Epoque: fin novembre/début décembre. Climat: plutôt ciel bleu, parfois nuageux, et même de la pluie. Grosses variations de t° entre la cöte ( 24°) et la montagne ( 15°, et même 5° la nuit).
Transport: location d’une (excellente) fiat panda chez Top car, 17€ par jour, assurance omnium ( les guichets voisins demandaient 30 et 38).
Réseau routier excellent, MAIS à l’intérieur, moyenne de 30 km/h: tout est en lacets, et à cause du relief (ravins en étoile), il faut faire beaucoup de km pour aller d’un point à l’autre. Comme les paysages sont beaux… Mais il faut ABSOLUMENT acheter une bonne carte: il y en a d’excellentes, avec les itinéraires rando.
3 jours à Teror, petit bijou d’architecture coloniale, très tranquille. Location d’un appart dans une “casa rural” ( Dona magarida +++) qui est une vieille maison bourgeoise, en plein centre et plein calme. Chouette rando de mise en jambe: le monte Osorio.
Puis 4 jours un peu plus haut, à Fontanales (700m), dans une casa rural ( Natura Canaria) toute différente: gîte dans un ensemble de 4. +. Trop froid pour utiliser la petite piscine A partir de là, on rayonne - l’île n’est pas grande, mais les trajets sont longs.
La découverte: le sommet de l’île, autour des chouettes villages de Tejeda et Artemara (entre 1000 et 2000m). Des paysages à couper le souffle: canyons arides, forêts d’altitude… Des sommets, on voit l’océan aux quatre points cardinaux. Partout de magnifiques itinéraires de rando, la plupart complètement déserts, mais très bien jalonnés. Comme il y a de bons services de bus, on aurait pu les utiliser plutôt que de faire des circuits qui nous ramenaient à la voiture.
Découverte aussi des villages, et des restes de la civilisation Guanche: à ne pas rater, le musée ethnologique d’Artemara, dans des habitations troglodytes, dont le créateur et guide, César, est un puits de connaissances historiques, économiques, sociologiques - et polyglotte.
On pique une tête dans l’eau à Puerto las nieves (touristique, mais petit), à La Aldea ( le canyon jusqu’à Tejeda est époustouflant - un désert minéral).
On termine par 3 nuits à Las Palmas, en profitant d’une promo last minute à l’hôtel Santa catalina - vieux palace sympa, bien équipé, au personnel super sympa. On traîne dans le vieux centre historique (désert jusqu’à 20h), et sur la chouette place (où on se fgait voler une montre quand même). On pique une tête dans le sud, où la simple vue des hectares de béton de Las palomas nous fait rebrousser chemin.
Conclusion: le quart nord-est est très peuplé; le centre et l’ouest assez déserts; le sud, on oublie. Les gens sont hyper sympas (peut-être parce qu’on a la politesse de parler un peu espagnol). Cuisine espagnole, càd pas terrible. Mais pour les paysages et les randos, ça valait le coup.