Jeudi 2 novembre, suite.
FREMANTLE fut la première base anglaise en Australie, fondée en 1829 par le capitaine Charles Fremantle, précédant de peu la création de Perth par la capitaine James Stirling.
Le long des quais, un magnifique 3 mâts donne le ton.
Commençons donc par le Musée Maritime.
Ah, le Musée Maritime! (10$ pp, 7,5$ tarif senior, 20$ avec l’expo temporaire sur Pompei).
Il faut absolument y aller, c’est grandiose!
Il mériterait une surface double, ou triple, que sais-je…
Et même si la hauteur sous plafond est impressionnante, elle suffit à peine pour accueillir certaines stars, l’accrochage de certains navires vous fait courir le risque d’une arthrose des cervicales, et … disons que la présentation donne un peu l’impression d’u riche fouillis.
Mais… c’est grandiose.
Il y a de tout, un peu en vrac :
Ci-dessus, un bateau de pêcheurs de perles (équipage avec scaphandre, patron en blanc, dans son fauteuil).
Ci- dessous, le Parry Endeavour, sur lequel Jon Sanders décrocha un triple record sur un triple tour du monde sans escale en solitaire (1986-88).
Et la grande vedette : Australia II, le bateau qui remporta l’America’s Cup en 2003!
Impossible à photographier en entier tant la hauteur de voilure est impressionnante.
Et ici, on n’en est pas peu fier!
L’autre méga vedette, c’est le “Megamouth”.
Non, c’est pas une blague, même si on peut traduire par “Grande Gueule”!
Non, non, ce n’est pas un homme politique.
Le Megamouth, c’est un énorme requin pélagique, découvert échoué au sud de Perth en 1988, qui était jusqu’ici présenté au WA Museum à Perth. Mais, le musée étant fermé pour rénovation, l’énorme bestiole est venue en vacances au bord de la mer…
Pour plus d’infos :
Un autre musée, un peu plus loin, semble très réputé : the Wreckships Museum.
Le musée des naufrages, quoi!
Avec plein d’objets récupérés par des plongeurs…
Les objets sont intéressants, témoins de siècles disparus, mais le décor vous met dans l’ambiance : salle assez sombre, mal éclairée (pour éviter de faire trop gai…).
Ici, l’épave vedette, c’est le Batavia, trois-mâts de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, qui s’échoua bêtement sur des récifs et coula en 1629, sur fond de mutinerie (les suites du naufrage sont en elles-mêmes un vrai roman aux multiples rebondissements- magnifque scenario de fim catastrophe!-). Présenté dans une grande salle qui ressemble à un tombeau…
Trop lugubre et oppressant pour moi, ce musée. Je n’ai pas pris de photo. Vous ressentez trop les drames qui se sont noués…
Par contre, j’ai beaucoup aimé cette image d’un aborigène, seul sur son radeau :
Allez, on retourne au soleil!