restau ferme à 20h.
Pas de problème!


C’est le seul endroit où existe potentiellement une connexion WIFI, mais Nomadnet ne marche pas!

A côté de nous, une famille d’aborigènes arrive pour se baigner, ils sont très heureux d’être là. Nous remarquons qu’ils se baignent tout habillés. Question de pudeur ou de garde-robe? Nous réalisons que les maillots de bain font sûrement partie d’éléments de luxe, et qu’il ne doit pas y avoir trop de possibilités de shopping dans le coin!

Nous dînons ici, d’un somptueux filet de kangourou (chut) accompagné de salades et légumes variés (ces derniers à volonté), pour 30$. Excellente cuisine, un régal!


Le lendemain, nous goûterons avec le même bonheur un filet de barramundi grillé aux herbes…
Vaut le détour!

A suivre…

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… du kangourou!!! c’est bon? purée je pense à ma pépette en Namibie qui refusait de manger ce qu’elle avait vu la journée, alors là du kangourou… ça va être mission impossible

vivement la suite :slight_smile:

Et coucou Laetitia!
Oui, c’est délicieux, comme le kudu ou l’oryx si tu veux. Le filet est tendre ( normal) et la viande n’est pas forte. Tu peux choisir ta cuisson comme chez nous ( pour nous, c’est « bleu »)!
Dans le Centre Rouge on en avait mangé aussi en brochettes. Ça passe peut être plus « incognito ».

Eva mange du beefsteak? Parce que tu peux appeler ça du beefstaek australien…

Amitiés,
Patou

[quote]
en fait elle est un peu séléctive, elle adire la viande mais a du nal à manger certains animaux comme l’agneau ou le veau
au goũt si elle ne sait pas ce que c’est elle ne dis rien elle mange

donc on dira que c’est un steack australien :slight_smile:
quoi que son oère ne voudra pas lui mentir

c’est génial en tous cas de voir des kangourous comme ça devant sa porte

On a bien aimé aussi les steaks de kangourou. Je trouve ça plutôt goûteux et c’est aussi une viande rouge maigre. Dommage Patoutaille pour les Katherine Gorges. Tu n’as même pas pu faire une balade en bateau ? Plus de place, trop cher ?

Jeudi 12 octobre

Croisière dans les Katherine Gorges.
Il faut être à l’embarcadère avant 9h, nous y arrivons vers 8h30, il fait déjà 31°!
Devant le chalet/guichet, il y a une grosse réserve d’eau minérale à disposition, ainsi que de la crème solaire (bidon de 1L), disponible gratuitement.


Les chauves souris sont très actives ce matin, tout autour de nous.


Elles discutent, tournicotent, virevoltent, déplient leurs ailes, font des essais en vol…
Et je me promène le zoom en l’air, pour essayer de capter l’effet unique d’une transparence aile/soleil…
Quand tout à coup, splash! Je prends une giclée de fiente de chauve-souris sur mon front et mes lunettes de soleil. Coulée jaunâtre, ressenti abominable, qui stoppe net mes élans artistiques. Heureusement que je portais mes lunettes (et que je n’atais pas en train de parler)!
Bon, faut nettoyer!
C’est très vexant.

Bon, en bateau!


Voici à quoi ressemble un piège à crocodile :

Le gros martin pêcheur assure le guet :

Le bateau glisse sur la première gorge, large comme un lac.
Magnifiques paysages…


Au bout, il faut descendre pour rejoindre la deuxième gorge.

Cheminement de 500m (très bien aménagé) à travers les rochers, pour atteindre le bateau suivant qui nous attend.
Marche facile, mais certains touristes australiens ont renoncé…

La deuxième gorge est plus étroite, plus encaissée, plus sinueuse, plus sauvage, plus belle.

Il paraît qu’il y a là une nurserie de crocodiles…

Ami touriste, n’hésite pas à te ravitailler en eau!


Nous ne ferons que ces 2 premières gorges, mais cela donne une idée de la magie des lieux, mais aussi du sérieux de la gestion du site.

C’est vrai qu’on aurait bien aimé faire un tour en canoë…
Et qu’on avait aussi prévu une balade là-haut, sur la falaise (là où il fait 50°).
Mais ça, c’est en hiver!

A notre retour, vers 11H, le mercure affiche 40°!
Nous profiterons encore aujourd’hui de la belle piscine…

@ Laetitia : Parler de steak australien, ce n’est pas mentir!

@ Boncampeur : Tu vois, il nous restait la croisière de 9h, la seule encore maintenue!
Pas donnée, mais elle vaut le déplacement.

Amitiés à tous les 2,
Patou

oh purée Patou désolée mais je me marre j’en ai les larmes aux yeux, tout compte fait je préfère largement mon pélican sur les épaules plutôt que la fiente de chauve-sousirs

c’est très bien raconté en tous cas on imagine bien!!!

bon plus sériseusement le site est magnifique.

@ Laetitia : Moi aussi j’ai ri… jaune! Non, c’est vrai qu’après coup (une fois nettoyée) j’ai trouvé ça très drôle. Une de mes amies a aussi demandé si ça portait bonheur!
Tu vois, Laetitia, quand tu vivras en Australie tu auras plein de belles choses à découvrir.

Bon. Soyons sérieux! Quelques secondes au moins…

A propos de NITMILUK : Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur la partie randonnées en haut des falaises, il existe une carte et un descriptif des différents sentiers, avec les numéros des différentes gorges :


Les différents niveaux de difficulté des randonnées :
1 : hyper facile, accessible aux éclopés et aux poussettes;
2 : balade familiale, sans difficulté;
3 : pour randonneurs un peu entraînés, mais assez facile dans l’ensemble;
4 : pour randonneurs entraînés, avec quelques passages un peu difficiles;
5 : assez difficile, des passages techniques;
6 : avec guide.

La boucle Baruwei (balade la plus proche), mais on peut juste monter jusqu’au point de vue à partir de l’embarcadère :

A suivre…

Vendredi 13 octobre.
Kakadu NP.

Wouaouh! Vendredi 13, bigre! Quelle sera la surprise du jour? Un sourire de crocodile?

8h : Nous partons pour Katherine (29km), où nous faisons un stop pour le plein de carburant et quelques courses chez Woolworth (leur poulet rôti farci à 7,90$, très correct, nous fera 3 repas!).

Ensuite, nous tournons au niveau de Pine Creek sur la Kakadu Highway.
Le bureau des Rangers se trouve 58km plus loin, à 10km de l’entrée du parc (nous pensions l’avoir raté!).

Accueil charmant, infos bien documentées et conseils personnalisés, toilettes…
Nous achetons nos Pass (40$pp, 30$ pour seniors) et nous attardons un moment à l’entrée pour observer cette présentation très intéressante des différentes saisons et conditions météo :


Les aborigènes de Kakadu appartiennent à la même tribu qu’à Nitmiluk, les Jawoyns.

Sur notre carte, les lieux portent des noms évocateurs : East alligator River, West alligator…, South …
Ca vous met dans l’ambiance.

En chemin, quelques “lookouts” proposent des vues panoramiques sur les vastes plaines dominées par la chaîne rocheuse, tout au fond, où se trouvent les sites les plus célèbres.
La route est droite, le paysage monotone… sur une centaine de km!


Pour notre première nuit à Kakadu, nous logeons à Cooinda, où nous commençons par flâner dans le Centre Culturel Aborigène (et la boutique), TB! Très belle présentation de l’histoire de la région, et des traditions.

Nous réservons une croisière coucher de soleil sur la Yellow River (90$pp, départ 16h30) avant d’aller nous rafraîchir dans la plus grande des 2 piscines du lodge.

La croisière tient ses promesses, bien que ce ne soit pas la saison des fleurs jaunes sur la Yellow River!
Notre pilote/guide a le look australien (important, ça!) :


Le bateau glisse sur le miroir de l’eau, les paysages sont magnifiques, nous admirons les tapis de nénuphars et lotus, les berges s’animent de la présence de nombreux oiseaux :





Ah, mais il n’y a pas que des oiseaux! Coucou le wallaby!

Oh, mais les tapis de lotus recèlent aussi des hôtes cachés beaucoup plus dangereux :


Parfois bien visibles, malgré une tentative de camouflage :

Au milieu des lotus, des buffles pataugent!

Et puis, le soleil décline doucement, la lumière devient dorée…


Les crocos aussi …

Le bateau se positionne pour les photos…


Et puis c’est l’heure du retour!

Samedi 14 octobre.
Ce sera une journée rochers et culture aborigène!
Matinée consacrée au site de Nourlangie.

Nous nous garons sur le parking de Nourlangie Rock, site aborigène dont nous allons découvrir les fameuses peintures rupestres.
L’endroit a été occupé pendant plus de 20 000 ans!
Le site est superbe et remarquablement aménagé, plusieurs sentiers sont possibles.

Nous commençons par la Anbangang gallery (1,5km) où nous admirons la chasse aux kangourous et les scènes de danses :



Les aborigènes aimaient (et aiment toujours) danser :

Ah, et puis il y a aussi un esprit dangereux, qui mange les femmes (facile à reconnaître, il s’appelle Nabulwinjbulwinj) :

Certaines peintures datent de 6000 ans, d’autres sont plus récentes (1500 ans), certaines ont été “rafraîchies”…

Un magnifique tableau représente Namargon, l’homme-tonnerre (lightning man, le petit à droitedans l’arc de cercle) du Dreamtime, sa femme (en blanc au centre), ses enfants et sa tribu. Son fils c’est le gros homme/crocodilequi domine tout…


Les panneaux explicatifs sont très bien faits :

Tournant le dos au rocher, un sentier conduit à un superbe point de vue sur les escarpements et sur la plaine.
Le gros caillou posé au bord du dernier gros rocher est un message indiquant au Dieu-Eclair/Homme-tonnerre que ses enfants ont commis l’inceste, bravant ainsi les lois ancestrales. C’est pour cela que le fils sera changé en gros crocodile…
“Attention, si tu n’es pas sage, je te change en crocodile!”
“Chiche!”


Sur le retour, nous ratons le chemin vers la Nanguluwur Gallery (autre site d’art aborigène), mais nous envisageons une balade autour d’Anbangang Billabong.

Le site est beau, le lac un peu asséché mais très paisible, plein d’oiseaux.
Nous y sommes seuls.


Nous commençons le tour du lac sous les quolibets des cacatoes blancs…

Mais nous faisons demi-tour car il y a risque de crocodiles sur le sentier!
Finalement c’est peut-être ça que les perroquets voulaient nous dire?

Près du parking, nous reconnaissons cet arbre (paper bark tree), variété d’eucalyptus dont l’écorce était utilisée par les aborigènes pour fabriquer divers objets admirés lors de notre visite au Centre Culturel Warradjan près de Cooinda, mais aussi emballer la nourriture, servir de couches ou de couvertures pour les bébés etc…
Les feuilles et les jeunes pousses, elles, font partie la pharmacopée traditionnelle aborigène.

Nous poursuivons ensuite en direction de Jabiru, avec une halte dans le 2e centre cuturel du parc, celui de Bowali…

Bon. Disons-le tout de suite : nous avons nettement préféré le centre culturel aborigène Warradjan/Cooinda à celui de Bowali/Jabiru!
Plus riche, plus complet, mieux présenté…
A Bowali, nous avons aimé le café et la wifi (un peu faible cependant).

Ah, j’ai oublié de mentionner les poissons de Nourlangie. Très beaux! La pêche faisait aussi partie des traditions.


Outre les kangourous et wallabies, 3 animaux sont très présents dans les peintures rupestres : les poissons, les tortues et les crocodiles.
Les peintures sont réalisées avec des ocres mais parfois aussi du sang, il s’agit d’un acte sacré, quasi religieux…

On retrouve la présence de ces animaux dans les oeuvres graphiques modernes, telles qu’exposées dans les différentes galleries d’art.

A l’extérieur, il peut arriver que l’on croise aussi de mignons petits fauves…

Jabiru est une petite ville qui fait semblant d’être grande.
Elle a été créée en 1982 pour les employés de la mine d’uranium voisine et bénéficie de nombreux équipements, “rien n’y manque”, comme l’écrivent les guides.
Grands espaces, grandes avenues, grands bâtiments… mais ville déserte!

A Jabiru, nous logeons au calme, au Jabiru Anbinik Lodge (ex Lakeview… on comprend le changement de nom, car on n’a pas vu l’ombre d’un lac!). Là aussi, la responsable, très bienveillante, change notre réservation initiale (chalet en camping) en raison de la chaleur : elle nous surclasse (gratuitement!) dans une chambre sdb climatisée faisant partie d’un bloc avec cuisine à partager.
Petite piscine ombragée plutot agréable.

Pour le dîner, pas de restaurant sur place, pas trop de choix par ailleurs.
Nous tentons le Kakadu Lodge (immense camping caravaning très “usine”), juste en face : TRES mauvais rapport qualité/prix. A éviter!
Bref, Jabiru n’est pas un site gastronomique.
Evidemment, on aurait pu essayer le Mercure…

Mais auparavant, nous roulons jusqu’à Ubirr Rock (43 km) pour découvrir le deuxième grand site d’art rupestre de Kakadu.


La boucle principale ne fait qu’un km, mais une fois encore nous sommes fascinés par la beauté des peintures, qui racontent l’histoire, les légendes, les lois, les activités traditionnelles, et aussi l’abondance du gibier.

Un peu flou, n’est ce pas? Certaines peintures ont été réalisées sur des oeuvres plus anciennes…
La tortue au long cou occupe une place à part, elle est généralement peinte en ocre jaune :


Peintures “rayons X” :

Image d’arthrose et mise en garde sanitaire : on attrape cette maladie en déplaçant les rochers d’un certain site sacré!

Emouvant, le “tigre de Tasmanie”, disparu d’Australie depuis 2000 ou 3000 ans:

Et puis, bien sûr, l’arc en ciel dont la légende dit qu’il fut peint par la fille de Namargon (le lightning man), celle qui, ayant fauté avec son frère, fut transformée en Serpent Arc en Ciel (Rainbow Serpent).
C’est encore l’histoire d’un peuple et sa communion avec la nature à travers l’histoire de la création du monde…


Ah, ces contes et légendes, c’est toujours un enchantement, quelles que soient les latitudes…

La balade se termine par une petite grimpette jusqu’au point de vue (Nadab Lookout) :


Le soleil décline doucement… Mais nous ne verrons que le début de sa descente, car il nous faut encore faire 3/4h de route, et il est vraiment déconseillé de rouler de nuit en Australie!

Dimanche 15 octobre.
Aujourd’hui c’est la dernière étape du Top End : route vers Darwin (250km), par la Arnhem Highway, suivie de la Highway n°1.

Nous traverserons les Woodlands et les Wetlands, passant South Alligator River (avec de l’eau au ras de la route!) puis West Alligator, avec des paysages plus secs.
A bout de 140km, nous bifurquons pour aller nous dégourdir les jambes du côté de Mary River
billabong que nous découvrons au bout d’une piste rouge facile (4km). C’est très vert,
apparemment le paradis des pêcheurs… et des crocos!
Je ne crois pas qu’on puisse en faire le tour.


A partir de la même piste, en bifurquant sur la gauche, au bout de 1,6km on atteint Bird Billabong, avec un paysage très sec (et très chaud!).
Un sentier permet d’en faire presque le tour, mais ce n’est pas une boucle. Nous ne marchons qu’une petite heure en raison de la chaleur sur les zones les plus claires.


C’est le paradis des oiseaux!

Notre prochaine halte : les fameux crocodiles sauteurs!
Nous sacrifions au rituel du touriste amateur d’émotions fortes (bof…) en prenant un ticket pour la croisière de 11h (50$ pp, les prix augmentent!).


Nous embarquons à une vingtaine sur un bateau.
Pilotage/attraction/animation sont assurés par une tonique jeune femme capable de débiter un tel volume de paroles que nous en sommes assourdis, et nous nous demandons si les crocodiles sont finalement attirés ou repoussés par le niveau sonore!
Les côtelettes qu’elle accroche à sa canne à pêche en bambou n’attireront qu’un seul saurien, magnifique du reste,… les autres préférant la sieste aux exploits sportifs.

Bien sûr, il est recommandé de ne pas laisser les bras posés sur le bastingage!

Nous verrons davantage d’aigles que de crocodiles…

Puis, nous grignotons un sandwich avant de reprendre la route, sous le regard attentif de cet admirateur (encore) anonyme


Nous arrivons à Darwin tranquillement avant 15h…

bonjour
pourquoi est t il déconseillé de conduire de nuit ?

À cause des kangourous et wallabies qui se jettent dans les phares des voitures.

Si vous êtes absolument obligés de conduire de nuit, ou même au crépuscule ou à l’aube, il faut rouler TRÈS doucement et être très attentif!

Cordialement,
Patou

Dimanche 15 octobre, Darwin (suite).
Quelques nuages font leur apparition… il est temps de partir!

Pour cette dernière nuit dans le Top End, nous logeons au Hilton double Tree, sur l’Esplanade, face au parc verdoyant et à la baie (parking gratuit).


Je crois qu’ils nous ont surclassés : alors que j’avais réservé une chambre basique, nous nous retrouvons dans une suite, avec wifi offerte. La basse saison a des avantages!
Une fois nos bagages tout mis à plat puis repackés en prévision du vol du lendemain, nous sortons découvrir les environs avant de rejoindre le célèbre marché de Mindil Beach.
Il fonctionne les jeudis et dimanches soirs jusqu’au 31 octobre (après, c’est la wet season avec son cortège d’orages et de déluges).

Nous marchons environ 30 minutes à travers des quartiers résidentiels assez sympathiques, puis arrivons à Mindil en suivant le flot convergeant des piétons.

La marché est installé en bord de mer, c’est familial et bon enfant, avec un mélange de stands de nourriture (dominante asiatique), de marchands de fringues et de souvenirs, animations musicales et autres…
Lui, c’est Clement, il est déjà venu en France, aux fêtes de Bayonne!!! Il joue un mélange de Steel band et de didgeridoo, c’est plutot agréable, nous lui achetons un CD (10$).

Là, c’est un duo batterie et didgeridoos… intéressant!

Nous nous régalons de morceaux de mangues juteuses à souhait, vendues en barquettes par une famille aborigène. Puis nous achetons notre dîner : une barquette (11$) d’un “ragoût de boeuf mongolien”, tendre et parfumé à souhait, que nous allons manger sur la plage, comme tout le monde, en attendant le coucher de soleil…




Et là, tout le monde applaudit! (Alors, nous aussi).
Comme si le soleil ne se couchait pas tous les soirs…
C’est dingue, quand même!!!
On adore…

Voilà, et le lendemain matin, nous prenons l’avion pour Broome, où nous commencerons notre périple le lond de la côte ouest.

A suivre…

Patou

1 « J'aime »

Merci Patou pour ce très beau rècit, instructif et avec des image magnifique
j’aime beaucoup votre soirée sur la plage avec le coucher de soleil, c’est ne plus se sentir touriste du coup!

vivement la suite!!!

Super!
Merci Laetitia, je suis vraiment contente que mon récit t’ait plu.
Et j’espère donner à beaucoup de voyageurs l’envie d’aller découvrir le Top End!
Cette région est vraiment magnifique.

Bien sûr, nous savions pour la chaleur (nous ne la craignons pas). Surtout en ayant lu un peu de littérature australienne conseillée par Boncampeur sur son blog.
Mais on peut avoir des températures plus douces en choisissant la période de juin à septembre.

Allez, maintenant je vais m’attaquer à la côte ouest. Vaste programme!
Tout en finissant de sélectionner mes photos pour mes futurs diapos et albums …
Mais je refais le voyage, quel plaisir!

A bientôt donc…

« soirée sur la plage avec le coucher de soleil, c’est ne plus se sentir touriste du coup! »

Et oui, c’est vrai, un moment on s’est sentis presque Australiens!
Surtout en bavardant avec les uns et les autres… sur la plage et ailleurs.
Les familles viennent passer ici la soirée, beaucoup de poussettes, plusieurs générations s’y retrouvent.
Ambiance très conviviale, vraiment sympa!

Toujours sympa de te lire Patou !

Merci Boncampeur!
Je dois dire que ton blog a toujours été pour nous une référence, et comme je ne connais pas tout par cœur, il nous arrivait de nous connecter ( quand on pouvait) pour le consulter! « Voyons ce qu’a écrit Boncampeur »…

A part ça, je dois dire que nous avons lu tous les bouquins que tu as cité, et même d’autres dans la même veine, nous en avions même emporté 2 ou 3 en Australie.
J’écrirai quelque chose là dessus un de ces jours!

Amitiés,
Patou

Sympa ton récit - Beaucoup de photos qui ressemblent aux miennes !!! ça rappelle de bons souvenirs…Dommage que tu n’ai pas fait 100 kms de plus au Sud de Katherine pour aller à Mataranka qui reste un de nos meilleurs souvenirs…de même que la descente vers le Centre Rouge, même si la route est un peu longue pour y aller. Tellement de belles choses à voir et toujours si peu de temps pour tout voir avec sans cesse des arbitrages à faire!!! Au plaisir de te lire sur le forum.

Bonsoir Tontonvin,
Nous connaissions un peu le Centre Rouge, visité en 2014.
Un grand souvenir.

C’est vrai qu’il nous manque le segment Alice- Katherine, si bien raconté par Boncampeur!

Mais il faut bien faire des choix, et tout choix implique des renoncements…

Bon Noël,
Pagou

doux moments de rêverie - merci pour ce voyage

Merci pour cette belle contribution PATOUTAILLE !
Votre carnet de voyage a été sélectionné pour figurer dans la rubrique Carnets de voyage.
Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Sabine de Routard.com

Merci Suzannesuzy,
Merci Sabine,

Je reprendrai aussi la suite de mon carnet côte Ouest à mon retour du Guatemala!

Amitiés,
Patou

Au top Patou!!! Bravo

Coucou Laetitia, Merci! À tout de suite, je passe à l’Ouest!

Patou

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