Aide à la population cubaine

Forum Cuba

Bonjour,

A Cuba pour 15j en janvier, que faut-il emmener à la population locale et à qui faut-il les remettre ? cahier, habits, dentifrice, savons, collants…??? Nous voyageons en groupe avec des arrêts chez l’habitant.
Si l’on remet des habits aux particuliers ne vont-ils pas se vexer ??
Merci pour vos conseils

Ce qu’on peut amener à Cuba pour donner au peuple est un sujet qui a souvent fait débat ici et auquel pas grand monde ,'est d’accord avec les autres.

Déjà, par pitié, il y a deux choses qu’il faut éviter.

  • Premièrement se sont les gadjets du style stylos ou chewing-gums que certains distribuent comme ils distribueraient des cacahuètes à des singes.
  • Ensuite, ce sont les médicaments non ciblés personnellement. Quoique l’on vous raconte, de donner dans un hopital à telle ou telle personne qui vous remettra en échange un certificat n’'est que du blablabla. La majorité des dons de médicaments que Cuba reçoit de plusieurs pays du monde (France et Allemagne ne sont vraiment pas les derniers) alimentent 2 circuits officiels, celui des PRD et les missions cubaines à l’étranger. Les PRD (transformation de TRD (Tienda Récupératrice de Devises) qui donne Pharmacie Récupératrice de Devises, sont les pharmacies dites pour touristes (objectifs premiers) mais qui sont fréquentées à 99,5% par le peuple cubain qui y pait très cher et en CUC les médicaments que les pharmacies nationales pour Cubains ne peuvent leur fournir. Une simple boîte de paracétamol coûte un quart de salaire moyen. Et tous les dons ou presque y passent. Dans les hôpitaux ou autres, quoiqu’on vous dise, les médicaments donnés alimenteront le marché noir d’une part, ou alors le portefeuille du médecin lui-même qu’il distribuera à ses patients selon le dessous de table qu’il a reçu. Ne croyez aucune histoire de médecin consciencieux et honnête, la Lucha est la même pour lui aussi qui recherche avant tout de l’argent pour améliorer son quotidien.

Ensuite, cahiers, crayons etc. pour une école, là aussi, il y a débat. Beaucoup parlent de la réussite de l’éducation gratuite cubaine. Moi, avant tout, je dis qu’il ne faut pas remplacer l’état qui crie haut et fort la beauté de son système. De plus, la destination finale sera difficile à évaluer à moins de ne donner en main propre aux élèves à la sortie des cours, mais dur d’éviter les jaloux si vous n’en avez pas assez.
Feutres, crayons de couleurs, etc. pour une crèche, c’est un peu pareil, mais c’est bien plus sympathique. Là, je dis aussi de rajouter toutes sortent de petits jouets qui ne valent pas cher, et qui sont des copies d’ustensiles de tous les jours (peignes, rasoirs, maquillage, chèche-cheveux, assiettes, verres, couverts, etc.). La vie quotidienne est une matière enseignée dès la crèche.

Vêtements : Là, c’est pour donner à ceux qui vous hébergeront, et donc une catégorie de personnes qui fait partie de cette petite minorité qui vit bien mieux que la grande majorité du peuple. Là, il faut prendre cela comme un cadeau donné pour un service. L’idéal serait donc de partir qu’avec des fringues que vous avez l’intention d’offrir, en bon état, et que vous-même porterez durant votre séjour et laisserez au fil de vos rencontres. En septembre, ma cousine (éloignée) et son récent mari (mariés en août) sont revenus avec peu de fringues. Chez l’habitant, lui faisait toujours des compliments à sa femme lui disant qu’elle était belle, et compliment relayés par la logeuse ou le logeur, C’était un jeu qui a marché très bien puisque elle demandait si son chemisier ou sa jupe (ou ses habit à lui) lui plaisait (à la personne qui les logeait), pour finir par les lui offrir. Elle m’a dit qu’ils ont fait comme ça partout et que ça a bien marché, sauf qu’ils n’ont que 25 et 27 ans et que les logeurs avaient souvent beaucoup plus.

Dentifrice (fluoré), brosses à dents, savons… Comme le dit Sissy, les Cubains sont propres et se lavent. Ceci dit, j’en apporte toujours à ma belle-famille ou amis, mais ils vivent moins bien que ceux qui louent des chambres.
Rasoirs jetables féminins ou masculins, ça fait plaisir.

Collants : Oui, sans hésiter, comme de bons souvêtements.

Le principal problème, est de pouvoir donner à qui en a vraiment besoin. j’en reviens donc aux médicaments. Cibler les personnes qui en ont besoin n’est pas une tâche facile. Sur moi à Cuba, j’ai toujours du Paracétamol, des médicaments pour la diarrhée (genre Smecta, Imodium et Ultra Levure…). Je fréquente peu le milieu pour touristes, et donc les rencontres sont faciles et différentes, mais par exemple, une fois à la poste (il y a + de 10 ans), celle qui servait avait un mal de tête qui se voyait sur sa figure. On lui a donné un cachet qu’elle a pris de suite plus 2 autres pour plus tard. par la suite, on allait toujours la voir pour acheter nos timbres en monnaie nationale pour nos courriers vers l’Europe.

Des petits trucs aussi. Des balles de base-ball à donner à des enfants qui jouent dans la rue, ou mieux, des ballons de foot dégonflés. On en trouve à moins de 10 euro, prenez avec vous des aiguilles pour les regonfler sur place. Can vous verrez, c’est super.

Ensuite, pour cibler : Sissy avait parlé des cordes de guitares pour des musiciens.
Il y a aussi les faux ongles et vernis pour celles qui font de la manucure.
De la colle à chaud pour ceux qui réparent les crevaisons.

Et bien sûr, le principal, c’est l’argent qu’il manque à beaucoup.

Comme je l’ai souvent dit. Une chose que je fais toujours. Selon chez qui je vais dire bonjour après mon arrivée à Cuba, et sachant que je suis toujours invité à manger, je passe toujours par un magasin. J’achète des pâtes, de la sauce tomate, une ou deux bouteilles de “refresco”, quelques autres trucs, du détergent, une serpillère (en CUC car elles sont pratiquement très difficile à trouver en monnaie nationale, et une bouteille d’huile aussi en CUC), parfois de la viande, et je rajoute quelques trucs ramenes de France, pour leur offrir. Ca fait toujours plaisir. Ce sont des moments que j’adore. Même s’ils ne connaissent pas ma famille, ils me demandent des nouvelles de tout le monde… C’est Cuba !

L’essentiel, donnez par envie, pas pas besoin ou pour soulager une conscience…

Bon voyage.

Hola,

Cuba n’est plus ce qu’il était il y a dix ans.
On y trouve de tout si on a des CUC.
Ne chargez pas vos bagages avec de babiolles à ditribuer aux cubains, je trouve cela un peu vexant.Ce genre de tourisme de “dame patronesse” qui fait la charité n’est vraiment plus de mise à Cuba. Bien sûr il y a des gens pauvres, mais donner un peu partout n’a pas de véritable sens . Si vous faites une belle rencontre (désinteressée) offrez leur un petit cadeau mais ne faites pas de distributions de stylos à la sortie des écoles, c’est du néo-colonialisme de mauvais goût.

pour les médicaments est il possible d’en laisser dans un dispensaire ou eglise par exemple?? est ce que cela sera utile au personnes qui en ont le plus besoin?

Très difficile d’y répondre. Depuis 1995, j’ai souvent entendu parlé (par les amis ou leur famille, ou par ma belle-famille) d’essayer de se procurer certains médicaments à l’église ; médicaments indisponibles à la pharmacie locale et bien trop chers à la pharmacie dite pour touristes. On m’a même quelques fois conseillé de donner aux églises. Cependant, jamais autour de moi je n’ai eu un retour positif de quelqu’un qui a réussi à avoir ce qu’il recherchait.

Il y a quelques années, une tante de mon épouse avait un ami prêtre. Je ne l’ai vu que 2 ou 3 fois, mais assez suffisant pour discuter avec lui. La tante voulait que j’apporte des médicaments à son église, mais en discutant avec lui, j’ai compris que ce n’était pas aussi simple que cela. Il fallait que la notice soit en espagnol, sinon traduite. Que le nom du médicament et de ses principaux actifs soient en espagnol. Tout ça car il est difficile pour eux de faire la traduction, et qu’il est aussi difficile pour eux de demander conseil à des médecins car les églises (à Cuba) n’ont pas le droit de recevoir ce genre de don. Ils le font, bien que ce soit rare…
Au cas où, je peux me renseigner auprès de la tante…

Après 15 ans de sejour à Cuba, je n’ai jamais vu ou entendu que les eglises acceptaient les medicaments par contre vous pouvez remettre les vêtements à celle ci , mais sachez que ceux ci ne seront pas remis au plus meritant mais uniquement à ceux qui frequentent de façon assidue l’eglise, c’est extremement selectif

Pour les medicaments vous rendre dans la pharmacie d’un hopital de province. Il vous remettrons un reçu , bien sur si vous suivez les spécialistes du bashing sur Cuba, ils vous diront qu’il les revendent

effectivement je n’avais pas penser au probleme de langue et c’est vrai que c’est risquer pour eux si ils ne peuvent pas traduire l’ordonnance.
il n’existe pas de dispencaire a cuba? autre que les hopitaux.
car a mon avis la majorité des cubains n’a pas les moyens de se payer le luxe de l’hopital.
oui revenant je veux bien que vous vous renseigner aupres de votre tante si possible
merci

Comme quoi, selon si on voyage en touriste ou si on séjourne plusieurs mois hors des sentiers touristiques chez de vrais amis ou dans la belle-famille, les sons de cloche et les “on dit” sont complètement différents.

Par contre, et ce fut mille fois répété, même si on vous donne un reçu (pour qui ? pour quoi ?), les médicaments donnés à qui que ce soit alimenteront les 2 circuits officiels (pharmacies PRD ou missions à l’étranger) ou serviront aux médecins qui les redistribueront, moyennant finances bien évidemment, à ceux qui donnent un beau dessous de table. Tous les Cubains sans exception savent cela. Le reçu a autant de valeur qu’un faux timbre sur les boîtes de cigares de la rue…

Les hopitaux sont gratuits pour les cubains, les cliniques internationales (pour les etrangers) ont un réseau d’approvisionnement en medicament different des hopitaux la majorité des achats sont effectués au Mexique. Un de mes amis de 15 ans est medecin chef à Baracoa.
Les medecins en province dans ces petits dispensaires de village sont extrement dévoués, faisant des dizaines de km pour assurer les soins, je trouve grave qu’on puisse les suspecter de trafic de medicaments.
Qu’un medecin fasse un arret de travail contre un petit cadeaux c’est certain cela doit arrivé, mais jamais il revendrons des médicaments en plus comment ferais pour acheter des ouvriers qui touchent 15 cuc mensuel

Oh, je ne doute point qu’il ait des médecins dévoués à Cuba, mais il faut arrêter de faire l’autruche en voulant nier ce que tous les Cubains savent. Ils savent tous que pour avoir un RDV chez un spécialiste ou autres (je ne parle pas des médecins locaux qui se déplacent chez toi), pour une opération, même banale, la liste d’attente est longue et un dessous de table réduira considérablement l’attente. Je ne vais pas reparler de la “Cola de los “trae””, qu’on peut traduire par “la file d’attente des cadeaux”, pour prendre un rendez-vous. Les gens qui viennent pour un rendez-vous apporte tous quelque chose (car ils n’ont pas tous de l’argent). Allez dans un hôpital et observez tous ces gens qui viennent, parfois pour un simple rendez-vous, avec un sac en plastique, et qui repartent sans rien… et ce n’est pas leur flacon d’urine qu’ils amènent.
Les médecins qui délivrent des ordonnances savent très bien que les médicaments ne seront pas disponibles à la pharmacie locale et que son patient devra aller à la pharmacie dite pour touristes qui est fréquentée à 99,5% par les Cubains pour acheter des médicaments très cher (plusieurs centaines de fois plus cher que le prix en pharmacie locale). Ils profitent de cela pour revendre donc leurs médicaments, ceux que tu leur a donnés, moins chers qu’à la pharmacie pour touristes, mais bien plus chers qu’à la pharmacie locale.
Pourquoi s’en priver ? Ce n’est pas du trafic de médicaments, c’est du service rendu moyennant finances. C’est la lucha. Lui aussi doit améliorer son quotidien comme tous les Cubains, il n’est pas une exception.
Je suis surpris qu’après 15 ans et 4 ou 5 voyages à Cuba, tu ignores encore cela.
Je ne dénigre pas, c’est une réalité que je comprends, mais pas que je cautionne…

Je repond avec mon vecu de 15 années et , mes amis cubain. Si il peut y avoir quelques abus pour des certificats de complaisance, Jamais au niveau des soins, des medicaments, ce genre de chose peut de produire.
J’ai de nombreux exemples d’amis ayant besoins de traitement important, pzr exemple un cancer du pancreas, les soins n’'etant pas possible à Baracoa, tous les frais , les voyages en avion, ont été pris en charge par l’etat, il n’y a rien eu de verser au medecin
Je pourrai aussi vous parler d’une amie ou la grossesse a eu de très gros problème et jamais pour son traitement particulier on a assisté à une demande de ce type.
Je pourrai ajouter d’autres exemples
Je ne participerai pas à ce bashing sur Cuba qui a l’air d’amuser certains
Petite rectification, je n’ai pas 4 ou 5 voyages mais plus d’une quinzaine, vous ne me connaissez pas alors eviter ce genre de remarque

avec une famille cubaine vivant dans le monde médical j aurais plutot tendance a croire dans le monde décrit par revenant et pas dans celui de jimini…

nous avons cessé depuis longtemps (et dieu sait ce qu’on a pu amener de trucs…) de convoyer des médicaments

le role de touristes n’est pas de faire la charité… il y a tout a Cuba sauf les cuc pour acheter…

on offre, par exemple, de petites clefs usb pas cher 2go aux amis et ils disent : ah oui, on a maintenant des 16 go

sauf des cadeaux relativement chers genre yves rocher pour les dames de la famille nous ne ramenons plus rien

Bonjour,

J’aurai tendance à aller dans le sens des propos de Revenant. Deux exemples perso:

Ma belle mère avait besoin de lunettes. Ella avait une ordonnance mais au moment de demander pour les verres, on lui a dit … d’ici 1 ou 2 ans …à moins que vous ne connaissiez une personne à l’étranger qui puisse vous les fournir. Lorsque j’ai montré l’ordonnance à une boutique en France, pour déja savoir s’ils la lisaient sans soucis, ils m’ont répondu : “C’est quelqu’un qui y voit presque rien”.

  • Second cas avec ma femme. Depuis longtemps, elle souffrait de maux d’oreille important, au point de devoir empêcher toute entrée d’eau dedans. Elle avait eu une otite jeune, jamais traitée qui a entrainé le percement d’un tympan. En France, en 15 jours de traitement, les douleurs sont parties puis elle a bénéficié d’une tympanoplastie. Ses problèmes sont résolus maintenant.

Les pharmacies remplies sont celles dans lesquelles on paie en CUC. Les pharmacies pour cubain sont bien vides.
Les médecins partent aider contre ébola ou dans d’autres pays. C’est bien, mais ensuite ils manquent dans le pays.

J’irai aussi un peu dans le sens de viajecuba avec son exemple de clefs USB. On amène, on souhaite parfois amener des articles qui sont désuets à Cuba, comme le faisaient ces « charmants » russes dans les années 70-80 qui se débarrassaient ainsi de leur stock de viande en conserve qu’ils ne voulaient plus.

L’histoire des rendez vous médicaux plus rapides dans le cas de don de petit cadeau est bien connu dans l’île, il en est de même lorsqu’on a besoin en urgence d’un document dans une administration. Le nier est méconnaitre la réalité de Cuba.

C’est bien ce que je dis ; les visions sont différentes lorsqu’on séjourne en famille au milieu du peuple hors des sentiers touristiques, et lorsqu’on est un simple touriste. Les rapports sont bien différents.

Comme je l’ai dis, moi aussi j’étais actif à toujours apporter plein de choses, à faire des récoltes avec France - Cuba, des envois avec l’ICAP, à m’encombrer de médicaments, de matériels médicaux, de fauteuils roulants (le tout jamais pesé ni au départ ni à l’arrivée)… jusqu’à ce que mes voyages prennent un autre sens. On m’a bien ouvert les yeux. Aujourd’hui, ma belle famille (pas tous) et mes vrais amis, et quelques extras pour des voisins, des enfants qui n’ont rien. Là au moins je vois, je sens, je me fais plaisir pour quelques sourires sincères.

Je ne suis pas resté, presque 20 ans après mon premier voyage, aux visions tronquées des premières années de touriste. Moi, je parle et comprend l’espagnol couramment. Ma famille et mes amis ne m’inventent pas d’histoire pour me soutirer argent ou cadeau. J’ai fréquenté des hôpitaux à visiter les membres de ma belle-famille, j’ai suivi leur parcours, j’ai atendu, j’ai vu. Ce ne sont pas les “on dit” du voisin ou celui du médecin.

Ici, on vient lire les critiques faites sur les expériences réelles de personnes qui ont un vécu au milieu du peuple, qui ne vont pas à Cuba comme touristes mais comme famille (comme Cubaine pour mon épouse). Pourquoi après 20 ans de vécu en famille et hors des millieux touristiques, notre vision a changé de celles des touristes ? Pourquoi plus on a d’attaches dans ce pays, moins on est “généreux” avec lui ? Ne serait-ce pas paradoxal si on n’en croirait que Jiminini ? C’est à méditer !

Pour suzalou54, j’ai envoyé un email à la tante, enfin à sa soeur car je n’ai pas l’émail de l’autre, et au téléphone, on doit chacun de nous parler à chacun d’eux, pour dire 10 fois les mêmes choses qu’on entend à chaque appel, le fameux “Aqui, ya sabes”. Dès que j’ai une réponse, je te dis ou te transmets les coordonnées en privé.

Pour Zerta2005. L’histoire de ta femme est un peu la même chose que celle d’un cousin à mon épouse, qui s’est fait soigné à Madrid et qui vit en Floride maintenant. Il était presque sourd.

Que certains grands pontes demandent des cadeaux pour vous previlegier un rendez vous (en France on assiste à ce genre de choses).
je suis tout à fait d’accord, mais cela représente une minorité extremmeent fine, par rapport aux milliers de medecin ruraux, ou des quartiers défavorisés qui se devoue toute l’année à travers le pays et eux je le maintient ne revendent pas les medicaments des pharmacies d’hopitaux.
c’est vrai que si on prend exemple sur ces apparachik medecins vivants à Miramar qui se sont créés une situation quand 90% des medecins se sont enfuis à Miami à la revolution, qui se cooptent et se remettent des medailles .Mais la medecine a Cuba ce ne sont pas eux.

Bonjour,
Ma belle famille habite à Guantanamo et la demande de petit cadeau est quasi systématique.
Sinon, ils doivent patienter …

La lucha quotidienne est la même pour tout le monde, les médecins n’y échappent pas. D’autant plus pour les médecins ruraux qui se déplacent chez le particulier.

Un chef d’hôpital ou qui que ce soit à qui sera remis des médicaments ne tient aucun registre officiel de dons de médicaments, et ne remet aucun reçu officiel de réception de médicaments. Les seuls circuits de dons autorisés sont ceux des organismes officiels comme Medicuba (un des plus importants), souvent relayés par l’ICAP. Mais comme pour beaucoup de choses à Cuba, on vous inventera plein de trucs pour vous encourager à donner, et bien souvent, les touristes lambdas (d’autres aussi comme on peut le lire) rentrent dans leur jeu. Même si ce n’est pas forcément un mal, puisqu’il permet l’amélioration du quotidien de certains, il est souvent au détriment d’autres personnes, et dans ce cas précis, il est au détriment du peuple nécessiteux. Cautionner cela de la part de pseudos amis, c’est ne pas respecter le peuple. Tous les Cubains savent comment cela se passe, et un touriste ne sait pas mieux que le peuple.
Jiminini, tu as souvent maintenu des choses fausses sur les crédits, sur les entreprises de sécurité qui ont des magasins, les cigares, et j’en passe. Pourquoi toujours polémiquer sur des choses réelles ? Penses-tu vraiment que tu rends service aux futurs touristes et au peuple cubain ?

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