Effectivement, attention à ceux qui passant par Saissac, se laisse tenter par le Restaurant “Au Beau Site” à Saissac (11). Accueil suspiçieux de la serveuse qui se disait que l’on était sûrement pas du coin, du “patron” qui avait du mal à se montrer sympathique. Pas d’annonce de menus ou de plats à la carte à l’extérieur, pas de tarifs. “Ici, c’est du Gastronomique” nous dit-on pompeusement. Pour 30e par personne, il énumère : “-kirs, charcuterie de qualité à volonté sur son grand chariot roulant, foie gras”. Une fois attablés en pleine chaleur, on demande à changer de place et cela dérange: mais, sentant que l’on va prendre la poudre d’escampette, on nous place dans une seconde salle, à l’ombre. Les kirs et la charcuterie arrivent. Le pain n’est pas du jour, la charcuterie très moyenne, un plat plein d’écrévisses qui nagent dans de l’huile et de l’ail, écrevisses de tailles et de formes très bizarres, encore pleines d’oeufs (de quoi vous ouvrir l’appétit), suivi d’une assiette de salade pour trois
avec quelques lamelles de foie gras et de gésiers durs sous la dent…pas de quoi non plus vous inspirer confiance pour la suite ; une suite qui confirme nos peurs: des “pommes de terre” tout droit sortis de leur poche sous vide, sans assaissonnement, avec un espèce de ragoût de “veau” quand on subodore pleinement la supercherie en demandant “c’est bien de la dinde”, “non! du veau, Madame”, “Pourtant, on dirait de la dinde…”. Immangeable, peu ragoutant…
Le vin, proposé dès le début: “je vous sers du blanc, du rouge, ou …du rosé?”. Pas de carte, pas de noms de vin: on nous apporte du rouge que l’on suppose compris dans les 30e puisque “tout est compris” nous a-t-on fait saisir à tort, en entrant dans ce restaurant pas accueillant.
Et, pour finir, le comble du dessert…
Pas de choix possible: c’est un “mystère” digne de chez Leader Price, à peine sorti de sa boîte plastique qui arrive sur fond de crème anglaise sans goût et décoré de vermicelles colorés…Bravo la Gastronomie!
Au final, pour trois, une facturette payable uniquement par chèque (ou liquide) de 116e!
2e les cafés par tête, 20e la fameuse bouteille de vin, vendue 2e35 chez Leclerc…où l’on voit l’honnêteté de certains “artisans”, la mauvaise qualité érigée en Gastronomie et la TVA à 5, 5 % passée à la trappe, tout comme le sourire et l’accueil de la maison.
A éviter! Selon l’Académie française, « faire bonne chère », qui signifiait « faire bon accueil », fut utilisé dès le XIX e siècle au sens de « faire un bon repas » — un bon repas étant un élément d’un bon accueil. Dans ce sens, “chère” comprend tout ce qui concerne la quantité, la qualité et la préparation des mets
[1]. Il va falloir que le Monsieur cesse de parler de GASTRONOMIE; à part une bonne gastro, c’est tout que à quoi on aurait pu s’attendre après notre passage dans son restaurant.
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