Carnet de voyage : 3 semaines au Mexique en février-mars

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CARNET DE VOYAGE : 3 SEMAINES AU MEXIQUE EN FÉVRIER-MARS 2024

Bonjour à tous, revenant de 3 semaines de vacances aux Mexique, j’en profite pour vous partager mon premier carnet de voyage en 2024 !

Pour ces vacances, je suis accompagné de Roxane -comme pour la Jordanie, les Pouilles, les Philippines et la Lombardie-.

Le Mexique étant un pays immense, nous nous sommes limités à la visite de la Péninsule du Yucatan, située au Sud-Est et comprenant les états du Yucatan, de Campeche et du Quintana Roo.

Nous avons décidé de faire la boucle par le Sud au départ de Cancun.

Jour 1 : Bruxelles → Montreal, MontrealToronto, Toronto → Cancùn → Puerto Morelos
Jour 2 : Cancùn → Tulum
Jour 3 : Tulum
Jour 4 : Tulum → Mahahual
Jour 5 : Mahahual → Bacalar
Jour 6 : Bacalar
Jour 7 : Bacalar
Jour 8 : Bacalar → Calakmul
Jour 9 : Calakmul → Campeche (longue journée de route)
Jour 10 : Campeche
Jour 11 : Campeche → Merida
Jour 12 : Merida
Jour 13 : Merida
Jour 14 : Merida
Jour 15 : Merida → Valladolid
Jour 16 : Valladolid
Jour 17 : Valladolid → Holbox
Jour 18 : Holbox
Jour 19 : Holbox → Playa Del Carmen
Jour 20 : Playa Del Carmen → Cozumel → Puerto Morelos
Jour 21 : Puerto Morelos
Jour 22 : Puerto Morelos → Cancùn → Montréal → Bruxelles

• AVANT DE PARTIR :

Avion : Nous avons pris un vol Bruxelles-Cancùn avec une double étape au Canada.
Nous sommes partis avec Air Canada.

Pour les billets d’avions aller-retour + bagages, nous avons payé 687,62€, un prix assez correct.


Pour la voiture, nous sommes passés par Tour à Cancun et avons payé 1087,00€ : oui c’est un budget assez conséquent, mais il est bien connu que les moyens conventionnels pour louer une voiture (via BSP auto par exemple) ne sont pas sûrs. Souvent, ils disent que l’assurance n’est pas valable au Mexique (alors qu’elle l’est) et vous oblige à souscrire à des assurances complémentaires aux prix exorbitants.

Passer par Tour à Cancun vous permet d’avoir un devis respecté, une assistance en français durant l’entièreté de votre voyage et un très bon service clientèle. Vous serez aussi couvert par les meilleures assurances du marché. Nous avons eu un accrochage avec un Tuk-tuk et Tour à Cancun nous a aidé dans les démarches pour récupérer notre caution en un rien de temps.
De plus, même si nous avons eu la chance de ne pas avoir eu à la tester, ils offrent une assurance anti-corruption au cas où vous vous faites arrêter par la police.

Taux de change : Au moment de notre voyage, 1€ valait environs 18 pesos mexicains.
Comme toujours, évitez d’échanger de l’argent à l’aéroport et privilégiez plutôt les retraits directement aux distributeurs reliés aux banques (évitez les ATM esseulés). Si vous avez une carte Revolut, vous avez le droit de retirer un certain montant sans frais bancaires. Vous pouvez également payer dans une devise étrangère en évitant les frais de conversions. Renseignez-vous sur les différentes offres, il y a plus ou moins d’avantages en fonction de la carte que vous choisissez.

Langue : Habitués à parler anglais pendant nos voyages, nous n’étions pas spécialement inquiets. J’ai néanmoins appris quelques bases avec le livre Assymil, que je ne peux que recommander. En 2 mois, les quelques notions que j’ai pu acquérir se sont révélées être bien utiles à certains endroits.

Attention, petite précision avant de commencer :

La Rivera Maya devient de plus en plus touristique, et l’arrivée du train maya ne fera qu’accélérer la dénaturalisation de la région. Les travaux sont pharamineux : des milliers d’hectares sont rasés, y compris les sites mayas jusque-là encore cachés dans la jungle. Un ballet incessant de centaines de camions parcourt les routes pour ce plan ambitieux : construire une immense ligne de chemin de fer reliant les principaux sites de la Péninsule du Yucatan.

  • JOUR 1 : BRUXELLES → OTAWA → MONTRÉAL → CANCUN → PUERTO MORELOS

Rien de très intéressant pour cette première journée dédiée aux trajets. Nous voyageons avec Air Canada et tout s’est très bien passé. Après des escales à Otawa et Montréal, nous atterrissons à Cancun où nous commençons par faire 1h30 de file au contrôle des frontières, youpie !

Les indications de Tour à Cancun étaient limpides et nous récupérons notre voiture sans encombre.

De là, nous roulons 20min pour notre première destination : le village de Puerto Morelos. Nous ne voulions pas rentrer dans Cancun en voiture, encore moins de nuit. Puerto Morelos est une superbe option pour votre première nuit si vous atterrissez à Cancun : proche de l’aéroport, c’est un ancien village de pêcheur qui s’est bien adapté au tourisme tout en conservant une certaine authenticité. Vous pouvez y faire du snorkeling, vous reposer sur la plage ou juste profiter de l’ambiance des rues. Une halte idéale pour un ou deux jours.

Nous dormons à l’hôtel Caracol. Un rapport qualité-prix correct, très bien situé. Préférez les chambres du rez de chaussée, plus modernes. Le service est en revanche loin d’être bon, en étant très gentils on le qualifiera de nonchalant. Préparez votre meilleur espagnol, car aucun mot anglais ne sortira de leurs bouches. Ce qui au final contraste avec la Rivera Maya ultra touristique et peut être un bon signe.

Nous sommes accueillis à l’hôtel (réception 24h/24, idéal si vous arrivez la nuit) par une famille de ratons laveur en quête de nourriture, une chouette surprise pour notre arrivée.

  • JOUR 2 : PUERTO MORELOS → TULUM

Nous nous réveillons tôt, merci le décalage horaire… Première mission à l’ordre du jour : remplir nos estomacs qui râlent un peu d’avoir loupé le repas la veille.

Après avoir fait un rapide tour dans les rues, nous nous attablons à Peninsula pour un bon petit déjeuner.

Mission accomplie, nous allons voir la mer des Caraïbes pour la première fois. C’est très joli et il n’y a pas grand monde… Surtout des pélicans qui guettent le retour des pêcheurs et leurs bateaux remplis de poissons. On continue à arpenter les rues en tombant sur un crocodile et un iguane (oui oui, en plein milieu du village).

On se perd encore un peu dans les rues jusqu’à avoir assez faim pour goûter nos premiers tacos ! Sur recommandation du Routard, nous choisissons Tacos.com. L’accueil était très sympathique et les tacos excellents, ne manquez pas ceux aux poissons ou fruits de mer !

Nous sommes très vite tombés sous le charme de ce petit village, au point d’y revenir pour la dernière étape de notre séjour.

Malheureusement, il est déjà temps pour nous de rejoindre Tulum, notre prochaine destination. Environs 1h30 plus tard, nous posons nos valises au Prana Hotel. Sûrement le meilleur du séjour, et de loin.

Pas encore totalement remis du décalage horaire, nous mangeons près de l’hôtel notre premier ceviche et un poulpe grillé avant de rejoindre Morphée.

  • JOUR 3 : TULUM

On se réveille tôt, la journée commence par un snorkeling booké via l’agence Secretoo, une agence recommandée par le Routard. Les instructions étaient très claires et nous avons facilement rejoint la plage de Santé Fé, point de départ de notre snorkeling.

NB : Depuis quelques mois, il faut payer une taxe pour accéder au Parc National qui comprend la zone du site archéologique de Tulum ainsi que les plages attenantes, même si vous ne comptez pas visiter les ruines ! Elle s’élève à 60 pesos par personne, soit environs 3,30€.

La plage est magnifique et le temps est au beau fixe. Nous partons en mer à l’heure prévue avec deux guides et une famille parisienne de 4 personnes.

Nous avons eu la chance d’observer plusieurs raies, des gros poissons et une jeune tortue. Nous étions ravis mis à part le fait qu’on soit restés moins de 10min dans l’eau… Pas incroyable quand on nous a vendu 1h00 de snorkeling. Le petit plus est qu’on ait pu observer les ruines de Tulum depuis le bateau (nous les visiterons le lendemain). C’est le seul site maya situé en bord de mer !

Au final, nous recommandons de faire cette expédition, mais pas avec Secretoo… Ce n’est évidemment pas la faute de l’agence si leurs collaborateurs sur le terrain n’ont pas respecté l’accord, mais je pense réellement que vous pourrez négocier moins cher sur la plage même. Pensez à bien vous faire préciser le temps dans l’eau avant de vous engager ! Vous pouvez essayer de négocier ce tour aux alentours de 20€ par personne, soit environs 360 pesos/ personne. En ce qui nous concerne, nous avons payé 34€/ personne… Acompte (commission) compris.

Je tiens à signaler que suite à notre plainte, Secretoo nous a offert l’acompte (souvent 15€/ personne, l’équivalent de leur commission) pour l’expédition suivante.
Malgré cette mauvaise expérience, nous ne pouvons que recommander cette agence. Le service client est très réactif, ils sont très gentils et répondront à vos questions même si ça sort du contexte des expéditions qu’ils proposent. Ils connaissent bien la région et nous ont même aidé à mettre au point notre itinéraire.

On décide d’encore profiter de la plage pour une petite heure avant d’aller manger. Nous choisissons la Taqueria Honorio, repérée dans le Routard. Nous y avons mangé de très bons tacos à des prix rikiki pour Tulum. Adresse validée à 100%.

Nous passons la fin d’après-midi à l’hôtel Holistika dont le jardin aménagé est ouvert au public. Si vous êtes amateurs de yoga, street art ou endroits bobo-eco-friendly, vous y trouverez certainement votre bonheur. On se balade, on fait quelques photos avant de se prendre un jus detox au bar sur une balançoire (bobo à souhait mais on assume). Pour les personnes véhiculées, il est très facile de s’y garer gratuitement. Si vous êtes de passage à Tulum pour plusieurs jours, je pense que ça serait dommage de ne pas aller y faire un tour, la balade « Art Walk » est honnêtement très sympa et -chose rare dans la région- totalement gratuite.

Sur les recommandations du serveur de notre hôtel et validé par le Routard, nous allons diner chez Sabor De Mar, qui fait la part belle aux poissons et crustacés. C’était aussi bon que copieux ! Nous vous recommandons de goûter leurs « towers », mais une pour deux sera amplement suffisant.

  • JOUR 4 : TULUM → MAHAHUAL

Au programme de ce matin : les ruines de Tulum. On a été bien inspirés d’y aller dès 8h30 (si vous arrivez à 8h00 ça sera encore mieux). Une heure plus tard, l’entrée du site vomissait des centaines de touristes avec tout ce qu’il y a de péjoratif dans ce terme : bruyants, groupés, suivant un monsieur avec un petit parasol et surtout, surtout PAS un mot d’espagnol…

Concernant le site en lui-même, nous n’en attendions pas grand-chose mais nous avons été très agréablement surpris. C’était même un petit coup de cœur de découvrir ces ruines dans la lumière matinale avec pour seule compagnie quelques lève-tôt, et des dizaines d’iguanes. Comptez 100 pesos / personne pour accéder aux ruines, à rajouter aux 60 pesos/ personne pour accéder à la réserve (et donc aux ruines… malins ces mexicains). Au total, on comptez 160 pesos par personne soit moins de 10€, ce qui reste assez raisonnable.

L’après-midi, nous décidons d’aller faire un tour au Sfer Ik, une sorte de hôtel-musée dédié au design. Alors déjà pour y aller, accrochez-vous, il vous faudra rouler 40 minutes depuis Tulum et la fin du parcours se fait plus sur piste que sur route. Ensuite, il y a le prix d’entrée totalement hallucinant : 22€ / personne. Notez que vous ne pourrez pas entrer avec votre appareil photo, seul le smartphone est admis. Alors oui, c’était joli. Il y a moyen de faire de belles photos, mais nous ne pensons vraiment pas que ça vaille l’investissement… Ni en temps, ni en argent.

Il est ensuite temps mettre le cap vers notre prochaine destination : Mahahual. Nous arrivons à notre airbnb en début de soirée, un peu fatigués après 3h de route.

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Pour 38,85€ la nuit, petit-déjeuner inclus.

Lupita nous attendait. Imaginez un petit bout de femme haute comme trois manzanas, un sourire jusqu’aux oreilles et parlant exclusivement espagnol. Elle nous recommande un resto sur le front de mer et on s’y rend directement. La nourriture était vraiment bonne mais le rapport qualité-prix pas terrible. Préférez le restaurant juste à côté, où nous mangerons les meilleurs tacos du séjour le lendemain : Nohoch Kay (adresse Routard), un vrai coup de cœur.

  • JOUR 5 : MAHAHUAL → BACALAR

Nous nous réveillons une nouvelle fois tôt : nous avons rendez-vous à la plage à 8h00 pour un snorkeling réservé la veille via l’un de nos serveurs.

Le snorkeling était très sympa et cette fois-ci, il a bien duré 1h, même un peu plus ! Nous n’avons pas vu beaucoup de poissons, mais avons croisé une autre tortue juvénile.

Nous profitons ensuite du beach club de Tempastad, qui offre un accès gratuit si vous réservez une excursion avec eux.

Comme dit un peu plus haut, nous dégustons les meilleurs (et de loin) tacos du séjour au restaurant Nohoch Kay pour le repas de midi.

Alors que penser de Mahahual ? Je suis rarement déçu par le Routard, mais c’est arrivé à plusieurs reprises que les informations n’étaient plus d’actualité dans cette édition 2024/2025. Ce n’est pas si étonnant que ça : la région change, et elle change vite.

Dans le Routard, Mahahual semble être la destination parfaite :

« Mahahual fait partie de ces endroits encore à part, loin de toute civilisation, où le temps semble s’être arrêté.

Encore préservée de l’arrivée des ressorts américains et du tourisme de masse (mais pour combien de temps ?), Mahahual est aujourd’hui l’une des destinations les plus cool et les plus authentiques de la Riviera Maya. »

Quelle déception donc, qu’une fois arrivés sur le Malecon, nous sommes assaillis par des dizaines de marchands vendant tous la même chose, et hélés tous les cinq mètres par des masseuses pour nous proposer leurs différentes formules. Ici, vous n’entendrez pas d’espagnol, seulement de l’anglais. Et si les ressorts américains ne sont pas encore arrivés, les gigantesques paquebots sont bien là : régurgitant les centaines de touristes américains venus ici passer leur Spring Break. Sûrement l’endroit où nous nous sommes le plus sentis comme des touristes, peut-être même devant Chichen Itzà.

Bref, entre l’investissement en temps nécessaire pour y arriver et ce que le village est devenu aujourd’hui, nous déconseillons le détour. Exception faite pour les plongeurs venus buller à Banco Chinchorro, un atoll corallien où vous pourrez croiser requins, raies manta, barracudas, tortues, crocodiles, etc…

Nous quittons nos transats début d’après-midi, et reprenons la voiture direction le village de Bacalar et de sa lagune aux 7 couleurs.

Nous arrivons à l’Hotel Hacienda Bacalar. C’est simple, c’était désastreux. On aurait dit une chambre de prison. Le personnel ne présentait aucune once d’amabilité, le wifi ne fonctionnait pas, tout était sale (de la literie à la salle de bain), la chambre était très sombre et mal insonorisée. Nous n’avions pas l’énergie de chercher un hôtel pour le soir même, nous avons donc trouvé refuge au restaurant la Playita (oui oui, encore une adresse Routard) où nous avons réservé un autre hôtel pour les deux jours suivants. Côté resto, ce n’était pas mauvais mais assez cher.


Pour une chambre double sans petit déjeuner.

Nous dormons donc dans notre taudis (ou plutôt, nous attendons l’aube) et fuyons le lendemain aussi vite que faire se peut.

  • JOUR 6 : BACALAR

Nous posons nos valises chez Rachel, à l’hôtel Gran Jaguar. L’accueil était aussi bon que celui de la veille était exécrable, et nous ne pouvons que chaudement recommander ce logement. Rachel était de merveilleux conseils, les chambres étaient propres et spacieuses, avec de l’eau chaude pour se doucher.


Pour une chambre double avec petit déjeuner compris.

Malheureusement avec ce changement d’hôtel, nous perdons pas mal de temps… Nous reportons donc les deux activités principales aux jours suivants : le tour de la lagune en bateau et un tour en kayak à Los Rapidos.

Nous profitons donc de la journée pour nous reposer des derniers jours et planifier un peu la suite du voyage. Nous allons quand même piquer une tête dans la lagune, très jolie sous le soleil.

Pour le repas du soir, on mange dans un stand de street food pas très loin de la place principale. Ce n’était pas mauvais mais ça ne mérite pas que l’on partage l’adresse ici non plus.

  • JOUR 7 : BACALAR

Aujourd’hui, il pleut. Et quand il pleut à Bacalar, autant rester dans votre chambre. C’est un peu triste mais c’est comme ça… La lagune perd de son éclat et devient aussi colorée que la mer du Nord.
Du coup pas grand-chose à raconter, c’était une journée un peu « off »… On a réservé les hôtels pour la suite du voyage et on a trié les premières photos.

On s’est surtout félicités d’avoir changé d’hôtel, car la journée aurait été bien plus longue dans une chambre exigüe sans wifi.

Fait notable, au soir nous avons mangé dans un des meilleurs restos du séjour : Ruda (Bote de Leche dans le Routard). Un vrai coup de cœur pour ce resto !

Nous demandons également à Rachel de nous réserver un tour en bateau pour le lendemain.

  • JOUR 8 : BACALAR → CALAKMUL

Programme chargé aujourd’hui, il faut bien compenser les deux derniers jours un peu plus chill et profiter de cette lagune. Le temps est au beau fixe, les nuages de la veille sont déjà loin.

Réveil pas trop tard pour déjeuner tranquillement à l’hôtel, faire nos valises et attraper notre bateau pour notre tour sur la lagune. Limités par le temps, nous avons choisi l’option avec un bateau à moteur, un peu plus rapide.

On nous a néanmoins recommandé de le faire en Catamaran. Via Rachel, nous sommes passés par Laguna Adventures Bacalar et tout s’est très bien passé, malgré un guide un peu nonchalant. Nous avons d’ailleurs sympathisé avec deux français : Alex et Émilie, coucou à eux si ils passent par le forum !

La balade dure environ 2h30 et fait le tour des principaux cenotes du lagon. On commence par le Cenote Negro, - le plus profond avec ses 180m mesurés-, qui lui donnent cette couleur presque noir.

Nous passons également par l’île aux oiseaux, et découvrons les fameux stromatolithes de Bacalar : il s’agit d’agglutinations de bactéries ressemblant plus ou moins à des rochers. Cette forme de vie est apparue il y a 3,5 milliards d’années ! Ceux de Bacalar sont néanmoins bien plus jeunes : ils n’ont « que » 10 000 ans. Faites bien attention à ne pas marcher dessus / foncer dedans quand vous vous baignez ou faites du kayak : ils sont essentiels à l’écosystème de la lagune.

Ensuite on se dirige vers le canal des pirates, notre premier endroit de baignade. On l’appelle comme cela car c’était le moyen d’entrée des bateaux pirates pour attaquer la ville de Bacalar avant que les espagnols ne la fortifie.

Après le tour en bateau, on décide d’aller faire du kayak à Los rapidos, l’autre activité faire de Bacalar. Il s’agit d’une partie de la lagune plus étroite, où se crée un petit courant. « Los Rapidos » est aussi le nom du restaurant situé stratégiquement à cet endroit-là. Sûrement très sympa pour boire un verre, vous pouvez y louer des kayaks et / ou des bouées pour vous laisser dériver (attention au retour, ça fonctionne moins bien à contre-courant -merci Capitain Obvious-).

En ce qui nous concerne, on décide d’aller les louer un peu plus loin : c’est moins cher et il y a beaucoup moins de monde. De mémoire, vous pouvez compter 10€ l’heure pour un kayak (nous étions à 2 dedans, donc 5€ / personne). Nous avons choisi la Laguna Bonanza comme point de départ, à seulement quelques coups de pagayes de Los Rapidos.

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Fin d’après-midi, nous reprenons la voiture pour une longue route vers l’entrée du site de Calakmul : comptez environs 3h de trajet.

Information importante, vu que ceux qui s’aventureront jusque-là seront véhiculés : contrairement à ce qu’affirme le Routard, il y a une pompe à essence flambe en neuve juste à côté de l’entrée de la réserve ! Pas de panique pour les éventuels distraits qui auraient oublié de faire le plein.

Se loger près de Calakmul n’est pas facile, il y a très peu de logements à côté de l’entrée de la réserve… Même sur Booking. La plupart des offres se concentrent dans le village d’Xpujil, ce que je ne conseille pas étant donné qu’il se situe à environs 50 minutes de l’entrée de la réserve. Prenez bien en compte qu’une fois à l’entrée de la réserve, il vous faudra encore 1h30 pour atteindre le site.

Il existe un établissement un peu luxe et très connu : l’hôtel Puerta Calakmul. Mais il est très cher et vite complet. Il s’agit néanmoins de la solution la plus confortable de la région (pour l’instant…). Comptez environs 140€ la nuit.
Pour les plus petits budgets, il y a le Campamento Yaax’che, situé quelques km en passant par l’entrée de la réserve. Vous dormirez sous tente et il y a une possibilité de manger sur place.

Nous avons trouvé une perle rare et un bon compromis pour passer une bonne nuit dans une cabane confortable sans casser votre portefeuille : l’hôtel Cabana Calakmul !


Cabane privée avec lit double et sbd privative, petit dej compris.

Nous avons été très agréablement surpris : la cabane était très propre, il y avait la climatisation, du wifi (totalement inattendu et vraiment très bon pour une région aussi reculée) et aussi de l’eau chaude ! Nous n’en revenions pas. Les gérants sont adorables et vous accueilleront dans leur plus bel espagnol.

Il y a également moyen de manger sur place une cuisine familiale : c’était bon bien qu’un peu salé.

Nous nous couchons tôt, demain le réveil va piquer.

  • JOUR 9 : CALAKMUL → CAMPECHE

Ce matin, réveil à 5h15… Comme prévu ça pique un peu. Mais on est super excités parce qu’on va voir l’un des sites mayas les plus incroyables au monde ! Calakmul comptait parmi les étapes qu’on attendait le plus dans notre voyage.

Pour pleinement profiter du site, nous décidons de prendre un guide réservé quelques jours à l’avance via Secretoo. Malgré notre mauvaise expérience à Tulum, nous étions très satisfaits du service client de l’agence et nous avons décidé de leur refaire confiance pour cette visite. Spoiler : nous avons été bien inspirés. Luis s’est révélé être un guide fantastique, et l’expérience n’aurait certainement pas été la même sans lui. Pour vivre cette expérience avec Luis, il faut compter environs 50€ / personne (pour un groupe privé de 2 personnes) + le prix d’entrée de la réserve et celui du site. Vous pouvez également directement le contacter via What’s app : +52 983 210 8718.

Nous rencontrons donc Luis, notre guide passionné de sa région et parlant extrêmement bien le français, à l’entrée de la réserve à 6h00 tapante. Il nous offre le café (le meilleur du séjour) avant de prendre le volant de notre voiture pour se diriger vers le site à 1h30 de route au milieu de la jungle. Avec l’arrivée du train maya, ils reconstruisent toute la route, qui avant n’était apparemment qu’une succession de nids de poule.

En chemin, nous croiserons une dizaine de dindons sauvages (plus beaux que ceux de chez nous), un coati et un agoutis. Nous apercevons également l’énorme station pour le futur train maya et les fondations d’un énorme hôtel-casino qui pourra à terme accueillir plusieurs milliers de touristes. Nous y reviendrons dans quelques paragraphes.

Arrivé au site, Luis retrace rapidement l’histoire de la cité de Calakmul. On en apprend davantage sur la culture maya, leur peuple et leurs croyances. On se lance ensuite dans la visite à proprement parler, bien vite perturbée par les cris des singes hurleurs. C’est très impressionnant…Il s’agit tout simplement de l’animal le plus bruyant au monde ! Leur cri peut s’entendre jusqu’à presque 5 km de distance, et ressemble à tout sauf à un cri de singe. Imaginez plutôt un groupe de jaguars gonflés aux stéroïdes venus se faire un petit casse-croute. Dans notre cas, il s’agit plutôt d’un avantage car ils ne sont pas très difficile à trouver. Nous les apercevrons quelques minutes plus tard au pied de la grande pyramide, dominant le site de ses 45m de hauteur (la 4e plus haute du monde maya! ).

Après avoir quitté les singes hurleurs, nous sommes à nouveau interrompus par trois singes araignée qui se déplacent agilement d’arbres en arbres juste au-dessus de nos têtes! Gros coup de chance parce que ces singes parcourent plus de 20km par jour et sont donc -contrairement aux singes hurleurs- assez difficile à apercevoir.

Nous entamons ensuite l’ascension des différentes structures dont les sommets offrent une vue imprenable sur la jungle à perte de vue. Nous sommes vraiment isolés de tout et c’est ce qui fait en grande partie la beauté du site : cet océan de jungle qui l’entoure.

Malgré les chouettes explications de Luis en début de visite, on se rend compte que nous avons « perdu du temps ». En effet, la lumière n’était déjà plus optimale et le monde bien présent… Vous pouvez peut-être les demander à la sortie du site plutôt qu’à l’entrée, vous profiterez alors d’être sur place avant tout le monde. Toute proportion gardée, car il s’agit d’un site vraiment reculé et on est très loin de la fréquentation des autres sites mayas de la péninsule.

Nous sommes très reconnaissants d’avoir pu visiter le site dans ces conditions… L’arrivée du train maya et de ce fameux hôtel-casino de luxe feront passer le nombre de visiteurs de 25 000 à 3 000 000 millions par an. Cela impliquera inévitablement quelques changements : l’impossibilité de grimper au sommet des pyramides ou d’apercevoir des animaux sauvages… Pour satisfaire les envies de l’Homo-Touristicus, ils envisagent de réaliser les transferts de l’hôtel-casino à l’entrée du site en voiturettes de golf… Oui oui, au milieu de la jungle.

Cette visite fût un énorme coup de cœur, de très loin le meilleur site maya du séjour, et un de nos moments préférés du voyage. Nous sommes bien tristes d’apprendre qu’il va être totalement dénaturé. L’impossibilité de monter au sommet des structures amputera le site d’une bonne partie de sa magie, la sensation délicieuse d’être perdus au milieu de la jungle ne se ressentant pleinement qu’en prenant un peu de hauteur. Il est d’ailleurs impossible de voir le sommet de la Grande pyramide sans monter sur la structure qui lui fait face, tant elle est escarpée. Ils devront sans doute également raser une grande partie de la jungle présente sur le site pour faire de la place au nombre de touristes qui va être multiplier par plus de 100 fois. Bref, nous nous considérons très chanceux d’avoir pu réaliser la visite de cette façon.

NB : actuellement, le site n’est ouvert que de 6h00 à 13h00 à cause des travaux du train maya.

Après la visite, nous reprenons directement la route. Il vous faudra 1h30 pour regagner l’entrée de la réserve, et 3h30 supplémentaires pour rejoindre la ville coloniale de Campeche. Oui, on était bel et bien au milieu de nulle part. N’oubliez pas de faire le plein avant de repartir !

Nous arrivons donc en début de soirée à Ambar Rooms, où Roxane s’effondre de fatigue à 19h00 tapante, sans manger (fait assez rare pour être mentionné). Elle ne se réveillera qu’après avoir fait un tour parfait de l’horloge : 12h de sommeil.


Chambre double avec sdb privative, sans petit-déjeuner.

L’hôtel était propre et très bien situé, mais ce n’était pas un logement exceptionnel non plus. La chambre était spacieuse et il y avait de l’eau chaude, rien à redire.

  • JOUR 10 : CAMPECHE

Au réveil, nous avons logiquement faim. On trouve de quoi secourir nos estomacs chez Luan, pas donné mais très bon. Nous recommandons la petite cour intérieure.

Rassasiés, nous commençons l’exploration de la ville et tombons directement sous le charme du centre historique et de ses ruelles colorées. Petite déception : ce dit-centre historique est justement en rénovation et il y a donc des échafaudages un peu partout.

Lors d’une session de shopping, on se fait embaucher comme mannequins par la vendeuse d’une petite boutique artisanale. Nidia étant super sympa, on lui propose d’aller boire un verre le soir.

En fin d’après-midi, nous allons voir le coucher de soleil sur le Malecon, l’un des plus beaux du séjour. L’avantage de Campeche est que, contrairement aux villes de la Rivera Maya, la mer donne vers l’Ouest et le soleil se couche donc juste en face de nous.

Le soir, en prévision de mon anniversaire du lendemain, nous prévoyons un bon resto. Sous les conseils de Nidia, nous nous rendons chez Recova : un des meilleurs restaurants de la ville selon ses dires.

Le meilleur de la ville, c’est sûr que non… Le plus cher du séjour par contre, « claro que si ». Notre plus grande (et peut-être seule) déception culinaire du séjour. Á fuir !

Nous n’en tenons pas rigueur à Nidia qu’on rejoint par après dans un bar local. Une chouette rencontre et une chouette soirée.

  • JOUR 11 : CAMPECHE, EDZNA → MERIDA

Déjà notre dernière journée à Campeche, on se rend chez Chocol’Ha pour déjeuner (adresse Routard, plus question de prendre de risques après la déception de la veille). C’est en effet très bon et la cour arrière est très agréable.

On profite une dernière fois des rues colorées avant d’aller visiter le site archéologique d’Edzna, situé à 1h de route.

Nous avons adoré la ville de Campeche. Souvent écartée des circuits touristiques car un peu plus éloignée des grandes stars de la péninsule, la ville au passé coloniale a pu garder une certaine authenticité. Nous avons adoré errer dans ses ruelles, flâner de boutiques en boutiques et juste profiter de son ambiance apaisante. Un vrai coup de cœur en ce qui nous concerne, et la ville qu’on aura le plus apprécié durant notre voyage.

Nous prenons un guide pour la visite. Le site est peu fréquenté et pourtant assez impressionnant, surtout la place centrale particulièrement bien conservée. Ce n’est bien entendu pas aussi impressionnant que Calakmul, mais ce site plus intimiste restera un des bons moments du séjour. L’entrée est à environs 100 pesos / personne, soit environ 5,50€. Pour un guide, compter environs 500 pesos (plus ou moins 28,00€) en plus pour un tour d’une heure.

Comme Luis à Calakmul, notre guide nous explique qu’on ne voit qu’une infime partie de la cité et qu’il existe encore des centaines de ruines perdues dans la jungle mais que le gouvernement n’investit pas les fonds pour leurs recherches ou leurs restaurations… Elles sont même détruites pour faire de la place aux champs agricoles ou au train maya.

Nous passons la fin d’après-midi une nouvelle fois sur la route. Cette fois-ci, nous nous dirigeons vers Mérida, la capitale du Yucatan. Comptez 2h00 de trajet depuis Campeche.

Bon hôtel dans l’ensemble. Il est assez bien situé, le personnel est aimable et parle un peu l’anglais, les chambres sont spacieuses et propre. Point indispensable à Mérida : un parking est à disposition 24h/24.

  • JOUR 12 : MERIDA, IZAMAL

Journée un peu moins chargée aujourd’hui, on est à Mérida pour 4 jours et nous avons le temps. La ville est stratégiquement située pour des excursions d’une journée.

Réveil tranquille, on va déjeuner dans une adresse du Routard, pas exceptionnelle mais ça fait l’affaire. Nous nous perdons un peu dans les rues pour avoir un premier aperçu de la ville avant de rejoindre la ville d’Izamal pour l’après-midi.

Izamal -surnommée la ville jaune- est une étape bien connue des sentiers touristiques. Pour nous, ce n’est pas un indispensable, mais c’était sympa d’y passer une après-midi. Nous avons d’ailleurs mangé dans un très bon restaurant (oui, oui, l’adresse est dans le Routard) : Kinich, qui met en valeur les différentes spécialités de la péninsule.

On y reste jusqu’au coucher du soleil avant de retourner vers Mérida.

Sur les recommandations d’une locale rencontrée dans la matinée, nous nous rendons dans un bar secret à 10min à pieds de l’hôtel. Le quartier ne paraissait de prime à bord pas super sûr, avec plusieurs immeubles qui semblaient être abandonnés sur le chemin. On arrive alors devant une porte délabrée et sans enseigne derrière laquelle se cache un bar à ciel ouvert où règne une ambiance très chill et conviviale. Des groupes d’amis, des familles ou encore des amoureux viennent ici pour boire un verre en jouant à des jeux de société ou à la pétanque. Nous avons instantanément un énorme coup de cœur pour cet endroit ! Il y a aussi possibilité de s’y sustenter. On vous partage cette petite pépite, en espérant qu’elle se retrouve dans notre guide préféré un jour : le Patio Petanca !

Et oui… Seulement 5 reviews sur tripadvisor ! Par contre c’est une adresse bien connue des locaux, nous y sommes allés deux fois et c’était bondé.

  • JOUR 13 : MERIDA, UXMAL

Le réveil sonne une nouvelle fois assez tôt pour aller voir les ruines de Uxmal, un autre site maya bien connu situé à 1h30 de Mérida. Nous arrivons sur le site plus ou moins pour l’ouverture, soit 8h00.

Vu les prix exorbitants (25,50€ / personne pour accéder au site, à ajouter aux 5,00€ de taxe, soit environ 30€/ personne pour l’entrée) , on se passera de guide pour la visite. Heureusement, on avait le Routard. Si vous souhaitez tout de même en prendre un, comptez 50,00€ supplémentaires.

Uxmal est un joyau caractéristique du style Puuc : énormément de frises et de représentations de Chac, le dieu de la pluie. C’est ce qui nous a frappé sur ce site, et que nous avons directement remarqué : la finesse des détails sculptés dans les façades.

On commence la visite en se retrouvant face à face devant l’imposante Pirámide Del Advino, du haut de ses 35m, elle dépasse même celle de Chichen Itzá! Sa forme elliptique est unique au Mexique.

On fait ensuite le tour du site, le plus important du Yucatan avec celui de Chichen Itzà (ici on parle de l’état du Yucatan, et non pas de la péninsule), qui offre de jolis panoramas sur la grande pyramide.

Au cours de la visite, on découvre notre premier vestige d’un terrain du célèbre jeu de balle. On assistera d’ailleurs à une représentation de ce sport le soir-même devant la cathédrale de Merida.

NB : Contrairement à ce qu’affirme le Routard, il est désormais interdit de monter sur la terrasse du palais du Gouverneur, en tout cas quand nous étions sur le site. L’accès au sommet de la Gran Piramíde, qui offrait une des plus belles vues du site, est également à présent interdit. Nous pensons avec regret que cette règle risque de s’appliquer pour tous les sites de la Péninsule au cours des mois à venir.

Le site est très agréable, et c’est rapidement un coup de cœur pour Roxane et moi. En venant tôt, vous éviterez les grands groupes de touristes et vous aurez le site presque pour vous tout seul. Il est alors beaucoup plus aisé de s’imprégner de l’ambiance.

Après la visite (comptez ± 2h00), on fait un détour pour profiter de nos premiers cenotes : ce sont des immanquables caractéristiques de la péninsule du Yucatan qui en compte des centaines. C’est en réalité des puits naturels pouvant atteindre des centaines de mètres de profondeur. Les mayas leur attribuaient un caractère sacré, ceux-ci étant leurs seules réserves d’eau douce.

On était contents de découvrir les cenotes, même si ceux qu’on a choisis ne sont sans doute pas les plus beaux ou les plus impressionnants. On les a surtout choisis pour leur emplacement stratégique : sur la route entre Uxmal et Mérida. Il s’agit donc d’une bonne option si, comme nous, vous êtes tentés par un petit plouf rafraîchissant après la visite d’Uxmal. Ce sont les cenotes de X-Batun : le prix d’entrée comprend les deux cénotes. NB : Il faut payer en cash. Je ne suis plus sûr à 100% mais l’entrée devait être aux alentours de 150 pesos / personne (8€).

L’après-midi, on s’est baladés dans le centre de Merida avant d’assister à une représentation de Pok Ta Pok, le fameux jeu de balle. Même si les règles ne sont pas encore très bien comprises aujourd’hui, le but principal était de faire passer une balle dans un anneau en utilisant presque exclusivement les hanches.

Tous les jours de la semaine, la ville organise des évènements culturels assez bien faits et gratuits. N’hésitez pas à passer par l’office du tourisme pour demander plus d’informations.

On finit la soirée au Patio Petanca pour peaufiner le planning des jours suivants et nous ne rentrons pas trop tard : le lendemain nous partons à l’aube direction Celestùn, petit village dont la réserve naturelle abrite la plus grande colonie de flamants roses d’Amérique du Nord!

  • JOUR 14 : MERIDA, CÉLESTÚN

Nous partons aux alentours de 6h-6h30 de Mérida, nous avons 1h20 de trajet jusqu’à Célestún.

Beaucoup de tours opérateurs et d’agences proposent des excursions d’une journée ou d’une demi-journée à Célestún, ne passez pas par eux si vous êtes véhiculés : les tours sont très chers et vous arriverez en même temps que tous les autres groupes de touristes.

Si vous avez une voiture, le plus simple et le plus économique est de rejoindre directement le Parador Turístico Celestún et de louer un bateau là. Il faut compter 3 000 pesos (±165€) pour un bateau. Comme c’est un budget, vous pouvez vous grouper à d’autres touristes venus tôt pour partager les frais, vous pouvez être jusqu’à 6 par bateau, donc 500 pesos (28€) par personne. Le tour dure un peu plus d’une heure : vous irez d’abord chercher les flamants roses, et vous poursuivez par un rapide mais agréable passage dans la mangrove.

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Nous sommes arrivés vers 7h45 et nous étions les premiers touristes de la journée (même si les tours en bateau commencent dés 6h00). Après 15 minutes, un couple de mexicains très sympathiques (Ernesto et Roxana) est arrivé et nous a proposé de partager les frais avec eux. Nous nous en sommes donc sortis pour 750 pesos / personne (± 41€), un prix plus que correcte vu la qualité de l’expédition.

Pour patienter, vous pouvez dire bonjour aux mapuches (ratons-laveurs) qui vous attendent sur le parking. Levez les yeux, ils sont souvent dans les arbres.

ATTENTION : Venez tôt ! Les flamants roses sont présents en bien plus grand nombre le matin. De plus, l’eau sera plus calme et vos photos donneront un meilleur résultat. Petit bonus non négligeable : vous serez seuls.
Á notre retour vers 9h30, des dizaines de bateaux s’apprêtaient à partir. Alors qu’en partant à 8h00, les seuls bateaux que nous avons croisés étaient ceux des pêcheurs locaux.

Deux minutes seulement après être partis, nous tombons sur un jeune crocodile. Nous verrons par après des hérons, un aigle, des pélicans blancs, et d’autres oiseaux dont je n’ai pas saisi le nom en espagnol.

Au début du tour, vous commencerez par apercevoir quelques flamants en vol. Ça vous mettra déjà l’eau à la bouche et vous rassurera : Ils sont bien là.

Puis vous verrez des petits groupes, mais votre guide ne s’arrêtera probablement pas, à part si vous le lui demandez. Pourquoi ? Parce qu’il sait ce qui vous attend plus loin. Son but est de trouver la colonie, et une fois que vous la voyez, attention les yeux ! Après quelques minutes, nous nous retrouvons à côté de centaines de flamants roses. Miguel, notre capitaine, coupe alors le moteur et nous laisse les observer, photographier, filmer… Nous avons vraiment le temps de profiter de ce moment. Les envols sont magnifiques.

Les flamants roses de cette région ne sont pas roses, ils sont rouges. Ce qui les rend à mon sens encore plus beaux.

NB : Nous étions en pleine saison, à la fin du mois de février. En fonction de vos dates de voyage, ils seront peut-être plus vers Rio Lagartos, à 1h30 au nord de Valladolid. Pensez à vous renseigner !

Note technique : Vous serez relativement proches des flamants, mais si vous souhaitez des photos semblables à celles qui suivent un smartphone ne suffira pas. J’avais un objectif zoom 55-200mm en format APS-C (soit l’équivalent d’un 80-300mm en full frame). Pour les éventuels intéressés, je mettrai toutes les références exactes de mon matériel à la fin du carnet.

Nous sommes restés environs 1h00 avec les oiseaux avant de continuer vers la mangrove. Sympa mais évidemment pas aussi impressionnant.

Nous avons adoré cette excursion. C’est pour notre meilleure expérience du voyage avec la visite de Calakmul. Énorme coup de cœur, qui vaut 100 fois le petit détour depuis Mérida.

En repartant, nous allons prendre notre petit déjeuner chez El Lobo (adresse encore et toujours dans le Routard). Délicieux pancakes, la carte est bien fournie et vous aurez probablement du mal à choisir.

Revigorés, nous rentrons sur Merida nous reposer un peu à l’hôtel avant de ressortir profiter une dernière fois de l’ambiance de la ville. Le soir, il y avait un concert près de la place principale et beaucoup de locaux s’y retrouvaient pour danser ! L’ambiance y est délicieusement authentique, et nous prenons énormément de plaisir à observer les couples de personnes âgées se lâcher sur des airs de salsa. Une jolie scène.

D’après ce qu’on a compris, la ville organise ces concerts tous les derniers dimanches du mois. Une nouvelle fois, pensez à vous renseigner auprès de l’office du tourisme.

Roxane étant en manque total de pâtes (pas étonnant après un sevrage de près de deux semaines), nous allons manger à « Trattoria La Pasta ». Un peu cher mais les pâtes étaient plus que correctes, ne vous attendez pas à Rome non plus ! Pensez à réserver si vous ne voulez pas faire la file.

Au final nous avons réellement aimé Mérida, nous n’en avions pas eu que de bons échos, mais nous avons réellement apprécié la ville et sa position centrale est idéale pour visiter les alentours.

  • JOUR 15 : MERIDA → VALLADOLID

Journée plus calme pour récupérer des derniers jours plus chargés.

On traine un peu à l’hôtel avant d’aller se sustenter à la Lupita : une taqueria située en plein cœur d’un marché populaire et chaudement recommandée le Routard et par le couple mexicain qui nous a accompagné voir les flamants roses la veille. Au final, on a bien vu que c’était une adresse locale mais les tacos n’étaient pas exceptionnels et en plus servis un peu froids. Nous avons été assez déçus par l’adresse, qui a tout de même le mérite d’être très bon marché.

Nous continuons notre voyage vers Valladolid, un joli compromis entre l’ambiance de Merida et les couleurs de Campeche. On s’y sent directement bien.

Nous avons posé nos valises à l’hôtel Colonial Zaci situé à une centaine de mètres du Zocalo, difficile de faire mieux comme emplacement. La chambre était spacieuse et assez design, sûrement un des meilleurs logements du séjour. En bonus : un petit rooftop offrant une vue sympa sur la cathédrale.

On profite de la Golden Hour pour se faire une première impression de la ville. On se promène jusqu’au couvent San Bernardino, magnifique dans la lumière du coucher de soleil, tout en faisant les boutiques sur le chemin.

Le soir, nous allons manger un très bon burrito sous les arcades néocoloniales du Bazar Municipal, un food market situé à l’angle du Zocalo. Choisissez votre stand en fonction de l’affluence.

Nous rentrons à l’hôtel directement après avoir mangé, demain, nous rajoutons une autre « Nouvelle Merveille du Monde » à notre compteur.

  • JOUR 16 : VALLADOLID, CHICHEN ITZÁ

Nous partons vers 6h45, assez excités à l’idée de voir le joyau de la péninsule. Nous avons adoré les sites mayas que nous avons visités jusque-là, nous attendons donc beaucoup du seul classé comme Merveille du Monde Moderne.

Nous arrivons vers 7h30 et il y a déjà un peu de file. Le site ouvre à 8h00. C’est d’ailleurs assez frustrant que le site n’ouvre pas plus tôt… Il est de ce fait impossible de profiter du site sans personne, même si à l’ouverture la fréquentation reste encore raisonnable.

Attention, le parking ne se paye qu’en cash ! Comptez 130 pesos (7€) de mémoire.

Deuxième point fâcheux, le prix : 548 pesos par personne et une taxe de 85 pesos en supplément, soit un total de 633 pesos ou 35€ par personne. Et ça, c’est sans le parking et sans guide. Si vous en voulez un, ça vous coûtera aux alentours de 80€, vous pouvez vous grouper à d’autres voyageurs pour partager les frais. Les guides francophones sont un peu plus chers que les hispanophones ou les anglophones.

Dès l’entrée, vous tombez directement sur la pyramide principale. C’est vrai qu’elle est très bien conservée et assez impressionnante. On y est à l’ouverture mais il y a déjà des dizaines de personnes qui s’agglutinent autour. Ne faites pas la même erreur que nous, au lieu d’essayer de prendre vos plus beaux clichés de la pyramide, foncez au terrain du jeu de balles (vous y serez très probablement seuls) et laissez la pyramide pour après.

Ensuite, on visite les vestiges aux alentours dont notamment le fameux terrain du Jeu de Balle, très bien conservé et bien plus grand que celui d’Uxmal.

Nous sommes restés presque 3h sur le site. Pour être honnêtes avec vous, on a été déçus par Chichen Itza… Cet engouement et cette foule enlèvent énormément le charme et l’authenticité que cette pyramide est censée imposer. Les détails et la beauté architecturale semblent passer inaperçus, noyés parmi les dizaines de stands des vendeurs ambulants…

Bilan donc mitigé, nous sommes tout de même contents d’avoir vu cet incontournable du voyage. Néanmoins, la foule et les prix exorbitants prennent une place trop importante dans la visite. Avec du recul, nous avons largement préféré le site bien plus intimiste de Calakmul ou même celui d’Uxmal.

Le soir, nous mangeons dans un des chouettes restos du séjour : El Atrio del Mayab (évidemment trouvé dans le Routard). Son gros atout est sa charmante cours à l’arrière du restaurant.

  • JOUR 17 : VALLADOLID → HOLBOX

Réveil cool, je profite que Roxane soit encore endormie pour sortir mon drone et voir ce que donne le zocalo vu d’en haut.

Nous déjeunons avant de prendre la route vers l’île d’Holbox, située à 2h00 de voiture plus au Nord. Celle-ci fait 2km de large sur 40km de long. Les voitures ne sont pas autorisées sur l’île, vous devrez la laisser dans un des nombreux parkings (100 pesos / 24h) de Chiquílá avant de rejoindre l’île par ferry. Il y a un départ toutes les 30 minutes, assuré par deux compagnies qui partent en alternance.

Enfin, nous arrivons à notre logement pour 2 nuits. L’hôtel est très chouette, bien aménagé et le service y est impeccable.

On arrive pile à l’heure pour le coucher de soleil sur la plage. Celle-ci est assez jolie : sable blanc et palmiers comme on en voit dans les films. Les rues sont très animées et très touristiques. Une chouette ambiance générale écolo-bobo-végan friendly se dégage de cette petite île. Un lieu propice au repos et au farniente un peu chicos, vous y trouverez tous les recoins instagrammables du monde mais ne perdez pas votre temps à chercher quelque chose d’authentique ou de mexicain ici.

  • JOUR 18 : HOLBOX

Aujourd’hui, départ à 8h de la plage pour une des activités phares de l’île : un tour en bateau aux alentours du récif de Cabo Catoche. Au programme : pêche, snorkeling, observation des oiseaux près de la mangrove, ceviche (de notre pêche) et enfin baignade.

Nous avons réservé notre excursion auprès de Turistica Moguel, rencontré la veille sur la plage.

Nous ne conseillons pas cette agence : Déjà, on nous avait vendu un tour à 4 personnes, et on s’est retrouvés à 10 sur le bateau… Ensuite, le capitaine (ne parlant pas un seul mot d’anglais, et ne nous prêtant aucune attention) a juste foncé vers le premier stop, l’endroit de pêche en nous secouant dans tous les sens, ce qui a valu un vomi pour une passagère et un mal de dos de plusieurs heures pour Roxane…

De plus, l’agence n’a pas été honnête : elle nous a promis une visibilité correcte pour le snorkeling même si on nous a prévenu qu’elle ne serait pas optimale. Seulement, une fois arrivés à l’endroit du snorkeling, on se rend compte que la visibilité était de moins d’un mètre… Du coup, évidemment impossible d’y voir quelque chose.

Pour ce qui est de la pêche, on était pas super doués mais on a quand même pêché un poisson ! Cette partie-là était sympa mais un peu longue… Je ne suis d’habitude pas sujet au mal de mer mais pour le coup, après une petite heure à tanguer en haute mer, je ne faisais vraiment pas le fier.

Nous sommes ensuite allés profiter un petit peu de la plage, les oiseaux n’étaient pas spécialement plus présents qu’autre part sur l’île. Nous sommes restés une grosse demi-heure sur une très belle plage le temps de manger notre ceviche mais honnêtement rien d’extraordinaire. On retourne sur l’île assez déçus, surtout pour le prix demandé : 1200 pesos / personne ! Soit 67,00€.

Bref, les prix pratiqués entre agences étaient plus ou moins les mêmes, mais nous n’avons pas du tout apprécié qu’on nous mente sur la possibilité de faire du snorkeling, le point fort de l’expédition. Si le snorkeling n’est pas possible, nous ne recommandons absolument pas de faire le tour, bien trop cher pour ce que cela représente.

De retour sur Holbox, on rentre à l’hôtel pour y faire une petite sieste avant de retourner à la plage pour lire et profiter du magnifique coucher de soleil.

Pour le repas du soir, nous allons chez Big Fish, recommandé par des locaux. Au menu un très bon burrito aux crevettes et notre premier aguachile, verdict : c’est bon mais ça arrache !

  • JOUR 19 : HOLBOX → PLAYA DEL CARMEN

Je me lève une nouvelle fois un peu plus tôt pour aller faire des photos de la ville encore endormie, avant de revenir réveiller Roxane à grands coups de cappuccino frio.

Sur le planning de ce dernier jour à Holbox, l’autre immanquable de l’île : 1h30 de marche aller-retour avec de l’eau jusqu’aux genoux pour atteindre la plage de Punta Mosquito.

La balade était très agréable, on a même aperçu pas mal de raies qui semblaient nous montrer le chemin, et ça faisait du bien de se dépenser un peu. Une chouette activité -gratuite- à faire sur Holbox !

En rentrant en ville, nous nourrissons nos estomacs méritants ; repassons à l’hôtel prendre nos bagages et arrivons largement en avance pour notre ferry, une grosse minute avant le départ.

Nous récupérons la voiture qui nous attendait bien sagement dans le parking où nous l’avions laissée et 2h plus tard, nous arrivons à l’épicentre de la débauche de la péninsule, l’Ibiza des Caraïbes, l’endroit plébiscité et envahi par les américains pour leur spring break : la bien trop connue Playa Del Carmen.

Alors pourquoi nous infliger tout ça ? Parce que le lendemain, nous partons pour la plus grande île du Mexique pour notre dernière session snorkeling des vacances. L’île est renommée mondialement pour la beauté de ses fonds marins, aussi surnommée l’île aux hirondelles, nous vous parlons de l’île de Cozumel.

Côté hôtel, nous avons dormi au Barrio Latino, stratégiquement situé à moins de 10 minutes à pied de l’embarcadère pour Cozumel. Point indispensable à Playa del Carmen : pour un supplément de 10€ par jour, il y a possibilité de réserver un parking.

Il reste à mentionner le repas du soir, une cantine locale chaudement recommandée par notre hôte. On y a mangé des tacos qui resteront dans nos mémoires, parmi les meilleurs du séjour! Les 15min à attendre qu’une table se libère en valait totalement la peine. Une autre adresse qu’on soumettra au Routard : El Fogon.

  • JOUR 20 : PLAYA DEL CARMEN → COZUMEL → PUERTO MORELOS

Nous nous réveillons une nouvelle fois tôt pour attraper le premier ferry, à 8h00 du matin. Les tickets sont assez chers, comptez environs 600 pesos / personne pour l’aller-retour, soit 33€ (oui, oui vous avez bien lu. Non ce n’est pas une faute de frappe). Une grosse demi-heure plus tard, nous arrivons sur Cozumel.

Dès notre arrivée, ça grouille de touristes et les vendeurs nous harcèlent tous les 2 mètres pour nous vendre « the best tour of Cozumel »… Pour être honnête tous les tours semblent se ressembler et partent tous vers 10h00 du matin. Si vous voulez un tour plus tôt, il faudra soit dormir sur l’île ou passer par Secretoo (il y a sûrement d’autres moyens mais nous ne les connaissons pas). Bref, vous n’aurez pas de mal à trouver une expédition. Nous prenons donc les références de quelques tours opérateurs, et allons les comparer autour d’un bon petit déjeuner à La Cozumeleña Panaderia-Cafetaria (on ne mentionne même plus qu’il s’agit d’une adresse Routard).

Après comparaison des différentes compagnies sur google et Trip Advisor, nous choisissons Sharks Adventure qui nous garantit un maximum de 10-12 personnes pour l’expédition. De mémoire, nous avons payé 600 pesos / personne pour l’expédition, en ayant un peu négocié. Attention, ils ne prennent que le cash.

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Surprise à notre arrivée : nous ne sommes pas 10 mais bien 20 sur le bateau… Un peu déçus mais pas étonnés outre mesure.

NB : l’utilisation de crème solaire, même écologique, est totalement proscrite à Cozumel ! Pensez à prendre un t-shirt anti-UV.

Bon, nous gardons le sourire et l’ambiance sur le bateau est assez bon enfant. Au final, le monde ne s’est pas spécialement ressenti une fois à l’eau.

Pour ce qui est du snorkeling en lui-même, nous étions ravis! Les coraux étaient tout simplement magnifiques et la visibilité impressionnante. On croisera plusieurs beaux poissons, quelques raies et forcément les grandes étoiles de mer d’El Cielo.

Nous mangerons le ceviche à El Cielito, une piscine naturelle d’environs 1 mètre de profondeur. J’en profite pour sortir le drone et découvre un joli lagon coloré juste à côté, coup de chance !

Au retour, nous décidons de ne pas nous éterniser et de reprendre le ferry directement vers Playa del Carmen pour rejoindre notre voiture et nous diriger vers notre destination finale, que vous connaissez déjà : Puerto Morelos.

Comme notre premier logement était le seul à présenter un rapport qualité-prix raisonnable, nous posons une nouvelle fois nos valises à l’hôtel Caracol.

Cette fois, nous héritons d’une bien meilleure chambre, située au rez-de-chaussée.
Le soir, nous mangeons chez Taninos, une adresse un peu chère mais vraiment excellente. La belle table de Puerto Morelos, pour bien finir le voyage.

  • JOUR 21 : PUERTO MORELOS

La boucle est bouclée, 21 jours, plus de 1700 km parcourus au sein de la péninsule, 5 sites mayas, des cénotes, 3 snorkelings, des dizaines de tacos, d’innombrable couleurs et des dizaines de belles rencontres, le Mexique nous aura marqué et se hisse assez haut dans le classement de nos voyages.
Au programme de ce dernier jour : rien. On profite de cette dernière journée ensoleillée à lire sur la plage et à manger nos derniers tacos.

Pour notre dernier soir, nous allons manger à deux pas de l’hôtel, dans un restaurant proposant des plats streetfood préparés au barbecue. C’était délicieux et vraiment pas cher. Malheureusement, il n’est pas renseigné sur google ou tripadvisor, je ne peux vous donner que l’adresse : Ave Javier Rojo Gomez Lt 11 Sm 2 Mz 15, 77580 Puerto Morelos, Q.R., Mexico. Sur google streetview, il s’agit du « The Burger Underground- Puerto Morelos Restaurant », mais ça a changé depuis.

  • JOUR 22 : PUERTO MORELOS → CANCUN → MONTREAL → BRUXELLES

Le retour du véhicule s’est très bien passé, nous avons récupéré notre caution sans problème avec un jour de délai à cause de notre accrochage avec le tuctuc. Veillez bien à signaler tout accident éventuel avant de rendre le véhicule, sinon l’assurance risque de ne pas intervenir.

Clap de fin, pas grand-chose à vous partager de cette journée dédiée au trajet de retour.

Dû à la longueur de ce post, je suis contraint de déplacer les parties “Ce que nous n’avons malheureusement pas vu, pas fait”, “Nos coups de coeur”, “Ce qui nous a déçu”, “Matériel photo”, “Les sites qui nous ont inspirés” ainsi que la conclusion de ce carnet dans le premier commentaire.

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• CE QUE NOUS N’AVONS MALHEUREUSEMENT PAS VU, PAS FAIT :

  • Tulum : le Gran Cenote, à 10min au nord de la ville.
    Le Cenote Corazon, à 15min au sud de la ville, ou la laguna Kaan Luum 8min plus loin.
    Les ruines de Coba, à seulement 45min.
    La réserve de Punta Laguna, pour essayer d’apercevoir les singes.
    Toujours de Tulum, une journée dans la réserve de Sian Ka’an.

  • Bacalar : La visite du Fort San Felipe.

  • Le site maya de Becán, à 45min de l’entrée de la réserve de Calakmul.

  • Mérida : surtout des cénotes : les cénotes de Cozuma, les cénotes Nah Yah et Noh Mozon.
    Dans la ville, se balader sur le magnifique Passeo Montejo de jour.
    Faire une journée à Sisal ou Progreso, des villages typiques encore relativement épargnés par le tourisme de masse.
    En plus du site d’Uxmal, un autre site de la Ruta Puuc : Kabah, Sayil, Labná ou Xlapak.
    Juste en face du site d’Uxmal, le musée du chocolat.

  • Valladolid : Se baigner dans le cénote Zaci.
    L’instagrammable cénote Suytun, à 10min de la ville en voiture.
    Visiter le site maya d’Ek Balam. NB : Si vous n’allez pas à Calakmul, ne manquez pas le site d’Ek Balam, un des derniers où il est encore autorisé de grimper au sommet de la pyramide.
    Le Cénote Ik Kil, à côté de Chichen Itzá.

  • Holbox : La balade jusqu’à Punta Coco, pour profiter du coucher du soleil.

  • Sur la route d’Holbox, faire un tour dans la réserve de Corchal , encore inconnue du grand publique.

• NOS COUPS DE CŒUR :

Dans l’ordre, nos coups de cœurs :

  1. L’expédition à Célestún au petit matin, pour observer la plus grande colonie de flamands roses d’Amérique du Nord.
  2. La visite guidée de Calakmul avec Luis, les cris des singes hurleurs en musique d’ambiance.
  3. La gastronomie mexicaine.
  4. La ville coloniale de Campeche, dont le centre historique sent encore bon l’authenticité.
  5. Visiter les sites mayas d’Uxmal et de Tulum à l’ouverture, avant l’arrivée des groupes de touristes.
  6. Le bar Patio Petanca à Mérida.

Notre top 4 est identique, mais Roxane ajouterait :

  • Le village de Puerto Morelos
  • La balade en bateau sur la lagune de Bacalar

• CE QUI NOUS A DÉÇU :

  • Chichen-Itzá, sa beauté et son authenticité noyées dans la foule.
  • Mahuahual, devenu un lieu privilégié par les américains pour leur Spring Break.
  • Les prix qui grimpent en flèche depuis quelques années.

• MATÉRIEL PHOTO :

  • Boîtier : Fujifilm X-T20 24,3 Mp
  • Objectifs: Fujifilm XF 18-55mm F2.8-4 R LM OIS
    Fujifilm XF 10-24mm F/4.0 R OIS WR
    Fujifilm XF 55-200mm f/3.5-4.8 R LM OIS
  • Sac photo: Wandrd All-new Prvke 31L wasatch green + photo bundle ( Gros gros coup de cœur pour ce sac ! )
  • Drone: DJI Mavic Mini 2 + filtres ND polarisants Freewell + filtres ND PGYTECH

• LES SITES QUI NOUS ONT INSPIRÉS :

En plus du guide du Routard, je me suis inspiré de ces différents sites pour organiser notre voyage, alors merci à :

Et voilà ! Ceci marque la fin de ce premier carnet de voyage de 2024, nous espérons qu’il vous aura plus.
Si vous avez des questions plus pratiques, n’hésitez pas à nous les poser en commentaires ou par MP.
Roxane et Martin

Si ce carnet vous a plus, vous pouvez retrouver mes carnets précédents ici :

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Tout simplement magnifique ton carnet de voyage! Les photos sont magnifiques et les informations fournies vont aider bon nombre de futurs voyageurs! MERCI :heart:

1 « J'aime »

Merci pour votre joli commentaire ! :smiling_face:

Je viens de découvrir votre road trip au Mexique. Merci de l’avoir mis en ligne avec autant de détails.
Ne sachant pas trop où aller en février prochain, je pense que je vais m’inspirer de votre voyage.
Mille mercis

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Merci pour votre CR. Mis à part Playa Del Carmen, nous allons faire exactement le même trip du 15 au 28/02.

Bonjour,

Avec plaisir ! :slight_smile:

Attention, c’est un itinéraire réalisé en 3 semaines; si vous essayez de le faire en deux semaines vous risquez de vous précipiter et de ne pas pouvoir en profiter pleinement… Surtout à cause des longs trajets en voiture. Je pense qu’il serait plus sage de supprimer quelques étapes en plus de Playa de Carmen qui ne représente au final qu’un jour et demi.

Á part si vous êtes des immenses fans de plonger, je ferais déjà une croix sur Mahahual, je laisserais probablement tomber Holbox également. Calakmul et Campeche sont probablement les plus gros détours mais comme c’est deux de mes coups de coeur je trouve que ça vaut la peine d’aller se perdre dans ce coin de la péninsule.

N’hésitez pas si vous avez des questions ! :slight_smile:

Bon voyage,

Martin

Oui vous avez raison. Je vous mets notre planning donc n’hésitez pas à me faire vos remarques !
15/02- Départ 6h - Arrivée 18h40. Route vers Tulum - Nuit 1 à Tulum
16/02 - Site Maya + Lagune Kaan Luum + Cénote - Nuit 2 à Tulum
17/02 - Réserve Sian Ka’an. Route vers Bacalar - Nuit 1 à Bacalar
18/02 - Voilier Lagune + Cénote - Nuit 2 à Bacalar
19/02 - Street Art + Snorkeling + Lagune Los Rapidos. Route vers Calakmul - Nuit à Calakmul
20/02 - Visite du site Maya. Route vers Campeche - Nuit à Campeche
21/02 - Visite de Campeche . Route vers Mérida - Nuit 1 à Mérida
22/02 - Celestun + Cénote - Nuit 2 à Mérida
23/02 - Izamal + Pok Ta Pok. Nuit 3 à Mérida
24/02 - Cenote + balade dans Mérida. Route vers Valladolid - Nuit 1 à Valladolid
25/02 - Chichen Itza + Cénote - Nuit 2 à Valladolid
26/02 - Route vers Hollbox. Balade Punta Coco. Nuit 1 à Hollbox
27/02 - Excursion bateau au Récif Cabo Catoche. Nuit 2 à Hollbox
28/02 - Route vers aéroport. Départ 20h10 - Arrivée J+1 17h35

Je n’ai pas encore valider les Cénotes à faire. Et je cherche une activité ludique à faire avec un ado de 15 ans ( genre match de foot) Je suis preneuse de toutes informations/remarques.

Rebonjour,

En effet, c’est le genre de planning qu’il vous faut pour tout caser… Mais vous risquez de finir sur les rotules !

Pour les remarques : il n’y a pas vraiment de snorkeling à Bacalar, mais vous pouvez vous baigner dans la lagune, il y a même un jour où les bateaux ne circulent pas, mais je ne me souviens plus lequel.

Dans l’idéal je passerais une deuxième nuit à Campeche, pour un peu récupérer des gros trajets des jours précédents. Ça vous permettrait également de visiter le magnifique site d’Uxmal sur la route vers Mérida.

J’invertirais Celestun et Izamal, pour faire un peu moins de route plusieurs jours d’affilés. Si vous devez faire sauter quelque chose, Izamal était une étape sympa mais à mon sens ce n’était pas un incontournable non plus.

Á Holbox (que je ne recommande pas spécialement), ne réservez l’excursion de Cabo Catoche seulement si les conditions sont favorables pour le snorkeling (pas trop de vent…), sinon ça n’en vaut vraiment pas la peine.

Pour les cénotes, je n’en ai pas spécialement à recommander vu que nous n’avons presque pas visités.

N’hésitez pas si vous avez d’autres interrogations :slight_smile:

Belle soirée,

Martin

ok. merci pour votre retour. Du coup, j’abuse un peu :slight_smile:

  • Ou avez-vous fait vos meilleurs snorkeling ?
  • On hésite avec cet autre planning ce qui nous permettrait de voir le spectacle sons & lumières de Chichen Itza :
    Visite de Campeche. Route vers Mérida -Nuit 1 à Mérida
    Celestun + visite de Merida - Nuit 2 à Mérida
    Route vers Valladolid. Cenote + Chichen Itza (spectacle nocturne) - Nuit 1 à Valladolid
    Izamal - Nuit 2 à Valladolid
    Nuit 3 à Valladolid : quoi faire sur cette journée ?

Qu’en pensez-vous ?

Waouh, que d’infos et de magnifiques photos, bravo !
Nous avons fait quelque chose d’assez similaire. Je voulais en faire un résumé ici même mais vue la qualité de ce post, je doute de l’utilité de le faire :slight_smile:
Vous avez pu sortir le drone facilement, même en pleine “ville” comme à Izamal ?

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Rebonjour,

Notre meilleur snorkeling était à Cozumel. Mais on vous recommande fortement d’en faire un à Tulum, seulement sans passer par Secretoo car nous avons été déçus de l’expérience : eau magnifique, très poissonneuse avec notamment tortues et raies, mais nous ne sommes restés qu’une dizaine de minute dans l’eau. Rendez-vous sur la plage de Santé Fé (située à proximité des ruines) et négociez un tour sur place :slight_smile:

Pour le second planning, il paraît que le spectacle nocturne est très sympa mais je ne peux pas vous en dire plus puisque nous ne l’avons pas fait.

Je pense que les alentours de Merida sont plus intéressants que ceux de Valladolid si je devais choisir :slight_smile:

Dans Valladolid même, vous avez le Cenote Zaci, et plusieurs autres aux alentours de la ville (10-15min de voiture).

Et encore une fois, à choisir entre Izamal et Uxmal, je choisirais Uxmal, qui a été un coup de coeur, à condition d’arriver à l’ouverture ! C’est le même temps de trajet en partant de Mérida. :slight_smile:

J’espère avoir pu vous aider :slight_smile:

Belle journée,

Martin

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Merci pour votre commentaire :slight_smile:

J’aime beaucoup vos carnets également ! Vos photos sont magnifiques et il y a toujours de chouettes infos.

Pour le drone je n’ai eu aucun problème. Á Izamal, j’ai demandé l’autorisation à un gardien du couvent sur place :slight_smile:

Je n’ai juste pas osé le sortir à proximité des sites nationaux (comprenant tous les sites mayas…) car ils vous faut un pass “professionnel” qu’ils vendent à 500€ …

Belle journée,

Martin

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Merci Martin pour ce compte rendu si bien détaillé
Nous avons nos billets pour mars 2025 mais seulement pour 15 jours sur place, je suis en train d’élaborer notre road trip et je profite de votre expérience récente pour m’aider dans ce projet
Notre vol arrivera à 21h mais j’ai lu sur le forum voir même sur le site de Touracancun, qu’il était fortement déconseillé de récupérer un véhicule tardivement à l’aéroport. Vous n’avez pas eu de difficultés à ce sujet? Avez vous souscrit aux assurance supplémentaires proposé par Touracancun? Pas de soucis non plus ensuite pour rejoindre de nuit puerto Morelos?
Merci d’avance et belle journée
Mélodie

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Bonjour Melomew,

Nous n’avons eu aucun problème pour récupérer le véhicule, même si notre arrivée a été décalée à cause des problèmes de douane ! Nous n’avons souscrit à aucune assurance complémentaire, et comme mentionné, ça a suffit à couvrir un accrochage.
Le mieux est de leur envoyer un mail, ils sont très réactifs et de mon expérience, très honnêtes.

Aucun problème non plus pour rejoindre Puerto Morelos, nous avions téléchargé les cartes google maps pour y avoir accès hors ligne :slight_smile:

N’hésitez pas si vous avez d’autres interrogations.

Beau voyage,

Martin

Merci beaucoup pour cette réponse bien rassurante !
Bonne soirée
Melodie

Bonjour Martin, Nous sommes tentés par les extras d’assurance que propose Touracancun tel que accessoire ou anti-vol ou vandalisme. Ces extras alourdissent considérablement le budget, sachant que nous avons une révolut et une visa premier mais qu’aucune de ces 2 CB n’est à Crédit. Comment avez-vous procéder d’ailleurs ?

Bonjour @choup31, nous n’avons souscrit à aucune assurance complémentaire et je ne pense pas que ça soit nécessaire si vous respectez les conseils habituels : ne rien laisser dans la voiture, ne pas se garer dans les rues peu fréquentées, etc…

Pour la réservation, j’ai en effet utilisé une carte de crédit qui n’était pas Revolut. Mais je pense que c’est obligatoire… Le mieux est de leur poser la question directement, ils sont très réactifs :slight_smile:

Bonne journée,

Martin

Hola,
jai eu plaisir a lire ton recit, mais surtout a revoir de beaux clichés me rappelant mes voyages en 2010 et 2011. Depuis je pense que cela a qq peu changé… /
Une question formalites : a l’arrivee, quel visa-délai avez-vous recu en tant que francais?
Autrefois c’etait un papier tamponné indiquant 180 jours d’office.
Je vais partir fin aout pour une autre zone.
Merci et bonne continuation…

Bonjour,

Merci pour votre commentaire.

Beaucoup de choses ont certainement changées en 10-15 ans, mais l’exemption de visa n’en fait pas partie !

Je vous partage ci-dessous une image d’un site que j’utilise souvent pour préparer mes voyages : Tourdumondiste qui répondra mieux que moi à votre question.

Bon voyage,

Martin

Et donc on vous a remis un visa pour combien de jours ?
Merci pr la reponse.

Donc on ne nous a pas remis de visa étant donné que notre séjour était de moins de 180 jours :slight_smile:

Merci beaucoup pr les reponses

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