Andaman et Nicobar dernier paradis sur terre pour le snorkeling.
Belle définition des tours opérateurs. Belle mais mensongère.
Les îles indiennes sont en quelques années devenues la Corse des français.
Lieu de vacances incontournable où tout le monde doit aller.
Tout le monde ? Non !
Les indiens seulement, car ces îles ne sont en aucun cas faites pour le snorkeling. Ni conçues pour les touristes.
La baignade n est possible que sur quelques plages biens localisées, surveillées, envahies par la population indienne des grandes villes du continent. Les autres plages sont interdites à toute baignade et même de marcher dans l’eau. Pourquoi ? À cause des crocodiles d’eau salée introduits par l’homme. Interdite pour Les étrangers seulement, car les Pêcheurs locaux peuvent entrer dans l’eau.
Les autorités ne se souciant pas de leurs concitoyens.
Un panneau, un simple panneau qui sépare la plage en 2 annonce les crocodiles. Donc si tu tombes sur un crocodile qui sait pas lire, il te bouffe sur la plage Autorisée à la baignade.
Ça nous ne le savions pas avant notre départ car aucun tour opérateur n’en parle.
Bien au contraire certaines agences de voyages proposent des séjours de snorkeling sur les plages interdites par les autorités indiennes.
Mauvaise pub pour les réservations…
Business is monney !
Temps humide et pluvieux tous les jours. Ok, nous avons subit une fin d’ouragan qui sévissait sur le Vietnam lors des 3 premiers jours. Mais en 14 jours nous n’avons pas vu 2 jours sans aucune goutte d’eau.
Pas de baignade possible pas trop de soleil , que faire aux iles Andaman ?
Rien ! Si ! Présenter sont passeport et perdre du temps en formalités d’enregistrements. Vous arrivés passeport ! Vous sortez de l’aéroport, passeport ! Vous aller à l’hôtel passeport !
Pour l’achat d’un billet de bateau, à l’entrée du port, sur le port, à l’entrée du bateau, 3 fois sur le bateau, en sortant du bateau et en sortant du port ! En 14 jours nous avons dû présenter près de 80 fois nos passeports !
Même pour prendre le ferry , aller sur une plage ou la seule route qui relit le nord au sud, passeport à chaque passage.
Qu’en est-il dans les pays communistes comme la Corée du Nord ?
Lorsque vous aurez fait le tour de Port Blair, visiter sa prison et fait le tour du parc Gandhi, vous n’aurez rien à faire. Pas ou peu de temples, pas de cultures, de musées….
Aussi il reste une excursion proposée, Batarang ! 100km de route défoncée, des pauvres Jarawas qui revendiquent l’interdiction de passer sur leurs terres, menaçant les automobilistes tout en leur demandant pitance.
Un peuple de pygmées dont les femmes servent de jouets sexuels pour les policiers et agents administratifs indiens. Viols fréquents qui donnent des grossesses dont les enfants sont tués à la naissance par les Jarawas.
Baratang !
Seul lieu touristique pour des indiens qui n’ont jamais vu de grottes avec des concessions.
Une cave de 50m de profondeurs où les draperies se succèdent. Jolies à voir bien, que rien d’extraordinaire. Mais le plus pittoresque est sans nul doute le voyage pour y aller.
Rendez vous 5h du matin. Arrivée du chauffeur 5h 45 ?
50 km de route dont le 3/4 défoncée, stop !
2h d’attente car pour aller à Baratang, le voyage ne peut se faire que par convoi. Il y en a 4 par jour. Et 100 voitures se suivent. Autant dire qu’il vaut mieux arriver les premiers si on veut être du 1er convoi. Aller encore 50 km de route. Par miracle 45 sont en parfait état. Mais en pleine réservé Jarawa.
Plusieurs questions nous viennent à l’esprit. Est-ce pour vite passer un danger ? Faire moins de bruit ? Nous croisons un groupe de jeunes Jarawas dont le regard colérique ne nous laisse aucun doute sur leur traitement par les indiens.
Nous arrivons à un parking et de là nous prenons un ferry. Pourquoi flotte t il ? La question restera en suspend tant il est rouillé mais il nous a fait traverser dans les 2 sens sans histoire.
Nous descendons du ferry pour attendre une énième fois qu’ils vise nos passeports. Et nous reprenons un petit bateau de 10 places plus nous rendre à la dite cave. Chemin glissant boueux sale de 2km dans la jungle non sauvage. Avec des indiens en tongs et en habits du dimanches qui n’osent pas avancer de peur de se salir et de glisser. Une vision pittoresque d’un monde sans activité en nature.
Puis retour avec les attentes, les présentations des passeports et les Jarawas qui manifestent le long de la seule route qui traverse les Andaman.
Au total 6h de voiture, 4 h d’attente 2h de d bateaux et 1h30 de marche pour 10mn de visite de grotte ou les gens se marchent dessus.
Malgré tout cette journée fut fort enrichissante pour nous apporter l’humilité et le calme.
La jungle est belle bien que peu d’oiseaux et de pas de mammifères sauvages.
Car du calme il faut en avoir.
L’indien ne respecte rien ni personne.
Le population moyenne indienne est entrain d’évoluer à grande vitesse. Trop grande vitesse. Leurs salaires et leur train de vie augmente. Cela leur permet de prendre des vacances à la mer et de se ressourcer.
L’inconvénient est qu’ils considèrent les moins fortunés et les moins instruits pour des esclaves. Leur façon de s’adresser à eux est une horreur pour les yeux sans imaginer nos oreilles qui ne comprenaient mots.
Bousculades sont fréquentes et le vouloir passer absolument avant les autres est fréquent.
Un plaisir pour moi de les remettre à leur place et de voir leur tête déconfite lorsqu’un européen ne se laisse pas faire et se rebiffe. Autant plus heureux, que certains indiens content de nous voir faire, profitent pour remettre en place leurs concitoyens.
L’Inde est aussi un pays sale et très pollué. En 14 jours sur les sur les Andaman nous avons respiré autant de pollution qu’un SDF sur les trottoirs de Paris en 1 an. Les poubelles sont vides mais les bas cotés des routes, les arrières des maisons, et les forêts sont jonchées de détritus et surtout de bouteilles en plastique.
Pour la propreté l’indien est fainéant.
L’intérieur est nickel on pousse tout à l’extérieur.
Chennai grande métropole et ville portuaire est atrocement sale.
Paris ou Marseille en temps de rêve des éboueurs sont plus propres.
Pour ne pas être que négatif, les habitants d’ Andaman sont accueillant. Nous avons rencontré peu qui ne le soit pas. Faut dire que nous n’arrivons pas en pays conquit mais en vrai voyageur qui s’intègre le plus possible pour partager leur vie.
Bien que leur nourriture soit très épicée, nous n’avons eu aucun problème pour manger moins voir pas du tout épicé.
Les habitants d’Andaman parlent très peu anglais. Moi très très mal. Autant dire que la communication fut très souvent difficile.
Nous avons eu la chance de rencontrer 2 personnes qui resteront dans nos cœurs. Ce sont Dalida Gopal notre tuk tuk préféré et Amy notre hôte pendant 4 jours grâce auquels nos vacances furent pas ruinées. Ils se mettrons en 4 pour vous trouver un chauffeur , une visite ou un restaurant.
Ils se sont fortement impliqués pour que nous puissions voir de belles choses et nous rendre la vie plus facile pour nous déplacer et visiter.
Le tuk tuk ! L’incontournable à Andaman ! Mais à condition de ne pas prendre le 1er. Sauf si on connaît les prix.
Souvent ils nous ont demandé 100 à 150 roupies lorsqu’il fallait payer que 40 à 50rps.
On trouvera toujours un tuk tuk qui prendra le bon prix. D’autant que si comme nous vous êtes coincés par les dates de retours, vous n’aurez rien d’autre à faire que rester dans port Blair et là après 3jours tout le monde vous connaît.
Il y a sûrement d’autres endroits en Inde qui soit plus touristique.
Ce n’était pas notre idée principale d’en trouver un. Le côté hors sentiers battu recherche était là.
Trop même pour à notre goût.
L’aventure fut belle et nous ne regrettons rien. Une aventure est faite de plaisirs ou de déboires et nous étions partis en connaissance de cause.
Nous savions que cela n’aurai rien de comparable à un voyage organisé.