Suite à un petit pépin je me tourne vers mon assurance VISA PREMIER. Pour info, avec elle pas la peine de prendre les remboursements de franchise des loueurs genre Autoescape, truffées d’exclusions…
Je vais sur le site VISA PREMIER. Il marque site en maintenance, OK… Bon on va faire une bonne vieille lettre recommandée pour demander quoi faire.
Leur réponse arrive. Il faut donner les documents originaux ou des copies certifiées conformes. Certes, mais M. VISA PREMIER, il y a deux choses à noter dans ce cas, au 21ème siècle : 1) les gens utilisent le web 2) les copies certifiées conformes cela n’existe plus depuis des années (demandez dans une administration pour voir leur réaction…).
Ensuite il y a une liste de documents à fournir longue comme un jour sans pain. Dont des documents demandés, même dans les cas qui ne vous concerne pas…
Mettons-nous un instant à la place d’une personne qui déclare un sinistre. Un site web en maintenance continue, “Votre Espace Assuré VISA vous permettant de déclarer un sinistre en ligne est en cours de maintenance.” (faut chercher aujourd’hui pour en trouver un, réputé, dans ce cas, bref un collector ! : https://www.visa-assurances.fr/), des copies certifiées conformes qui n’existent plus et une liste sans fin de documents, dont que l’on n’a pas… Ne s’agit-il pas d’une sélection naturelle ? I will survive, donc j’ai continué, na !
Continuons. OK, je donne les originaux. Zut, j’ai autre assurance qui me couvre. Vérifiez vos assurances, vous seriez étonné du nombre de celles qui vous couvre, et que vous payez, pour la même chose. Le code des assurances dit qu’il faut faire une déclaration à tout le monde. Mais tout le monde demande l’original ou des copies conformes. Donc l’original, pour ceux qui ont suivi (l’existence des copies conformes n’est pas conforme :-)). Heu, on fait comment ? Le Routard futé demande DES ORIGINAUX au cas où !
J’arrête là. Pour ne pas “alourdir”. Mais j’en ai d’autres ! Si vous voulez… ?
tokala2
Bonjour,
Alors au final, vous vous en êtes sortis ??
L’assurance a marché ?
Bravo pour votre perseverence en tous cas ! ^^
benj773
m’étant cassé un pied à Belém, j’ai téléphoné au numéro indiqué par le service lié à ma carte VISA (toute simple). On m’a rappelé de suite pour que je ne paye pas une lourde communication, et on m’a dit où aller. Le médecin de la clinique a fait une estimation des frais et mon compté a été crédité immédiatement, ce qui fait que j’ai pu payer.
Je me suis contenté d’envoyer les justificatifs après coup. Ah! On m’a rappelé à mon hôtel, 48h après, pour me demander si je pouvais rentrer sans assistance par mes propres moyens.
Et une semaine après, j’ai reçu par email un questionnaire de satisfaction à remplir.
Bref, aucun problème.
Le principe d eces assurances, c’est qu’il faut aviser AVANT de faire quoi que ce soit. Et penser au téléphone, le monde existait avant internet…
Anonyme4
Aviser, certes, si vous avez l’information et la présence d’esprit en cas d’incident, pas toujours le cas, principe de l’incident, et pas d’Internet, certes, vous pouvez voyagez à dos d’âne aussi. Bravo pour votre capacité d’“avisage” et à faire fi du progrès technologique. Je le dis de façon humoristique, sans arrière pensée !
benj775
Pour ma part, ma compagnie d’assurance multirisque habitation m’offre un service d’assistance et me fournit pour cela une carte du genre “carte de crédit” sauf qu’elle a un trou qui permet, avec un bout de ficelle, de la porter autour du cou (ce que je fais au Brésil) . Sur cette carte: le numéro où appeler depuis la France ou depuis l’étranger, et mon numéro de sociétaire.
Il y a aussi l’URL du site, ce qui permet de gérer selon le contexte.
On peut s’assurer aussi bien qu’on le souhaite… si on ne pense pas à demander de l’aide à la compagnie, ça ne sert à rien.
De façon plus extensive, je suis sidéré par la place démesurée que prend Internet dans la vie quotidienne. Il y a peu de temps, une dame, sur le forum Guyane, demandait où elle pourrait acheter des fournitures pour faire un costume de carnaval. Je lui ai donné des éléments de réponse et elle me répond, en pleine détresse: “je ne trouve pas de site”
Je n’ai pu que lui rétorquer qu’il y avait des êtres humains en Guyane et que si elle s’adressait à n’importe quelle dame guyanaise, elle aurait des tas d’informations, et en plus, ce serait l’occasion de nouer des contacts autres que virtuels… Elle n’y avait pas pensé!