Pour fêter notre départ à la retraite, nous sommes partis avec mon épouse en début d’année (16 janvier au 7 février) au Yucatan.
1ère étape Puerto Morelos (3 nuits)
Vol Toulouse-Cancun en passant par CDG (Air France) . A part la difficulté d’étirer mes jambes ( ) RAS. Ouverture des bagages à l’arrivée par les douanes mais sans difficulté majeure.
Comme beaucoup de français, réservation de véhicules auprès de Touracancun, et après nous être renseignés à la sortie de l’aéroport (On parle convenablement espagnol depuis l’époque lointaine où nous avions passés plus d’un an au Nicaragua), récupération de la voiture auprès d’Infinity cars et en route jusqu’à l’hôtel El Moro à Puerto Morelos(Propre avec une jolie terrasse sur le toit). Arrivée vers 22h. 1er jour. Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, nous partons nous promener dans ce joli petit port de pêche et aller chercher des pesos (Surtout privilégier les DAB des banques mexicaines beaucoup moins couteux que les banques étrangères).
Le lendemain , visite du jardin botanique (On était moins de 10 touristes). Rencontre avec les gardiens du parc très sympas qui nous livrent quelques anecdotes et qui nous montrent, au milieu de la végétation, quelques singes et iguanes. Puis départ pour Playa del Carmen, touristique à outrance, mais plus authentique dès qu’on s’éloigne de la 5ème avenue. Déjeuner sympa à El Fogon. Par obligation, l’après-midi , petit bain, mais sans plaisir immense à cause des sargasses, d’une mer agitée et de la musique des bars de plage. Le soir, de retour à Puerto Morelos, on se régalera d’excellents tacos à Boquinete.
2ème étape Holbox (2 nuits)
Départ par la fameuse route des cenotes, puis traversée de villages beaucoup plus pauvres, jusqu’à Chiquila. Parking choisi, celui le plus proche possible des départs des ferries, couvert et gardé. Embarquement rapide pour l’île et une 1/2 h de traversée environ. On arrive un peu avant le check-in prévu à la casa Ohana (proche de tout, lits très confortables, petite cuisine attenante où nous prendrons l’habitude de petit déjeuner), et la femme de ménage nous permet de laisser nos bagages . Malgré la queue (On commandera une délicieuse agua de pina pour patienter), on déjeunera de délicieux ceviches à las Panchas. En début d’après-midi, après avoir réservé notre sortie “les 3 îles” en bateau pour le lendemain, ballade dans le village à la découverte notamment de murales, tous plus beaux les uns que les autres.
Le soir, dîner proche de notre logement à los antojitos la Sirenita, petite gargote fréquentée par les locaux et quelques jeunes touristes. On explore aussi un ou deux supermarchés locaux, ouverts tardivement et fréquentés exclusivement par les locaux. Il est difficile évidemment à cause d’une augmentation très forte des prix, aux habitants de l’île de trouver à se nourrir à des tarifs raisonnables. On discutera le lendemain avec le “conducteur de notre petit bateau” qui nous précisera même que des groupements d’habitants se déplacent régulièrement à Cancun pour acheter de quoi se nourrir.
La ballade des 3 îles en bateau du lendemain , même si elle est très touristique a été très agréable et à chaque fois nous est rappelé les règles pour préserver l’environnement. 1er arrêt sur le promontoire de l’île aux oiseaux pour une observation à distance, puis arrêt à un cenote au milieu de la mangrove, et enfin petite île paradisiaque , malgré la présence d’instagrammeurs, l’île de la passion.
Déjeuner au retour d’une bonne pizza à Roots pizza, puis après un peu de repos, départ à pied vers Punta Coco, pour attendre un coucher de soleil magnifique dans un coin où enfin il y a peu de sargasses sur Holbox. Au retour, après avoir failli tomber dans le piège des ces bars à frime où on vous parle américain et où tout est cher, on dîne rapidement à Taco Queto, de quelques tacos, dans le centre d’Holbox.
3ème étape Valladolid (Notre coup de cœur, 3 nuits)
Départ d’Holbox en ferry aux alentours de 10h, récupération de la voiture, sans encombre, à Chiquila, et direction Valladolid où nous arrivons un peu trop tôt pour l’heure du check-in. Du coup, sur conseil des pompistes qui nous font le plein, nous décidons, dans un premier temps, de déjeuner d’excellentes pâtes, accompagnées de très bonnes boissons chaya et limon, dans un très bon resto avec une superbe courette qui se trouve juste en face, Yacunaj. On découvrira, à posteriori, qu’il fait partie des mieux classés. Petit et rapide tour en ville puis départ vers notre logement , la Casa Tunich Naj, seulement 2 chambres , mais immenses, et très propres. Puis départ pour suivre le freetour en espagnol. Vraiment très sympa pour connaître un peu l’histoire de la cité et visualiser certains endroits où nous retournerons. Le lendemain, notre visite la plus marquante sera celle de la Casa de los Venados, une maison privée tenue par un couple d’octogénaires américains, avec lesquelles on a pu échanger quelques mots, passionnés de d’artisanat d’art mexicain et qui ouvrent leur maison au public en tour guidée (Pas de tarif mais des seulement des propinas pour les guides). On passe de pièce en pièce, en étant à chaque fois encore plus éberlués devant tant de beauté.
Autres visites sur la ville, le marché, mais pas exceptionnel, le Palacio Nacional, avec de superbes tableaux sur l’histoire de la région, et le musée de la “ropa etnica”, avec de superbes collections de robes de tout le Mexique. Ne pas oublier de profiter de profiter de cette ville très calme pour rester sur la place , notamment pour des danses yucathèques en soirée, ou lors d’évènements en fin de semaine. Autre incontournable, en soirée, un son et lumière gratuit au couvent de San Bernardino, au bout de la fameuse rue de los Frailes.
Le lundi (On a évité le week-end, on est partis de bonne heure pour arriver quasiment à l’ouverture de Chichen Itza. Beaucoup de vendeurs étaient encore en train de traîner leurs charrettes gorgées de souvenirs le long de la route. On y a passé près de trois heures plutôt tranquillement, C’est cher, mais c’est une des merveilles du monde, non ? Se documenter avant. Sinon, devant le site guides officiels , même francophones pour des visites de groupe ou privées.
Au retour vers Valladolid, cenote Oxman, très joile hacienda jaune. Vers midi, peu de monde et après un bain dans ce superbe cenote, on s’attable tranquillement au bord de la piscine. Nourriture pas fabuleuse mais comprise, plus ou moins dans le prix d’entrée .En début d’après-midi, beaucoup de personnes ont commencé à arriver. Mais peu importe, nous on partait Autres restos testés : restaurant Eleganzza (Belle cour et accueil souriant comme presque toujours), le restaurant Ahal (Enormes empanadas) et la loncheria Camul, un des stands de cette salle ouverte à proximité immédiate de la place (Bonne sopa de lima).
4ème étape Merida (3 nuits)
Deux arrêts en chemin, à Hoctun , pour voir son joli cimetière coloré et à Izamal, la ville jaune, dont le couvent Saint Antoine de Padoue domine le centre ville (Achat de produits artisanaux à tarifs intéressants dans la petite boutique), très beau centre culturel et artisanal puis balade à pieds jusqu’à la pyramide Kinich, la plus connue à priori à Izamal. On peut monter sur la structure mais la vue n’y est pas formidable. Un simple panneau explicatif à l’entrée (Gratuite).
A Merida, on a débarqué dans notre petit hôtel très bien placé et avec une place de parking et du café à volonté , le Santa Ana hôtel. Impeccable lui aussi comme nos précédentes étapes. Puis , on se rend à 17h au “free tour”" (10 euros plus ou moins imposés, cette fois-ci à la fin) . Pas inintéressant , mais moins chaleureux qu’à Valladolid. En rentrant, petite pause devant la superbe place Santa Lucia, avec un spectacle de jazz , en plein air, gratuit. Nous aurons l’occasion d’y retourner, un jeudi soir, jour où il y a une mise en avant chaque semaine de la culture yucathèque ( Musique, danse et poésie). Nous ne sommes pas sortis de la ville, car il y a beaucoup de choses à faire. Nos visites: la cathédrale, pas très folichonne, mais il parait qu’il, y a le plus grand christ d’Amérique latine; le musée gratuit casa Montejo (Sur la place), intéressant pour son mobilier; le Mayan World Museum, dans une imposante bâtisse au nord de la ville, avec quelques pièces assez incroyables, même si en voyant le bâtiment de l’extérieur, on pensait que cela serait plus impressionnant dedans; ; la bibliothèque de l’université autonome, proche du cente (Y passer 5 minutes pour voir son plafond); le musée de la chanson yucathèque, qu’il vaut mieux visiter un jour où s’y déroulent des concerts. Mais bon, je trouve que la voix d’Armando Manzanero est tellement belle…
Autres visites, celle gratuite de l’expo temporaire Matisse (Toujours sur la place) ; juste à côté le musée d’art contemporain. Les 2 , côte à côte, se font en une grosse heure. Sans oublier le marché immense, dans lequel nous nous avons avons trouvé des très beaux tissus à des prix dérisoires. Pour le textile (Tissus, habits, hamacs) , Merida est effectivement un centre de choix.
Trois restos nous ont aussi beaucoup plu: le musée de la gastronomie yucathèque (Faire la queue à l’entrée), dans un superbe cadre avec un petit musée original au fond du resto; la Chaya Maya Casona, là aussi dans un cadre magnifique , nous nous sommes régalés avec leurs tacos; et en fin , un style “bouiboui”, ouvert seulement le midi , dans lequel ma femme ne voulait pas aller au départ, El Marlin Azul. Heureusement, j’ai pu lui montrer notre guide préféré, et en sortant elle a admis que la brochette de crevettes qu’elle venait d’y manger avait été son meilleur repas jusqu’alors.
5ème étape Campeche (2 nuits)
En route de nouveau deux étapes. La première, Becal, la ville où l’on fabrique les fameux chapeaux en Jilijapa, mais sans l’intention d’en acheter. Le fait d’être accueilli dès l’entrée de la ville par une moto avec l’intention de nous conduire à une boutique nous a quelque peu refroidi et on s’est contentés de faire un tour au musée, sans grand intérêt majeur d’ailleurs, malgré la gentillesse des étudiants en tourisme qui nous y accueillent car c’est leur lieu de stage. Deuxième étape; pour moi (Mon épouse n’a pas souhaité y descendre) , celle du cimetière de Pomuch, un joli cimetière maya, dans lequel sont conservés les ossuaires des morts dans des boites ouvertes et décorées. Etonnant effectivement que de voir tous ce crânes et os mais cela correspond à la croyance des mayas qui permettent ainsi une meilleure connexion entre vivants et morts. Bel exemple de syncrétisme aussi avec ces croix présentes partout.
Après un petit arrêt par la belle boulangerie La Huachita, on reprend la route direction Campeche et notre très beau airbnb chez Gerardo, en plein centre ville. Beaucoup de magazines de cinéma dans la salle de bains, car à priori il effectue des études dans ce domaine, ce que nous a expliqué la jeune femme qui nous a reçus et qui elle fait des études littéraires. Elle nous a d’ailleurs conseillé de lire un auteur mexicain, Sergio Pitol que je ne connaissais pas. Petite visite au centre artisanal près du malecon puis à la boutique artisanale Tukulna ainsi qu’un petit tour en centre ville. On voit qu’on est hors saison car pas beaucoup d’animations, même en week-end. Puis déplacement jusqu’au Chedraui (Bien plus sympa que les Walmart) pour acheter de quoi se sustenter. Le lendemain, visite du centre culturel sur la place (Pas intéressant du tout). Le baluarte San Carlos n’étant pas accessible, on n’a pas compris pourquoi, on se rabat sur celui du musée de l’architecture. La vue vers la mer est maintenant partiellement bouchée par des immeubles. le musée contient lui une pièce “historique”, le masque en jade trouvé à Calakmul. Après avoir assisté à un petit tournoi régional de volley féminin, on part déjeuner d’une paella à la Palapa del Tio Fito. Le service n’est pas à la hauteur et , du coup, on ressort un peu déçus. l’après-midi on se dirige, en voiture toujours, à quelques kilomètres de là pour aller à la plage la plus connue de Campeche, la Playa Bonita. Une plage bien entretenue où tout est payant, mais à des prix accessibles. Un peu de repos, malgré les chansons romantiques chantées en permanence par nos voisins.
6ème étape Xpujil/ Calakmul (1 nuit)
Notre plus longue étape ponctuée de 3 arrêts : Champoton et son port où nous assistons à l’arrivée de petites barques de pêcheurs qui vendent leur pêche et à l’attroupement de pélicans qui attendent leur pitance. Jolie vue sur la baie , même si on ne peut pas s’y baigner; plus loin, nous visitons le site de Balamku presque sans touriste (Notre précédent logeur nous avait conseillé de voir celui-là plutôt que celui de Becan) . Belles structures, bel environnement et surtout une très belle frise, pour laquelle in ne faut pas utiliser le flash pour la photographier;
enfin, 3ème arrêt celui de la grotte des chauve-souris. Bien se renseigner sur l’heure variable à laquelle elles sortent car on a vu plusieurs groupes de touristes arriver en retard. Impressionnant de voir ces centaines de milliers de chauve-souris sortir de la grotte en tournoyant avant de partir chercher leur pitance. Au passage, quelques rapaces attendent aussi pour croquer un de ces petits animaux. Plusieurs touristes armés de téléobjectifs (Nous, on se contente de nos portables) ont dû se régaler quant aux photos. L’entrée est payante et le parking est minuscule, donc arriver plutôt un peu en avance. Arrivée en fin d’après-midi à notre hôtel à Xpujil, l’Hôtel Villa Calakmul, très propre, rien à dire. le soir, ce sera une petite pizza à la Pizzeta, où on n’entend plus du tout parler anglais. Quand je suis en France je m’énerve contre mes compatriotes, mais quand je suis à l’értranger je suis plus fier d’être français car j’ai l’impression que nous visitons proportionnellement de lieux culturels et que nous sortons un peu plus des sentiers battus , mais ça doit être mon côté anti yankee =)
Une nuit courte mais suffisante de sommeil , et prêts à aller à Calakmul vers 6h15. Notre déjeuner commandé la veille, ainsi qu’un café chaud, nous attend à l’accueil. 3/4 heure plus tard, plus tard nous atteindrons l’entrée du site, pour payer notre 1ère entrée, le 2ème paiement se faisant à l’entrée de Calakmul. Mais, au total environ 2h30 de route, avec 20 derniers kilomètres pénibles. Sur le bord, quelques drôles de dindons de temps en temps, mais comme on n’est pas venus pour voir la faune, on continue.
Le site est au milieu de la jungle et on le constate lorsque l’on accède en haut des pyramides, une vue à couper le souffle sur la canopée. On a même lu qu’on voyait le Guatemala, où se trouvait l’ancien ennemi Tikal, au fond. Quelques deux heures plus tard, et l’observation de quelques colibris au passage, on refait la route dans l’autre sens. Très bonne nouvelle, je retrouve à l’accueil de l’entrée mon portable (avec toutes les photos de ma première partie de vacances) que j’avais laissé tomber dans les toilettes à l’aller. Sympas vraiment ces mexicains.
7ème étape Bacalar (2 nuits)
Début d’après-midi , avec un nouveau décalage horaire, mais dans l’autre sens 1h entre le Quintana Roo et le Yucatan), on part pour Bacalar, et de nouveau un hôtel très sympa, le Gran Jaguar hôtel , tenue par une femme originaire de Mexico city, et très désireuse de donner des conseils à ses hôtes. Chambre impeccable et tissus provenant à priori d’Oaxaca dans un salon. Vraiment, impeccables tous nos hébergements. Comme quoi , j’ai bien fait de réserver à l’avance pour avoir le choix. Un petit tour à pieds vers le centre ville nous permet de constater, là encore, mais plus dans le Quintana Roo que dans kle Yucatan, des différences de niveau de vie impressionnants à quelques dizaines de mètres les uns des autres. Après avoir réservé un petit tour de bateau pour le lendemain, nous partons dîner à la Playita, un petit resto en bord de lagune. Expériences très contrastées. Autant le premier soir on a été aux anges, en termes de repas et de service autant le deuxième soir, le service a été catastrophique et la nourriture pas à la hauteur. En plus, on s’est retrouvés pas loin d’une table d’influenceurs dont on a pu constater , au travers de leurs discussions, toute leur vacuité. Comme quoi, quelquefois à l’étranger, des français peuvent m’énerver…
Après un chouette petit-déjeuner avec deux écureuils dans le jardin de notre hôtel, départ pour la lagune dite des 7 couleurs et on comprend pourquoi. On s’approche, mais de loin, des « cocalitos », pour préserver, on le suppose, les stromalithes qui s’y trouvent et que beaucoup ont dû abîmer en les confondant avec de simples rochers. On s’approche aussi, plus difficilement du « canal des pirates », en partie à cause des voiliers d’instagrammeurs. Ce premier plouf sera moins impressionnant que le second dans une eau translucide. De retour, Après un petit sandwich à Enamora , nous empruntons un petit chemin qui traverse un parc juste avant l’ecopark. Au bout, une petite plage magique.
8ème étape Tulum (Notre coup de gueule, 4 nuits)
Coup de gueule au point que l’on espère presque que le Routard fera, à terme, comme pour Acapulco, en supprimant la destination du guide. Cela vaut essentiellement pour la zone hôtelière, à fuir (Accès impossible aux plages, parkings très chers…), mais aussi partiellement pour le village, pas très beau et de plus en plus américanisé dans certains endroits. Il semble, pour en avoir discuté avec certains logeurs qu’un tournant a été pris avec la pandémie qui a entraîné la fermeture de nombre de petites structures indépendantes et plus « authentiques ». Après un rapide déjeuner, de nouveau de tacos, à la Taqueria Honorio, pleine à craquer, nous prenons possession de notre logement, après avoir un peu galéré, los Amigos. Cela valait au final la peine d’attendre pour ce grand appartement avec piscine sur le toit. 1ère journée avec visites de ruines de Tulum qui valent surtout pour leur présence en bord de mer (Bien se garer dans le parking officiel). Beaucoup moins impressionnantes que ce que nous avions vues jusqu’alors, mais superbes vues, même si on l’accès à la plage (A cause des sargasses ?) est fermé.
Nombreux groupes de touristes avec leurs guides sur place. Puis, on part à pied vers la Playa Paraiso, jolie plage de sable blanc pour y passer un moment tranquille, à la condition de ne rien consommer sur place (Prix plus que prohibitifs). Amener son parasol (On a, en début de séjour acheté un petit parasol que nous avons donné lors de notre dernier jour).
Le lendemain, départ pour Muyil avec visite de la zone archéologique et ballade jusqu’à la lagune, en passant par une superbe vue du haut du mirador.
Pas tentés par les tours, très couteux, on a préféré repartir pour atteindre un superbe cenote dans un cadre magnifique , encore très peu fréquenté (Nous étions à peine une dizaine en fin de matinée), le cenote « Corazon del paraiso », situé entre Tulum et Muyil.
Questions restos, deux expériences très différentes à Tulum, celle super à « La Negra Tomasa », et celle caricaturale à Kay Nah, à réserver aux anglophones (On ne vous parle quasiment jamais en espagnol) qui aiment la frime (Mais pas le goût) dans l’assiette. Le 3ème jour, nous avions antérieurement prévus d’aller à Coba, mais un peu saturés par la visite de sites, on s’est contentés d’aller acheter quelques cadeaux à Playa del Carmen et dedéjeuner vénézuelien à Kaxapa Factory.
9ème et dernière étape Cancun (2 nuits)
Une nuit suffit amplement mais, au départ, notre avion devait repartir à mi-journée et pas à la nuit tombée. La zone hôtelière ne vaut que par la beauté de ses plages, même si on a trouvé celle où on s’est déplacé, Playa Lagarto, très venteuse. Qu’on le veuille ou pas, animations à côté au Coco Bongo. Le reste de la zone sans aucun intérêt.
Nous logions dans la ville, et pas dans la zone hôtelière, au Bed and Breakfast Pecari, à distance raisonnable à pieds des quelques points d’intérêt, à savoir le Parque Palapas, qui s’anime en fin d’après-midi avec toutes les familles mexicaines qui s’y déplacent et y dinent, et proche duquel on découvre de très beaux « graffitis » ; mais aussi deux marché de Cancun, le plus touristique Mercado 28 (Artisanat), et le plus populaire Mercado 23. Mais à chaque fois, des vendeurs pas trop insistants avec lesquels on peut échanger quelques mots en espagnol. De toutes façons, les plus jeunes d’entre eux préférèrent regarder leur portable . Nous avons mangé uniquement dans le secteur de notre hébergement ; à « Los de Pescado » (Ouvert seulement le midi) et Los Tarascos, deux petits restos mexicains.
En conclusion, trois belles semaines à la découverte d’une belle région qui n’est abimée que sur la partie côtière du Quintana Roo, et surtout des rencontres avec des gens charmants partout