Retour d'une jolie boucle Guatemala-Belize

Forum Guatemala

Bonjour,

Où partir en janvier- février?
Nous qui sommes “Asie-addicts”, essayons de nous tourner vers l’Ouest?

Nos critères :

  • Echapper au froid, à la grisaille et à la grippe (tant qu’à faire!), avec une météo supposée favorable (saison dite sèche),
  • Admirer de beaux paysages, lacs, volcans, jungle et plages,
  • Découvrir une culture différente et des traditions locales encore vivantes,
  • Visiter quelques superbes sites Mayas et enrichir nos connaissances historiques…

Notre choix s’est très vite porté sur le Guatemala (suivi d’une semaine de farniente au Belize), qui nous lançait des clins d’oeil depuis que nous étions rentrés du Mexique assez déçus… Mais ceci est une autre histoire.

Notre organisation générale?
Un voyage sur 3 semaines, qui s’est déroulé en deux temps, avec des vols IBERIA Toulouse- Guatemala City via Madrid, réservés en avril 2017 en profitant d’une belle promo (550€ pp), et des hébergements que j’ai choisis et réservés moi-même, soit directement, soit sur Booking ou Expedia.

  1. Au Guatemala : un joli circuit de 13 jours que je qualifierais de “charme et confort”, avec un couple d’amis.
    Pour cette partie, nous avons réservé pour 10 jours auprès d’une agence locale francophone, Mayaexplor, une voiture avec chauffeur ainsi que tous les transferts privés (voiture et bateau), excursions et guides. Excellent choix dont nous avons été très satisfaits… à 95%.
    Un regret : ne pas avoir consacré à cette partie 3 ou 4 jours supplémentaires!

  2. Farniente au Belize : Nous avons séjourné successivement sur 2 îles, Caye Caulker et Ambergris Caye, en gérant tout par nous-mêmes, transports et hébergements. Début du séjour à 4 personnes, puis dernière semaine seuls. Honnêtement, nous aurions pu nous dispenser de la 2e île, qui s’est avéré fort décevante, alors que Caye Caulker fut un enchantement.
    Notre retour depuis le Belize s’est effectué en avion (vol Avianca de Belize City vers Guatemala City via San Salvador), avec une nuit supplémentaire à Guatemala City.

A suivre…

Patou

Pour illustrer notre itinéraire :
Re: Retour d'une jolie boucle Guatemala-Belize  - PATOUTAILLE

Et voici notre itinéraire sur Guatemala- Belize, dont je détaillerai ultérieurement les différentes étapes :

J1 : Arrivée Guatemala City (17h), transfert à Antigua, nuit Antigua (hôtel boutique La Merced, petit hôtel charme et confort près du couvent éponyme).
J2 : Antigua : Journée de découverte à pied.
J3 : Avec notre chauffeur, route vers le lac Atitlan (3h). Déjeuner à Panajachel, puis découverte en voiture des villages du sud-est (Santa Catarina Palopo, San Antonio). nuit Panajachel (Hotel Regis &Spa).
J4 : Le matin, marché de Solola (le mardi); puis, découverte du lac en bateau (lancha) : San Juan de la Laguna, San Pedro, Santiago Atitlan. Nuit Panajachel.
J5 : Route vers la région de Quetzltenango, au nord : San Andres Xecul (et son église), Salcaja, Zunil, puis baignade et déjeuner aux souces chaudes Fuentes Georginas. Soirée et nuit à Chichicastenango (Hôtel Museo mayan Inn).
J6 : Marché de Chichi (jeudi matin), puis route vers Antigua. En chemin, visite libre du site maya d’Iximche. Soirée et nuit à Antigua (Caco boutique Hotel).
J7 : Ascension du volcan Pacaya. Retour à Antigua dans l’apres-midi. Soirée et nuit à Antigua.
J8 : Route vers le Honduras (6h depuis Antigua). L’après-midi : Visite guidée du musée et du site maya de Copan. Nuit à Copan Ruinas (Casa Del Cafe).
J9 : Retour au Guatemala, route vers Rio Dulce. En chemin, visite libre du site maya de Quirigua (stèles). Descente du Rio Dulce en bateau, île aux oiseaux, décpuverte des berges. Soirée et nuit à Livingstone (Villa Caribe).
J10 : remontée du Rio Dulce (possibilité de stop à la Finca Tatin et visite de El Castillo)puis route vers Flores. Soirée et nuit à Flores au bord du lac Peten Itza (Hotel La Isla de Flores).
J11 : Route vers Yaxha (1h30), visite guidée du site maya de Yaxha. Puis route vers Tikal. Nuit à Tikal (Hôtel Jaguar Inn).
J12 : Visite guidée du site maya de Tikal. Puis transfert à El Remate au bord du lac. Nuit à El Remate (Hôtel Mon Ami).

J13 : Transfert en taxi pour l’aéroport (assuré par l’hôtel). Vol pour Belize City à 8h30 avec Tropic Air. Arrivée Belize City, taxi vers l’embarcadère, puis bateau pour Caye Caulker (arrivée vers midi).
J13 à J15 : Séjour libre sur Caye Caulker, hôtel Anchorage. J14 : Journée d’excursion en bateau sur Hol Chan etc…
J15 à J19 : Séjour libre sur Caye Cauker, hôtel Island Magic Resort.
J19 : Transfert en bateau sur Ambergris Caye.
J19 à J22 : Séjour sur Ambergris Caye ( Ocean Tide Beach Resort)
J22 : Vol San Pedro- Belize City (vol Tropic Air à 12h) puis vol Belize City- Guatemala City. Nuit Guatemala City.
J23 : matinée de flânerie dans GC, déjeuner. Transfert aéroport et vol pour Madrid à 18h.

Points positifs, points négatifs, remarques - Ce que je changerais?- :

  • Très bon vécu sur le sens du circuit que j’avais choisi, bien réparti pour la beauté des paysages, et avec l’impression d’aller crescendo sur les sites mayas.
    La question s’était posée d’aller ou non à Semuc Champey. Il s’est très vite avéré que nous ne pouvions pas tout faire faute de temps, alors nous avons choisi de privilégier Copan- Rio Dulce-Livingstone.

  • La qualité des prestations de Mayaexplor, et le confort d’avoir une voiture privée avec chauffeur sympa capable de nous donner de bons conseils, des lanchas privatives, des guides francophones sur les 3 sites mayas majeurs. Juste un petit bémol pour notre guide Rolando pour Yaxha-Tikal, assez moyen, nous avons croisé bien mieux lors de notre visite!

  • J’avais placé le volcan Pacaya en J7 et je m’en suis félicitée : cela nous a donné le temps de nous habituer à l’altitude et d’encaisser la fatigue du voyage et du décalage horaire!

  • Nous avons beaucoup apprécié nos hébergements, même si certains n’étaient pas mon 1er choix (certains hôtels étaient déjà complets quand j’ai réservé 6 mais avant!).

  • Nos “petits” vols avec Tropic Air et Avianca (que nous appréhendions un peu!) ont été impeccables, ponctuels et sérieux.

  • Un peu de frustration sur la durée de la partie Guatemala, où j’aurais volontiers passé un peu plus de temps.
    Dans mon 1er brouillon j’avais prévu 1 nuit de plus à Copan (pour mieux profiter du site et des environs), 1 nuit de plus à Livinstone (avec excursion aux cascades et à la Playa Bianca), éventuellement aussi à la Finca Tatin (avec petite balade dans la jungle), et éventuellement 1 nuit de plus à El Remate… Cela n’a pas été possible en raison des contraintes professionnelles de nos amis, qui ne voulaient pas zapper le Bélize, qui était un peu la cerise…

Et… Finalement, nous avons eu moins de regrets au vu des conditions météo exécrables qui nous ont accompagnés du J10 au J13, avec des pluies torrentielles en J10 et de grosses averses lors des soirées suivantes!!! Vive la saison sèche!

  • Sur la partie Belize, nous aurions pu zapper Ambergris Caye, finalement de peu d’intérêt! Ambiance plus artificielle d’une île très américanisée, bruyante et polluée, avec des prix qui s’envolent.

Voilà!
Je suis à votre disposition si vous avez des questions.

Bonne journée et bonne préparation aux futurs voyageurs,
Patou

Bonjour,

Je complète avec quelques infos pratiques générales :

Côté accueil : nous avons partout rencontré des Guatemaltèques absolument adorables, d’une immense gentillesse, et le moindre sourire de votre part fait tomber beaucoup de barrières!

Côté sécurité :
Certes nous sommes restés sur des sentiers très classiques et très “balisés”, mais à aucun moment nous n’avons ressenti la moindre insécurité dans les endroits où nous sommes allés. Nous avons évité de porter des bijoux et d’emporter caméra et gros appareil photo,… et notre portefeuille et nos papiers étaient dans une poche intérieure de nos vêtements lorsque nous flânions notamment sur les marchés.
Aucun souci non plus le soir à Antigua, à Panajachel et à Flores.
Nous avons remarqué des forces de police assez présentes dans les endroits touristiques (notamment vers le Cerro de la Cruz à Antigua)!
Même remarque pour nos 2 îles du Belize.

  • Nous ne nous sommes pas promenés de nuit à Guatemala City ni à Belize City. A éviter aussi de jour dans certains quartiers!

Côté argent :
La monnaie guatemaltèque est le Quetzal (au moment de notre voyage, le taux de change était environ 1€ = 8,50€).
Les distributeurs ATM limitent les retraits à 2000 Q avec une commission fixe de 41,50Q par retrait quel que soit le montant.
A notre arrivée à l’aéroport, les distributeurs ne fonctionnaient pas (vides?) donc nous avons changé au guichet de change.
Par la suite nous avons toujours utilisé des ATM, que nous choisissions “sécurisés” soit dans un hall d’hôtel, soit dans une station service…
Pour le Bélize, la monnaie est le dollar bélizien (BZD) mais on peut aussi payer avec des USD. Nous avions emporté des USD (le taux est fixe, 1 USD = 2BZD, c’est très pratique).

Côté vols et transferts :
Pour le Guatemala :

  • Avec IBERIA : Promo A/R Toulouse- guatemala City via Madrid, à 550€ pp. Rien à redire!
    ** Si on ne va pas au Belize : il existe un vol Flores-Guatemala City chez Avianca (env 1h, 111€pp).
    Autre vol possible chez TAG.

Pour le Belize :

  • Trajet Flores- Belize City : Vol Tropic air (pour gagner du temps), 8h35- 9h40, 135€pp.
    Taxe de sortie du Guatemala = 300Q pp
    Taxi jusqu’à l’embarcadère : 35 USD pour 4.* Ferry pour Caye Caulker : 1h, 18 USD pp.
  • Ferry Caye Caulker- San Pedro (Ambergris Caye) : 30 min, de mémoire 17 BZD pp.
  • Trajet retour San Pedro- Belize City : Vol Tropic Air (15 min, gain de temps!), 78€pp.
  • Trajet retour Belize City- Guatemala City, via San Salvador : Vol Avianca, durée totale 3h55 (17h10-20h55), 260€pp.

Côté hébergements (choisis et réservés par moi-même via internet):
Nous avions fait le choix d’hébergements charme et confort (cités dans un message précédent).
Nos prix en ch double avec sdb privée se situent dans une fourchette entre 24€/nuit et 90€/nuit au Guatemala (petit déj inclus ou pas, env 5€), et entre 70€ et 110€/nuit au Belize, plus cher.

Côté déplacements, transferts, excursions et guides au Guatemala :
Pour une option zéro tracas, confort absolu et gain de temps, au Guatemala nous avons choisi pour 10 jours un “package” (env 700€pp sur la base de 4 personnes) incluant tous les transports routiers avec voiture avec chauffeur, les transports lac Atitlan et Rio Dulce en lancha privative, l’excursion avec guide hispanophone privé pour le volcan Pacaya, les guides privés francophones sur les sites mayas de Copan, Yaxha et Tikal. Nous avons fait un excellent choix avec l’agence francophone Mayaexplor (dirigée par Thierry Roguet), et notre chauffeur Rigoberto s’est avéré une perle.

Côté repas :
Les prix (bières et/ou apéros inclus) se situent dans une fourchette entre 3€ pp (Restau La Canche, à Antigua) et 25€ pp (TB gueuleton festif dans le beau restau Las Antorchas, à Antigua). Prix les plus fréquents pour nous : 5 à 7€ pp.
Au Belize, cure de langoustes sur Caye Caulker (langouste de taille moyenne à 13€pp), prix doublés sur Ambergris Caye.
Les prix des boissons fluctuent selon le restau, par exemple : bière ou chocolat 15Q, eau minérale 10Q.

Côté sanitaire :
Aucun souci d’aucune sorte, pas l’ombre d’un moustique (même à Tikal, malgré la pluie!).
Nous n’avons donc pas sorti notre traitement anti paludéen.

Et côté fringues :
“Qu’est-ce que je mets dans ma valise en janvier/février?”
Prévoir du chaud et du froid!
Nous avons eu du beau temps ensoleillé avec nuits un peu fraîches à Antigua et sur Atitlan, du froid et du brouillard en montagne (polaire et coupe-vent à Chichi), très froid dans les nuages sur le volcan Pacaya (bonnets et gants appréciés!), pluies torrentielles avec douceur sur Rio Dulce et Flores, chaleur douce et agréable à Yaxha et Tikal. Climat tropical au Belize…

Voilà, je crois que j’ai fait le tour!

A suivre…
Patou

Bon, assez de blabla…
Et si on démarrait le circuit? En photos?

Samedi 20 janvier. Antigua.
Arrivée à notre petit hôtel vers 20h, grignotages/papotages dans le joli salon en terrasse au-dessus du patio (nous sommes les seuls clients ce soir!), puis dodo.

Dimanche 21 janvier. Antigua à pied.
Breakfast délicieux dans la magnifique salle à manger :


Masques traditionnels mayas :

On démarre? Paraît qu’il faut commencer par le Cerro de la Cruz, pour le panorama avec le volcan de Agua.
Nous y sommes en 20 minutes.


Au passage, nous sommes (bêtement?) bouche bée devant les bus!

Petit périple à pied, c’est parti pour une découverte que nous complèterons sur 2 autres après-midi au retour d’Atitlan.

L’Iglesia del Carmen et son marché artisanal :


Le couvent de las Capucinas (en cours de restauration) :

Ah! Le musée du chocolat… moins musée que café/boutique, lieu de perdition!
Il y a même du thé au cacao (à goûter).
Beau : le patio.

Bon : Le chocolat maya.
Vous mélangez vous-mêmes dans le mug ventru en terre cuite les ingrédients : cacao, le miel, le piment, le lait…

En langage maya, il paraît que “cho-co-la-te” ça voulait dire : “Attention, c’est chaud!” -
Mais les Espagnols crurent que c’était le nom de la boisson…!!!
(anecdote racontée par notre guide de Tikal).

Tout près de là, l’arche Santa Caterina (et non, on n’est pas seuls!)


Eux, embrassent gratis!

Le couvent de la Merced :


Sa fontaine :

Et, au coin de la place, La Canche, tout petit restau familial très authentique où nous avons déjeuné en goûtant notre premier “pepian de pollo” sous l’oeil du perroquet de service :

Avec la fameuse bière locale Gallo, bien sûr!

Quelques jours plus tard (é6 janvier), autre hébergement de charme, autre patio :


Joueurs de marimbas sur la place centrale (Plaza Mayor):

Et ambiance différente, plus feutrée, en soirée (Las Antorchas):

Cathédrale by night :

Quelques bonnes idées?
Le Cafe Condessa (sur la grand place), chocolats chauds à tomber, à déguster dans le patio!
Le rhum Zacapa, à déguster en terrasse ou à acheter (voir La Bodega, non loin du marché…)
Autre bon restau : Fonda de la Calle Real, non loin de l’arche
Jeter un coup d’oeil sur le Mac Do, magnifique (voir la terrasse/jardin)!
Un autre coup d’oeil sur la posada Don Rodrigo, joli hôtel dans une ancienne maison coloniale, restau en terrasse avec belle vue.
Admirer et visiter le superbe hotel 5* Museo Casa Santo Domingo, entrée libre…

Vous avez deviné? On a beaucoup aimé Antigua (mais hélas, un peu moins aimé le bruit et la pollution, la petite ville étant de plus en plus envahie par les voitures!)

A suivre…

Ah! Encore quelques détails pratiques?

J’avais oublié :

Quels quides? Nous avions emporté et utilisé le Lonely Planet (version papier) et le Petit Fûté (version numérique).

Prix des visites? L’entrée au couvent Las Capucinas : 40Q (idem pour Santa Clara), La Merced 15Q.

Et le plan du centre ville d’Antigua :


Très pratique, ce quadrillage à angles droits, avec :
les Avenidas numérotées à partir de l’Est, Nord ou Sud (verticales sur le plan),
et les Calle Oriente ou Poniente, numérotées à partir du nord.
Il suffit de savoir compter!


(Cas Museo Santo Domingo)

Lundi 22 octobre. Route vers le lac Atitlan.

Notre chauffeur s’appelle Rigoberto.
Facile à retenir, me dis-je, c’est comme le prix Nobel mais ça finit par un o.
" Comment ça, qu’est-ce que tu racontes?"
Ben oui, je parle de Rigoberta Menchú, prix Nobel de la Paix en 1992.
(Rigoberta Menchú — Wikipédia )

Et lui, c’est Rigoberto, sérieux, souriant, ponctuel, et d’excellent conseil.
La voiture est un petit minibus récent et confortable, vraiment spacieux pour 4 personnes.
Le luxe!

Cette plaque n’est pas la nôtre, c’est juste une occasion pour montrer les pavés d’Antigua!

Trois heures de route avec une courte pause chocolat en chemin (au restau Katok, près de la bifurcation d’Iximche).

Et l’arrivée à Panajachel, et la vue sur le lac! Magnifique!

L’après-midi, ce sera la découverte (en voiture) des villages du Sud-Est : Santa Catarina Palopo (le village bleu) et San Antonio Palopo, accroché au flanc de la montagne (ses ruelles et son église immaculée au panorama somptueux).
La petite route serpente le long du lac.

Coup de ceur pour Santa Catarina, avec ses maisons bleues, ses tissages artisanaux, ses couleurs lumineuses.



Nous admirons les différentes étoffes, ainsi que les costumes locaux, de toute beauté.

Notre découverte du lac se poursuit le lendemain (23 janvier), en lancha, vers d’autres villages, peut-être plus touristiques.


San Juan La Laguna, centre artisanal lui aussi, avec tissages et peintures :

Arc en ciel de couleurs…

Nous découvrons cette technique de peinture naïve “vue de dessus”, qui nous rappelle un peu l’art haïtien.

San Pedro, beaucoup plus animé, aux nombreux restaus et petits hôtels, auberges de jeunesse.
Les rives du lac foisonnent d’écoles proposant des cours d’espagnol.

Ambiance décontractée…




(un bananier, son régime et sa fleur)


Nous nous régalons de poissons grillés, chez Nicks (50Q pp), sur une terrasse face au lac.

Et pour finir, Santiago Atitlan '“et ses étranges coutumes” :

Bien sûr, on rend visite au Saint Maximón!
Ça ne traîne pas, dès qu’on pose un pied par terre à l’embarcadère, un tuktuk se précipite pour nous proposer la visite du Saint… et du village!
Le Saint local change de maison chaque année.
Pour sa famille de notables qui l’héberge, c’est une manne, car les visiteurs apportent cigares, alcool, sucreries, et surtout… quetzals! Pour l’icône bien sûr… Qui cohabite joyeusement avec la religion catholique, sans problème!



Un peu plus loin, nous demandons à visiter l’église, dont l’escalier évoque les pyramides mayas.

Cette église est tristement célèbre depuis que les forces gouvernementales y assassinèrent en juillet 1981 un prêtre américain, dont le seul tort avait été de se ranger du côté des villageois pendant la guerre civile. Une plaque rappelle les événements dramatiques relatifs à cette époque douloureuse.


Retour vers Panajachel vers 17H.

Un drink au coucher de soleil?


Pour le dîner, pas de souci : si on ne choisit pas un restau au bord du lac, petit ou grand, la rue principale (rue Santander) regorge de ressources!
On peut s’y balader le soir sans problème, c’est bien éclairé, et on peut même y trouver des ATM sécurisés pour refaire le plein de quetzals.


Elle contemple l’un des plus beaux lacs du monde!
(Pour nous, il faut bien l’avouer, en forte concurrence avec le lac Inlé …)

Mais… le mardi matin (23 janvier), c’est aussi le jour du marché de Solola!

Solola est une petite bourgade au-dessus de Panajachel, que l’on atteint après 30 minutes de queue sur une route en lacets, derrière une file de camions et de bus…
Joli marché typique, encore authentique, où se retrouvent la plupart des villageois du lac.


Les messieurs aussi portent des tenues traditionnelles :

Ne pas oublier que nous sommes dans la civilisation du maïs!


Nous nous laisserons tenter par des bananes (5Q /kg), des clémentines (5Q /kg) et des citrons verts (1Q pièce!).
Tous les fruits sont délicieux.

Mais nous n’achèterons pas de crevettes!



Au paradis des couleurs…

La cuisson des fameuses tortillas (il y en a des blanches et des grises, selon la couleur du maïs):

Qui veut acheter un hamac?

Il y a du choix!
Mais nous n’aurons pas trop de temps pour la sieste…

Bonjour,

J’ouvre une parenthèse pour vous demander d’excuser la piètre qualité de mes photos :
Je me rends compte en relisant que j’ai peut-être eu tort de me limiter à mon petit appareil compact, pour des raisons de “sécurité”.

Nous avions lu tellement de mises en garde, de conseils et recommandations de tout poil que je n’ai pas osé emporter mon “gros” appareil photo habituel, pour ne pas tenter le diable. Mais finalement, le diable n’était pas là où nous nous sommes promenés…
J’ai donc quelques regrets!

Mais cela donne quand même une idée, et pour nous ce sont quand même des souvenirs.

Patou

Mercredi 24 janvier. Les villages de l’Ouest, et Chichi.

Journée de route avec pauses.

Un aperçu des plus vieilles églises du Guatemala?

San Andres Xecul, bel exemple de synchrétisme religieux, l’image emblématique du Guatemala :


Moi j’aime bien le chat qui tire la langue!

A Salcaja, à 8km de Xela, l’église San Ignacio, la plus ancienne, 1ère église d’Amérique Centrale :

Et l’église de Zunil, belle comme une pâtisserie, avec ses 16 colonnes décorées de stuc blanc, que l’on parvient difficilement à atteindre en raison des embouteillages :

Et toujours le jaune maïs.

12h : Au bout d’une route de montagne, pause baignade et déjeuner aux sources chaudes des Fuentes Georginas (entrée 60Q pp). Nous sommes à 2400m, le ciel s’est couvert et on peut dire qu’il fait froid (sauf dans l’eau des différents bassins!). Le site est bien aménagé pour les touristes (vestiaires et douches, snack…) mais il faut éviter le WE.

Trois heures de route plus tard (avec défilé de bus et camions…), nous voilà à Chichicastenango, Chichi pour les intimes.

C’est mercredi soir, veille de marché, et notre hôtel (Museo Mayan Inn) est tout près, situation stratégique qui permet de découvrir les lieux en observant les préparatifs.
La météo est dévenue franchement hivernale. La température ne doit pas dépasser 10°!

La déco de l’hôtel est très esthétique, avec un beau jardin et un mobilier ancien (mais les sanitaires un peu vétustes!)



On contemple les aras rouges et verts qui animent le jardin.


Nous apprécions particulièment la cheminée dans notre chambre pour un apéro au coin du feu!

L’exploration du marché se poursuivra le lendemain matin (25 janvier), sous une pluie froide…
pas franchement enthousiasmant!

Au fond, l’église St Thomas, vers laquelle convergent de nombreux fidèles, qui y entretiennent la pratique de rites mayas, entre fleurs et encens.


Au pied des marches, le marché commence à trouver son rythme…
Beaucoup de textiles et de souvenirs pour touristes (Le quartier réservé à la nourriture est plus loin).


Des masques,

Des choses inattendues,

Et des tortillas bien sûr!

Nous quittons Chichi en milieu de matinée, pour rejoindre Antigua.
Nous roulons un bon moment dans le brouillard…

Allez, vous allez voir, le ciel va s’éclaircir en descendant vers la plaine!

Jeudi 25 janvier (suite). Site maya d’Iximche.

Effectivement, ça s’éclaircit, il ne pleut plus quand nous arrivons à l’entrée du site maya d’Iximche vers 13h, après avoir déjeuné au restau Katok à proximité du carrefour, et traversé le petit village en fin de marché.

Iximche (entrée 50Q pp) est le 1er site maya sur notre parcours, et c’est carrément le premier de leur vie pour les amis qui nous accompagnent.
Site assez modeste mais joli et paisible, au milieu des pins.
Malheureusement le Musée est fermé (en réfection) et de nombreux panneaux explicatifs sont cassés ou détériorés, illisibles.
Iximche était l’ancienne capitale du royaune kaqchikel, de l’époque précolombienne (1470-1526).
Sur l’échelle ci-dessous, Iximche se situe donc en haut, vers la fin de la période maya.


A l’entrée (histoire sans paroles, une reproduction bien sûr!) :

Explications brumeuses… Aide toi, le Ciel t’aidera!


Dommage, car l’endroit ne manque pas de charme, et nous y sommes pratiquement seuls!




Le site n’est pas immense, il se visite en 1 heure.
Et tout au bout, en lisière de forêt, se trouve un site sacré maya, encore utilisé régulièrement aujourd’hui pour des cérémonies.

Nous rejoignons ensuite Antigua pour notre 2e escale.

Vendredi 26 janvier. Excursion au volcan Pacaya.

Nous quittons Antigua à 8h, et après 1h15 de route nous arrivons au pied du volcan, au village San Francisco de Sales.
L’entrée au site coûte 50Q pp, mais nous avons réservé pour notre mini groupe un guide privé, Lilian, qui est en fait UNE guide locale super adorable.
Bavarder avec elle et écouter ses explications fut un plaisir.

Nous allons suivre le trail de gauche sur le plan, en montant de 1900m à 2300m (environ), puis nous promener un moment là haut autour de la coulée de lave solidifiée. Le cratère culmine à 2550 m.

Le volcan Pacaya fait partie des 3 volcans actifs du Guatemala.
D’ailleurs ce matin, son voisin le Fuego soufflait un peu…

La montée est moyennement difficile, mais pas hyperfacile non plus!
Pas facile du tout sur la fin!


Ceux qui manquent de souffle peuvent utiliser les service d’un cheval (100Q), éventuellement à mi-parcours car vous êtes suivis…
Mais là-haut, le cheval vous laisse sur le plateau car il ne marche pas sur la lave.

Sur le plateau, un deuxième guide nous accompagne.

La météo n’est pas terrible, nous sommes dans un nuage.
Quelques trouées épisodiques permettent un petit aperçu sur la vallée, mais on retombe vite dans la purée de pois!

Il fait très froid là-haut sur le plateau, avec un vent assez glacial.
Polaire, coupe-vent, bonnet et gants (et grosses chaussettes) sont les bienvenus.
Bien sûr, les fumerolles sont chaudes, mais on ne peut pas non plus camper dessus…

Paysage lunaire, impressionnant!
Dommage, il n’y a pas le spectacle d’une coulée de lave à apercevoir aujourd’hui!

Bien sûr, au détour d’un sentier, nous sacrifions au petit rituel des brochettes de chamallows grillés au-dessus d’un trou de lave.
Les guides sont ravis de nous montrer le phénomène!
Et le chien du cabanon/refuge voisin surveille la cuisson…


Nous redescendons par un autre itinéraire, qui commence par une grimpette un peu raide, de 20 minutes.
Nous y rencontrons quelques rares touristes, le coin étant par ailleurs assez désert!


Retour au village vers 13h : On grignote un peu au petit snack à l’arrivée, mais le choix n’est pas énorme!

Nous mettrons 2 heures pour regagner Antigua, après avoir été piégés dans les énormes embouteillages de la grande banlieue de la capitale.
Pour nous consoler, nous irons déguster un chocolat chaud divin au café Condessa!

Samedi 27 janvier. Route vers le Honduras, et visite de Copan Ruinas.

Là, c’est du sérieux!
Départ à 6h pour contourner Guatemala City sans trop d’embouteillages (et en emportant sandwiches et fruits pour un breakfast en 2 épisodes).
Passage de la frontière vers 11h35, rapide avec l’aide précieuse de notre cher Rigoberto.
Les frais sont minimes : 10Q à la sortie en échange d’un petit papier, 3$ pp à l’entrée au Honduras. Nos passeports sont visés, mais même pas tamponnés!

12 km jusqu’à Copan, et nous posons nos bagages à midi à la Casa del Cafe, notre charmante GH, où nous avalons un léger lunch avant de rejoindre à 13h le site maya le plus célèbre du Honduras.


A Copan, site maya emblématique de la période classique (250-900), nous avons réservé les services d’un guide francophone, Oscar, qui nous permet de mieux profiter de cette superbe visite.
Il y a une association des guides à l’entrée.

Nous commencerons par le magnifique Musée Archélogique (qui regroupe de nombreuses scuptures originales) et enchaînerons avec le parc, pour la visite du Groupe Principal. Nous payons 22$ pp (15 +7) pour l’entrée.


Le choix est plus riche, mais il paraît que les tunnels ne valent pas le prix demandé…

Magnifique musée, belle présentation accompagnée d’explications fort intéressantes.
Nous y apprenons notamment que les rois successifs empilaient les constructions de temples sur un même emplacement…
Ce système de poupées russes constitua une difficulté supplémentaire pour les archéologues.
(“Devinez ce que j’ai caché là-dessous?”)

Ci-dessous, la réplique grandeur nature du temple de Rosalila témoigne d’un passé très coloré :

Sur certains originaux on retrouve des traces de couleurs :


Dynasties et transmission du pouvoir :

Le site, célèbre pour ses sculptures remarquablement conservées, est très vaste!

Nous aimons beaucoup le nom des rois de Copan : Jaguar-Nénuphar, Jaguar-Lune, Jaguar-Fumée, Dix-Huit Lapins, …
La Cité de Copan connut son âge d’or jusqu’à la capture et l’assassinat du roi Dix-huit Lapins par les voisins de Quirigua.
Avec la complicité de quelques traitres, bien sûr.
Encore quelques années fastes par la suite, puis ce fut le déclin, avec un abandon progressif par les habitants…
sans doute en raison de l’épuisement des ressources naturelles.
Scénario similaire pour les autres grandes cités guatemaltèques.

Le parc est magnifique, il est très agréable de s’y promener, surtout avec une météo clémente et des températures plutôt douces!.



Un détail d’architecture (déjà rencontré au Mexique) :


Ah, et voilà le fameux “Jeu de Balle”!
Dont on ne sait jamais si ce c’était le vainqueur ou le perdant qui était sacrifié…

Et puis, le célébrissime “escalier aux hiéroglyphes”, unique au monde, critère majeur du classement au patrimoinde Mondial par l’UNESCO :

Et puis, et puis… contribuant à la magie du site, il y a aussi la présence d’un groupe d’aras, qui vous survolent en se poursuivant et en folâtrant dans les arbres en attendant le dîner, qui leur est servi vers 16h vers la grille d’entrée du Groupe Principal.
Ils étaient 2 couples au départ, ils y en a 50 maintenant! Et on ne se lasse pas de les observer!

Pour nous, le dîner se fera aux chandelles, sur la pelouse devant notre terrasse…
Copan, une superbe étape!

Quelques infos pratiques concernant cette escapade au Honduras avec 1 nuit à Copan ruinas et la visite du site maya?

Au Honduras, la monnaie officielle est le Lempira (1€ = env 25 L).
Nous n’avons pas changé d’argent.
Nous avons payé en USD (taxe frontière et entrée sur site), et par CB pour régler notre facture d’hôtel (nuitée et repas).
Je pense que les dollars sont facilement acceptés.
Pas de taxe à payer en quittant le pays.

Dimanche 28 janvier. Route vers les Caraïbes, avec visite de Quirigua.

Nous quittons le Honduras vers 8h, en direction de Puerto Barrios.

Nous arrivons vers 11H à Quirigua : c’est un petit détour pour aller visiter un très joli site maya réputé pour ses remarquables stèles sculptées dont la plus haute fait 11m de haut et pèse 30 tonnes.
Quirigua (entrée 80Q pp) est à 50 km de Copan à vol d’oiseau… mais à 175 km par la route!
Quirigua est inscrit au patrimoine mondial depuis 1981.

Vassale et rivale de Copan jusqu’à l’assassinat ( au 8e siècle) de Dix-Huit Lapins, Quirigua célébra sa victoire et son indépendance par la construction de toutes ces stèles à la gloire de son souverain Cauc Coel.
Vers la fin du 8e siècle apparurent aussi des stèles “zoomorphes” (avec des éléments de jaguars, tortue, crapauds, oiseaux…).


Nous sommes dans un très beau parc tropical, avec de superbes arbres géants, et nous visitons librement le site.
Il fait bon, il ne fait pas trop chaud, mais les pelouses sont détrempées, il a dû pleuvoir cette nuit… Mais il n’y a pas de moustiques!!!
Quel plaisir!

(Oups! Nous aurions dû profiter d’un arrêt dans une station service pour acheter un take away pour pique-niquer, car il n’y a pas grand chose dans le petite tienda).

Le site n’est pas immense, il se visite en 1 heure.





( Non, ce n’est pas la photo qui penche!)




(zoomorphe P)

Nous repartons vers 12h20 et décidons de faure une pause déjeuner rapide (et pas chère : 20Q pp) vers 13h dans une station service Texaco, sur notre route. Nous en profitons pour retirer du liquide au distributeur situé à l’intérieur. Aucun problème.
Mais… Il pleut!

A suivre…

Dimanche 28 janvier (suite).

Théoriquement, nous devions descendre jusqu’à Puerto Barrios et prendre une lancha vers Livingston en longeant la côte caraïbe…

Mais Rigoberto vient d’être prévenu que la route est coupée et qu’il faudrait plusieurs heures!

“Là-haut” (à Quetzaltenango, au PC de Mayaexplor), un ange gardien (merci Thierry!) veille sur nous et décide de modifier notre planning : nous allons donc à Rio Dulce prendre une autre lancha; nous ferons donc un aller-retour en bateau sur le Rio Dulce jusqu’à la mer des Caraïbes, ce qui ne devrait pas être désagréable!!!
Nous quittons le village et le port fluvial de Rio Dulce vers 14H.

Ambiance port de plaisance, riches villas et abris à bateaux…


Le Lago de Izabal est un immense lac!

Comme nous repassons le lendemain, nous saluons en vitesse l’énorme iguane qui pose sur une branche, et nous ne nous attardons pas sur l’île aux oiseaux (aigrettes et cormorans),

ni sur El Castillo (on reviendra le visiter).

Mais on prend le temps d’entrer dans un canal latéral et d’admirer le paysage somptueux des tapis de nénuphars sur lesquels picorent quelques jacanas du Mexique, au pied d’une végétation luxuriante :

Hâvre de paix pour Happy Few … Peut-être pas guatémaltèques? Mais qui sait?


Nous croisons aussi quelques hameaux où vivent des familles descendant des anciens mayas :


Nous admirons au passage de modestes pêcheurs qui lancent leur filet d’un geste somptueux :

Puis nous dépassons le Rio Tatin, affluent du Rio Dulce, avant d’arriver en vue de l’embouchure :

Livingston se trouve sur la rive gauche du Rio Dulce, avec 2 plages qui ne sont pas trop baignables paraît-il.
Les oiseaux participent au décor :

Nous repérons au passage notre restau de ce soir, le Bugamama (photo prise le lendemain sous la pluie!) :

16h30 : Arrivée à notre bel hôtel (Villa Caribe) fort confortable, au bord de la mer, avec son ponton privé et une piscine bien tentante pour un petit plouf relaxant!


Et que dire de la vue depuis notre balcon?

Nous avions prévu de nous promener dans le village jusqu’au dîner.
Livinston est une ville majoritairement “garifuna”, unique, avec une ambiance caraïbe aux accents créoles.
(Les garifunas sont des descendants d’anciens esclaves africains originaires de St Vincent).

Hélas! Il se met à pleuvoir des cordes! Des seaux! Vous savez, cette pluie tropicale chaude et généreuse…
Même pour atteindre le bar de l’hôtel il faut un parapluie, il pleut dans les couloirs, des torrents dévalent les ruelles avoisinantes!

Tant pis, on se réfugie au bar.
Cocktail offert par la maison!
Bon, je n’ai pas prix les mojitos en photo, mais la déco de table basse, si :


Une fois la pluie calmée, nous marchons jusu’au restaurant Bugamama, sur pilotis au bord de l’eau.
C’est un “must do” pour nous!
Cet établissement emploie de jeunes stagiaires de la communauté garifuna et reverse ses bénéfices à l’ONG Ak’Tenemit , à la tête de plusieurs projets dans la région pour aider la population maya q’eqchi’. Nous allons donc faire oeuvre utile, tout en nous régalant!
Nous sommes les seuls clients, sans doute à cause de la pluie.

Le service est adorable.
Les langoustes grillées sont somptueuses :

Mais la vedette, c’est le “tapado”, délicieuse soupe de fruits de mer et poisson au lait de coco
(120Q pp). Inoubliable!

***Voulez-vous la recette du Tapado garifuna? C’est facile!
Ingrédients : 500 g de poisson blanc et ferme ( filets de sole ou loup ou…) • 2 cuillères à soupe d’huile • 2 tasses de lait de coco (deux petites boîtes de conserve) • 2 crabes de petite taille • 250 g de crevettes • une bonne pincée d’origan sec • une petite tasse de coriandre fraîche hachée menue • un petit oignon haché menu • une banane plantain mure coupée en rondelles • sel et poivre.__Préparation : faire revenir le poisson dans l’huile à feu moyen. Réserver. Faire chauffer à feu doux le lait de coco et, une fois bouillant, y ajouter les crabes, les crevettes, la coriandre, l’origan, l’oignon, le sel, le poivre et les rondelles de banane. Continuer la cuisson à feu doux pendant 25 minutes, à découvert, en remuant fréquemment. Incorporer enfin le poisson frit et laisser cuire encore 5 minutes. Servir accompagné de riz.
*** Une remarque concernant notre étape à Livingston :
L’étape mériterait 2 jours au moins! J’y avais envisagé une 2e nuit, afin de faire un day trip vers la Playa Bianca (plage privée à 12km) et le site des cascades de Los Siete Altares (Les 7 autels), à 5km, petite marche possible, mais on y va généralement en bateau en groupant des deux …
Idée abandonnée car nous manquions de temps.
Même remarque concernant une éventuelle étape supplémentaire dans la jungle de la Finca Tatin, posée au bord du fleuve …
Et j’avoue qu’avec la pluie qui s’est invitée au programme, nous avons moins regretté!!!

Lundi 29 janvier. Rio Dulce bis.

La pluie, toujours la pluie!
Elle nous accomgane sur tout notre trajet, nous amenant à renoncer parfois à descendre du bateau, comme du côté du Rio Tatin, où était prévue une petite rando. Marcher trempés et dans la boue, non merci!
Le paysage a changé. Heureusement que nous l’avons savouré la veille sous le soleil!


Nous avons enfilé nos Kways, nos bagages sont emballés sous une épaisse bâche plastique, et notre bâtelier nous prête une grande bâche par couple, nous la remontons jusqu’au menton pour nous protéger de l’humidité… mais ça dégouline sur les pieds et sur nos sièges!

Dans le secteur des falaises, les cascades sont belles!

Nous visiterons El Castillo sous la pluie! Pas de prix réduit pourtant (20Q pp).
Le fort fut construit par les Espagnols en 1651 (puis reconstruit par la suite) pour défendre et protéger l’accès aux villages du lac.

Nous arrivons trempés comme des soupes.


On savoure une pause au sec dans la cuisine/salle à manger :



Mêle sous la pluie le paysage est très beau, avec des couleurs d’aquarelle :

Nous faisons une pause déjeuner dans un restau/paillotte de l’embarcadère, le Ranchon Mary.
Camarons à l’aïl, poisson grillé, plat de nachos… (Avec les boissons, 400Q pour 4)




Sous l’oeil de la cigogne de service…

13h : Nous prenons ensuite la route en direction de Flores, où nous arriverons vers 16h45 après avoir traversé tout une région agricole, l’élevage étant l’activité principale :
Nous entrons dans le Peten.

Nous avons quitté la veille Rigoberto, qui retourne vers la capitale, et nous héritons d’un nouveau chauffeur pour 48h. Souriant et assez bon conducteur, mais pas vraiment au top, puisqu’il avait simplement oublié… de faire le plein!!! Demi-tour…!

Nous passons un contrôle sanitaire vers 15H, après San Luis de Peten : par mesure sanitaire destinée à éviter la propagation des maladies et parasites, il est interdit de transporter des fruits en allant vers Flores.

A suivre…

(Suite). Soirée à Flores, au bord du lac Peten Itza.

Nous avons un très joli hôtel (La Isla de Flores), tout en turquoise et blanc, accueil charmant et excellent emplacement, dans une petite rue à deux pas du centre et du Malecon (boulevard au bord du lac).
Jolies chambres calmes, et petite piscine en terrasse sur le toit.
Bon. D’accord, il pleut!





Au centre ville, pas grand chose à faire devant la place centrale : un terrain de basket, l’église et un petit kiosque plein d’oiseaux.


Surtout, là-haut sur la place, évitez le restaurant El Mirador, soi-disant typique : nous avons attendu plus d’une heure pour 2 soupes et 2 pépians, seuls 2 plats nous ont été apportés, et nous sommes partis sans que deux d’entre nous aient pu manger! Et en plus, aucune excuse, accueil peu aimable. A fuir!

Alors le bon plan c’est quoi? mais… le Malecon, bien sûr!
La pluie se calme un peu, c’est parfait.


On s’y promène le long du lac, on y boit un verre en terrasse par exemple à la Casa Amelia (y’a le choix!), et on achète son dîner dans un des stands installés sur le trottoir. C’est authentique et délicieux, pour 3Q la portion.


Miam.
Pas besoin de posséder un riche vocabulaire, il suffit de montrer ce qu’on veut manger!

Mardi 30 janvier. Site maya de Yaxha.

Départ à 8h en direction de Yaxha : 1h de route, jusqu’au restaurant El Portal Yaxha, puis 11 km de piste à travers la jungle.
Le parc national abrite un triangle de sites mayas formé par Yaxha, Nakum et Naranjo.
Yaxha, dont l’apogée se situe au 8e siècle, domine la région, construit sur une colline surplombant deux grands lacs.

10h : Arrivée à Yaxha (entrée 80Q pp), ce mot signifiant “eau verte” en langue maya.

A propos d’eau… Aujourd’hui ce n’est plus la pluie torrentielle, mais une petite bruine, qui heureusement stoppera assez vite!
Nous aurons de la chance, la météo sera très clémente pendant notre visite!
Et sans moustiques!!!

Nous avons réservé pour Yaxha et Tikal un guide privé francophone, Rolando, qui, à défaut d’être passionnant, nous a quand même apporté des informations sérieuses et explications utiles, avec un éclairage fort bienvenu pour les néophytes que nous sommes. Toutefois, nous aurions préféré un discours moins stéréotypé, qui aurait pu privilégier davantage la vie au temps des mayas plutôt que les travaux de l’université américaine de Pennsylvanie!

Toutefois, sur les sentiers de Yaxha, nous avons croisé un superguide haut en couleurs qui nous a fait rêver… J’en parlerai plus loin!

Le site est assez vaste, il compte plus de 500 structures, avec 3 acropoles :


Notre visite débute par la place des colonnes (les 9 colonnes sont effondrées et les stèles très dégradées), près d’un terrassement massif supportant des bâtiments d’un ancien palais;
puis une pyramide astronomique et les pyramides jumelles de l’acropole Est (uniques dans le monde maya, à l’exception de Tikal).


Des escaliers en bois permettent d’accéder au sommet de la “structure 216”, de 30m de haut, d’où le panorama est époustouflant, à la fois sur le lac, sur la jungle, sur Yaxha mais aussi le site Topoxte au bord du lac.

Ce monument est aussi appelé “temple des mains rouges” en raison de quelques empreintes colorées découvertes à l’intérieur.

De nombreux monuments sont encore enfouis dans la végétation :

Puis on suit une belle allée à travers la forêt, on traverse d’anciens quartiers résidentiels…


La jungle est magnifique, et on entend au loin les cris des singes hurleurs.

Là, on ne monte pas (temple de l’acropole Nord)!


Mais là, oui!


Ah! Et voici le meilleur guide de l’univers maya! Il s’appelle Santiago Velasquez, on peut le contacter par le biais de l’association des guides de Tikal. Autodidacte, il est époustouflant de culture et d’humour, passionnant, il parle un français parfait!
Nous l’avons croisé plusieurs fois en 48h, suivi (un peu), l’avons admiré (beaucoup), et avons volé avidement des bribes d’explications ou d’anecdotes… en jalousant terriblement le couple qu’il accompagnait.
Apparemment, il est génial.

( La Plaza de las Sombras- groupe Maler)

Et pour finir, le jeu de pelote, avec un grand palais juste à côté!

Les archéologues ont découvert tout un système de communications routières assez impressionnant, avec notamment un immense boulevard très large (qui semble avoir été pavé de blanc) menant au lac, à une époque où tous les bâtiments étaient colorés d’un rouge éclatant. On a un peu de mal à imaginer cela…

Et … que dire de la réalisation de toutes ces énormes structures par un peuple qui ne connaissait pas la roue??? Cette question nous interpelle depuis plusieurs jours!

Voilà! la visite de Tikal mérite bien 2h à 2h30 minimum, le site est très beau.
Nous serions bien restés un peu plus longtemps, et nous aurions bien aimé pique-niquer ici, sur le site. C’est d’ailleurs ce que j’avais prévu initialement, mais, en raison des risques de mauvais temps, notre guide a préféré prévoir un déjeuner “au sec”, ce qui lui permet aussi de maîtriser le timing!

Allez, soyons fous! Je vais imposer le pique-nique pour le lendemain, à Tikal!

Au passage, les curieux peuvent prolonger la visite de Yaxha par une excursion en bateau jusqu’au site de Topoxte à partir de la Calzada del Lago, au sud de l’acrople sud. Ce doit être très agréable par beau temps!

Quelques panneaux originaux sur le chemin du retour, le long de la piste menant à Yaxha :


Haha! Mais c’est la petite grenouille verte du Costa Rica!


Pas vus!


Ah, ben oui! Evidemment. Mais il ne doit pas en rester beaucoup dans le secteur…

Notre pause déjeuner-poulet (au restau El Portal) achevée, nous partons peu après 14h vers Tikal, où nous passerons la nuit dans le parc.

Tikal.
Nous arrivons vers 15h et payons nos droits d’entrée dans le parc (150Q pp, ça plaisante pas!).


Nous logeons au Jaguar Inn, beaucoup mieux que les grimaces et rumeurs le laissaient entendre. Nous avons bien aimé.
De toutes façons, le Jungle Lodge était complet 8 mois avant!
Accueil très aimable, personnel adorable tout au long de la soirée (apéro et repas simple mais très correct), beau jardin tropical, charmants petits châlets au calme, avec sdb très correcte. Bien sûr, il y a des plages horaires pour l’eau chaude et l’électricité, mais que diable, nous sommes dans la jungle!
Et la WIFI marche dans le restaurant, miracle!!!



Et non, nous n’irons pas nous promener dans les alentours comme prévu, nous n’irons pas guetter le jaguar ni les singes hurleurs, ni contempler les étoiles au-dessus de la jungle de Tikal : il pleut! Notre bonne vieille pluie nous a rattrapés et se montre généreuse ce soir aussi.
Nous nous réfugions dans le restaurant, qui nous rappelle certains refuges de montagne…
Nous nous consolons avec chocolats chauds puis doubles apéros. Na!

On nous avait dit que c’était la saison sèche. Hahaha! La bonne blague.

Les singes hurleurs ont froid et détestent la pluie : On ne les entend pas.
Et… Pas la peine de réserver le “sunrise tour” pour assister au lever de soleil sur les pyramides, le soleil ne sera pas au rdv et donc, nous décidons de dormir.
(Et puis, beaucoup en sont revenus déçus, en disant que c’est un attrape-touristes).

Sur le LP, ils disent d’apporter beaucoup d’eau pour la visite, parce qu’on va marcher en pleine chaleur (sic). Galéjades! Bon, on va quand même en emporter un peu, mais on peut aussi en acheter sur le site.
Et moi qui ai imposé l’option pique-nique…!

Mercredi 31 janvier. Tikal.
L’un des plus grands sites mayas du Guatemala. Une visite que nous attendons avec impatience!

8h : Départ pour le site avec notre guide (hélas, le même).
Nous emportons de l’eau ainsi que notre pique-nique.
MAIS OUI! IL FAIT SOLEIL!
YES!!!

Tikal est un immense site, qui comprend plusieurs centaines de temples, pyramides, stèles, dont la construction s’est étalée sur plus de 800ans. La cité maya commença à décliner vers l’an 900, avant d’être peu à peu abandonnée… Et la nature reprit ses droits.
Scénario déjà rencontré. Mêmes causes, mêmes effets!

On ne peut prétendre visiter Tikal en une journée, nous en verrons seulement l’essentiel, et notre guide, même s’il n’est pas passionnant, nous sera bien utile pour organiser cet essentiel.
Voici un plan du centre ville :



Tout cela est très érodé, difficile à déchiffrer!
La pierre utilisée ici est beaucoup moins dure qu’à Copan et Quirigua, ce qui explique l’état d’usure très accentuée.
Nous retrouverons ce phénomène plus loin, sur diverses stèles ou sculptures.

Nos pas nous conduisent ensuite vers un grand complexe résidentiel (acrople sud?) en cours de restauration. Certains accès sont difficiles :


Ici, c’est mieux :


(l’échelle n’est pas d’époque, ni la brouette!)

Les singes hurleurs sont de sortie :

Pas très loin d’ici, nous débouchons sur la grand place, la Plaza Mayor, qui fut le centre cérémoniel de Tikal. On ne sait plus où poser le regard, tant l’ensemble est magnifique!

Sur la façade Nord, on distingue 7 niveaux de construction, avec des stèles, masques et autres scuptures dont beaucoup sont protégées par un toit de chaume.


Nous y flânerons librement… et nous aurons le plaisir d’y recroiser Santiago, ce merveilleux guide rencontré à Yaxha, et de capter au passage quelques bribes d’un discours passionnant, accompagnées de quelques éclats de rire.

Certaines scuptures portent encore des traces de couleur :


Et ici, on peut voir les grandes plumes de quetzal qui ornaient la coiffe du roi :

Mais surtout, quand on débouche sur la Plaza Mayor, on reste époustouflés par le spectacle de deux grandes pyramides qui se font face.
A l’extrémité Est, le Temple I, dit “Temple du Grand Jaguar”, sépulture du grand roi Ah Cacao.
Il domine l’ensemble du haut de ses 44m.
Il est interdit de l’escalader.


Par contre, il ne faut pas hésiter à monter sur le Temple II, dit “Temple des Masques”, qui s’élève à l’opposé, à l’extrémité Ouest.
Certes un peu moins haut, mais offrant depuis la terrasse une belle vue d’ensemble sur le site.

L’accès au Temple II se fait par des escaliers en bois situés à l’arrière (et il y a aussi des toilettes).

Allez, on continue la visite, en direction de l’Ouest notre prochaine étape, c’est la place aux 7 temples, vaste pelouse bordée d’une rangée de temples de taille assez modeste, mais surmontés d’une grosse crête.


Au bout se trouvent 3 petits jeux de balle.

Juste à côté, toujours vers l’Ouest, on arrive au Mundo Perdido : c’est un vaste complexe de 38 structures, dominées par une massive pyramide astronomique, d’où les Mayas observaient la trajectoire du soleil.

Nous choisissons de pique-niquer ici, profitant de la présnce de quelques bancs.

Et puis, hein, un pique-nique au coeur du Monde Perdu, c’est grandiose, non?

L’étape suivante, c’est l’ascension du célèbre Temple IV, le plus haut de Tikal, avec ses 65m.
Un grand souvenir.
L’accès se fait par un escalier en bois assez raide, mais une fois en haut, quel spectacle!
S’offre à vous un fabuleux panorama sur un océan de jungle d’où émergent les sommets des temples I, II et III.


Là-haut, l’ambiance est conviviale, et une fois maîtrisée une éventuelle sensation de vertige, ça papote ferme…

Et puis, ce paysage, tout de même! Ça ne vous dit rien?
Les afficionados de Star Wars ont-ils reconnu la lune Yavin4, base de l’Alliance Rebelle (Episode IV)?
Petit clin d’oeil au passage :

Allez, retour sur terre!
On aurait presque oublié de parler du Temple V, 57m de haut tout de même!
On peut atteindre son sommet par un escalier-échelle assez impressionnant.


Sur le chemin du retour, nous verrons aussi le joli complexe Q (voisin du R), avec des stèles au pied du temple :

Tout n’est pas encore restauré (mais est-ce du domaine du possible?), il reste du travail à faire et des trésors à découvrir dans Tikal…

Nous terminons notre visite par un coup d’oeil sur la grande maquette de Tikal, visible au Centre des Visiteurs.
Nous sommes fatigués mais heureux!
Après presque 7 heures de visite non stop (ou pas loin), nous quittons Tikal vers 15h, absolument émerveillés.

Soirée du mercredi 31 janvier : El Remate.

Seulement 1/2 heure de route depuis Tikal jusqu’à El Remate, petit village tranquille au bord du lac Peten Itza.

Nous logeons à l’hôtel Mon Ami, excellent rapport qualité/prix pour 24€/nuit :
au bord du lac, ponton de baignade, joli carbet pour le bar/restaurant, ambiance conviviale et décontractée, petit chalet dans le jardin (poss 4 pers ), rustique mais propre, avec déco atypique un peu kitch mais très sympa, terrasse et hamac.
Patron français, Jacques, cool et sympa, chien sympa aussi, personnel absolument adorable.
Nous avons dégusté d’excellents cocktails, et dîner fut savoureux (excellent poisson local grillé).


Le lac est très paisible, la balade est agréable. Bien sûr, les nuages sont de retour et assombrissent le paysage, mais il ne pleut pas.

Devant Mon Ami :


On imagine que par beau temps le coin doit être idyllique!

Plus loin :



(A proximité d’El Remate, il y a un biotope à découvrir, avec 2 circuits possibles pour randonner, mais nous manquons de temps et il y a peut-être des horaires d’ouverture).

Pour notre départ aux aurores le lendemain matin, nous avons réservé pour nous 4 un transfert à l’aéroport en taxi (1/2h de trajet, assuré par l’hôtel, impeccable!) ainsi que des breakfasts à emporter (sandwiches gentiment préparés par le personnel, et grignotés à l’aéroport).

Notre prochaine étape : le Bélize!

Merci pour ce beau carnet encore ! Cela me rappelle d’excellents souvenirs, dommage que tu n’avais pas pris ton “gros appareil”, mais c’est bien quand même !

Merci Lantana,
Surtout de ta part. Toi qui connais le Guatemala!

Bonne soirée,
Patou

Jeudi 1er février. Direction Belize City.
Nous avons opté pour un vol Flores- Belize City avec Tropic Air pour gagner du temps!
À l’aeroport de Flores, nous payons une taxe de sortie de 300Q pp.
Départ 8h35, avec le feu vert de la météo.
Le petit avion a 12 places, il n’a pas de limite de poids.Nous nous envolons à 8h35, survolons jungle, champs et lacs …

Arrivée Belize City à 9h16, puis nous prenons un taxi à 9h40 (35USD au total pour 4), nous sommes à la jetty à 10h, nous achetons nos tickets pour le ferry De Caye Caulker (18USD pp).
Ne pas perdre de vue ses bagages, certains ont été fouillés par des mains indélicates!

Arrivons à CC à midi.

Coucou Patou,

Super le carnet, j’adore

Vivement la suite

Myriam

Encore merci, Myriam!

Attends, la suite va venir, il faut juste que je rassemble mes bagages…

Amitiés,
Patou

Bonjour,
Me revoici pour un petit point financier souhaité par quelques forumers :

Pour cette partie consacrée au Guatemala :
Dépenses sur place pour 13 nuits (soit 14j en incluant le dernier jour à Guatemala City) : nous avons dépensé entre 1550€ et 1600€ pp.
Cette somme inclut les hébergements, les repas et boissons, les entrées sur les sites, ainsi que les prestations de MayaExplor pour voiture avec chauffeur (10j) : bateaux privés (Atitlan et Rio Dulce), différents transferts, guides privés francophones sur 3 sites mayas, excursion privée à Pacaya, ainsi que 2 lunchs (Yaxha et Tikal).
Somme à laquelle s’ajoute bien sûr le vol Iberia Toulouse- Guatemala City (550€).

Nous avions fait le choix d’un voyage “confort”, tant au niveau des hébergements que des prestations. On ne vit qu’une fois!

A suivre pour le Bélize…
Patou

Mercredi 1er février. En route pour le Bélize!

C’est joli, comme nom, le Bélize, la musique est belle …

  • " Cétou, le Bélize, Céquouâ? " , a dit ma petite nièce.
  • "Le Bélize, c’est l’ancien Honduras britannique, un petit pays coincé entre le Mexique et le Guatemala. Sa capitale s’appelle Belmopan (et non, non, ce n’est pas Belize City- ça, c’était avant!-). Ça te parle? "
  • “Heu…”
  • "Alors regarde! "

    Et c’est le seul pays anglophone d’Amérique Centrale!

En prévision de notre séjour farniente au Bélize, nous avons emporté des dollars US (commandés à l’avance chez Travelex, excellent taux si on commande sur internet en les retirant au guichet à l’aéroport, par exemple- ça, c’est un bon plan!-).
Au Bélize, on peut payer soit en USD, soit en dollars béliziens (1 USD = 2 BZD), et on peut aussi retirer des dollars béliziens dans des distributeurs (1 seul sur Caye Caulker - mais tout plein sur Ambergris Caye, américanisation oblige!).

En route! Nous quittons Mon Ami à 6h15 (en fait, on aurait pu partir un peu plus tard, pas d’embouteillages!!!). Seulement 30 min de route jusqu’à l’aéroport. On y breakfaste…
Décollage de notre petit avion à 8h35.
C’est lui, là, à droite!


On survole la jungle, la météo est hésitante.

A l’arrivée à Bélize- City (9h15), on ne traîne pas! Il s’agit d’attraper le ferry de 10h30. Hum!
Les formalités sont rapides (25 min), on prend un taxi à 9h40 vers l’embarcadère (35 USD pour 4), on arrive à la jetty à 10h, on court acheter nos tickets au guichet de Belize Express (18USD pp pour Caye Caulker).
Des employés de Belize Express (en T shirt vert pomme) s’occupent de nos bagages, nous les suivons jusqu’à l’embarquement …

La pluie est revenue! Et zut!
On enfile les KWays. Heureusement, nous serons à l’abri à l’intérieur du ferry.

La traversée dure un peu plus d’une heure, nous arrivons vers midi sur notre 1ère île, Caye Caulker :


Il ne pleut plus, mais il y a de grosses flaques d’eau partout dans les rues de sable!
Les nombreux nids de poule pourraient servir de pataugeoires.

Nous nous laissons volontiers convaincre par un “taxi” (ici, ce sont des voiturettes électriques) qui nous conduit à notre hôtel (10 USD pour 4, cher mais utile vu la distance et l’état des rues).
Sur Caye Caulker, qui mesure environ 8km de long sur 1 km de large, on se déplace à pied, à vélo, ou en voiturette.

La devise de l’île, c’est “GO SLOW”!

Ils l’aiment, leur île! Et ils ont raison!

Bonjour Patoutaille

J’aime beaucoup votre compte rendu .

Cela fait longtemps que je veux aller au Guatemala .
En général je voyage pendant environ 7 semaines et souvent seule et je suis habituée à voyager en Amérique Llatine .
Avez-vous rencontré des femmes voyageant seule dans ce pays ?

Sinon pensez-vous que ce soit prudent ? ( Avez- vous eu des échos de gros problèmes ce sécurité dans certaines zones…etc ?)

Merci

Du jeudi 1er février (et oui, finalement c’était un jeudi!) au mercredi 7 février :

Notre séjour sur CAYE CAULKER (prononcer Kiiii Kôker).

Dès notre premier après-midi, nous avons beaucoup aimé cette petite île de charme, aussi paisible que conviviale, dont nous avons savouré la douceur iodée et les parfums créoles au milieu de l’hiver.
Je vous propose un petit tour d’horizon de nos belles journées béliziennes?

  • Il faut bien avouer quelques points faibles : Peu de plages baignables! En effet, partout le long du rivage, l’eau est très peu profonde, et il y a généralement des d’algues, plus ou moins. Alors il faut chercher un peu… Les dimensions de l’île, qui ne permettent pas de varier les randonnées, mais en faire le tour reste assez sympa.

  • Les points forts : les beaux paysages, l’amabilité de l’accueil, le côté encore un peu rustique (mais avec une bonne organisation toutefois). Des plages de sable, des pontons qui permettent de se baigner un peu. A l’extrémité Nord de l’île, le Split, avec ses fauteuils, sa zone de baignade aménagée, et son animation. Les nombreuses supérettes, petits restaurants, vendeurs de rues… avec la possibilité de manger pour un prix raisonnable. Les nombreuses propositions pour des excursions, en mer ou ailleurs.
    Je donnerai quelques détails plus loin!

Non, j’ai pas dit “pas cher”, on est au Bélize, que diable!

Côté hébergements, ce n’est pas bon marché.
Notre séjour nous a permis de tester 2 hôtels, très bien tous les deux, mêmes si les prestations et les prix diffèrent de l’un à l’autre :

  1. Anchorage Beach Resort, excentré vers l’extrémité sud de la plage, très clean, en cours de rafraîchissement et d’amélioration (construction d’un bar extérieur et d’une mini piscine) :

    Chambres pimpantes avec terrasse individuelle, frigo et micro ondes (thé/café à disposition à la réception) :

    Et joli front de mer :

    Bien sûr, il faut aller au bout du ponton pour espérer se baigner un peu …

  1. Et puis le Island Magic Resort, plus près du centre, avec petite piscine et bar/snack en bord de plage :

    Notre très grande chmbre au 4e étage :

    Beau panorama depuis la terrasse au-dessus de la piscine (et du bar) :

    Si on marche vers le centre, on peut trouver des petites plages assez sympas :

A suivre…

Bonjour Tul,
Merci!
Non, je n’ai pas le souvenir que nous ayons rencontré des femmes seules pendant notre voyage, mais je n’ai pas bien fait attention et nous ne sommes restés que 2 semaines au Guatemala.
Il y en a forcément parmi les touristes qui viennent suivre des cours de langue.

Si vous avez l’habitude, et surtout si vous parlez bien espagnol, je pense que ça doit être faisable, en prenant des précautions : au niveau de l’itinéraire (il y a des coins à éviter), des transports (ne pas prendre n’importe quelle catégorie de bus) et des horaires (attention le soir et la nuit en général).
Les hébergements peuvent aider à trouver des solutions fiables pour les transports.
Certaines zones touristiques ne risquent rien, on y a constaté la volonté de sécuriser.
Certaines excursions particulières peuvent être faites de façon organisée, en petit groupe (je pense au volcan Pacaya).

Bien cordialement,
Patou

Merci de votre réponse

En général pour des endroits plus difficiles d’accès ou s’il peut y avoir des problèmes de sécurité pour certaines excursions je fais appel à une agence locale.
Pour le moment je prépare un voyage en Colombie et le prochain sera peut-être le Guatemala.

Si j’ai des questions je reviendrai vers vous ,mais votre compte rendu est déjà bien complet ( et encore merci parce qu’il n’y en a pas tellement récent )

Que peut-on faire sur Caye Caulker?

Si on aime marcher, on peut découvrir la moitié sud de l’île en faisant une boucle, par exemple dans le sens horaire, départ en logeant la plage (côte Est)…

Une pincée de charme créole :


Quand je vous disais qu’il y avait des algues!

Certains hébergements se sont mis “au vert”:


Le plus long mur au monde en coquilles de lambis (vides!) :

Après quelques tâtonnements, on trouve le chemin qui mène à la pointe sud et on patauge (et on se souvient qu’il a plu!) :

Oh, là, faut pas exagérer, quand même!

Et ça, c’est la piste d’atterrissage de l’aéroport , avec ses nids de poules (et d’autruches), et ses piquets plantés en plein milieu- Comprenez-vous maintenant pourquoi il n’y a pas de vols pour Caye Caulker?


Le retour se fait en longeant un “no man’s land” qui est tout sauf esthétique, avec carcasse de barge, zone marécageuse, quelques bateaux (de pêcheurs?), quelques habitations… Certes quelques oiseaux aussi.
Et quelques zones de décharge/déchetterie plus ou moins officielles…
C’est la face cachée, loin des touristes.

Ensuite, on rejoint un quartier plus pimpant, du côté de l’école et des premiers hébergements touristiques…

Et puis…

Et puis, on peut flâner dans les rues du village…
ou acheter un cornet de fruits frais, ananas gorgés de soleil ou mangues dégoulinantes de jus, à la petite marchande ambulante…
Et on va déguster ces délices sur la plage voisine…


Au fait, ils ont fini par arranger les rues, ils ont fait passer un gros tracto-pelle de la DDE locale, qui a bouché les trous et lissé la surface.

On peut aussi marcher le long de la mer, en repérant les restaus et bars sympas, et, vers le Nord, arriver au Split.
GO SLOW…

Et on peut aussi passer un moment fort agréable au Split!

Le Split, c’est un bras de mer, une passe, qui fut creusée par le cyclone Hattie en 1961, coupant en 2 l’île de Caye Caulker.
L’endroit constitue l’extrémité nord de la partie la plus habitée (et touristique) : on y trouve des fauteuils/transats, on y regarde passer les bateaux, on peut y bronzer, y nager dans une piscine d’eau de mer aménagée, ouverte sur la passe mais abritée des courants, d’ailleurs on nage aussi dans la passe ou le long de la berge (mais attention aux courants);
il y a aussi un terrain de volley, une aire de picnic, tables et bancs avec parasols, un bar “principal”, le Lazy Lizzard, des petits restaus…


On peut y boire une bière (bélizienne, bien sûr) et devenir contemplatif…

Re: Retour d'une jolie boucle Guatemala-Belize  - PATOUTAILLE
Quand le soir tombe, on s’y retrouve!

Souvent de la musique, parfois des animations, un DJ qui fait danser …

Et on y vient pour admirer le coucher de soleil (vers 18h en février)!

Et ensuite, on va dîner…

Parce que je n’ai pas encore parlé d’un autre plaisir local : que va -t-on manger sur Caye Caulker?

La choix est vaste!
Pour le breakfast, ça peut ressembler à ceci :


Mais bien sûr, cela peut être des oeufs et du bacon, etc etc… Rien de spectaculaire!
Bon, nous avons aussi déjeuné “chez nous”.

Comme nous sommes gourmands, nous avons ensuite mis un point d’honneur à nous régaler des bonnes choses proposées ici et là, qui allaient du cochon de lait rôti (spécialité de La Cubana) aux langoustes grillées, en passant par le poisson grillé, le curry de poisson ou de lambis au lait de coco, les barbecues au bord de la plage, les différents ceviches, et bien sûr, les tacos, empanadas, nachos, etc…

Souvent le décor est super joli :

Quelques images alléchantes?



Ah oui! Ne pas oublier l’apéro!

Ah, les langoustes!
Nous en avons fait une cure (même pas honte!!! quand la langouste moyenne est au même prix que le poisson, 15 USD, on a le droit de craquer!). Nous avons préféré celles de chez Enjoy, mieux grillées et plus copieuses que celles de Maggie…


Un grand souvenir.

A suivre…

Bien sympa ce Belize ! j avoue aussi ma méconnaissance de ce pays !!! on y trouve des touristes de quelles nationalités ?
biz

Coucou Lantana,
Merci de me suivre…!
Oh, je me doute que tu as senti le parfum des langoustes?

Oui le Bélize est sympa, mais c’est vrai qu’en nous limitant à 2 îles très touristiques nous ne pouvons prétendre connaître le pays. Mais je crois qu’on peut y organiser un circuit intéressant, entre jungle, sites mayas, plages et îles (en allant plus au sud). Encore assez authentique dans les terres, plus rustique, le tourisme n’y est pas très développé et il faut être vigilant côté sécurité selon les endroits.
Dans les îles c’est très safe. Il y a même une “police touristique”.

Sur Caye Caulker, les touristes étaient de nationalités multiples : Anglais, Europe du Nord (suédois, allemands…) ou de l’est (tchèques, …), Français bien sûr, et quelques Américains.
Sur Ambergris Caye : Américains, Américains, Américains… Moyenne d’âge plus élevée.

Bonne journée,
Patou

Et maintenant, sur Caye Caulker, le bouquet final!
L’excursion à ne rater sous aucun prétexte!

Dès l’après-midi de notre arrivée, nous avions fait le tour des excursionnistes pour choisir un Day Tour bateau et snorkelling du côté de la réserve Hol Chan.
Nous avons presque fait du porte à porte, tant ils sont nombreux.
Ils sont tous au même prix (70 USD), à 5 USD près.

Nous avons examiné différents critères :

  • les horaires et la durée de l’excursion;
  • le nombre et le type de spots snorkelling;
  • le type de bateau, vedette rapide, voilier ou catamaran;
  • le confort du bateau (toilettes ou pas, abri ou pas en cas de mauvais temps- Héhé!- Chat échaudé…);
  • les prestations repas/boissons, incluses ou pas (certains font un stop à San Pedro et vous payez votre repas);
  • Le prêt de matériel, inclus ou pas;
  • Le nombre de touristes à bord (on en a vu s’entasser à 25 personnes sur un petit bateau);
  • La qualité de l’encadrement sur les spots snorkelling.
    Difficiles, ces touristes, hein!

Et bien nous avons trouvé la perle rare, pour laquelle on a coché Oui à tous nos critères!
Nous avons choisi Carlos Tours, en craquant pour le beau catamaran et pour l’équipe à la fois pro et sympa.
Le “bureau” de cette petite agence familiale se trouve sur la rue de notre hôtel, parallèle à la plage (Avenida Hicaco je crois?).


Nous réservons notre excursion pour le lendemain (jeudi 2 février) car nos amis ne restent que 3 jours sur l’île. Nous aurons la chance de n’être que 8 touristes (avec 3 hommes d’équipage) sur le grand catamaran! Le luxe, quoi!

RDV à 9h30 au bureau, choix des palmes et pour certains, masques et tubas (nous, nous emmenons toujours nos hublots avec nous en voyage), puis départ à 9h45 à pied vers la jetée. C’est tout près, à 5 minutes! Carlos emporte dans une brouette tout le matériel et une partie des provisions avec les produits frais qu’il vient d’acheter.


Le bateau est là, qui nous attend. Pourvu qu’il fasse beau!

Décollage à 10h comme annoncé.
Au passage, nous doublons le Split côté Est, le matin il n’y a pas grand monde :

Nous naviguons au moteur et en musique.

Premier stop à 10h30, à Coral Garden.


Je n’ai hélas pas pris mon petit appareil photo sous-marin, les photos ci-dessous sont “repiquées” à partir d’une Go pro, et le rendu n’est pas excellent et les couleurs sont assez infidèles, d’autant que ça manque de soleil au début.
Mais ça donne une idée :
Des coraux (moyennement beaux…)


Les grandes feuilles violettes sont très belles.
L’eau n’est pas froide malgré l’hiver (nous avons eu pire!), c’est très agréable.

Nous croisons de nombreux poissons, et même un baracuda en vadrouille qui décroche un magnifique sourire carnassier à la caméra d’un des participants… Brrr…!
Nous passons un bon moment avec la tortue, dont nous suivons le ballet :



Nous restons presque une heure dans l’eau, c’est la fatigue qui nous fait remonter à bord!
(Un conseil : déjeunez copieusement le matin de l’excursion).

Notre 2ème stop a lieu sur Shark Alley. Il y a 2 autres bateaux mais cela ne gêne pas.
Ça grouille de requins (inoffensifs) et de dorades!


On ne risque rien, il faut juste éviter de se faire piétiner- oh pardon! de se faire bousculer!-
Au fond on aperçoit même des petites raies.

Belles bêtes, n’est ce pas!

Bon. Là, il est temps de manger, non?
Le cuisinier nous a préparé un délicieux repas que nous dévorons allègrement au soleil : salade de pâtes, poulet, riz, légumes.
Nous aurons aussi des fruits tropicaux.

Il y a aussi du punch au rhum, à volonté. Ou sans rhum.

Notre 3e arrêt est consacré à la réserve de Hol Chan qui, étant plus ancienne, abrite de plus gros spécimens. Il y a là un herbier puis des coraux, de gros lambis, d’énormes poissons, crabes, et même une murène qui vient dire bonjour.

Le retour se fait à la voile (avec soleil, punch et musique), c’est magnifique.
Nous admirons les frégates :

En approchant du Split (côté ouest), nous aurons même la surprise d’apercevoir un lamantin.

La passe est vraiment très photogénique!


Vers 16h (nous arriverons à notre jetée à 16h15), il y a du monde!

Côté terre, là, on voit bien la “piscine” :

Et côté mer, c’est simplement beau…

Voilà! C’était le récit d’une journée … "supercaligragilisticexpidélilicieuse"!
Bref. Prodigieuse, quoi!

Rétrospectivement, ce que nous avons vraiment apprécié chez Carlos Tours?
La qualité de l’accueil et des informations, le confort du bateau, le sourire et la convivialité à bord, l’ambiance bon enfant mais aussi le sérieux et le professionnalisme, la qualité de l’accompagnement (2 accompagnants snorkeling pour notre petit groupe, 3 si groupe plus nombreux)…

Nous avons aimé la touche humoristique de certains petits clins d’oeil :

Mais cette journée n’aurait pas été aussi magique sans la cerise sur le gâteau, notre premier dîner chez Enjoy : piñas coladas et langoustes au programme!!!
Où ça se trouve, Enjoy? Sur Front Street (entre l’embacadère et le Split), au bord de la rue on repère le gros BBQ et les langoustes… et le sourire du cuistot!

Qu’ai-je oublié sur Caye Caulker?
Nos rencontres, bien sûr!
La première, en croisant tout à fait par hasard une charmante famille toulousaine qui logeait chez Mon Ami; et la seconde rencontre, rdv au Split (nous l’avons programmée celle-là), avec un couple de forumers lorrains fort sympathiques que je salue au passage, avec qui nous avons passé quelques apéros et dîners fort agréables … à parler voyages bien sûr!.. Il est fantastique, ce forum!

Une remarque : Nous avons renoncé à faire une excursion au Blue Hole, vraiment hors de prix, que ce soit en bateau (long trajet) ou en avion! En pensant que peut-être ce serait faisable depuis San Pedro?

En tout cas, nous allons repartir avec une provision de magnifiques images.
Encore deux avant de prendre le ferry?
Elles résument assez bien le double visage de l’île.

Le côté Sud, plus “nature sauvage” :

Côté Centre/Nord (vue depuis le Rainbow), plus aménagé, plus touristique :

Pour notre prochaine étape, Ambergris Caye, nous prendrons le ferry.

Lors de nos promenades, nous avons vérifié les horaires sur notre compagnie préférée (bateaux plus fréquents que chez la compagnie concurrente) :


Mercredi 7 février.
C’est le départ!
Après un solide breakfast tardif qui fera office de lunch, nous voici donc sur la jetée dédiée à Belize Express.


Nous embarquons sur le speed boat de 12h45, qui mettra seulement 30 minutes jusqu’à San Pedro! Ça décoiffe!

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