Archipel des Australes, authentique indomptable

Forum Polynésie française

Après 1h50 au-dessus des nuages éparses ou la quasi du temps l’océan était visible, nous atterrissons sur la première île de notre séjour aux Australes.

RAIVAVAE

Je ne vais pas décrire ici nos journées, tant cela pourrait paraitre redondant, mais plutôt partir sur ce qui peut être envisagé. L’île n’est pas grande est l’ensemble de nos déplacements sont fait à vélo (1000 cfp/j). La route est quasi plane, à l’exception des deux traversières qu’il faut appréhender avec prudence. Les routes sont dans l’ensemble bien carrossées, à l’exception d’une portion entre l’aéroport et le village de Vaiuru. Ce village dispose d’une petite épicerie, sans vente d’alcool, et d’une station essence d’un autre temps, qui ne nous aura été d’aucune utilité.

Une portion de route est elle en terre et cailloux entre la pointe Horotua et le village d’Anatonu.

Il existe des prestataires qui peuvent se charger des visites terrestres et probablement que cela serait plus simple pour le visiteur, s’il ne dispose pas de beaucoup de temps. (2000 cfp à 5000 cfp).

Quant à nous, avons privilégié, bien qu’ayons galéré au max pour trouver certains sites, avec détermination nous avons réussi à force de persévérance en interrogeant et réinterrogeant des habitants, par trouver et faire nos visites seuls, ou accompagnés par des habitants d’une gentillesse extrême.

Il fait beau lorsque nous atterrissons. Face à l’escale un site historique, qu’il faut deviner, tant les herbes hautes ont envahies les lieux, ce marae n’est pas d’un grand intérêt, mais il mérite d’être signalé.

Quelques minutes de route suffisent, pour atteindre notre lieu d’hébergement situé au village de Vaiuru, l’ensemble du littoral sur cette partie de l’île est d’un coloris brun, pas de plage, mais à l’horizon, plusieurs motus sur le lagon turquoise s’égrainent le long de la barrière de corail.

Sur le lagon sont installés des plots de bois, sur lesquels, sont disposés des régimes de bananes, à faire murir. Autre explication cela évite après les avoir trempés dans l’eau salée, que les oiseaux et insectes ne les attaquent.

Sitôt installé nous voilà sur des vélos en direction du Village d’Anatonu, la route de ceinture est plane peu d’efforts à fournir.

Ici les sites d’intérêts sont tous sur des terrains privés et non indiqués, ou à priori il faut l’autorisation des propriétaires. Avant d’arriver à la petite marina de Vaiuru, un marae dans un terrain bien arboré et entretenu. Nous enjambons la petite clôture, aucune habitation, donc à priori sans danger d’être rappelé à l’ordre par les chiens, mais les formalités d’usage sont tout de même opérées, Ia ogana ….répété à plusieurs reprises, pour éventuellement interpeller les habitants des lieux.

Nous atteignons la pointe Horotua et à quelques mètres dans le lagon le rocher de la femme, avec quelques habitants que nous croiserons, lors d’une sortie lagon. Ilot intéressant pour y faire quelques snorkeling.

A peine la pointe de l’île contournée, le décor lagonaire change, le turquoise fait son apparition dès le bord et quelques plages de sable sont accessibles facilement. Jusqu’ici toutes les habitations sont situées côté montagne, il faut attendre le village d’Anatonu pour que la route s’écarte un peu du lagon et y trouver des farés en bordure de rive.

Le village dispose d’une épicerie ou tout est disponible, nous y achèterons essentiellement des boissons, Bières 33 cl (300 cfp), vins rouge et blanc (2600 cfp), gâteaux apéro (120 cfp), chips (460 cfp).

L’église ou en fin d’après-midi les cloches résonnent pour rappeler l’office imminent.

De passage le dimanche, rendez-vous ici à 11 h 00 pour la messe, entre prières, chants, musiciens et déhanchements. Nombre d’habitants arrivent revêtus d’habits colorés, couronnes de tête et colliers de fleurs, ou simplement une fleur à l’oreille. Un régal pour les yeux.

La cloche finit de résonner, et toute l’assemblée se met à entonner le premier chant, toute la cérémonie sera ponctuée de prêches et chants aux rythmes des tambours, to ere, guitare, ukulélé.

Le dimanche, l’épicerie ouvre sa porte au moment ou celle de l’église la ferme. Nombre de fidèles profitent d’acheter les boissons gazeuses pour palier à la soif.

Il fait très chaud, c’est sous les aitos du bord de mer, que chacun trouve un peu de fraicheur.

La route se poursuit, plusieurs arrêts au gré des envies, ici un arbre, un jardin, une habitation, un bosquet de fleurs, un bois flotté sur le bord de plage ou dans le lagon… tout est prétexte pour stopper nos pédaliers.Au détour sur le bord de route, face au lagon, deux anciens discutent, à leur côté les fameuses pirogues cousues, dont les artisans de l’île ont l’art de l’assemblage.


Le rocher de l’homme, avant d’arrivée au village de Mahanatoa, la plus belle plage, grande et large, ici la baignade est de mise, vos paréos peuvent être étendus sur le sable ou sous la végétation à l’abri du soleil.

Le village de Mahanatoa est paisible, comme le reste de l’île en somme. Ici aussi plusieurs plages permettent de se poser à l’ombre des arbres, et d’observer la vie des quelques habitants que nous croisons. D’apprécier la botanique des environs et le jardin jouxtant le temple protestant.

A la sortie du village, la route prend un peu de hauteur à ce niveau, rien de bien méchant malgré tout. Cette portion est sous couvert de la forêt.


Nous ne tardons pas à atteindre, la deuxième grande épicerie de l’île juste à l’entrée du village principal de Rairua.A quelques mètres de celle-ci, côté mer, dans un jardin privé, un faré ou un chien pas commode monte la garde. A plusieurs reprises durant le séjour, sans la présence des propriétaires nous avons tenté et fini par réussir à atteindre le fond du jardin, pour y voir le tiki souriant. Mais au moment de sortir le chien nous a repéré, petite frayeur, mais à grands cris, avons pu lui faire battre retraite. Plus de peur que de mal.Des chemins transverses, mènent à de vastes cultures de fruits et légumes.


Le village de Rairua, accueille l’Aragon, bateau militaire de la flotte française, l’occasion de revoir quelques membres d’équipages croisés lors d’une sortie motu, de discuter avec l’un d’entre eux, originaire de Raivavae et avec la première adjointe au maire. Nous profitons de ce moment pour exposer les difficultés en tant que non-résidents, pour trouver les sites ou tout simplement se diriger de manière plus simple sur l’île. Le problème est bien connu, mais des difficultés liées justement au fait que tous les sites sont sur des terrains privés, ralentissent considérablement les actions de la municipalité. Le travail est en cours, nous assure-t-on…….

Au village on trouve le seul eco snack de l’île (hors aéroport j’y reviendrais plus tard), ouvert du lundi au vendredi de 07 à 17 h, à condition d’être en capacité d’avoir les ingrédients à vendre. Nous avons été surpris une journée, à peine 12 h00, et plus rien à servir.

Quoi y manger : casse-croute jambon, poulet avec ou sans frites ( 300 à 400 cfp) – panini (350 cfp)- plat préparés poulet, steak, frites ( 500 à 600 cfp) – parts de gâteau maisons (200 cfp) – boissons non alcoolisées ( 200 à 250 cfp).

Les plats peuvent être consommés sur place, deux à trois tables et bancs en bétons dans le jardin et sur le bord de route. Ce snack propose également une connexion wifi payante.Autre commodité présente au village un DAB, à l’office des postes, seules les visas et cartes locales sont acceptées, pas la MasterCard.

Au village, il y a un artisan et deux autres petites épiceries, qu’il faut deviner, car dissimulés dans des jardins privés et que l’on peut louper facilement lorsque l’on passe à vélo.On poursuit notre tour de l’île, toujours ce lagon turquoise sur notre droite, énième arrêt sur le lieu où se trouve la grotte d’Ana Poiri, des indications nous ont été données pour la localiser. Celle-ci se trouve bien évidemment encore sur un terrain privé, la barrière est posée, signe que personne n’est là.Enfin presque, les chiens montent la garde, occasion de discuter avec les voisins qui nous font entrer chez eux en nous stipulons d’un ton amusé qu’ici pas de chien que des chats.

Pour l’anecdote, ce jour-là, pas de visite possible, mais le lendemain en prenant notre bateau pour les motus, sur la marina de Vaiuru, un jeune couple est présent pour une sortie familiale de pêche. Deux chiens les accompagnent, le petit blanc à l’œil noir et le brun haut sur pattes. Serait-il possible que ces canidés aient des sosies ? Nous racontons nos déboires des jours précédents au couple, ils sont les voisins de la personne ou se trouve la grotte. Rendez et vous et prie pour le lendemain. Ne dit-on pas que le monde est petit……Ces personnes sont admirables, nous passons de leur jardin à celui du voisin, les deux molosses de celui-ci ont été attachés. Nous entamons une petite marche dans la forêt ou enfin la grotte à flan de roche ouvre sa gueule. Equipés de lampe frontale,nous y pénétrons, un tunnel oblige à se mettre à quatre pattes, puis le plafond devient plus haut sur plusieurs mètres, pour s’affaisser à nouveau, la dernière partie longue de plusieurs mètres permet d’admirer un plafond de type cathédrale.

Avant de reprendre notre route, nous passons par chez eux, boire un verre et discuter des projets des uns et des autres. Belle vie à eux.

Nous quittons le village ou quartier de Matotea, seuls quelques farés sur ce littoral, puis la pointe sud de l’île, direction l’aéroport en mode pédalage décontracté et bien avant d’y arriver, une épicerie permet quelques ravitaillements. Arrêt à une boutique artisanale, colliers de pupu, chapeaux, sacs… nous restons plusieurs minutes à discuter avec la propriétaire des lieux.

Les crabes tupa ont envahis la côte et à notre passage, dans des déhanchements endiablés se jettent à corps perdus dans leur trou. Des amoncellements de coquilles de bénitiers s’empillent sur la côte, ici une pension ou quelques pensionnaires prennent un verre, sur la petite plage prise au lagon et aménagée avec un faré poté.L’aéroport, comme je le disais plus haut, dispose d’un snack, ouvert uniquement au moment des vols, deux à trois fois par semaine (le vendredi jusqu’à 13 h30 et mercredi 11h30). Une opportunité pour éventuellement pouvoir acheter de quoi manger le midi, on y trouve casse-croute (350 à 500 Cfp), sandwich canapé (200 à 250 Cfp), panini (450 Cfp), hot dog, hamburger (350 à 900 Cfp), quiche, tarte, crêpes….(100 0 200 Cfp) viennoiserie (200 Cfp) et boissons diverses non alcoolisées ( 250 à 300 Cfp) et bière ( 500 à 700 Cfp).On y trouve aussi une boutique artisanale, ouverte également au moment des vols.


Tous ces tours d’île à bicyclette, sous un soleil de plomb, ponctués à de rares moments par quelques gouttes rafraichissantes et bienvenues de pluies, donnent envie de voir ce qui se passe côté mer.


Bien ce sera une robinsonnade, direction la petite marina, lentement l’embarcation se faufile dans le chenal, qui nous mène dans le bleu du lagon, direction le motu familial.

Nous avons à disposition des kayaks. Naviguons au rythme de nos pagaies de motu en motu, tout d’abord un petit lagon piscine lové entre plusieurs motus, puis la traversée vers le motu piscine et son immense banc de sable blanc. Les kayaks sont hissés sur la plage.

Bain rafraichissant, ballade sur les bancs de sable, traversée les pieds dans l’eau vers les motus à proximité de la barrière.

Nous récupérons les kayaks pour un retour sur notre motu, le déjeuner à l’ombre de la végétation et après midi ponctuée de snorkeling entre les hua.De prime à bord , de la plage, on se dit à quoi bon chausser nos palmes pour ne rien voir, mais surprise même si les fonds n’ont que peu d’intérêt, une faune extraordinaire et colorée se déploient autour de nous.


Prenons maintenant un peu de hauteur, randonnée jusqu’au sommet du mont Hiro, culminant à 437 mètres. Elle s’opère soit au départ du village d’Anatonu ou de celui de Vaiuru au niveau de l’église. C’est à partir de là que nous entamerons notre ascension.

Tout de suite dans le dur, tout en montée, tout d’abord en forêt, aidé d’un câble sur une partie de la montée.



Ensuite des versants de fougères ou un chemin de chèvre est tracé. Arrivée sur un premier point panoramique avec en ligne de fond le motu piscine.Puis à nouveau la montée abrupte sur un chemin de terre glissante, fougères de plus de un mètres quatre-vingt, rendant l’ascension difficile.



Nous atteignons le sommet de la montagne large vue panoramique sur une partie de Raivavae et du lagon. Mais la randonnée n’est pas terminée, la crête s’étend vers le pic du mont Hiro, c’est un long parcours sur un chemin de chèvres, de part et autre les flancs verdoyants de la montagne, ou les oiseaux marins s’égosillent en tournoyant dans les airs.



La dernière partie de l’ascension est faite de roches, passages étroits, sujets aux vertiges ne pas regarder vers le bas. Enfin le sommet est atteint, l’île est visible à quasi 360 degrés. Nous aurons mis quatre heures en comptant nos pauses.


Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut

Deux traversières, à faire à pieds, ou à vélo mais dans ce cas la prudence est de mise, car les descentes sont vertigineuses et il est plus que conseillé de descendre de selle pour la grande traversière tout du moins, la petite est un peu plus accessible mais le bon sens nous aura fait opter pour en faire une partie à pieds.

La petite traversière au départ de Rairua face à l’église en bordure de lagon, ou sur la côte Est à quelques mètres d’une belle et grande maison à la toiture bleue côté montagne et côté lagon un ponton de bois se dirigeant vers le bleu turquoise des eaux du lagon.La route est praticable, étroite, bordée d’arbres fruitiers, on fait tout d’abord les durs lors de la montée, on ne va descendre de selle, mais il faut vite se rendre à l’évidence, nos vielles bicyclettes ne tiendront pas la route, ménageons donc nos montures. Il faut bien trouver une excuse n’est-ce pas !Emprunter cette petite route, prendra environ 15 minutes, pour rejoindre la côte Est à celle de l’Ouest.

La grande traversière, une toute autre affaire. On la débute soit de Vaiaru entre la mairie annexe et l’église, d’où part également la randonnée vers le mont Hiro, ou entre le village Mahanatoa et Rairua, à quelques mètres du panneau « bienvenue à Rairua » en venant de Mahanatoa. Autre point de repère la boutique Florés Louise.Encore sur de nous, nous voici en danseuse, debout sur le pédalier, oui mais juste pour quelques mètres.

Pas la même chanson, celle-ci monte à travers la forêt, quelques cultures et beaucoup d’élevages de cochons. Des colonies de vini, petits bengalis s’envolent à notre passage.On grimpe, vélo sur le côté, sur cette piste zigzagante, pour enfin atteindre ce qui nous semble être le haut du mont. Une halte dans un décor de pins et fougères rappelant un peu les paysages des Marquises. Nous voilà en mode descente, mais rien de bien méchant, pour cause arrivé en bas, une nouvelle montée vers la cime nous fait reposer pieds à terre. Une côté à 45° qui serpente à n’en plus finir. Quand celle-ci cesse tombons nez à nez avec une jument et son poulain, peu enclin à nous céder le passage, le poulain se rue sur nous, dans sa fougueuse jeunesse.

Enfin la voie est libre mais la descente à 45 degrés nous oblige à retenir nos vélos. Quelques points panoramiques sur le lagon et les motus longeant la barrière de corail sont visibles.Il faut compter 1 h 15, pour passer d’un côté à l’autre de l’île.


Encore et toujours le soleil ce matin, 6h00, au fur et à mesure une brume apparait à l’horizon, laissant entre voir ici ou là sur l’Est de la pluie, en levant la tête vers l’autre versant de l’île le ciel est au bleu.Jusque 8h00 les nuages passeront quand finalement l’horizon s’éclaircira pour laisser place à nouveau au soleil brulant.Affaires de plongée, de chasse sous-marine, glacière chargées à bord du camion, direction la marina.

Nous naviguons maintenant en logeant la côte en direction de l’aéroport ou un avion procède à son atterrissage.L’ancre est jetée non loin d’une passe le long de la barrière.Mise à l’eau trouble, les récifs sont morts on y trouve quelques petits poissons, après plusieurs tirs de harpons, quelques maito seront harponnés. Reprise de la navigation sous un soleil de plomb. Partout un dégradé de couleurs.On se remet à l’eau, autour de quelques beaux pâtés de coraux, une multitude de flore et faune à une profondeur de 6 mètres.

Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgutOn reprend la navigation l’ancre est jetée dans le turquoise pour le déjeuner, quelques maito seront sacrifiés pour le repas du midi, assaisonnés uniquement de jus de citron. Après cette pause, nous reprenons la navigation côtière en direction de la pointe sud de l’île.

D’énormes pâtés de coraux et une concentration de plusieurs bancs composés de centaines de poissons diverses et variés, un régal pour les yeux.

L’occasion aussi d’apercevoir une petite tortue, bien trop rapide pour en capter une image.

Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut


Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgutLe bateau longe la côte Ouest, pour admirer les reliefs de l’île vue de mer, villages de Rairua, Mahanatoa, le rocher de l’homme, Anatonu, jusqu’à arriver au rocher de la femme, ou plusieurs résidents sont prisonniers de cette forteresse.Un tour du rocher, et ses habitants porcins se jettent à l’eau pour venir à notre rencontre.




La légende des rochers femme et homme couchés, contée par TeariDans les temps jadis, les femmes de Vaiaru prétendaient être plus fortes que les hommes du village voisin Anatonu. Engendrant des conflits récurrents. Il fût décidé qu’un défi serait organisé entre un homme et une femme.Du haut de la montagne de nuit, chacun d’entre eux devait transporter un rocher, avec pour mission de le déposer le plus loin possible en mer et ce avant le chant du coq, point déterminant le lever du jour.L’homme plus fort, pris de l’avance, se reposa et s’endormi. La femme avec lenteur mais détermination mis plus de temps et arriva à poser son rocher à quelques mètres dans le lagon.Cherchant l’homme et le trouvant endormi, elle imita le chant du coq, alors qu’il faisait encore nuit. L’homme en panique de voir les premiers rayons du jour, pris son rocher, mais le fit tomber sur la plage.La femme fût déclarée vainqueur.Rochers Ruatara et Hotuatua de Raivavae - Tahiti Heritage

TUBUAI


A notre arrivée notre hôte de la Guest house nous attend, direction notre hébergement, situé sur le hameau de Tepu’u, un endroit calme reculé de tout, dans un jardin arboré. L’habitation est partagée, mais serons seuls durant le séjour. De l’autre côté de la route de ceinture un faré poté surplombe le lagon, ou les couchers de soleil seront admirés à maintes reprises durant notre séjour.Un coup de cœur c’est subjectif, ici sera notre premier, cela tient particulièrement aux hôtes, Antoine et son épouse et leur petite fille.


Nous allons parcourir l’île encore tout à vélo, en rentrant c’est sûr, on sera paré pour le tour de France. (1000 à 1500 cfp/j)A environ 500 mètre de notre hébergeur, les vendredis et samedis soir, un restaurant à domicile, endroit plaisant terrasse surplombant le jardin agrémenté de fauteuils. Il s’agit en fait des propriétaires de la roulotte Poeani, implantée au village principal. Le restaurant est signalé par une petite pancarte.La salle se situe à l’arrière de la maison et c’est les pieds dans le sable mais côté montagne que les diners ont lieu.Les proprios sont charmants et généreux, les plats copieux et délicieux.Nous prendrons à emporter, mais pas question pour eux, de mettre les mets en barquettes, non, c’est dans de très belles assiettes comme si ont été servi en salle. En attendant nos plats, nous dégustons une bière offerte par la propriétaire.Dans un carton les assiettes sont calées, posées sur le guidon du vélo et route vers notre hébergement. Périlleux mais on y est arrivé sans casse.


Quelques prix (poisson cru 1350 cfp, chao men 1250 cfp, poulet impérial 1250 cfp….).En aparté, ici, subsiste aussi le problème de la signalétique des lieux, réclamée par les acteurs du tourisme, mais on observe une « résistance » de la part de la municipalité, plus par idéologie religieuse, qu’autre chose, allez comprendre.

Revenons à ce début d’aprèm, il est 14h30 et après notre installation, décidons de partir en randonnée, par une ancienne piste traversière, nous prenons un chemin au travers la végétation, beaucoup de champs ou la culture est présente partout.Derrière les feuillages une jument nous surprend, gentille au demeurant.Nous devions monter sur le mont de l’homme couché, mais un dédale de chemins ne menant nulle part, nous ont fait perdre du temps, nous rebroussons chemin.



17h00 à bord de nos vélos parcourons 4kms pour faire quelques courses à la première épicerie comptoir Oparu, située au village de Mahu, au fond d’une servitude, aucun panneau sur la route, le point de repère est le groupe scolaire Teina. (300 cfp bière 33cl – 2600 cfp vin rouge).En selle pour une journée tour de l’île, multiples arrêts photographiques, discussions avec les habitants sur le bord de route.Les abords de la côte ont été aménagés de table et bancs de ciments peint de multiples coloris, permettant de pique-niquer, se désaltérer à l’ombre des aitos, piquer une tête lorsque la plage est là.On trouve ici ou là quelques panneaux indiquant, « artisanat », « sculpteur ».Fort George, site fermé à notre passage. Visitable éventuellement lors d’un tour historique organisé par un prestataire (5000 cfp/pers). J’y reviendrai plus tard.

Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut




Au village de Taahuaia, on trouve une autre épicerie, plus loin le collège, bifurquons à gauche pour s’enfoncer dans les terres. Les vélos sont laissés et entamons une marche à travers une végétation dense, objectif le mont Taitaa.


Les chemins ne sont pas entretenus depuis fort longtemps du fait que le raid lychee d’octobre n’a pas eu lieu depuis le début de la crise sanitaire de 2020.L’avancée est prudente, beaucoup de guêpes, il est plus de 13 h et après plus d’une heure de marche, arrivons sur un plateau dévoilant au travers des branchages le lagon et plus loin, beaucoup plus loin et plus haut, le mont Taitaa.



Poursuivre le chemin qui redescend à cet endroit vers une vallée et faire l’ascension du Taitaa nous auraient pris au bas mot 3 heures de plus. Nous décidons de redescendre par ou nous étions montés.


Notre tour continue, 14 h 30, un resto est indiqué sur la carte « chez Nani » pas de chance, fermé, l’épicerie fermée, en fait ici tout est fermé. Seule une petite échoppe sur le bord de route est ouverte. vendant fruits légumes, quelques conserves et boissons Une boisson fraiche et un temps de parole avec la dame, nous remontons en selle.

Village principal de Mataura, à l’entrée de celui-ci, le quai et sa petite marina. On trouve le seul club de plongée des Australes ouvert toute l’année. Des sorties lagons et apnée y sont aussi organisées.Le village compte beaucoup de roulottes, toutes encore fermées à notre passage. Quelques tarif de plats à emporter (poisson cru 1000 cfp, shashimi 1100 cfp, pizzas 1100 à 1400 cfp, poulet/frite 1000 à 1200 cfp, steak/frite 1100 à 1200 cfp).


Derrière l’église à l’embranchement de la traversière la banque Socredo avec deux DAB, toutes CB acceptées.Ici on apprécie la pétanque, toutes et tous s’y adonnent avec ferveur et assiduité. Nous prenons un peu de temps pour admirer leur jeu, ballade sur le petit quai, derrière les bâtiments administratifs.Au village possibilité de louer une voiture (10 à 15000 cfp/j), scooter, ebike (5000 cfp/j)Tiens une sortie mer pour voir de plus près les quelques motus que compte le lagon.Stop à une pension pour éventuellement connaitre leur dispo pour une sortie dimanche : « Sommes sortis aujourd’hui ». En clair pas d’autres sorties programmées.Etonnant comme réponse, que nous obtiendrons également le soir par tél de la part d’une autre pension.



La route se poursuit…. Un stop à l’épicerie pour se désaltérer.Quelle est longue cette piste d’atterrissage, la route qui mène à l’aéroport n’offre aucune fraicheur, tout à découvert, stop sur l’escale ou un groupe de musiciens et chanteurs, aiguisent leurs cordes respectives pour une fête de famille.


Allez dernière ligne droite avant d’arriver à notre logement, quelques plages s’étirent sur cette côte pour un bain bien mérité.

Randonnée mont Taitaa

Comme si cela ne suffisait pas, ce matin on enfourche les vélos direction la traversière, indication donnée « la cabine téléphonique », on la trouve sans problème, gauche toute, au bout d’un km la route se sépare en deux.

Mauvais plan, on interpelle un habitant dans son jardin, il s’avère que nous ne sommes pas sur la traversière. La cabine téléphonique est bien là, mais ce n’est pas la bonne, il faut retourner deux kilomètres plus en amont sur la route principale. Ah oui elle est bien là mais pas à l’angle de la route principale et de la traversière, non sur la route traversière, d’où nous venions impossible de la voir.La traversière de part et d’autre des champs labourés, des cultures, des vergers. Elle est vallonnée, ici ou là quelques habitations.Notre point de repère le RSMA et le village Huahine, on dépasse ce dernier, halte il faut rebrousser chemin, une automobiliste stoppée sur la route a qui nous demandons le début de la rando vers le mont Taita’a.On refait chemin arrière, le panneau RSMA est bien visible dans ce sens, pas dans celui d’où nous venions, perte de temps deux heures de vélo au lieu d’une nécessaire.Nous empruntons le chemin menant vers quelques habitations et commençons l’ascension.



Un chemin forestier au travers les pins, montées tranquilles, plus nous gravissons plus le chemin est encombré d’herbes. Après plus d’une heure de marche quelques trouées permettent d’observer les contours de l’île.Nous sortons de la forêt, la végétation change le chemin est bordé d’arbres à litchi, très jolis. C’est à flanc de montagne ou nous surplombent les pins, que la marche se poursuit.Puis une descente au travers les fougères ou l’on aperçoit au loin le mont Taita’a. Avant de l’atteinte une colline à franchir en parcourant un chemin de chèvres, rocheux et bordés d’arbustes.




Pour atteindre le sommet un passage étroit, bordés quant à lui de fougères exubérantes, qui nous mène vers les roches du mont culminant à 427 m.Sujet au vertige s’abstenir, la vue est magnifique. Pour l’apprécier il nous aura fallu deux heures.




La nuit, fût bien inondée, orage. Au petit matin, quelques gouttes continuent de tomber, la journée semble partie dans la morosité.Nous contactons une pension pour un tour historique de l’île. Mais la réponse faite est qu’une sortie fût organisée la veille. Ok donc il faut se plier au bon vouloir des prestataires. (3500 cfp).


Le soleil fini par pointer ses rayons vers 08h30, alors décision est prise de partir en randonnée, celle de l’homme couché.
De notre hébergeur à pieds rejoignons l’ancienne piste traversière, après avoir dépassé plusieurs habitations, nous nous retrouvons plongés dans la forêt ou entre tarodières, papayes, arbre à pains Uru, foulons un chemin forestier que les pluies de la nuit ont rendu boueux.Tout du long du sentier, une multitude de fleurs égaillent le vert des feuillages.Ici une forêt de pins dont les troncs sont recouverts d’épiphytes, tillandsias, le sol… un tapis de fougères.


Une heure trente de marche sommes toutes relativement coll. Atteignons un plateau d’herbes ou de jolis points de vues panoramiques sont forts appréciables.Sous couvert d’un splendide flamboyant non fleuri à cette période, au-dessus de nos têtes tournoient les palenqueux, leurs cris apportent un peu de vie à cet endroit si paisible.En levant les yeux un mont rocheux, recouvert de fougères, arbrisseaux, lichens rouge, s’étend vers le ciel.


La pause finie au travers d’une végétation haute, nous nous dirigeons vers la base rocheuse, une ascension périlleuse commence et ou le mot « vertical » prend tout son sens.




Trente minutes pour gravir ce sommet et atteindre la cime, admirez le panorama. La descente abrupte quasi sur les fesses, accrochés aux branches durera 20 minutes avec un retour en bord de mer en une heure trente.





On change d’activité, notre hôte nous propose gentiment une sortie mer en famille, les affaires chargées dans le pick up, route vers la marina. Détour par le club de plongée pour récupérer quelques affaires. Direction la passe, plusieurs tortues font une remontée pour une bouffée d’oxygène. Premier sorkeling sur un pâté à 12 mètres de profondeur au abord du tombant, l’eau est trouble dommage mais malgré tout on distingue de belle rose de corail et des bancs de poissons de belles tailles.

Retour dans le lagon, arrêt au banc de sable one.La navigation reprend en longeant les motus. On plonge à l’eau, et prenons pied sur un premier motu, pour en faire le tour et apercevoir ici ou là quelques sternes nichant dans les arbres.




Le motu suivant est privé, plusieurs familles sont venues y passer quelques jours, vacances scolaires étant. Rire, chants, pêche, enfants s’ébattant dans l’eau, tel est leur quotidien.



Apéro Hinano, déjeuner shashimi que nous avons fait préparer par le resto et récupéré avant de nous rendre à la marina, pastèque offerte par l’une des familles présente, bain, Snorking rythmerons notre après-midi. La faune et la flore aux abords de ce motu ne sont pas si extraordinaires, mais on peut y observer quelques poissons, pas en grand nombre.


Une sortie lagon par un prestataire revient entre 5000 à 7000 cfp avec déjeuner. Possibilité si pas de « fiu » de leur part de se faire déposer sur un motu pour la journée en taxi boat.Le Club de plongée hormis les plongées bouteille, organise également des baptêmes, initiation à l’apnée…. Et taxi boat, oui… oui ! (2000 Cfp).

A nos belles rencontres sur Tubuai, aux bons moments partagés en compagnie de nos hôtes, que ce soit en sortie, ou le soir à l’apéro. Belle vie à eux et bonne voilure prochaine vers d’autres horizons.


RURUTUArrivée en début de matinée, la géographie de l’île est toute autre comparée aux deux précédentes, alors après usé nos fonds de shorts sur la petite reine, nous optons pour la location d’un scooter (4000 à 5000 cfp/24h, pour une voiture 8 à 10000 cfp/j, ebike 2500 à3500 cfp /j et un vélo si votre hébergeur n’en met pas à dispo gracieusement 1500 à 2500 cfp/j).

Pour les déplacements sur l’île sans location, des taxis relient les différents villages et autres lieux pour 1000 à 2000 cfp A/R en journée.Le stop marche très bien sur l’île.La côte ou nous résidons sur Vitaria, est bordée d’une très belle plage qui s’étire sur des centaines de mètres, d’une barrière de corail et par conséquent d’un lagon bien accessible. Pas idéal pour un snorkeling, le sable du fond étant en perpétuel mouvement, mais agréable pour un bain.

Dans le jardin de nos hôtes, le maraé Ta’aroa, au moins celui-ci nous n’aurons pas le chercher.


A environ un kilomètre de chez nos hôtes, notre première visite, mais non la dernière, car y retournerons à plusieurs reprises les jours suivants à diverses heures de la journée, pour y capter les nuances de luminosité. La grotte Ana A’eo, magnifique cavité ou stalagmites et stalactites sont entourés de fougères. Les abords de la grotte ne sont que jardins de fleurs opui, hibiscus…




Le dimanche, un maa Tahiti est organisé par un établissement dit « petite hôtellerie familiale » (3500 cfp).

Qu’en dire, rien sur cette prestation, mais peut être sur l’accueil, la qualité du service, la préparation et quantité des plats servis en dehors de celle du dimanche (6 morceaux 1 X1, pour un poisson cru), rien à la hauteur du standing de cet établissement, SI les tarifs. Nous y avons le dernier jour déjeuné et franchement hormis le style architectural et les jardins, ce fût un échec cuisant. A priori ça plait à une certaine clientèle.

Direction le village d’Avera, la route est plane, mais très vite quittons le bord de mer, pour commencer à monter, un premier point panoramique avec en contre bas le village et la baie. Après une descente tout en lacets, bordée d’arbres fruitiers nous voici au village, paisible, les enfants s’amusent dans l’eau tandis que les plus grands s’entrainent au va’a dans l’anse de la baie ou la barrière de corail empêche les rouleaux d’atteindre le rivage.Des initiations à cette discipline sont organisées au village.


On trouve deux snacks, l’un face à la marina, ou nous ferons plusieurs haltes durant nos tours d’île. Pour grignoter, sandwich, panini (300 à 400 cfp) quelques plats préparés en barquette et pâtisseries Le deuxième n’est pas très loin, situé en bord de plage à une cinquantaine de mètres du premier, difficilement remarquable dans le jardin ou la barrière est à peine entrouverte. Ici aussi des casse coute, croque, panini, hamburger, tarte (250 à 400 cfp) et des plats préparés, steak, hachis, poulet (800 à 1000 cfp). Combien de fois repartirons-nous, avec des pamplemousses, avocats, offerts avec gentillesse après avoir acheté notre déjeuner, ou boisson.

On peut bien évidemment assister le dimanche matin, à la messe, les tenues sont toujours aussi chatoyantes, les chapeaux et couronnes splendides. Pas d’orchestre ce dimanche, mais ça n’enlève rien au charme de l’office.



Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgutLa visite chez les artisans tresseurs s’impose, la boutique se situe à la municipalité.Telle une sentinelle, le cimetière en paliers surplombe le village, des tombeaux aux allures d’habitations ou reposent les défunts. Ici la vue s’ouvre sur un bel horizon panoramique.Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut
Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut

Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut


La route traversière relie Avera à Moerai. A mi-chemin entre forêt et jardin, on trouve le sentier pour la randonnée au mont Manureva, (un panneau signale le début de la randonnée). Après quarante minutes de marche sans difficulté en forêt, on atteint une belle montée vers le sommet avec vue panoramique à quasi 360 degrés. Compter cinquante minutes en tout pour cette ballade sans les pauses.




D’ici, il y a possibilité de continuer la randonnée, à flancs de montagne sur un sentier étroit et broussailleux, nous atteignons le mont Taatioe. Pour les plus courageux la poursuite de la randonnée est possible pour déboucher sur Vitaria. Pour notre part nous la ferons en deux temps.



Retour sur la traversière entre les deux villages, à une vingtaine de mètres du point de départ pour le mont Manureva, un chemin mène au Pito de l’île et peut ensuite être la continuité d’une longue randonnée vers l’Estde l’île. Nous nous arrêtons au Pito, la ballade n’a que peu d’intérêt, compter 20 minutes.

Le village de Moerai, en arrivant par la traversière, juste à l’entrée se trouve la station essence.

Ici beaucoup d’activités, on y rencontre du monde, mais toujours le même sentiment de zenitude. Le village s’étire le long de la baie, une plage avec possibilité de se tremper, pas vraiment de lagon au village.

Les pelleteuses travaillent d’arrache pieds pour agrandir le quai du port. A proximité le marché, ou se trouve le petit centre artisanal. Plusieurs fois durant le séjour y passeront un peu de temps, pour discuter avec les mamas et autres personnes se trouvant là.Il y a ou se restaurer, plusieurs snacks dont certains ouverts du lundi au vendredi, d’autres le week-end, (prix identiques à ceux communiqués plus haut) un restaurant avec une belle carte, ouvert quasi tous les jours (plats 1200 à 1800 cfp).

Pas d’inquiétude, ici comme sur Tubuai, la banque dispose d’un DAB, toutes cartes acceptées.En sortie vers l’Est, après plusieurs tentatives infructueuses, nous laissons notre bolide sur le bas-côté, pour la visite de la grotte ana Taneuapoto en bordure de route juste avant le point panoramique aménagé.



En sortie vers l’Ouest, nous passons par l’atelier de torréfaction de café, situé derrière la coopérative agricole. Une visite tout en poigne avec l’adorable responsable, femme de caractère à l’humour bien trempé.

A quelques mètres, début du sentier de Vaioivi (un panneau indique le lieu). Quelles sont belles ces tarodières, ici travaillent adolescents, femmes et hommes, un stop oblige, discussion avec les planteurs de taro.


On poursuit le chemin entre tarodières et jardins, la forêt commence. Avant d’entamer la montée, nous quittons le chemin pour nous enfoncer à l’aveugle dans un dédale de végétation, on s’accroche comme l’on peut aux branches, le terrain en pente rend la marche lente. Le moins que l’on puisse dire, c’est sauvage. Il faut se frayer un chemin, pour arriver à la cascade Tapara’a vai. Beaucoup de moustiques en ce lieu, on poursuit vers le haut pour la surplomber, mais il sera impossible d’aller au-delà tant la végétation obstrue la zone. Un coupe-coupe aurait été nécessaire.


Nous regagnons le chemin et après une trentaine de minutes nous atteignons ce qui est censé être le belvédère Tava’e. Mais on ne voit rien de l’horizon. Un sente se faufile dans la verdure, et débouche sur une zone de roche dentelée et d’arbrisseaux. Un jeu de sentiers escargot descend, remonte, surtout ne pas perdre le point de repère pour le retour et rester groupé, car on s’y perdrait facilement dans ce labyrinthe. Enfin la vue se dégage.




A la sortie du village en direction de l’aéroport, stop au point de vue panoramique Matonaa, en contre bas les vagues se déchainent sur la falaise. Sur la droite la houle perd de l’intensité en frôlant les coraux avant de finir sa course sur les langues de sable de la baie de Moerai.



Face à l’aéroport, la grotte Tumumai, par un chemin bordé d’arbres fruitiers et d’hibiscus, il faut lever les yeux pour la voir, elle est sur deux niveaux, on se fraie un passage dans les herbes, mais au retour on distingue clairement par ou passer, en écartant pour se faufiler au travers des hibiscus en fleurs qui forment un rideau coloré en cascade. Le premier niveau de la grotte est parsemé de corail et coquillages, ce qui en fait la particularité du site. Pour atteindre le deuxième niveau une petite escalade est nécessaire.




Le village d’Hauti, retiré, paisible, la vie s’écoule tranquille, ici aussi un centre artisanal. Un tour oblige, plusieurs artisans chacun ayant une spécialité, sont en assis à même le sol, dos au mur. S’assoir en leur compagnie un moment et apprécier leur dextérité, à créer de véritable œuvres, démonstration de tressage et confection de paniers.



Mais d’ici démarre aussi une excursion emblématique. Je pensais la faire seul sans tiers, mais franchement pour une première fois, il faut vraiment être accompagné. (3.500 cfp demie journée).



Une marche sur la plage avant de commencer à grimper sur les rochers ou l’on peut admirer une première grotte profonde faisant face à l’océan, on poursuivi sur un chemin de chèvre à flanc de montagne pour en atteindre une deuxième, après avoir escaladé par l’intérieur de celle-ci re descendons sur la partie arrière.




Les chemins sont escarpés, une agilité s’impose, pour arriver enfin à la grotte ana Taupe’e et poursuivre ensuite à flancs de montagne, passage vers les deux derniéres jusqu’à redescendre sur le platier et regagner la plage opposée à celle du village d’Auti.




Marcher c’est bien, mais nous optons ce matin pour une ballade équestre, nous la commençons en trottant sur la plage de Vaiuru, avant de s’enfoncer dans l’antre de l’île, en parcourant chemins forestiers, points de vue panoramique, étendues de culture.



Après plusieurs heures nous atteignons un site panoramique.
L’occasion de poser pieds à terre et entamer une marche vers le mont Manureva.


Tant d’efforts, appellent au réconfort. Alors tous au bain.


Nous partons maintenant vers la pointe Est de l’île. À la sortie d’Avera, nous remontons vers le col, ici et là des cultures ou s’affairent les agriculteurs, puis descente en lacets vers Narui, cette portion est splendide, des centaines de bananiers en autres, plantés le long de celle-ci sur des kilomètres.

La descente terminée nous empruntons une servitude sur la droite et débouchons après avoir parcouru quelques centaines de mètres sur une belle plage de sable blanc. Aucune indication ne précise le lieu du trou du souffleur. Je me dis qu’il faut une falaise, des rouleaux, comme celui de Tahiti ?


Mais ici ce n’est que plage et platier. Beaucoup plus loin on devine des falaises. Arrive un autochtone, heureusement, qui nous explique que nous sommes bien au bon endroit. Mais la marée est trop haute, on ne verra rien aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne, nous reviendrons un autre jour. Mais peine perdue, la fois suivante le platier n’est toujours pas assez découvert, pour que l’eau jaillisse sous forme de geyser.

Poursuite de notre tour de l’île, vers le village Naairoa. On s’engouffre avant celui-ci côté mer, entre roches volcaniques acérées et la végétation, pour se retrouver dans une petite anse bordée d’une plage protégée des alizés, celle dite des amoureux.



La route à ce niveau de l’île est caillouteuse plus de bitume, nouvel arrêt, en entrant dans Naairoa, à la pointe Toatarata, une autre plage avec des formations rocheuses flottant dans l’eau turquoise. Pour y accéder il faut passer par une propriété privée.


Autre surprise le chemin nous mène au bout du bout d’une impasse, entre petites habitations sur la côte et parois verticales de la montagne, s’étalent des bordures de fleurs et arbustes colorés.

Passage par une cocoteraie ou la plage s’étend à l’infini. Un endroit idyllique, un charme sauvage envoutant. Cette partie de l’île est à mon sens la plus belle de Rurutu.




Nous rentrons par la route Nord, oh ! Elle ressemble plus à une piste, crevasses, roche, gravier sur plusieurs kilomètres, avant de retrouver une portion bitumée quelques temps avant le village d’Hauti.

Des tours de l’île sont organisés par certains prestataires, nous avons pu en discuter avec certaines personnes présentes durant notre séjour, mais tous les lieux cités dans mon compte rendu, ne sont pas au programme. A ne pas en douter que les visites faites sont agrémentées de commentaires, auxquels nous n’avons pu prendre connaissance.




RIMATARA

S’il existe un Eden, c’est bien ici qu’il se trouve. En clair, nous sommes tombés en amour pour ce petit caillou. Deuxième coup de cœur. Quand je dis coup de cœur c’est plutôt « Gros Coup de Cœur ».A peine posé sur le tarmac, rituel par le passage dans la fumée.

L’île n’est pas grande, de long en large, par la côte, l’intérieur, c’est à pieds que nous allons parcourir cet envoutant et attachant petit bijou de nature et d’humanité préservé.Même si durant notre passage, la météo fût capricieuse, pluies, grains entrecoupée de belles éclaircies, cela n’a rien entaché à la beauté des lieux.


Nous allons partager la vie quotidienne d’une famille située sur Anapoto. Tous les repas sont pris en famille, les plats servis sont locaux, variés et copieux, aussi bien au petit déjeuner qu’au dîner. Pour parcourir la Polynésie depuis de nombreuses années, je dois bien pouvoir dire que bons nombres de pensions dites de famille devraient s’inspirer aujourd’hui de cette hospitalité et qualité de service.

En cette fin d’après-midi descendons vers la côte bordant le village d’Anapoto, par un chemin bordé de fleurs, nous découvrons dans cette partie du village des parcs à cochons sous les cocotiers, le cimetière face au lagon, parcourons des chemins débouchant sur des cultures.



Ici une petite épicerie pour faire quelques courses, inutile de préciser lesquelles:). On continue vers la plage, une petite barrière de corail, laisse un peu de place au lagon, la route remonte vers l’église. Un entrainement de levé de pierre en prévision des concours de juillet, se joue dans le jardin d’une famille.



Chaussés, arpentons la route, avant de prendre un chemin qui s’enfonce vers les montagnes, je plaisante ici le point culminant est à quatre-vingt mètres.



Rencontre avec quelques agriculteurs entrain de plantés des ananas.
Peu de point vu panoramiques vers la côte, ce n’est que verdure et chants d’oiseaux.



La pluie nous surprendra à maintes reprises, mais lorsque qu’un grain survient, on se dit qu’il passera. Il redouble, on reste abrités sous les arbres, mais ça dur, alors tant pis on se remet en marche. Ça redouble, les chemins se transforme en ru, des ravines se forment, une habitation, dans le jardin un appentis servira de protection pendant plusieurs longues minutes. Même les poules et coqs se joignent à nous.

On se perd, dans ces lieux, preuve en est, nous avions comme objectif de gagner le village d’Amaru, mais nous nous retrouvons dans celui de Mutuaura.


Un chemin nous mène vers le temple Petera. On descend par les marches vers la route bordant l’anse sertie de sa plage, sur la gauche quelques motus que l’on atteint facilement à marée basse.



Ici, un snack permet de déjeuner sur place, les plats proposés sont excellents (1000 à 1200 cfp) des casse-croutes (350 à 400cfp).




Merci Christian pour ce très beau compte rendu des Australes.
Raivavae fait partie de notre wish list. Peut être retournerons nous en PF… Qui sait…

Re: Archipel des Australes, authentique indomptable - chgut
Nos pas nous emmènent le long du rivage, ou se dévoilent des petites criques en enfilade ou flottent dans le turquoise de l’eau les rochers volcaniques.



Plus loin la baie des vierges, une petite marina. Coté terre une végétation luxuriante ou les cochons bicolores nous observent lors de notre passage, les oiseaux virevoltent de partout.



En remontant vers la route de ceinture on retrouve les terres cultivées, celles-ci nous ramènent vers Anapoto. Entre jardins, maisons et travailleurs de coprah, taro, tout est prétexte à s’arrêter pour discuter.





Une des particularités de Rimatara, c’est bien évidemment la présence de ces petites perruches, les Ura. En nous promenant aux abords du village, en fin d’après-midi, faisons nos premières connaissances avec celles-ci. L’une d’elles nous fait l’honneur de s’ébattre sur un hibiscus en bord de route. C’est tout d’abord son cri particulier qui nous interpelle, le camouflage est parfait, entre le feuillage, les fleurs d’hibiscus et le rouge, vert de son plumage.

Quel spectacle!

Nous allons passer beaucoup de temps à les chercher et finalement arriverons à maintes et maintes reprises à les voir que ce soit en chemin, ou dans le jardin de notre famille d’accueil. Les ura ne sont pas légion sur l’île, leur nombre est estimé à environ 600.


Heiari, petit-fils de Nelly est de la partie aujourd’hui, il va parcourir l’île en notre compagnie et pour le reste de notre séjour d’ailleurs.

Nous faisons route vers Amaru, en chemin les Ura nous font l’honneur de leur présence.

A l’entrée du village une épicerie, l’occasion d’acheter de quoi se désaltérer. On part sur des routes transversales, ici un terrain de sport, une pépinière, un snack épicerie ou nous achèterons de quoi manger, casse-croute panini croques, burger, pizza (200 à 800 cfp), le temple ziona tapu….



On y trouve une vie trépidante, une dame devant sa maison nous offre des pamplemousses de son jardin. Une assemblée tient meeting, en face le centre administratif, sa mairie, la police municipale, la poste avec un DAB, MasterCard non acceptées. Le centre artisanal ou des virtuoses créaient, chapeaux, paniers, sacs, tapis……



Deuxième particularité de l’île, la maitrise du tissage du pandanus, bien sûr que sur les autres îles nous avons apprécié le travail des artisans, mais ici comme la Suisse est à l’horlogerie, je peux dire que Rimatara est un maitre en matière de création, de tissage et de précision dans la finition. Le travail final est digne de la haute couture.


En arrivant sur le front de mer, sur la gauche, le cimetière et un rond-point. Nous partons en direction du port, excentré du village de plusieurs kilomètres, croiserons quelques personnes venues couper du pandanus, du feuillage pour la confection de colliers, encore des cochons qui nous couperons la route par surprise et ces deux femmes agenouillées, écartant, grattant la roche prise dans les plantes rampantes. Elles ramassent de minuscules escargots, des pupu, pour en confection des colliers. Bien qu’à cela tienne, fiu de marcher on s’y colle également quelques instants.






Sur le port, battu par les alizés, protégé de la houle par un mur de roche et béton, en mer s’affairent les marins pour décharger par barge la cargaison venue de la Société et la ramener vers le quai. Le bout de la piste de l’aéroport fait face, il y a une grotte quelque part, nous enjambons le grillage affalé en contre bas de la piste, mais à quoi bon chercher sans savoir avec exactitude ou elle se trouve. En fait elle est à l’opposée, j’en reparlerai plus tard.


En compagnie d’un guide spécialisé dans la culture, nous parcourons l’intérieur de l’île, par d’autres chemins différents de ceux que nous avons pu emprunter précédemment.

Parti en sa compagnie principalement pour y dénicher les Ura, il nous fait découvrir en fait le potentiel arboricole de l’île. Les chemins par lesquels nous passons sont bordés d’arbres fruitiers à la portée de tous, pamplemoussiers, bananiers, goyaviers, orangers, clémentiniers, citronniers et j’en passe.

Ici ce qui semble être un petit marae, mais qui n’est en fait que le Pito de l’île, le point centrale. Des arbres sont recensés et marqués comme habitat des oiseaux endémiques de Rimatara. D’autres commencent leur floraison, de petites boules jaunes, serait-ce possible ? oui du mimosa. En poursuivant sur les chemins, des noni, caféiers, litchis, avocatiers, arbre à pain, mais qu’elle est donc cette terre, le paradis peut être ?


Après presque trois heures de marche, on entame la descente, sans savoir vers quel lieu elle nous mènera, ou il nous emmènera. C’est au village d’Amaru, chez lui tout d’abord, que nous continuons nos découvertes. Le travail de sa femme, des feuilles de pandanus suspendues sur des rondins sous couvert de l’appentis, sèchent en attendant d’être teintes de manière naturelle.

Une visite de son jardin, il cueille des oranges que nous emporterons. Encore de quoi nous surprendre, des pieds de vigne, des kiwis, pêchers, pommiers, poiriers.

Un ultime présent « Cadeau » nous est présenté. Sa mission dénicher les éventuels rats noirs présents dans les cargaisons débarquant sur l’île. Sa vie, la passer entre l’aéroport, le quai et son chenil pour la préservation de la faune endémique de l’île.

En rentrant sur Anapoto, plusieurs personnes s’activent à désherber un champ, ananas et gingembre retrouvent un peu d’espace. Nous leur donnons un coup de main, la solidarité prime, ce champ appartient à l’un d’entre eux et c’est tous ensemble qu’ils travaillent.



Rond d’Aamaru, droite toute. La route s’effile jusqu’au village de Mutuaura. Nous longeons la côte ou de belles étendues de sables bordent le rivage. Toujours ces mêmes cochons sprinteurs avec qui nous tentons quelques foulés.

Sur le bas-côté un site de pierres taillées sous les immenses cocotiers ressemblant étrangement à des maraes.


Plus loin de part et d’autre de la route, des abris aménagés avec tables, chaises et hamacs. Moment propice pour s’assoir et contempler les lieux.


Alors cette grotte, nous avons interpellé plusieurs personnes sur l’île, le propriétaire d’une pension rencontré au village, nous sommes retournés voir le guide chez lui qui de temps en temps l’organise aussi. Mais il s’avérera impossible de s’y rendre sans la présence d’un agent travaillant sur l’aéroport. Ce dernier étant parti en congés sur Tahiti. Tant pis pour une autre fois. D’après le descriptif qui nous en est fait, celle-ci ressemble à la grotte de Vaivavae.

A toutes nos soirées et autres moments de la journée, partagés en famille avec Nelly, Marau, leur petit fils. Mais aussi avec Tama, Nicole et Heia. Mauruuru Roa Nelly pour tout, tes mets succulents, ton sourire, ta gentillesse.


Ainsi s’achève mon récit, mais j’en garde sous le coude.
Les petites perruches

christian

Bonjour anne claire

C’est ce que je souhaite, pouvoir re découvrir ou découvrir d’autres aspects de cette PF.
Merci à toi de l’intérêt porté à mon CR.
Bonne journée
christian

Super blog les amis
En te lisant Christian, nous avons retrouvés toutes nos émotions des Australes, si différentes…
Mauruuru roa les amis
Hervé et Sabrina

Super , merci Christian pour ce super récit. J’imagine le travail et le temps demandes à l’écrire.
On est plongé avec toi dans ces îles et la vie de ses habitants qui sont encore si authentiques.
Quel beau voyage !

Ia Orana Sabrina et Hervé

Merci, je découvre votre message, seulement aujourd’hui.
Content de partager avec vous, ces délicieux moments.
On se voit bientôt
christian

Bonjour Aurélie

Merci, de quoi partienter encore quelques mois, avant de profiter à ton tour de ces îles polynésiennes.

Oui ça demande beaucoup de temps, hors écriture plus de 50 heures, rien que pour la mise en ligne, avec trés souvent l’envie d’abandonner, surtout lorsque ça plante et qu’il faut tout reprendre, la reprise de l’ensemble des photos pour les mettrent au bon format et poids autorisés. Des discussions qui se mettent en double, avec obligation de contacter le webmaster routard pour une aide …
Cela explique la raison pour laquelle plusieurs discussions sont successives pour un CR et non un compte rendu sur une simple discussion. Il faut rester prudent.

Bonne journée et à bientôt
christian

Bonjour Christian,

eh ben, plus de 50 h!! Encore merciii. C’est titanesque et la technique n’aide pas en plus !! Poster des messages sur le forum n’est pas toujours tres pratique effectivement ( je copie colle parfois avant d’envoyer en prévision d’un plantage mais j’ai juste qq lignes) alors si le webmaster passe par là…:wink:

Bon we!

Merci encore Christian pour ton superbe carnet . Pour en avoir rédiger certains sur voyage forum, je sais que cela demande un long travail. Mais au moins, à l’époque de VF, les intervenants étaient réactifs et il y avait de réels échanges.
Ici, c’est le désert. Je suis assez choquée de constater le peu de réactions à la suite de la rédaction de ton carnet si bien documenté et cela me met en colère surtout quand on constate la patience dont tu fais preuve pour répondre à chacune des interrogations des uns et des autres qui parfois ne prennent même pas la peine de remercier.
On se sert et puis voilà.
Désolée pour le coup de gueule mais j’ai un peu de mal à m’y faire.
Bien à toi.

Anne-Claire

Je suis d’accord, sans Christian particulièrement ce forum serait bien vide . Est ce dû à la destination plus particulièrement? Je ne sais pas mais en tout cas, mieux vaut une petite communauté mais de qualité… si on peut se consoler comme cela .
Super boulot et encore merci de ce partage . Voilà .

Bonjour à toutes les deux

Il y a malgré tout des REX, utiles à certains en fonction du style de voyage envisagé.

En tout cas merci, belle journée
christian

Bonjour,
je sèche … c’est quoi des REX??
:wink:
Bon dimanche .

Retour Expérience
christian

Merci, je suis moins bête aujourd’hui ;))
A+

Bonjour Christian,

Bravo et merci! Cela fait plusieurs semaines que je n’étais pas venue sur le forum de Polynésie ( trois autres voyages effectués cet hiver et d’autres en intense préparation!), et heureusement Anne-Claire m’a signalé ton superbe carnet, je me suis donc précipitée! Bravo pour ce beau panorama de l’archipel, pour les superbes photos et merci pour toutes ces infos très éclairantes. Les Australes étaient pour moi une chose très abstraite! Le mot nous faisait rêver, et nous aussi on se disait que, pourquoi pas, si on revient en Polynésie ( mais faudra aussi qu’on aille aux Marquises !)
Grace à toi, les Australes deviennent plus visibles! Impression d’îles du bout du monde, d’authenticité, de zenitude… mais pas trop tournée vers l’accueil des visiteurs, malgré la gentillesse traditionnelle, apparemment? Et toujours ces vélos sans freins (un détail ridicule, mais qui me stresse toujours un max!)?

Merci d’avoir pris le temps de faire ce retour, pour avoir fait un grand nombre de carnets je sais le temps et le travail, avec les affres de la mise en ligne ( combien de longs messages perdus en ce qui me concerne!!!).
En même temps, ce chantier remet de refaire le voyage…
Bonne journée à toi,

Patou

Bonjour Patou

Que de temps passé depuis ces mois…

Ici, les vélos sont comme un peu partout en Polynésie, mais les locations chez les loueurs, lorsque l’hébergeur n’en possédent pas sont des plus modernes, pas de craintes à avoir.

Ouvrir une discussion de carnet de voyage, reléve maintenant parfois de l’exploit, j’ai cette impression que plus les technologies évolent plus les problémes s’accumulent. Il y a encore qq années, j’arrivai à poster une discussion sans encombre et d’un seule tenant.

Ah! les Marquises…

J’ai des dizaines et dizaines de carnets de voyage, mais qui restent de l’ordre du privé, que je posterai peut être un jour.

Merci , bonne continuation

Bonne journée
christian

Ca m’interesse ces carnets des marquises!!!
:wink:

Bonjour Christian,

merci de m’avoir fait voyager par procuration avec ce superbe carnet de route !
Je n’irai probablement jamais là-bas, mais ce genre de carnet est un plaisir à lire et à regarder !

YiLian.

Bonjour Yilian

Je ne pensai pas que ce carnet Australes, pouvait être aussi bien vécu par procuration.
Je te souhaite vivement de pouvoir un jour, toucher ces îles, ici ou sur un des autres archipels que compte la PF.

Bons voyages à toi, car j’ai pu voir que tu bougeais un peu.

christian

Christian,
Un grand merci pour ton recit. J’ai pu comme d’autres personnes decouvrir les Autrales a travers ton experience .
Merci encore .
Chrichri

Bonjour Chrichri

Merci pour ton retour, j’espére que tu auras l’occasion de découvrir ce bel archipel, lors de ton éventuelle installation en PF, pour y couler de beaux jours.

christian

Bonjour Christian,

J’ai pris un grand plaisir à lire ton carnet superbement écrit avec de magnifiques photos qui donne envie d’aller découvrir cette partie de la polynésie.
En parlant de carnet, je voulais poster également le mien et j’ai laissé tomber à cause des photos qui ne passent pas.Apparemment, elles sont trop lourdes pour ce logiciel ; pourtant je les aient prises avec un appareil photo tout à fait ordinaire, je ne comprends pas. Je suis très déçue car j’ai mis pas mal de temps à le préparer en amont, rédaction et choix des photos. Et quand je lis tes commentaires et ceux de Patou, c’est apparemment le parcours du combattant. Tans pis pour les routards, ils peuvent se contenter des tiens et de beaucoup d’autres, le mien n’aurait pas apporter grand chose de plus.
A bientôt de te lire,

Véro.

Bonjour Véronique

Merci pour l’enthousiasme de ta part pour ce compte rendu des Australes
Pour ton carnet je vais t’expliquer en MP comment faire pour intégrer tes photos dans ton CR de voyage.
Bien à toi
christian

Hé bé Christian, je te découvre être un aventurier qui aime prendre des risques pour aller chercher les trésors cachés :- :wink:

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