Australie 2017, Côte Ouest de Broome à Perth

Forum Australie

(Tout d’abord, je remercie les Modérateurs d’avoir supprimé le message indésirable Hors Sujet avec photos parasites qui ont provoqué nos réactions de colère!)

Samedi 28 octobre.
C’est le grand jour, un de ceux qui nous donnaient le grand frisson…
Deux parties : Monkey Mia, et puis surtout, François Peron NP!

7h : Après un superbe petit déj maison (préparé grâce aux produits fournis par Patricia : jus de fruits et fruits, yaourts, céréales, oeufs, toasts avec confiture maison …), nous préparons nos lunch packs (salades composées “royales” dans nos tupperwares). Sac isotherme hyper isolant prêté par Patricia (mieux que le nôtre!). Nous aurons des jus de fruits glacés et de la bière fraîche…
C’est le départ!
Juste 20 minutes de route à travers le bush pour rejoindre Monkey Mia.

Nous commençons par cette excursion “must do”, hyper touristique, pour assister au nourrissage des dauphins. Cet endroit n’est pas inclus dans le Pass, il est privé, et, disons-le tout de suite, c’est une grosse déception!
Nous l’avons ressenti comme un attrape-touristes, piège à fric. Nous nous félicitons de ne pas être venus dormir ici, dans ce resort perdu au bout du monde, qui se veut luxueux, qui grouille de touristes asiatiques très bruyants, et où le personnel n’est même pas aimable.

Sur la plage, les pélicans sont à l’avance. On va les photographier?
Ah non! il est interdit de poser un pied sur le sable sans l’autorisation de la cheftaine/adjudant, qui nous hurle de sortir de là, ce n’est pas l’heure.


Ce jour-là c’était prévu à 7h45.
On attend, au milieu d’une centaine de touristes, alignés en rang d’oignons sur l’allée en béton.
Le premier dauphin arrive avec 1/4h d’avance… Lui ne se fait pas agresser.
Trois autres dauphins approchent et patrouillent à proximité. Ils connaissent l’heure.
Le 5e sera en retard…
Il y a 5 dauphins femelles qui viennent manger tous les matins, et qui repartent ensuite.

A 7h45 l’adjudant nous autorise à nous approcher de l’eau, et même qu’on a le droit de se mouiller les pieds. Quelle chance. Mais pas trop! Je m’avance de 50 cm pour prendre une photo, je me fais aussitôt rabrouer.
Hou là là! l’envie me prend de repartir aussitôt.
Nous décidons alors de monter sur la jetée et d’observer d’en haut.


Nous devrons sublir 30 minutes de discours fleuve de la part de l’adjudant avant qu’une employée apporte le seau de poissons. Et les dauphins tournent…

Seulement 5 ou 6 personnes, enfants et ados, seront autorisés à donner 1 poisson.
Pendant ce temps, un autre seau de poissons est distribué aux pélicans, en haut de la plage, loin des dauphins…
Et celui-ci boude :

Il y aura 2 autres nourrissages dans la matinée. On peut rester si on veut.
Non, merci!
Bref. A éviter si on a déjà vu des dauphins…

(suite…)

9h : Nous voilà devant l’entrée de François Peron NP, au départ de la piste.
Légère montée d’adrénaline…


Ah, Françis Peron, tu sais que c’est pour toi que nous avons cassé la tirelire et opté finalement pour un 4x4?
Nous en avons rêvé, de cette journée! Ce devrait être mythique, si j’en crois Flora.

Et en même temps, légère angoisse : quid de la conduite sur cette piste de sable?
Derek nous a donné 2 conseils :

  • dans le sable profond, garder une certaine vitesse pour ne pas s’ensabler; en cas de pb, reculer en ligne droite (rester dans les traces) et se relancer, en dégonflant un peu plus les pneus si besoin.
  • dans le dernier tiers, ne pas prendre la piste qui part vers Herald bight sur la droite, elle est vraiment difficile (plus profonde). OK.

A l’entrée, on stoppe pour dégonfler les pneus.
On lit les consignes. Oh, chouette, ils savaient qu’on venait, y’a du Français :


C’est même prévu pour ceux qui ne savent pas lire!

Comme il y a un peu de queue, pour dégonfler nous utilisons notre mini contrôleur de pression (Michelin, petit et efficace, moins de 10€).
Nous avons aussi emporté notre mini compresseur de la même marque, qui nous suit partout, Namibie incluse, et aussi le kit de réparation en cas de crevaison.
Merci Boncampeur pour les bons conseils!
Go!
il y a 45 km jusqu’à Cape Peron.
Le début est assez facile.

Jusqu’à une zone blanchâtre moins belle

Après le bifurcation vers Gregories (camping), nous dépassons une voiture avec une lourde caravane profondément ensablée. Nous sommes trop légers pour pouvoir aider, et puis il y a un ranger derrière nous, pas très loin…
Nous arrivons à passer juste à côté, en 4L. Suit un tronçon de 5km environ assez difficile, mais ça va. Surtout ne pas ralentir!
Et le sable rougit. Magnifique!
Attention!


Nous arrivons là à 10h15.
Le paysage est somptueux.
Un jus de fruit plus tard, nous partons marcher sur la piste Wanamalu Trail, sur la falaise, vers le lookout suivant, Skipiack Point (donné pour 1h aller).
Quel régal!




La baignade n’est pas vraiment conseillée.

il y a de la vie sous l’eau! (enfin, en théorie…)



Là bas au fond, notre voiture. Nous sommes seuls (ou presque!) au bout du monde!!!
Le pique nique dans un tel décor sera bien sûr magique.

Voilà. C’est tout simplement merveilleux!
Nous n’avons pas envie de repartir.

A suivre…

Salut
(écris le lundi 15 janvier à 19:45 et bientôt publié, enfin, … peut être …)
Patouaille, je suis jaloux, jaloux de ce carnet de voyage que je viens de dévorer. Le texte , les photos qui décrivent qui montrent, les conseils, les adresses, les prix … tout y est, le GDR peut se faire du souci…
Patouaille je te fais membre d’honneur du VACHE* dont je suis le seul membre à ce jour.
Merci pour ce carnet .
Gilles

  • Voyageurs Aventuriers Certifiés Honorables Experts

François Peron NP, suite.

Le trajet de retour s’avère plus facile, mon chauffeur a pris confiance et file comme l’éclair (et la piste descend un peu, ça aide!), nous passons fort artistiquement la zone difficile.

Un arrêt à Big Lagoon dans l’après-midi, le temps d’une pause balade.


Il y a des pêcheurs, mais la baignade ne nous tente pas. peut-être à caude du vent? L’eau ne semble pas très profonde. Alors on se promène…

Au retour, nous regonflons les pneus, puis faisons un petit saut au François Peron Homestead, où nous visitons le mini musée (très modeste!) avant de décider de tester le tub d’eau chaude (accès gratuit) qui est censé relaxer les voyageurs épuisés par les km de sable…
Des cabines et toilettes sont à disposition, nous enfilons les maillots de bain et nous précipitons dans le baquet géant alimenté par un puits artésien.


Oups! On supporte bien 40° dans l’air, mais pas dans l’eau! Impossible d’y entrer, c’est vraiment trop chaud pour nous, on refuse de jouer les écrevisses. Juste le bout des pieds!
Mais c’était intéressant à voir.

Retour à Denham. Paysage d’aquarelle.


Nous retrouvons notre nid douillet pour une petite lessive (profitons du confort - machine et produits-!), tout sèchera vite avec le vent.

Ce soir, nous retournons au Old Pearler pour un Shark Bay Whiting rice and salad, c’est à dire filets de poisson “grillés” (synonyme de “frits” et trop gras, dommage).

Très belle étape, magnifiques souvenirs de notre hébergement et des merveilleux paysages. François Peron NP, c’est un festival de couleurs au bout du monde!

Re bonsoir
Pardon Patoutaille, j’ai un peu écorché ton pseudo. Comme j’ai une tante qui s’appelle Germaine, ce serait bcp plus simple pour moi que tu deviennes Germaine . C’est sympa Germaine …réfléchis bien, la nuit porte conseil.
Et encore merci pour ces dernières images.
Ca coûte combien un litre d’essence en Australie?
Bonne nuit.
Gilles

Salut Gilles,
C’est sympa ces forums, ça crée des liens!

Non, finalement je préfère que tu m’appelles Tatie, au moins il y a des lettres de mon pseudo.
Et puis ça fait partie de mon vécu…
Et puis Germaine, non, pas vraiment fan ( désolée pour la vraie).
Tu peux aussi m’appeler « Machine » si vraiment tu as des trous de mémoire.
Haha!

Bon. Pour le prix du carburant, j’ai retrouvé mes notes :
Nous avons dépensé environ 850 $ ( AUD)au total pour 5900 km.
Le prix du litre de diesel était en moyenne 1,47$, mais il oscillait entre 1,30$ ( Billabong Road house, entre Denham et Kalbarri) et 1,64$ ( à Namutarra, entre Tom Price et Exmouth).
Ce qui nous donne dans presque tous les cas moins d’un euro le litre ( le taux de change était 1€ = 1,6 $).

Bonne journée,
Patou

@ Gilles :

Ah, la vache!!!

Je n’avais pas vu ce message-là!
Toutes mes excuses amicales et confraternelles, ton message du 15 janvier m’avait échappé… Faut croire que mon attention était ailleurs!
Allez, j’accepte.

Merci merci pour tous ces compliments/encouragements. Je vais donc essayer de poursuivre le roman, mais je n’ai aucunement la prétention de concurrencer le Routard, qui le sait bien.

J’apprécie tellement les carnets et blogs des autres voyageurs, souvent aussi utiles qu’esthétiques (les carnets), que je trouve naturel de partager à mon tour!

Ceci dit, il se pourrait qu’il y ait bientôt une interruption dans le poids des mots et le choc des photos (heu… je parle des miennes, hein!) puisque je m’envole dans 4 jours pour le Guatemala.
Une vie de ouf.
Normalement de retour mi février!

Voilà… Arriverai-je à Kalbarri avant mon départ?
Vous le saurez en lisant la suite…

Amicalement,
Patou

@ Gilles
P.S. Et puis j’aime bien “Honorables”, ça a un petit parfum d’Asie…

Bonjour Patouille
Je n’ai pas encore pris le temps de tout lire sur ton forum… Mais tu es… sans aucun doute… la personne qui me fera franchir le pas. J’ai des amis à Perth qui viennent me voir chaque année… Y aller est leur voeux le plus cher… seule? j’hésite… mais j’en rêve. Si je trouve un compagnon intéressé par ce périple … à travers l’Australie, j’embarque. A Perth nous sommes logés. Mes amis sont à la retraite, de grands voyageurs…
A mes temps libres je me focalise sur ton blog…

A bientôt … et bonne route…

Bonjour Patouille
Encore moi, ta fan je regarde ton profil … et l’on se contacte je viens de voir que tu es rentrée sur le continent francais… A bientôt.

Bonjour Floc,
et merci pour ton message!

Et oui, j’etais rentrée en France en novembre… mais je suis repartie (en janvier) pour le Guatemala, et je suis actuellement sous le soleil du Belize. Mais ici aussi la météo est capricieuse!

Je serai très heureuse si mon carnet te poussait à décoller pour l’Australie, c’est un pays magnifique qui vaut vraiment le voyage. Nous avons bien envie d’y retourner pour une 3e fois!
Il n’y a aucun problème à y voyager seul/seule, surtout si tu peux être accueillie à Perth. Tu pourrais voyager avec tes amis? C’est vrai que c’est mieux de partager les frais, surtout pour la voiture ou le campervan.

A mon retour je vais poursuivre mon carnet, qui se finira à Perth.
A bientôt,
Bien cordialement,

Patou

Bonjour Patatouille, merci pour ce superbe carnet que je lis avec beaucoup de plaisir et d’intérêt.
A suivre ?
bien cordialement

Bonjour et merci!
oui oui, bien sûr, nous atteindrons Perth, promis!

Amicalement,
Patou

Bonjour Patoutaille,

Je n’ai pas eu le temps de lire tout ton sujet, mais je vais m’y pencher sérieux puisqu’au mois de mai je me fais un road trip avec un camping car dans la région de Broome, descente jusqu’à Coral bay et remontée vers Broome pour reprendre l’avion. On voulait descendre sur Perth mais le surcoût est vraiment trooop cher.

Bref ! Je souhaitais te demander : est-ce que tu as fait les Horizontal Falls ? Je suis tentée par la sortie organisée sur la journée à presque 1000 AUD (bon… hydravion, élico, bâteau… la totale pour ce prix là!) mais je me demandais s’il n’y avait pas d’autres solutions ou bon plans qui ne seraient pas facile à trouver…

Merci d’avance de ta réponse :wink:

ps : l’année dernière j’ai fait le Sud Ouest … arf ! Une merveille !

Bonjour Twingueuse,
Non, nous n’avons pas fait les Horizontal Falls depuis Broome!
Problème de temps et de budget aussi.
Comme elles se situent dans le Kimberley, au nrd de Derby, ils proposent des journées ou des 1/2 journées, avec départ en avion. il y a plusieurs formules, avec www.horizontalfallsadventures.com.au, par exemple.
Pour la 1/2 journée (6h) c’est avion + bateau, à 850 AUD pp.
Pour le day tour (10,5h) c’est 4x4 (Cap Leveque) + hydravion+bateau, pour 895 AUD pp (+ 10 min d’hélico en option, pour 100 AUD à acheter sur place).

Le seul “bon plan” que je connaisse, c’est de partir de Derby, car c’est plus près (même excursionniste), là c’est 775 AUD pp pour un day tour de 6h.

A part ça, je suis ravie de ta remarque sur le sud-ouest, que nous avons très envie d’inclure dans un projet de 3e voyage. Mon chauffeur a envie de retourner à Perth (et moi aussi!), donc nous pourrions démarrer de là pour compléter notre découverte du pays.

A suivre…
Patou

Merci de ta réponse, Patou : les références que tu me donnes sont celles que j’avais effectivement repéré, donc je pense qu’on va partir là dessus… ça coûte cher, mais je pense que ça vaut vraiment le coup.

J’en profite pour te poser une autre question : je vois sur ton parcours que tu as fait le parc naturel de Karijini qui me tente bien et qui permettrait de ne pas suivre la côte à l’aller comme au retour entre Broome et Coral Bay, mais je m’interroge sur la qualité des routes car nous ne serons pas en 4*4. Est-ce qu’avec un camper van ça passe ? Genre route de terre mais pas de partie sableuse ?

Merci de ta réponse.

ps : Quand tu veux plus d’info pour le Sud Ouest n’hésite pas : j’ai quelques bons plans airbnb à partager si besoin.

Et bonjour tout le monde!

Me voici de retour d’Amérique Centrale, nous allons pouvoir reprendre la route sur la côte ouest australienne!

Dimanche 29 octobre. Route vers Kalbarri.

7h. Nous quittons Denham en direction du Sud, après avoir laissé un petit mot de remerciements à Patricia et Derek, que nous ne voulons pas réveiller.
Notre plus beau B&B!


Il fait 20°. Nous achetons pain et biscuits à l’une des stations service du village, et prenons la route de Kalbarri.
Environ 10 km plus loin, nous repérons le panneau indiquant l’Ocean Park, aquarium et restau seafood très bien noté pour le lunch (avis aux amateurs), mais pour nous ce n’est pas l’heure!

Par contre, nous faisons un petit stop à Eagle Bluff, à 4 km de la Shark Bay Road : point de vue, île aux oiseaux, falaises et sables roses, vent froid (enfin, c’est le ressenti!).


C’est encore une occasion d’appréhender l’immensité désertique…

Pas envie d’y passer ses vacances, hein?

A 8h45 nous atteignons Overlander, au carrefour de la North West Coastal Highway.

Une demi-heure plus tard, 2e petit déj à la Billabong Roadhouse.


Nous n’avons pas trouvé le Billabong (!!!) mais par contre, cette étape est géniale : c’est l’essence la moins chère du coin, et même de tout notre voyage : 1,30AUD le litre!
(La station jumelle accolée, de marque Shell, affiche 1,38 AUD!!! Cherchez l’erreur!)
En plus, chez Billabong, les expressos et les muffins sont excellents, les toilettes nickel, plein de brochures touristiques gratuites (la petite dame, adorable, se déplace pour chercher celles qui correspondent à la suite de votre périple). L’intérieur est cosy, avec des murs couverts de photos envoyées par des clients, et la nourriture semble excellente (15 AUD la grande pizza).
Pour ceux qui auraient besoin de fare une étape nocturne, des logements sont disponibles (60 AUD pour un chabre avec 4 lits superoposés, 70 AUD pour une chambre dble avec clim et sdb privée).
Voilà, c’était notre coup de coeur du jour!

Sur ce tronçon, nous avons battu notre record de ligne droite : 55 km de route absolument rectiligne depuis le carrefour, sans un chat, jusqu’au virage situé quelques km après Billabong.

A part ça, la route vers Kalbarri longe des champs avec quelques cultures de céréales blondes, et des paysages vallonnés qui nous font un peu penser à la campagne anglaise…

Après la bifurcation à droite sur Ajana Kalbarri Road, nous nous arrêtons 29 km plus loin à l’entrée du Kalbarri NP : nous allons nous dégourdir les jambes et pique-niquer vers Ross Graham (petite descente vers la rivière) et Hawks Head, les premiers sites touristiques du Parc National. Changement de décor!


Et… Que de mouches, que de mouches!
Nous n’en avions pas vu autant depuis le Centre Rouge (2014).
Nous ressortons nos filets anti mouches…

Le moment du déjeuner relève de la haute stratégie : emplacement au vent (moins de mouches), coordination entre le relevage du filet et l’ouverture du tupperware…
Yes!
Les aires de pique-nique sont toujours très agréables :


Au bord de la route d’accès, de beaux parterres fleuris…



Finalement, nous atteignons Kalbarri en tout début d’après-midi, mais ceci est une autre histoire.
(Vous remarquerez comme nous qu’il n’y a pas de sonnette!)

@ Twingueuse
Rebonjour!

OK pour le Sud-ouest, ça m’intéresse, je note (merci!).

Je suis sûre que l’excursion d’Horizontal Falls doit êre très belle! Tu nous raconteras?

Pour ce qui est de Karijini : nous n’avons vu que des routes goudronnées (qui gagnent du terrain), des “gravel roads” ou pistes de terre et cailloux. Pas de sable, encore moins de sable profond. Du moins dans ce que nous avons fait!
Ce qui veut dire que, malgré le panneau 4x4 posé à l’entrée du parc, si tu restes sur des sites “classiques”, tu peux te débrouiller en SUV ou camping car tant que les routes ne sont pas détrempées. Il ne devrait pas y avoir de pb en mai.
Après, comme m’avait dit Boncampeur, faudra bien caler la vaisselle et les verres dans les placards, car ça pourrait secouer un peu!

Cordialement,
Patou

Génial ! Je prévois la boucle dans notre parcours alors.
Merci !

Bien sûr que je vous raconterais the horizontal waterfalls !

@ Twingueuse (suite)
Petit flash back concernant Karikini!

Voici 2 photos qui illustrent la situation, dépendante des conditions météo.
Un panneau situé à l’approche du parc, mais qui ne concerne que les 2 routes principales (Highways) :


Les pistes sur lesquelles nous avons roulé, à l’intérieur du parc :

Ici, dans les environs d’Eco Retreat que l’on aperçoit un peu plus bas.
(ça rappelle la Namibie, pour ceux qui connaissent!)

Allez, après ce petit crochet, je retourne dans l’Ouest!


Kalbarri, suite.

Et non, nous n’étions pas attendus, dans cet hébergement réservé via Booking!
Il nous a fallu trouver une ruse : repérer un véhicule portant une publicité pour des excursions gérées par le même bureau, et téléphoner au numéro indiqué.
Une heure après notre arrivée, la secrétaire était là.
Mais l’appartement qui nous a été attribué ne correspondait pas à ce que j’avais réservé!
Au lieu d’un mignon petit appart en rdc en 1e ligne avec terrasse engazonnée et BBQ face à la mer, nous héritons d’une énorme villa à étage en 2e ligne, vue sur les poubelles depuis le balcon fort sale… En guise d’unique sdb, une petite buanderie avec un évier métallique à côté de la machine à laver, douche indépendante à côté et WC de 1m2 dont l’accès n’est possible qu’aux personnes assez minces (ouf!).
Le gros bras de service viendra m’expliquer que je dois arrêter de râler, et que la sdb australienne, c’est comme ça. Tu parles!
Et en plus, la porte d’entrée claque en continu avec le vent, il me faudra la caler avec un kleenex pour pouvoir dormir.
Donc : il faut absolument éviter les “Sunsea Villas”. Impossible de contacter Booking, la propriétaire fait donc ce qu’elle veut.
Il y a d’autres hébergements plus sympas sur Kalbarri!

Par contre, pour une fois, TB pour la Wifi (nous apprendrons plus tard que cette performance est due à la présence dans la ville d’un reponsable politique important…). Haha!

Kalbarri semble par ailleurs assez agréable, petite ville paisible avec une composante maritime en 2 parties bien distinctes :
d’une part l’embouchure de la rivière Murchison, qui traverse le Parc National, vaste et tranquille, avec des plages et même une marina…
D’autre part, la fureur de l’Océan Indien, avec une barre impressionnante et une entrée de port avec une étroite passe qui ne doit pas être facile à travers les rochers!


Par contre, vous deviendrez incollable sur les poissons :

Le front de mer/rivière est calme…

Calme…
Un seul pêcheur sur la plage, accompagné de sa femme.
Pas de baigneurs (Héhé, l’eau est glaciale!)

Nous flânons un peu, puis montons au Chinaman’s Rock pour le point de vue.

Une petite balade le long de la côte, vers le sud?
Il y a un sentier aménagé, et même un trail possible le long des falaises, un peu plus loin (Bigurda Trail, 16 km A/R) que l’on peut suivre plus ou moins loin.

Salut, le monstre!

C’est un tiliqua rugosa (scinque à langue bleue), qui ne dépasse pas 30 cm de long.

Nous arrivons jusqu’aux " Blue Holes", seul endroit à peu près calme pour se baigner dans l’océan :

Retour au village :
Côté rivière, c’est très zen.
On pourrait même se baigner si on avait plus chaud.

Peu inspirés par les restaus locaux, nous décidons de dîner de nos restes dans notre appart. Bof. Mais avec un excellent sauvignon.

Lundi 30 octobre. Journée Kalbarri.

7h : Nous commençons par quelques courses à la supérette du coin, en prévision du pique-nique prévu en rando. Au passage en caisse, bonne suprise, la caissière décide que nous avons droit au tarif senior (- 5%)!

Retour à l’appartement, préparation du repas à emporter, et, vite! Départ pour le Pelican Feeding quotidien, qui a lieu au bord de la plage, vers le centre du village, à 8h45.

En chemin, nous croisons quelques adorables cacatoès rosalbins (on adore!):



Les pélicans connaissent l’heure, ils arrivent à l’avance.

Tout le monde attend sagement.

Il y en a 5 qui viennent tous les jours. Très attentifs!

Il y a bien une trentaine de spectateurs qui attendent eux aussi derrière les barrières en arc de cercle, les premiers arrivés ont une place assise.

La bénévole du jour arrive, son seau de poissons à la main.
Après avoir lancé quelques poissons, elle nous donnera quelques infos rapides sur ces pélicans.

Les lancers sont stratégiques! Comment atteindre le vieux pélican du fond en évitant les avides mouettes?




Les enfants sont aux anges (les adultes aussi!)! Les spectateurs auront aussi le droit de lancer des poissons. C’est bien organisé, sympa, amical et bon enfant.

Vers 9h15, nous quittons les pélicans et prenons la route vers le parc national.
Un peu tard sans doute!
A suivre…

Lundi 30 octobre, suite.
Nous croisons quelques émeus qui flânent sur la route. Inconscients!

Kalbarri NP (inclus dans notre Pass)
Nous commençons pas la star, c’est à dire Nature’s Window!

Tant qu’il n’ y pas trop de monde. A 500m du parking, ce n’est pas trop difficile, ce qui explique que nous retrouverons le site absolument surpeuplé par la suite!
Nous avons de la chance, à 10h nous sommes presque seuls.

Le paysage est grandiose, absolument somptueux.
On passerait des heures en contemplation!
En bas, c’est la rivière Murchison, bien sûr.



Nous décidons de nous lancer dans “The Loop”, la randonnée en boucle qui démarre devant The Window. De classe 4, elle suit le bord de la falaise en longeant la rivière Murchison, puis descend vers la rivière, qu’elle longe avant de remonter sec vers le parking.
Il est un peu tard et la chaleur se fait sentir, mais nous verrons bien.
Voici le circuit :


Le sentier est parfois impressionnant, il mérite son classement 4.

Nous poursuivons ainsi sur environ 2km, croisant plusieurs groupes qui avaient fait demi-tour en raison de la chaleur.
Nous avons prévu beaucoup d’eau, mais nous réalisons que nous allons nous trouver dans le lit de la rivière vers midi, sans ombre, et il fait déjà pas loin de 40°.
Nous n’avions pas anticipé, car sur la côte il faisait plutôt frais, autour de 20/25° avec le vent.
Je pense que nous avons le même phénomène qu’à Cape Range : dès qu’on se trouve à l’intérieur des terres, la température monte terriblement, il peut y avoir jusqu’à 20° d’écart!

Bon, tant pis! Il vaut mieux être raisonnable et revenir vers la fenêtre…
Le lieu sera noir de monde quand nous repasserons, avec plein de gens qui se prennent en photo - Il y a la queue!


Nous regrettons d’être partis trop tard, mais il y avait le Pelican feeding…

Les mouches sont au rendez-vous. Heureusement, les filets ne gênent pas pour marcher!


Le pique-nique se fera sur une table, à l’ombre, un groupe d’asiatiques assurant l’image et le son.

Nous enchaînons ensuite avec le site “Z Bent”. La rivière décrit un immense Z.


On peut marcher jusqu’au Loook Out admirer le superbe point de vue.

L’à pic de 150m est impressionnant, les couleurs des parois sont magnifiques et révèlent les différentes couches géologiques. Nous avons sous les yeux de sublimes oeuvres d’art!

Ou des tranches de gâteaux marbrés au chocolat…, selon les points de vue!

De façon plus anecdotique, on peut observer près du look out une trace fossilisée d’un scorpion des anciens temps (sans doute était-il amphibie), gravée sur la roche!


Vous n’auriez pas reconnu? Allez, un peu d’imagination!

Pour les amateurs de randos, on peut aussi descendre et faire une boucle :

Mais nous avons trop chaud! Et ce n’est pas souvent que cela nous arrive!!!

La direction vers la Four Ways Trail est fermé, je pense qu’il y a des travaux sur la piste.

Nous décidons de rentrer sur Kalbarri pour profiter un peu des environs vers la petite marina, au bord de la rivière.
Nous avalons deux cafés glacés qui calment un peu notre soif. Pourtant nous avons beaucoup bu…
Nous en profitons pour visiter le bureau de poste, qui vend du super matériel de pêche et de camping, entre autres. Puis c’est le tour du Visitor’s Centre, pour un peu de shopping.

Nous terminons l’après-midi sur la plage (vent frais!!!)


Avant d’aller dîner dans un petit restau/take away près de la marina, The Jetty, pour un rustique repas fruits de mer sur l’une des 4 tables en bois posées sur le trottoir.
Huîtres et pétoncles… en beignets (resp 3$ et 2$ pièce), mais assez bonnes!!! Et filet de snapper grillé aux épices cajun (15$ pp). Délicieux.
Quel gueuleton!

A côté il y avait aussi ceci, mais qui semble n’ouvrir que pour les breakfasts et lunchs :


On a raté le coucher de soleil!

Wow! Magnifique !

Merci Twingueuse!

Allez, avant de quitter Kalbarri, voici un supplément de soleil :
Les deux amoureux


et la petite Coréenne

Une mini fenêtre de chocolat :

La tête du faucon :
Re: Australie 2017, Côte Ouest de Broome à Perth - PATOUTAILLE
Et l’enclume (vous avez une autre idée?)

C’est vrai que ce coin est magnifique!

Lors de la préparartion, nous manquions d’infos détaillées sur les balades à faire.
Bilan : il vaudrait mieux choisir une période où l’eau de la mer est plus chaude, et démarrer les randos tôt le matin, comme dans le Centre Rouge.
J’aurais pu mieux optimiser cette étape dont j’avais sous-estimé l’intérêt!

Et maintenant, sur un plan pratique, j’ai aussi des précisions sur les balades possibles vers le sud de Kalbarri, le long de la côte (sentiers aménagés).
Pour ceux qui seraient intéressés : www.kalbarri.org.au
Re: Australie 2017, Côte Ouest de Broome à Perth - PATOUTAILLE
A demain pour la suite du périple!

Patou
je me régale,
comme d’hab et comme tous les autres ce carnet est génial
hâte de lire la suite

Merci Laetitia!
Alors je vais continuer? Haha!
Amitiés à toi et à LCE

je pense que l’experience du pélican posé sur ma tête en Namibie a vraiment marqué mon Camille qui a reculé de l’écran et s’est mis à pleurer en voyant autant de pélicans!!!
par contre la vue du tiliqua rugosa l’a réconforté
:slight_smile:

Oh là là, pauvre Camille! Lui as-tu expliqué que les pélicans ne mangeaient que du poisson et qu’ils étaient inoffensifs? Je suppose que oui… Il faudrait qu’il voie des bébés pélicans, peut-etre est-ce la taille qui l’inquiète!

Bon, qui veut voir à quoi ressemble une interminable ligne droite en Australie?


Haha!
Pour éviter cela, nous quittons Kalbarri vers 7h15 par la route côtière, très jolie.

Une heure et 65 km plus tard, avant le carrefour vers le petit village de Port Gregory, nous nous arrêtons pour jeter un coup d’oeil au “Pink Lake”. Si, si, il y a du rose!



Pourquoi cette couleur incroyable?
En fait, le rose vient de la présence d’une algue microscopique, la Dunaliella Salina, riche en caroténoïdes. C’est la nourriture idéale pour élever les crevettes… mais aussi c’est un ingrédient très utilisé en cosmétologie en raison de sa richesse en béta- carotène!
Elle prolifère dans des eaux à forte teneur en sel, et la couleur dépend de la température et de l’exposition au soleil. Cela peut être très intense!

En Australie, nous avions vu et goûté le sel rose de la Murray River (vers Adélaïde), mais il existe aussi un lac très célèbre, rose bonbon (vu du ciel), sur une île près d’Esperance au sud-est de Perth : le lac Hillier (non accessible au public).

Malheureusement nous n’avons pas prévu de contourner le lac jusqu’à son autre rive ni de flâner dans Port Gregory, qui a paraît-il une fort jolie plage. Il nous reste pas mal de route à faire…

Aujourd’hui, d’ailleurs, notre route pourrait s’appeler “la route des villages endormis”!

Nous avons envie de jeter un coup d’oeil au petit port d’Horrocks, en passant par la “White Cliffs Road”.
Hélas, ce raccourci est fermé, en travaux, nous ferons donc un grabd détour, que nous aurions sans doute pu éviter, finalement.
Même s’il nous a permis de lever un mystère : qu’étaient dobc ces espèces de boules claires que nous apercevions ça et là au bord des petites routes?
Des champignons? Allez, on s’arrête et on vérifie?


Haha! Ce sont des melons!
On en ramasse? Heu… s’ils ont été laissés là, c’est sans doute qu’il ne sont pas fameux.

Pourquoi on aurait pu éviter ces km supplémentaires? Certes, Horrocks, c’est mignon.


Un peu paumé, un peu désert. Un peu Far Ouest (au sens éthymologique!).

A 10h nous passons Geraldton, assez jolie, quelques bâtiments anciens aperçus au passage.
A la sortie, de belles dunes blanches :

Juste après, nous apercevons au passage le petit hameau historique de Gleenough, partiellement restauré, un enclos isole deux églises (catholique et anglicane) mais cela manque d’explications.
Quelques bâtiments anciens semblent abandonnés de l’autre côté de la Brandt Highway :

Plus loin, Dongara est un autre village endormi, qui s’étire à l’abri du vent derrière les dunes.
L’embouchure de la rivière Irwin est boueuse. Il y a bien une petite balade à faire le long de la rivière, mais un panneau met en garde contre une prolifération de serpents sur les sentiers!


De l’autre côté de la rivière, Port Denison est un joli petit port bien abrité.
Nous l’adoptons pour notre pique-nique, sur les pelouses au bord de la plage. Ils ont eu la bonne idée d’installer des panneaux pour protéger du vent!
Côté paysage, on se croirait en Bretagne.

Encore des dunes blanches à la sortie. Vues de loin, elles donnent l’impression qu’il a neigé!

Nous retrouvons la Brandt Highway, en nous arrêtant à Jurien Bay, lieu de villégiature assez apprécié par les habitants de Perth. Grosses maisons, gros bateaux dans un port tout neuf.

Nous atteignons Cervantes en milieu d’après-midi. Le Lobster Lodge, non loin de la plage, est simple mais propre et très correct, et il y a du chauffage dans la chambre! Chouette! Avec le vent glacial le soir la salle de bains doit être fraîche.
Une cuisine commune est mise à disposition des clients, mais la Wifi est en supplément (3$ pp).

Tout près de Cervantes, il existe un site assez méconnu mais exceptionnel : le lac Thetis.
avec un peu de temps et de courage, on peut même y aller à pied si on veut depuis le village.

Figurez-vous qu’il y a là des stromatolites!
On y accède facilement par un modeste chemin d’accès à partir de la route qui rejoint la Indian Ocean Drive. Le site est bien aménagé, un chemin permet de faire le tour du lac.
l’entrée est gratuite.


Il n’y a pas foule, mais d’un autre côté comme ce n’est pas surveillé, il vaut peut être mieux!
Quand nous y arrivons vers 16h30, nous sommes 4 personnes au total.

Peu de panneaux, mais ils disent l’essentiel : il y a 2 types de stromatolites, selon les bactéries concernées. Nous croisons un scientifique arrivé tout droit de son université pour étudier une espèce rare, différente de celle d’Hamelin Pool.
Ces curieuses galettes sont donc vivantes?


Nous roulons ensuite vers le fameux désert des Pinnacles, à environ 30 minutes d’ici vers le sud. La lumière de fin d’après-midi est belle…

Le Desert des Pinnacles, à 200 km environ au nird de Perth, fait partie du Nambung National Parc et couvre 300 ha.
On peut parcourir le site à pied ou en voiture.
Ce soir nous ferons les deux, nous avons du temps.

Nous arrivons devant une immense plateau couvert de milliers de menhirs!
Cet ensemble de formations géologiques de calcaire ne fut découvert que tardivement, en 1960, lorsqu’un petit avion de tourisme y fit un atterrissage en catastrophe!



Les couleurs offrent différentes nuances, le menhir le plus haut mesurant environ 4m.




C’est magnifique!
Nous n’avons pas attendu le coucher de soleil, finalement…

De retour à Cervantes, nous cherchons un restau où dîner.
Nous avons envie de fruits de mer.
Nous mettons un pied au Bar & Bistro, qui bénéficie des bons avis… Nous fuyons aussitôt! Le décor n’est pas beau, style tables en formica, les plats sont assez chers, et la musique beaucoup trop forte!

Avec un peu d’hésitation, nous atterrissons au Cervantes Country Club.
Mais c’est pas hyper-chic- hyper- snob- hyper-guindé, ce truc?
Que nenni, pas à Cervantes, les amis! Allez-y sans hésiter! C’est ouvert à tout le monde et il n’y a pas de dress code.
L’accueil est convivial, l’ambiance décontractée, la nourriture délicieuse, et les prix très raisonnables! Génial.
Le personnel est adorable : chouette, des Français! Nous sommes choyés.


On commande à un guichet façon cantine, on va chercher la bouteille de son choix (pour nous ça sera un Semillon Sauvignon piano Gully) au bar, au bout de la salle, on mendie 2 verres, puis on commence à siroter en attendant l’appel de son numéro.
On a pris le plat le plus cher (100 AUD pour 2) : le plateau avec langouste- ce sera le meilleur de tous! Un vrai gueuleton.

A la sortie, vous pouvez admirer le terrain de bowling attenant (sport national qui se joue en équipes, et qui réalise un compromis entre le bowling et la pétanque) :



Nous avions assisté à un match à Meningie (entre melbourne at Adelaïde) : beaucoup d’ambiance, jeu très bon enfant mais passionné…

Ah c’est excellent ! Je l’ai fait le Las Thétis mais il y avait plus d’eau


Et j’ai beaucoup aimé les Pinnacles aussi… et sur la route, ces dunes de sable blanc au milieu de la végétation !

Salut Twingueuse!
C’est amusant, je voulais mettre la même photo que toi!
Mais j’ai davantage de fleurs.

Et puis celle-là aussi, la route (Indian Ocean Drive) avec la dune blanche au fond :


Nous avons (presque) fait croire à des amis arcachonnais qu’il avait neigé sur les dunes pendant la nuit!!!

Et à Cervantes, la plage est vraiment blanche! On aurait presque envie de se baigner s’il faisait plus chaud. Et il n’y a pas de pélican (message à Camille!).

Certes, le printemps commence à s’installer, dans la journée il fait très bon, mais il montre encore un peu de mauvaise humeur (vent glacial la nuit, on sent qu’il est allé faire un tour vers le sud!).
Ah, revenir en été…!

Coucou Patou
on parlait tout justement des pélicans ce matin avec les enfants, je leur montrait la suite de votre périple

c’est pas encore ça pour Camille mais on encore 11 mois devant nous :slight_smile:

quand je vois ces belles plages, je suis très contente de m’y rendre en février… trop frustrant de rester au bord de cette eau si belle :slight_smile:

toujours merci pour le carnet!!!

Coucou Laetitia,
Ah là, là, ce petit Camille, il faudra que je lui cause, je lui expliquerai que quand il sera grand, il trouvera les pélicans tout petits et bien inoffensifs…

Mercredi 1er novembre. Allez. Dernier tronçon de route avant Perth!

Départ à 8h , et plouf! on s’arrête 1 heure plus tard à Lancelin. Pourquoi?
Pour rien, parce que… c’est la région du blanc. Sable blanc, dunes blanches… Et puis, c’est joli, comme nom, Lancelin, non?
Petite ville tranquille qui s’étire le long de la baie, pas de port construit, mais une jetée et des mouillages pour les bateaux.
Lieu de villégiature, jolie plage de sable fin, avec un lagon protégé par une mini barrière de corail. Il n’y a pas de vagues!
Paysage éblouissant. Il y a une île en face, avec des lions de mer (paraît-il).
Sur la jetée, un pêcheur un peu bourru prépare son gros bateau pour sa prochaine sortie de pêche à la langouste. Un autre a garé son pick up sur la plage.


Avez-vous lu ce roman australien un peu atypique (une des recommandations de Boncampeur, que je remercie au passage pour la richesse de ses conseils), qui s’appelle “Par dessus le bord du monde”, de Tim Winton?
Qui démarre dans une petite ville tranquille de la côte Ouest nommée White Point, non loin de Perth, avant de nou entraîner dans une folle odyssée qui nous mène jusqu’à un rivage paumé au nord des Kimberley?
Et bien, nous avons trouvé White Point! C’est Lancelin.
Tout colle : le look du village et du lagon, le pêcheur de langoustes (Jim), son rival braconnier (Fox) et son chien… Si, si, on les a croisés ce matin!

Près de l’école, dans la partie neuve du village, des pelouses en bord de mer, et une aire de picnic très clean, avec BBQ. C’est mignon tout plein.
Hey! Y’a pas de pélican.



Nous allons prendre un café en terrasse juste un peu plus loin, chez Isabella.
Il y a là des pâtisseries maison fort alléchantes, des rolls, mais aussi… des bijoux fantaisie et très fun pour Noël, genre boucles d’oreilles rennes avec clochettes (si, si! un peu kitch mais elles ont beaucoup plu en France!), et de jolies réalisations en métal pour une déco murale animalière (belles libellules!).
Ouaf!
On flânerait bien plus longtemps à Lancelin (ce doit être sympa en été…).

A 9h45, nous repartons en direction du prochain arrêt : Yanchep NP (entrée comprise dans notre Pass).
Le printemps approche (27°).
Yanchep est le parc le plus “urbain et civilisé” que nous ayons visité depuis 3 semaines.
Nous ne sommes qu’à 40 minutes de route de Perth!
Belles pelouses, un lac, des sentiers goudronnés, des aires de picnic fort bien aménagées, avec BBQ bien sûr. Tout est vert, bien tondu, très propre.

C’est l’heure de la sieste pour la plupart des gros kangourous gris (oui, ils sont marron, et non, je ne suis pas daltonnienne- c’est leur nom, des kangourous gris!)


Là, nous en avons compté 4!



Ces kangourous ne sont pas originaires de cette région, ils ont été importés pour agrémenter les loisirs des visiteurs.
Ce doit être agréable de passer une nuit à Yanchep (il y a un hôtel) et d’observer l’animation du soir…

Les Koalas aussi sont étrangers à la région de Perth, naturellement!
Ils viennent du sud de l’Australie.
Ils sont parqués dans un enclos où se trouvent leurs eucalyptus préférés, et ils font la sieste.



Pour les curieux, quelques infos sur les bébés koalas :

Le long des allées, on peut admirer de beaux arbres, certains sont même exceptionnels :


Celui-ci est un “Balga”, communément appelé “Grass Tree”. Sa croissance est extrêmement lente, il lui faut environ 100 ans pour grandir d’un mètre!
Il est considéré comme un arbre de vie par le peuple aborigène Nyoongar.
Cet arbre est donc plus vieux que nous.
Respect! dit le panneau.

Et le ballet des ibis, là- haut dans le ciel…

Ici, tous les animaux font preuve d’une excellente éducation.
Quoique…!


Attention, risque de chapardage!

Nous quittons Yanchep après un agréable picnic, et très rapidement nous nous trouvons sur la voie rapide pénétrante (35km!) avec pour objectif Riverside Drive.
Il vaut mieux avoir un GPS! Pour nous, c’est Maps.me qui nous guide jusqu’à Victoria Avenue, dans l’hyper centre.


Je vous raconterai Perth, notre ville gros coup de coeur, dès que je serai de retour de notre semaine à la montagne… sauf si ça connecte bien là haut, quoique, il paraît que c’est une zone blanche!
Au fait! Comment appelle -t- on les habitants de Perth?

Bon. Me voici de retour!
Je vous donne la réponse : Non, ce ne sont pas des Perthais!
Ils s’appellent des Perthiens… et des Perthiennes. (Sérieux)

Mercredi 1er novembre (suite). Tiens, ça n’a pas l’air d’être un jour férié!
Alors nous voici arrivant à Perth vers 14h.
Il fait très beau, tempête de ciel bleu, 27°. C’est vraiment le printemps ici!

Maps.Me nous est précieux. Il n’y a pas trop de traffic en ce début d’après-midi.
Nous arrivons à trouver Victoria Avenue sans nous perdre, nous avons réservé un studio dans un hotel très bien situé : All Suites Perth-By8.
Nous arrivons à trouver un stationnement tout près, avec parc mètre. Pas question de traîner, juste le temps de déposer les bagages : Nous payons 2$ pour stationner 24 minutes!!!

Vite, nous allons chez AVIS rendre la voiture, c’est 2 rues plus loin, génial. Ce quadrillage à angles droits est vrament très commode pour se repérer.
Le problème, c’est que depuis Yanchep nous n’avons pas vu l’ombre d’une seule station service, donc nous arrivons sans avoir refait le plein.
Aïe! La responsable de l’agence lève les bras au ciel :
“Mes pauvres petits, mais ça va vous coûter un bras (traduction perso) de faire le plein à notre pompe à nous! Il faut aller le faire ailleurs!”
“Oui, mais… ???”
" Facile! je vous explique, c’est dans le quartier!"
Effectivement, juste au coin du pâté/carré de maisons, sur Wellington Avenue, nous trouvons la station service du quartier. Le peix est dans la normale : 1,40$/L.
Nous en profitons pour retirer quelques dollars au distributeur et compléter nos provisions pour le breakfast.
Et nous revenons chez Avis. Impecc! Inspection de la voiture (pas propre, hein, mais ils s’en moquent complètement), et la dame débloque illico notre dépôt de garantie. Aucun délai, aucun problème.
Des loueurs comme ça, on n’en connaît pas beaucoup.
Nous avons fait un peu plus de 4500 km depuis Broome, et consommé 675$ de carburant au total.

Dans notre hôtel, nous avons un studio vaste et très confortable, cuisine TB équipée, au 9e étage, clair, avec une vue superbe, en plein centre mais au calme.

Le temps de décrypter le plan du centre ville, et c’est parti pour une première découverte à pied.
Victoria avenue est perpendiculaire à Riverside Drive, à l’Est du terminal des ferries.
Je veux voir la Swan River!

La Swan River traverse Perth, avant de se jeter dans l’Ocean Indien à Fremantle. Le fleuve fut nommé ainsi lors de sa découverte, en raison des cygnes noirs qui vivaient dans le coin au 17e siècle. Nous avons d’ailleurs aperçu quelques-uns de leurs descendants du côté du port.


Les berges sont fort belles, aménagées de façon plaisante pour piétons et cyclistes, et offrent une superbe aperçu du CBD (hyper centre). Nous sommes séduits.

Nous marchons vers le quai des ferries, nous renseigner sur les horaires pour aller demain à Fremantle (à 20km).
Nous repérons deux compagnies principales : Captain Cook, et Rottnest Express qui dessert Fremantle en 25 minutes et Rottnest Island en 50 minutes. Pour Fremantle, un départ à 9h10 nous conviendra très bien!

Tout près du port, deux gros chantiers en pleine activité : il s’agit d’hôtels de luxe en construction…
Et, au milieu des grues, un bâtiment futuriste qui ressemble à une fusée de verre et d’acier!


Ah, non! ce n’est pas parce qu’il y a écrit OPEN que c’est ouvert.
Ça, c’est juste pour appâter.
Approchez-vous, et vous lirez “de 10h à 16h15”.
Et vous comprendrez qu’il s’agit de la célébre Bell Tower qui fut édifiée pour marquer l’entrée de Perth dans le 3e millénaire.
On veut visiter! Dans 2 jours, peut-être?

Nos pas nous mènent ensuite vers le centre ville, direction le nord.

On adore ce mélange architectural, où d’immenses murs de verre côtoient les nombreux bâtiments victoriens.
Eclectique, certes! Mais intéressant.


Ça, c’est la cathédrale St Georges et cette volute blanche symbolisant le dragon.
Allez, que diable! Un peu d’imagination! C’est ainsi qu’on enjambe les siècles.

Quelques contraintes horaires vont limiter nos découvertes du côté de Northbridge : de nombreux musées et galeries d’art ferment à 17h.

Première impression : Cette ville nous plaît beaucoup, et - c’est idiot, mais…- on adore l’accent, très british! Donc, facile à comprendre!
C’est un peu Londres, mais en plus méditerranéen, en plus clair, en plus aéré, en plus ensoleillé, quoi!

Allez, nous avons stocké assez de km sous nos semelles! C’est l’heure du pub!
Du côté de Globe Arcade, chez Globe Cafe.


Et nous irons nous régaler d’une soupe de wontons dans un restau chinois de Hay Street, car le food court qu’on avait repéré sur Murray street vient de fermer (18h)!!!

A demain!

ah purée ca me rappelle quelque chose, je montrai aux enfants hier les photos de notre année à Toronto et je ne peux m’empècher de partager ces deux ci
il y a tant de similitude entre certaines villes australiennes et Totonto (je ne connais pas assez les autres pour comparer)


je lis avec attention la partie sur Perth :wink:

Bonjour Laëtitia,

Effectivement il y a des similitudes! Avec une grosse différence de luminosité quand même.
Et oui, je sais que tu regardes de près, et je pense à toi sur cette partie.

Je voulais mettre plus de photos, mais hier j’avais un gros pb de connexion. Je n’ai pas pu faire le post que j’avais prévu. Grrr…!

A suivre, bonne journée,

Patou

Jeudi 2 novembre.

Comme nous avons un peu de temps avant de prendre le ferry, nous décidons de flâner dans le centre ville en prenant le chemin des écoliers. Et oui, on ne s’en lasse pas!

Juste au-dessus de “chez nous”, la cathédrale St Mary, la principale église catholique de l’Ouest. Initialement néo gothique, commencée en 1840.
Mais, divers aléas ayant frappé les projets d’extension puis de reconstruction, le chantier s’est terminé… en 2009!

Dans le CBD, les styles architecturaux sont aussi multiples que ceux des véhicules!





Nous croisons les gens qui partent au travail, le centre ville n’est pas démesuré, les Perthiens se déplacent beaucoup à pied : démarche tonique, badge autour du cou, gobelet de café à la main.
Quand ils ne sont pas à vélo sur les trottoirs!

Le vélo a la côte à Perth, modèle très sport de préférence : nous avons vu des magasins de cycles proposant de magnifiques modèles à des prix ridiculement bas par rapport aux prix français. Avis aux amateurs…
Et le samedi matin, c’est une déferlante sur les pistes cyclables le long de la Swan!

A part ça, il y a 4 lignes de bus gratuites, très pratiques, caractérisées par différentes couleurs : rouge (boucle CBD Est- Ouest), jaune (boucle d’Est en Ouest), bleue (boucle Nord- Sud) et verte (boucle vers l’Ouest). Les arrêts sont faciles à repérer, et la gare des bus se trouve juste à côté de Elizabeth Quay.

Cette ville est si aérée, si lumineuse, pas d’embouteillages, apparemment pas de pollution (?)…
Elle donne l’impression de joindre l’utile à l’agréable, de combiner aisément business et loisirs, avec une certaine qualité de vie…
Pour une capitale régionale qui approche les 2 millions d’habitants, nous sommes sous le charme, évidemment!

Plus bas, en approchant du fleuve, nous admirons les beaux bâtiments officiels posés sur de superbes jardins (Supreme Court Gardens, Concert Hall, Government House):




Et les jacarandas en fleurs! Ah, le printemps en Australie…

Bon! Arrêtons de rêvasser, faut pas rater le ferry!

En route vers FREMANTLE, le port de Perth!

Nous avons choisi la compagnie Rottnest Express, d’abord parce que le nom nous plaît!

Nous n’irons pas à Rottnest Island, il nous manque 1jour, et puis l’eau est encore un peu froide pour en profiter pleinement, faire le tour de l’île à vélo, se baigner dans les petites criques, faire du charme aux petits quokkas (adorables rongeurs endmiques sur l’île). Nous décidons illico que nous reviendrons à Perth en été et que nous irons sur l’île!
Un 3e voyage en Australie se profile donc à l’horizon…

Pour vous donner une idée des horaires et tarifs :


Les cygnes noirs sont là!

C’est un peu l’aventure pour acheter les tickets, guichet quai n°2 (17,50$ pp, et là on se rend compte que parfois, l’informatique ne fait guère gagner du temps! ), mais départ quai n°4.
On court. Heureusement le ferry attend un peu… Le capitaine est sympa, et sa jeune “adjointe” adorable.
C’est elle qui est chargée de lire les infos touristiques lors de la croisière et de jouer le rôle de barmaid.

Nous quittons le quai en admirant la “front line” vue du fleuve :


Perth s’étire le long de la Swan, nous découvrons sur les côteaux dominant le fleuve des quartiers où il doit être fort agréable de vivre.

De très nombreux ports de plaisance jalonnent le parcours.
La voile est une religion par ici! C’est vrai que c’est sur la Swan que s’entraînait (et s’entraîne toujours!) l’équipage de l’America’s Cup.

Les paysages sont magnifiques, ils valent la balade.

Vers 10h30, après d’intenses bavardages fort sympathiques avec l’équipage, nous arrivons à destination, à Fremantle, à l’embouchure de la Swan.
Le port commercial occupe les rives du fleuve, tandis que la ville balnéaire (et touristique) est plutôt orientée vers la mer. Logique!

Vous voyez ce bâtiment blanc, tout au bout, au toit arrondi comme un coquillage? Devinez!
C’est le musée maritime, où nous allons bien sûr nous précipiter…
À suivre!

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