Carnet: Madinina, une fleur de terre entre mers et mornes

Forum Martinique

Bonjour,

Les multiples encouragements et réactions positives à nos carnets de voyage m’ont donné envie d’imaginer un récit retraçant une découverte de l’île aux fleurs, sur un mode vraies journées de fausses vacances.

Je vous invite à découvrir ce nouveau carnet:
Madinina, une fleur de terre entre mers et mornes

Donc, je vais faire comme si nous étions touristes et organisions, puis vivions un voyage d’une quinzaine de jours…

Ce sera une façon illustrée de vous présenter nos coups de cœur, nos informations, nos conseils et de vous aider en la préparation de vos futures visites.

Comme d’habitude, il s’agira d’un journal de bord s’appuyant sur nos vécus.
Qui dit vécu dit subjectivité donc avis personnels sans prétention de Vérité !

Les journées de voyage seront toutes proposées au départ du sud, puisque c’est là où nous habitons. Elles n’auront aucun ordre précis mais des noms indicateurs. Pour les combiner, deux programmes en 14 et 7 jours vous sont donnés en exemple de possibles. Elles se dévoileront à un rythme des plus lentouneux car, pour nous, c’est un voyage permanent depuis 25 ans. De plus, nous préférons les chimins-chiens aux lignes toutes droites…

Kontan wè zot
Je vous invite à venir faire un ti causé tout en joyeuseté partageuse, donc sans milan ou mal palé…

Madikéra

Très bonne idée.Les futurs voyageurs vont être comblés.

Bonjour,

Merci à toi pour tes encouragements.
Les futurs voyageurs trouveront aussi une base d’informations en parcourant ton carnet…

Madikéra.

Bonjour,

Avant un voyage, on peut se poser plein de questions organisationnelles, pratiques, possibilités…

Voilà notre Abécédaire des réponses…

Madikéra

Bonjour,

Extrait de notre Abécédaire…

EVENEMENTS ou quand vivre la Martinique
L’année est jalonnée d’évènements marquants. Les plus puissants sont:

  • Carnaval et ses festivités
  • Pâques avec le lundi en bord d’eau pour déguster un matoutou de crabes
  • Le 22 mai - journée commémorative de l’arrêt de l’esclavage
  • Fin juillet / début août, grande fête sur la mer avec le tour des Yoles
  • La Toussaint et son fleurissement des tombes la lueur des bougies
  • l’Avent Noël avec ses chanté Nwel où les cantiques sont repris en cœur

NOURRITURE ou la parole est aux gourmands
Nos spécialités préférées et donc celles que nous vous recommandons de tester - en dehors des classiques les plus connus comme les accras, le court-bouillon de poisson, le poulet boucané… - sont:

  • Les jus locaux comme celui de prune de Cythère ou d’hibiscus. Il sont vendus en magasin sous la marque Caresse antillaise (il existe des cubis de 50ml et même 33 pour goûter au moins une fois…). En boulangeries, petites boutiques il y a des marques de petits producteurs.
  • L’eau pétillante de Didier. Elle bubulise naturellement.
  • Les confitures, nous sommes fan de ananas/coco ou doucelette chez Royal et des divers parfums de Saveurs Locales.
  • Les “gros gâteaux” comme le traditionnel, le gâteau patate… Une de nos boulangeries préférées en ce domaine est celle du rond-point menant vers Le Diamant. Un endroit connu depuis des dizaines d’années est le kiosque devant le marché de Fort-de-France.
  • Les glaces, en mode artisanal ou industriel avec la marque Paradis glaces. Chez ces derniers, nous sommes plus que fans de chocolat/cacahuète. Nous vous recommandons de tester des parfums peu courants comme manioc.
  • Les flans, en particulier au giraumon - plus rare à trouver que celui au coco.
  • Les confiseries à base de noix de coco comme la doucelette ou le nougat pistache (cacahuètes) et sirop de batterie (issu de la canne).
  • Les galettes fines de manioc, surtout les salées.
  • En plats, nous vous recommandons le migan de fruits à pain (notre légume préféré), les dombrés crevettes ou ouassous.

ZANDOLI ou la découverte des animaux locaux
Diverses races de lézards (dont le zandoli), un manicou (notre petit opossum local malheureusement mal aimé des conducteurs), une mangouste ou un iguane sont les animaux que vous croiserez peut-être … Le serpent trigonocéphale habite en général en forêt profonde, loin des humains…

Madikéra

Bonjour,

Toutes nos prépas de voyage sont faites d’une phase multi-recherches sur Internet… Je rassemble des dizaines de sites aidants au travers des nombreuses discussions de forums ou de farfouillage dans tous les thèmes du voyage.

Pour la Martinique, c’est plus de 200… Et c’est par là…

Madikéra

Bonjour,

La première journée détaillée nous a mené du sud au bout du nord.
C’est la Caribéenne du Nord

En voilà le début:
Aujourd’hui nous partons tout au bout de l’île dans sa pointe nord caribéenne. Il y a environ 80 kilomètres à faire sur des routes globalement très bonnes… Il faudra environ 1h30, sans arrêt - sauf pour aller aux commodités - au marché de Saint-Pierre (fermé dimanche et jours fériés).

Rouler, peut être un fort désagrément à cause des bouchons dans la zone centre. Ils commencent avant 6 heures du matin et se terminent vers 8h30. Les horaires de travail sont matinaux parfois dés 7 heures et en journées irrégulières pour la plupart des fonctionnaires et assimilés - pas d’activité les mercredis et vendredis après-midi et pour certains également les mardis. Le soir, ils sont moins marqués. Parcourant ces routes depuis 25 ans, nous sommes heureux d’en avoir vu l’impact se réduire au fil des ans. Pour faire un trajet identique, je mettais 1h30 il y a 10 ans et aujourd’hui un peu moins d’une heure !!! Les bouchons sont majeurs en semaine et hors vacances scolaires.

Même si la journée est annoncée belle, la météo peut vite varier. Donc, pour aller jusqu’au bout de la route, il vaut mieux partir avant 8 heures, rouler (N5, rocade, N2) et prévoir d’éventuels stops au retour…

La conduite globale peut surprendre car elle est trop souvent en mode speedy. Les vitesses maxi alternent entre 70 et 90 sur la majeure partie des voies. Mais, beaucoup de conductrices/teurs pratiquent encore les anciennes vitesses allant jusqu’à 110. La nationale 5 est souvent qualifiée d’autoroute car par le passé, elle avait ce statut entre l’aéroport et Fort-de-France, du coup le 110 était de mise. Maintenant, nous sommes au ralenti d’autant plus que d’importants travaux sont prévus jusque fin 2015 !!! Quelques radars sont là pour vous éviter de vous emballer.

Allez, c’est parti, en espérant que du côté des montées de Case-Pilote et de la centrale électrique de Bellefontaine on ne sera pas bloqué par des engins lents…

Madikéra

Bonjour,

La deuxième journée détaillée nous a fait rester dans le sud
C’est la Troisilienne Active

En voilà le début:
Aujourd’huinous restons dans le sud avec une envie sportive et culturelle. Un des sports que nous apprécions pratiquer est le kayak de mer.

Ce sera direction le village de la Poterie aux Trois-Ilets où un organisme propose des excursions à la demi-journée dans la mangrove ou la location pour pagayer par soi-même dans les environs. Nous visiterons le village après l’activité…

Il faut d’abord préparer le convoi des kayaks, partir vers la zone de mangrove de Rivière-Salée et se mettre à l’eau pour pagayer en groupe environ une heure à la queue leu leu. La mangrove vous montrera (peut-être) quelques uns de ses trésors: ibis bleu, crabes… En fonction de la taille du groupe, cela vous paraîtra plus ou moins intime… Le plan d’eau est calme et peu profond, donc c’est une activité praticable avec des enfants.Nous visiterons le village au retour…

La mangrove joue un rôle majeur dans notre écosystème. Elle sert de niche reproductive à bien des espèces. Elle pousse dans un milieu à dépôt salin. Elle se scinde en 3 zones: bord de mer, essentiellement composée de Palétuviers rouge aux racines échasses pouvant atteindre 8 mètres - arbustive, avec des arbres plus petits et souvent morts ce sont les étangs bois sec - haute où le palétuvier blanc domine avec ses parfois 20 mètres de haut.

La plupart des gens remontent sur le bateau jusqu’à Petit îlet. Nous nous sommes partisan du pagayage. Sinon, le temps passé en kayak nous apparait plutôt court ! Et comme cette activité nous intéresse surtout pour le kayak… L’îlet permet l’étape goûter et papotage en espace naturel. Il y a des commodités sur place - cela peut servir…

Nous vous recommandons cette activité surtout si l’envie de découvrir la mangrove de l’intérieur est forte…

Madikéra

La deuxième journée détaillée nous emmène sur une presqu’île
C’est la Caravelle Randonneuse

En voilà le début:
Aujourd’hui, nous partons en direction de la presqu’île de la Caravelle pour aller randonner tout au bout de la pointe de Tartane. De Rivière-Salée, en passant par Le Lamentin il y a un peu moins de 45 kilomètres à faire, soit une cinquantaine de minutes de trajet un jour de week-end ou de vacances.

Lorsque nous partons avec une visée marchounante, nous filons en direction du but et marquons les éventuels arrêts sur la route du retour. Ainsi, en partant vers 8 heures du matin, sous une belle météo, nous avons de fortes chances de la garder ! De plus, la partie active se vivra avant les heures chaudes ! Une thermos de café est de la partie pour prendre un complément de petit déjeuner avant d’entamer le dérouillage musculaire.

La route est légèrement tournicotante sur la presqu’île mais rien de très long. Après le village de Tartane, il reste quelques kilomètres à faire avant d’arriver au parking. De là plusieurs options sont possibles: ballades de moins de 2 heures, de plus de 3 heures, plage dans la baie du Trésor et visite des ruines du château Dubuc…

Nous partons pour le presque grand tour avec comme première étape le phare et sa fort belle vue. Avec mon rythme de sénatrice entrecoupé d’arrêts pixélisation de tout et de rien en au moins 3 exemplaires (!!!), nous mettrons 1h20 pour avoir la joie d’admirer dans le lointain… Il est possible de revenir directement au parking.

Notre deuxième étape, nous mènera le long de la côte sauvage, celle faisant penser aux bordures atlantiquiennes mais de l’autre côté de l’Océan. La puissance des vagues, la forme des roches, la végétation rabougrie nous transportent pour 1h10 bretagnisante… Nous on aime, certains moins car c’est peu représentatif de leur image imaginaire d’un pays tropical…

Arrive le point de bifurcation, c’est soit le grand tour d’environ 2 heures soit direction la mangrove pour environ 1h30 de marche traînouillante. En route pour la mangrove… Plein de petits panneaux vous informent sur les plantes, les animaux, sa fonction de nurserie… Vous pouvez aussi choisir de ne faire que ce tronçon au départ de l’entrée du château.

Madikéra

Bonjour,

J’ai lu votre carnet de voyage, les séjours de 7 et 14 jours et toutes vos idées de visites et découvertes. Du coup mon idée de venir découvrir votre île se précise, cependant nous envisageons un séjour fin octobre : pensez-vous que la saison ne soit pas trop mauvaise ? Nous voulons visiter, nous baigner, voir les dauphins, enfin en profiter un max !! Voila, votre expérience m’est précieuse. merci de votre travail et de votre réponse.
Cdt

Bonjour,

Merci d’avoir parcouru mon carnet à la recherche d’infos.

Fin octobre est en fin de saison cyclonique donc de ce côté les risques sont moindres. Toutefois, c’est une période potentiellement bien humide (une des deux le plus de l’année).

Que va décider madame Grenouille pour 2014, c’est ???

Des détails et stats météo par là - avec les photos commentées des mois d’octobre 2010, 11, 12 et 13…

Madikéra

Bonjour,
Je viens de parcourir votre site et je vous dis un grand merci pour toutes ces informations concernant votre très belle île. Nous venons y faire un séjour en juillet/août et toutes ces infos nous serons très précieuses. Je reviendrai prendre des notes pour “planifier” nos excursions!
Bonne journée, Prici

Bonjour Prici,

Merci pour ton sympathique commentaire et belle prépa de votre venue…

Madikéra

Bonjour,

La troisième journée détaillée nous emmène du rhum à la banane…
C’est la Nordique JM-iemme

En voilà le début:
Aujourd’hui nous allons à l’autre bout de l’île par rapport à chez nous, à environ 85 kilomètres…

Trois sites sont en visée. Bien sûr, vous pouvez en cumuler plus dans une journée et prévoir d’autres activités ! Rien ne nous obligeant à condenser notre programme, nous lightons et traînouillons.

A 8h05, c’est parti pour la transversale en direction du nord et plus particulièrement de Macouba. Nous préférons organiser ce type de sortie pendant les vacances locales ou le samedi. Nous évitons le dimanche car certains sites peuvent être fermés. Vous vous demandez peut-être pourquoi cette préférence ? C’est pour limiter le bouchonnage lambinesque, la semaine cela suffit comme subissement !!!

En ce jour de petite circulation, il faut un peu moins de 15 minutes pour aller du pont de Rivière-Salée à Places d’Armes au Lamentin, soit parcourir 14 kilomètres. Parfois, c’est plus de 45 qui sont nécessaires !!!

Nous enchaînons les kilomètres, la Trinité est dépassée au bout de 40 minutes et Macouba atteinte en 1h30, après 72 kilomètres. Ce trajet s’effectue sur une très bonne route et ne fait passer par aucune petite voie.

La distillerie JM s’offre à nous depuis une légère hauteur, de rouge vêtue en son écrin vert. Pour de nombreux amateurs, dont nous, ses rhums agricoles sont les meilleurs de Martinique et comptent parmi les meilleurs du monde. Agricole veut dire rhum fait directement à partir de la canne et non à partir de la mélasse ! La comparaison entre les rhums industriels et les agricoles, c’est un peu comme beaucoup de comparaisons. Comment comparer deux produits qui ont peu à voir même sils portent le même nom et sont issus d’une même base… Chacune des deux catégories aura ses meilleurs. Sur ce coup, 25 ans d’Antilles ont plus que forgé mes bases d’analyse et de gustativité en une perception pas toujours complètement neutre !


Madikéra

La cinquième journée détaillée nous emmène voguer au vent
C’est la Faulienne Kitienne

En voilà le début:
Aujourd’hui, une envie de plage et de sport se dessine. L’un d’entre nous aime les sports volants. De ce fait, parapente et kitesurf font partie de nos vies… Concernant, le kite divers spots vous permettent d’aller voguer ou sauter sur l’eau. Parmi eux, il y a la plage du Diamant et la Pointe Faula. A ce jour, le départ est interdit depuis les plages de Sainte-Anne, peut-être que la municipalité récemment élue réanalysera la question…

Il faut dire que malheureusement peu d’aménagements sont présents sur nos plages et donc il y a rarement délimitation des zones. Du coup de nombreux kitesurfeurs adoptent un mode kakou et vont et viennent en bordure de plages, sautent en toute proximité des baigneurs et leur font peur. Des plaintes pleuvent dans les mairies et… A Sainte-Anne, ce fut résolu par un interdit. Malheureusement bravé par bien des kitesurfeurs tant visiteurs que locaux. On a eu beau leur dire que tant qu’ils continueraient à défier l’arrêté, les choses ne changeraient pas. Vous me direz le mode kakou semble être le principal chez de nombreux praticiens de ce type de sports. Il y a la mer entière pour aller sauter et faire des figures et non il faut les faire à 2 mètres du bord, pour se montrer !!!

Nous pourrions aller directement à la pointe Faula au Vauclin, en une quarantaine de minutes en voiture depuis Rivière-Salée, mais je vous propose de passer par l’intérieur des terres de Rivière-Pilote et sa célèbre distillerie La Mauny. Il faut traverser Rivière-Pilote et partir dur al droite en direction de Saint-Esprit.

C’est une de nos grosses usines fumantes produisant également le rhum de 2 autres marques: Trois-Rivières et Duquesne. Une visite d’une quarantaine de minutes vous permet de comprendre les principes de la distillation. Parmi les produits vendus par La Mauny, il en est un qui à notre côte maximale depuis sa sortie il y a quelques années, c’est le shrubb citron. Nous en sommes fan pur avec un glaçon ou en long drink comme avec du Schweppes. Le Spicy a aussi nos faveurs…

Pour repartir vers la pointe Faula, c’est demi-tour, traversée du bourg et à gauche en direction du Vauclin en passant par la D5 et Josseaud. La route tournicote un peu et vous offre quelques coups d’œil vers l’océan et nos 4 éoliennes. Il est rare de les voir toutes tourner en même temps !


Madikéra

La sixième journée détaillée nous emmène voir les dauphins et faire un tour à Saint-Pierre…
C’est la Dolfinante Pierrotine

En voilà le début:
Aujourd’hui, c’est parti pour une journée complète de sortie avec programme en multi-activités… Elle se fera sur un grand voilier le KataMambo. Nous avions envie de voir les dauphins vivant au large de nos côtes et avions le choix entre diverses possibilités: une excursion d’une demi-journée avec divers prestataires ou une journée complète. La trentaine d’euros de différence de prix nous a motivé à partir en journée complète…

Les dauphins, comme les tortues, sont des animaux protégés. Il est donc interdit de nager avec et de les perturber outre-mesure. Je regrette beaucoup que certains prestataires vendent leurs produits en parlant de “nager avec les dauphins ou les tortues”. La réglementation est d’ailleurs très limitante sur les possibilités d’approche. La charte pour l’approche responsables des mammifères marins prévoit une durée d’observation limitée à 30 minutes…

Le rendez-vous est à la Pointe du Bout aux Trois-Ilets. Cet endroit est le lieu le plus dédié au tourisme en Martinique, concentration d’hôtels, d’appartements à louer, de restaurants, de prestataires d’activités, de boutiques, un casino, une marina avec des navettes pour Fort-de-France… Certains recherchent et apprécient ce type de lieu, pas nous !

Les amarres sont larguées à 8h30 précises, le kata est spacieux et permet à une petite trentaine de personnes de pouvoir s’installer à l’ombre et s’isoler en petits groupes sans avoir l’impression de se marcher dessus. De plus, il est équipé de commodités et cela a été un déterminant dans notre choix. Il m’est impossible d’envisager une activité de plus de 2 heures sans !

C’est une régate le long des côtes jusqu’aux environs du Carbet, là où vivent les bans de dauphins. Quelques commentaires viennent donner des précisions sur les races de dauphins et leur vie mais sans se transformer en leçon animalière. Cela nous a bien convenu mais pourrait être faiblard pour d’autres. Une vingtaine de minutes sur site nous a permis d’en croiser plusieurs dizaines, toutefois ils n’étaient guère joueurs ou cabrioleurs en ce jour ! Cependant, c’est ravissement de pouvoir les contempler et les regarder s’amuser en effleurant la surface et en s’approchant des embarcations. Cela laisse un joli souvenir en mémoire.


Madikéra

Super cette rencontre avec les dauphins! Est ce que tu connais une entreprise qui permettrait de voir les dauphins mais en partant du Carbet? On recherche quelquechose de pas trop touristique et qui respecte les dauphins.Bonne soirée, Prici

Bonjour,

Toutes les entreprises doivent respecter la charte… Sinon, c’est l’interdiction…

Au départ du Carbet, je connais 2 options, bons retours des deux mais je n’ai pas pratiqué - à vérifier leurs périodes de fonctionnement…

Patrick Ledoux
http://fiango.over-blog.com/

Karaib Pêches

Plein de sites Internet aidants en nos pages…

Belle prépa de votre venue
Maidkéra

Merci beaucoup! Je vais aller voir les sites.
Bonne soirée

Re,

Merci pour ton commentaire sur notre carnet

Madikéra

Bonjour,

Le 8 juin dernier, nous avons fêté nos 25 ans d’Antilles. Il m’est souvent demandé comment s’est passée notre installation, pourquoi la Martinique… j’ai résumé nos premiers mois d’arrivée en cette page…

Vous y trouverez souvenirs et moments émotions avec notre nuit du 16 au 17 septembre à Sainte-Anne en Guadeloupe quand Hugo détruisait presque tout sur son passage…

Encore merci à ces îles de nous avoir accueillis et à la Martinique de nous avoir acceptés et intégrés comme habitants au long cours…

Madikéra
Et c’est aussi une petite fête routardienne car c’est mon 3 600ème message

Bonjour,

La septième journée détaillée nous emmène découvrir un lieu consacré à la nature puis déjeuner au pied du Volcan…
C’est** l’Emeraude Peléenne**

En voilà le début:
Aujourd’hui c’est tout droit vers le nord et celle qu’on nomme La Montagne. Bien des gens préfèrent éviter d’employer son petit nom… D’autres, un peu plus bravaches osent la nommer Pelée. Ses dernières grosses éruptions remontent aux années 1929/1932 et ont été vécues par les plus anciens. Elles étaient moins détruisantes que la terrible du 8 mai 1902 mais ont donné sa forme actuelle au volcan (là aussi, il est des gens que vous n’entendrez jamais dire ce mot !).

Si vous imaginez que je vais vous raconter une montée au plus haut sommet de Martinique, vous allez être déçus car aucune envie de marche pentue en ce jour, juste une envie de baladette en forêt et de déjeuner sous vue ! Pour être honnête, je l’ai “escaladée” une seule fois après au moins 6 tentatives stoppées pour mauvais temps et absence de visibilité. Monsieur Madikéra y est grimpé nettement plus et par divers chemins à la recherche de pistes d’envol pour parapenteux. Donc, le jour où “ça c’est fait” a été prononcé a été le dernier de mon envie de monter voir là-haut !!!

Avant notre approche des hauteurs, nous allons découvrir le Domaine d’Emeraude juste à l’entrée de Morne-Rouge. Départ à 8h15, un samedi aux routes peu encombrées, donc en une demi-heure les 33 kilomètres nous séparant de la basilique de Balata sont avalés et il faut encore et il faut encore 30 minutes pour faire les 17 restants. La route tournicote un peu et un bus nous ralentit.

Donc à 9h15, les petites chaussures de randos sont chaussées, les 6 euros par adulte payés et nous voilà dans un espace multi-formes dédié à la nature: des sentiers en forêt praticables par le plus grand nombres car aménagés et de longueur variable, un musée offrant aux enfants un espace de découvertes tout en jeux, un jardin des simples et une boutique/buvette.

C’est parti pour un tour en forêt d’environ 1 heure en suivant le sentier rouge, rouge est un nom qui lui va bien tant les balisiers le bordent. De nombreux arbres portent un panneau nominatif permettant aux amateurs de botanique d’en apprendre un peu plus en serpentant le long du chemin.

Nous enchaînons par le jardin des simples où de nombreuses plantes servant de base aux rimed razié sont visibles. Des serres à fleurs sont également visibles en cette zone à l’arrière du musée.

Si vos enfants sont intéressés par la Terre, la géologie, la faune et la flore de Martinique, alors un petit tour au musée devrait les ravir. Ils pourront ouvrir des tiroirs, tourner des boules, pousser des boutons, soulever des volets… Bref, ils pourront découvrir activement de multiples informations. En tant qu’adulte, nous avons beaucoup apprécié la variation des affichages, le trait fin des dessins d’animaux, la dynamique des pièces… Il accueille aussi des commodités comme le bâtiment d’entrée.

Un jus de fruits et deux confitures de notre marque locale bien-aimée Sérénade des Saveurs, un paquet de galettes fines salées au manioc, un pot de miel voilà nos emplettes au magasin d’accueil. Ahhh, les galettes fines au manioc, nous en sommes fans absolus ! Elle s’achètent en certains magasins, aux étals de marché (comme au Diamant) et elles font les beaux jours de nos grignoteries ou apéritifs (avec de la chiquetaille ou du . Nous vous recommandons très fortement de tester… Ce serait dommage de venir sous nos latitudes et de ne pas tenter quelques expériences gustatives inconnues !


Madikéra

La huitième journée détaillée vous propose un mix entre rando et plage.
C’est la Diamantinoise Randobeach

En voilà le début…
Aujourd’hui, nous allons diamantiner…

Depuis le début de l’année 2014, diverses nouvelles petites randos sont disponibles dont une au Diamant. Elle part du port de pêche de Taupinière et arrive à la plage d’O’Mullane (à côté des bâtiments à l’abandon d’ex-Thélamont). Début et départ dans ce sens car c’est dans ce sens que nous vous recommandons de la découvrir…

En réalité, ce n’est pas vraiment une nouvelle rando. Le sentier existait déjà, en partie, dans les années 90 et nous aimions aller nous baigner aux petites criques dont nous parlerons plus loin. Puis, il fut abandonné…

Vous pouvez garer une voiture aux deux endroits (si vous en avez 2) ou prévoir de faire un retour…

Le point de départ est à gauche, quand vous êtes face au restaurant Le Poisson Rouge. Vous pouvez y manger… du poisson fraîchement pêché. Le sentier est repérable par un trait jaune.

Il est 8h35 quand les petites chaussures de randos se mettent en route - des baskets suffisent sur ce type de sentier.

La première partie longe la mangrove, fait découvrir une nature en mode sèche, montre que par le passé la zone était habitée… mais malheureusement prouve aussi que la mer est plus que rejetante de détritus ! Une équipe est en train de ramasser un maximum de déchets mais il y a encore beaucoup de travail !!!

Ensuite, au bout d’une vingtaine de minutes à rythme lentouneux car photographieux, la mer s’étale devant nous et nous offre des couleurs calanquesques. La végétation est toujours en base sèche.

Encore une cinquantaine de minutes et nous voilà dans la zone de la vue sur Rocher et des petites criques, donc c’est instant baignade pour une trentaine de minutes. Nous sommes venus sans les palmes, masque et tubas car nous voulions voir comment était le sentier. Et comme il est tout bon, tout facile nous reviendrons équipés…

Si vous envisagez de faire demi-tour nous vous conseillons de le faire de là. La fin du sentier offre des vues sur l’ex Novotel/Diamond Rock, la femme couchée, le Rocher… et grimpoune un tout petit peu. Il y a peu d’animaux visibles en cette période bien sèche du 17 mai 2014.

Nous vous conseillons de faire cette rando de ce sens pour les vues…

Une heure de marche et nous voilà devant les anciens hangars des entreprises Thélamont. Que c’est triste de voir ces machines se rouillant, ces moules de yole à l’abandon… Dans le passé, cette entreprise était si florissante !

Nous avons mis 2h45 pour parcourir cette petite rando en prenant tout notre temps… Nous vous la top-conseillons…


Madikéra

Merci pour cette nouvelle belle ballade! Et ça tombe bien car je n’ai pas encore préparé mon “planning” pour la découverte du sud de l’île et je vais pouvoir y inclure cette ballade!Bonne journée!

Bonjour Pripri,

Cette petite rando est vite devenue une de nos préférées…
Pour en parcourir toute la longueur, c’est par là…

Belle prépa de votre venue
Madikéra

La neuvième journée détaillée vous propose de rhumer puis de tresser…
C’est la James Vanerienne

En voilà le début…
Aujourd’hui,nous partons visiter une autre distillerie et l’unique atelier de vannerie de l’île et espérons que le Tombolo… donc vous devinez peut-être que nous allons vers Sainte-Marie…

En ce 17 avril 2014, la météo est grisonnante et nous hésitons à partir mais comme tout est prêt, hop nous y allons quand même à 7h45. Arrivés à Ducos, il y a encore de forts bouchons, donc demi-tour, nous allons passer par Saint-Esprit et La Manzo, notre lac réservoir d’eau pour rejoindre le Lamentin et la route du Robert. C’est une option un peu plus longue en kilomètres mais quand il y a bouchons… En semaine, en général les bouchons vont de Ducos, parfois dès Genipa, aux environs de l’aéroport entre 5h45 et 8 heures, parfois plus !!! Du coup, nous ferons une dizaine de kilomètres supplémentaires en même temps cela permet de voir l’intérieur de l’île…

La bifurcation pour la Manzo est atteinte à 8h16 et la brasserie Lorraine à 8h32. La blonde Lorraine est fabriquée en Martinique depuis 1922, c’est une bière de soif correspondant au climat. Depuis, quelques années une ambrée et d’autres produits, Kraz, sont venus compléter la collection. Avis aux amateurs de cervoise…

Cela roule bien et à 9h10, soit après 1h25 et 61 kilomètres, nous voilà devant le Tombolo, encore fermé ! Pas de chance pour nous en cette année 2014. Pour celles et ceux se demandant mais qu’est-ce donc cette chose qui tombe à l’eau ? C’est une langue de sable s’ouvrant entre la plage de Sainte-Marie et l’îlet en face, en général entre février et juin…

Donc, direction la distillerie Saint-James pour 1h30 de visite. Il est possible de suivre une visite guidée payante, en matinée. Mais en ce jour de pluies allant et venant la première est reportée et du coup les personnes en attente se densifient et comme nous détestons les opérations “groupiert…” nous renonçons à la visite.

Depuis 2010, en plus du musée du Rhum et ses quelques objets, dans la maison d’entrée du site, il y a une maison de la Distillation avec plein, plein, plein d’objets petits et surtout gros, la plupart en cuivre, s’y rapportant. Nous vous encourageons à y venir, c’est gratuit, informatif, beau à regarder et unique en Martinique.

Notre deuxième objectif du jour est la vannerie de Morne des Esses. Nous aurions pu aller au musée de la banane avant… Les 9 kilomètres de grimpette sont avalés en une dizaine de minutes en offrant quelques beaux points de vue d’autant plus que la pluie du matin a cessé.

Le centre de vannerie caraïbe est un des lieux de production artisanale locale. Il est consacré à un art ancien toujours pratiqué en cette commune. Un film permet de comprendre le passage de cachibou et de l’aroman à l’objet fini. Une démonstration est offerte par la personne présente en ce musée actif et vous pourrez acheter divers objets… L’entrée est à 2 euros par personne. En prenant notre temps, nous sommes restés une trentaine de minutes. Je n’en ferai pas un objectif clef de déplacement mais en passant par Sainte-Marie, juste un petit détour suffit…


Madikéra

La dixième journée détaillée vous propose de brancher et minigolfer…
C’est la mangofilienne

En voilà le début…
Aujourd’hui nous allons sporter dans les arbres… Donc, une team de 4 filles se met en route pour Mangofil aux Trois-Ilets.

Nous arrivons en presque ouverture pour faire le grand parcours sans trop de monde et ainsi pouvoir évoluer à notre rythme…

L’option journée complète à 37 euros par personne (depuis 40), soit parcours Bigmango et minigolf a été choisie, car il y avait une promo (à 37 euros pour 2)… A plein tarif, nous n’aurions fait que le parcours dans les branches. Le déjeuner sera pris sur place au snack, par commodités.

Un peu avant 10 heures, de solides harnachements entourent nos tailles et jambes. Et c’est parti pour le moment explications et instructions. Il y a 10 ans, avec des amis j’avais déjà fait cette activité. Nous avions été pris en charge par une personne plutôt revêche et vite rouspétante si nous n’obeïssions pas dare-dare, du coup cela nous avait refroidis. Heureusement le parcours avait fait oublier cet aspect mais nous n’étions jamais revenus. Et bien figurez-vous qu’on dirait la même 10 ans après !!! Une des jeunes filles de la team ne fait pas d’emblée les choses comme il convient et se fait sermonner limite gronder. Elle a failli tout planter là !!! Il faudrait vraiment que les personnes chargées d’apprendre les règles de sécurité aient sourire et pédagogie !!! On a l’impression qu’on ne va pas s’amuser. Certes, les consignes doivent être strictement respectées mais la toute première fois que quelqu’un manipule ces engins (et c’est le mot) il a bien le droit d’apprendre.

Bon passons et montons aux arbres pour nous amuser car nous sommes venues pour cela. Le parcours est plaisant avec des ateliers différents. Il y a des possibilités d’interrompre à certains endroits si on trouve que c’est trop long, voire de reprendre plus loin. Nous avons ri et même bien ri quand il a fallu recommencer 2 ou 3 fois certains passages pour cause de vitesse trop lente et heureusement à ce moment là le surveillant de la zone a ri avec nous et donc a permis de ne pas se sentir coupable d’avoir raté.

En tirant, poussant, montant, descendant, enjambant, glissant, hissant… à l’ombre des grands arbres, nous mettrons 2h30 à faire la parcours à notre rythme fait de pauses photos, commentaires, admiration de l’environnement, grignoteries et gorgées d’eau.

Madikéra

Bonjour,

La onzième journée détaillée vous propose de rhumer et plager
C’'est la Clémentine Plagienne

En voilà le début…

Aujourd’hui nous partons à la découverte de l’habitation de l’Acajou chez Clément puis nous irons nous baigner sur une des plages de Sainte-Anne.

L’habitation est sur la commune du François sue la route de Saint-Esprit. Donc, selon d’où vous venez vous pouvez passer par cette commune et parcourir la campagne entre champs de bananes et de cannes.

L’habitation est un musée payant vous permettant de découvrir jardins, ancienne distillerie devenue centre d’interprétation du rhum, chais, habitation dont les premiers éléments furent construits dès le XVIIIème siècle, dépendances et expositions de la fondation Clément.

Nous apprécions cet endroit où il est possible de passer environ 2 heures à parcourir les allées ou à découvrir une maison de maître. Bien sûr, à l’arrivée une dégustation vous sera proposée. Parmi nos musts, il y a leur Shrubb - boisson traditionnelle de Noël aux écorces d’orange. Il est depuis notre arrivée notre préféré. Il y a aussi la récente

Il est maintenant temps de rejoindre le sud du sud avec la pointe de Sainte-Anne et ses diverses plages.

Il y a bien sûr la très célèbre plage des Salines. Nous n’en avons jamais été fans car un peu trop fréquentée et touristisée à notre goût. Elle correspond à ce que de nombreuses personnes s’imaginent être notre végétation avec sa bordure de cocotiers. Mais les cocotiers, tous comme les palmiers ou les manguiers… sont des arbres importés au XVIIIème ou XIXème siècle. Donc, il s’agit d’une végétation mise en place par l’homme et non d’un patrimoine naturel endémique.

Nous lui préférons des plages comme cap Chevalier ou cap Macré ou celle de la baie des Anglais (accès payant). La végétation y est plus locale avec les raisiniers, oliviers… Bon, il est un arbre duquel se méfier c’est le mancenillier car ses jolies petites pommes et sa sève sont vénéneux. En principe, il est cerclé de rouge pour attirer l’attention et dire “Evitez de vous installer sous moi”. Si vous êtes brûlé il vaut mieux appeler les secours ou aller au plus vite chez un médecin ou dans une pharmacie.

A cap Chevalier, on peut chausser palmes et tubas et partir vers la barrière de corail voir les petits poissons. Il vaut mieux avoir un moyen de signalement hors d’eau à cause des bateaux. Quand l’eau n’est pas trop agitée, ils sont bien visibles.

Madikéra

Bonjour,

Me suis super contente de voir qu’on peut maintenant illustrer nos message sapr des photos…

Madikéra

La douzième journée détaillée vous propose de marcher, culturer et plager
C’est la Coeur Valdorienne

Aujourd’hui nous allons saintanner…

Nous envisageons une journée complète en un des bouts de l’île. Nous allons pouvoir randonner, visiter des ruines, découvrir un site récemment reconstruit et finir par une trempette…

Départ un peu vers 7h30 en direction de Sainte-Anne et plus particulièrement du petit mont Crève-Coeur. Attention, le panneau sur le côté droit de la route indique les ruines et non le piton.

Nous voilà prêts à démarrer la grimpette vers 8 heures. Le parking jouxte les ruines de la sucrerie. Malheureusement les travaux de réhabilitation sont à l’arrêt.

Nous passons par la branche droite du sentier pour voir en premier les ruines de la maison d’habitation de la sucrerie Crève-Coeur. Au retour nous prendrons l’autre.

C’est une petite rando de type familiale car le sentier est peu escarpé et en partie aménagé pour éviter les trop hautes marches ou les zones glissantes. De plus, il ne fait qu’un peu plus d’un kilomètre. Un peu avant le sommet un premier arrêt avec banc permet de regarder vers le Marin et le Diamant. Tout en haut des 200 mètres du piton, deux points de vue vous permettent d’admirer le lointain. Le plus haut vous offre aussi une fort jolie plate-forme d’orientation. Il nous faudra 1h10 pour monter et admirer les vues, en prenant tout notre temps et 20 minutes pour redescendre. Nos apprécions ce type de petite rando.

Chance, aujourd’hui il y a des gardiens sur les site des ruines et donc nous sommes autorisés à le parcourir. Il reste les traces des principaux bâtiments.

Il est temps de rejoindre notre seconde étape, ouverte uniquement les vendredis, samedis et dimanches: le moulin de Val d’Or. Ce moulin a été reconstruit sur les ruines d’un moulin à cannes tournant jusqu’à la fin du XIXème siècle. Nous y voilà à 10h20 pour une visite d’une heure. Elle est en mode guidée et interprétée. Il y a des acteurs et des animaux permettant de bien comprendre le fonctionnement de ce type de moulin. Nous vous la recommandons, elle vaut bien ses 3 euros d’entrée. Un espace buvette et autres gourmandises devrait apparaître…

Et zou, direction les Salines, la plage mythique de Martinique. Malheureusement ces dernières années, l’érosion l’abîme et la mange petit à petit. Tout récemment quelques cocotiers sont encore tombés. Attention à la houle, c’est une des plus piégeuses de l’île. C’est tout de même l’heure du bain,avec belle vue dans le lointain, un peu avant midi.

Madikéra

Bonjour,

A toutes et à tous, je souhaite une année bonheurisante
Merci de m’accompagner en ce carnet…

Bonjour,

Après qqs semaines de repos pour me permettre de terminer le carnet Italie/Autriche et lancer la prépa Namibie 2015, ce carnet Martinique est de retour…

La treizième journée commence: c’est
la Robertine Kayakante

Aujourd’hui, nous partons sporter et palmer…

Le kayak est loué à partir de 9 heures au Robert, donc nous nous mettons en route vers 8 heures pour faire els 40 minutes de route depuis le pont de Rivière-Salée. Dans ce sens, à cette heure-là, il n’y a plus trop de bouchons matinaux !

Divers prestataires officient dans la commune. Nous avons choisi les Kayaks du Robert aux panneaux bleu et blanc. Le point de départ est après le centre commercial Océanis, tout au bout de la Pointe Savane… Le CC permet un arrêt commodités si besoin…

L’accueil est tout aussi sympa de visu qu’au téléphone. Le parcours est libre et les diverses options vous sont présentées. Les kayaks peuvent se louer à la demi-journée ou à la journée. Le kayak prévoir des attaches et un bidon pour ranger vos affaires. C’est un plus sécurité.

Allez ramons un peu ensemble…

D’abord une traversée du chenal et un peu de pleine mer, la côte n’est jamais bien loin. Puis on commence à longer l’ilet Chancel ou Ramville ou Monsieur, ses divers noms au fil des siècles, le plus long de Martinique avec ses 2 kilomètres. Nous ramons dans moins d’un mètre d’une eau transparente permettant de voir de belles étoiles de mer bien orangées. C’est très sécurisant, du coup les enfants peuvent être emmenés en kayak…

L’ilet est presqu’entièrement privé ou interdit aux visiteurs. Cependant, l’accostage est autorisé en proximité des ruines de l’ancienne habitation sucrière et d’une poterie. Elles témoignent de l’importante activité par le passé.

Les célébrités locales, de bons gros iguanes de l’espèce endémique des petites Antilles “Iguana delicatissima”, peuvent être plus ou moins présents ou visibles. Il faut avoir l’œil et souvent regarder dans les branches…

vers la suite
Madikéra

Bonjour,

La quatorzième journée commence et c’est
La Foyal Carnavalente

Aujourd’hui, nous sommes en plein Jours Gras et partons carnavaler à Fort-de-France.
En Martinique le Carnaval se déroule en deux temps: préparation et fête.

La préparation est la période de montée en puissance avec des défilés communaux et les élections des Reines. Elle commence début janvier et se termine le Samedi Gras.

Lors de la période de fête, chaque journée est spécifique:

  • Dimanche Gras = Grande parade générale à Fort-de-France et en communes
    Groupes à pieds, chars, Reines… Le tout en multi-couleurs et multi-rythmes…
  • Lundi Gras = Mariages burlesques à Fort-de-France et Grande Parade du Sud
  • Mardi Gras = Diables rouges en folie dans Fort-de-France et en communes
  • Mercredi des Cendres = Mort du Roi Vaval sur le front de mer de Fort-de-France.
    Les accompagnants sont en noir et blanc

Le lundi, mardi et mercredi sont fériés pour la plupart des structures. Certains magasins, en particulier alimentaires, sont ouverts les matins comme le dimanche.

Vous vous demandez peut-être si c’est sécure d’y aller et ma réponse est oui. Par le passé, il y eut des problèmes mais depuis quelques années rien à signaler, donc…

Ensuite, vous vous demandez probablement comment y aller et où vous garer éventuellement. Les deux options sont navettes bateaux depuis la Pointe du Bout ou l’Anse à l’Ane (cela a repris en 2014) ou voiture. Je préfère la voiture car c’est plus souple et les bateaux peuvent être bondés donc difficile de repartir le soir…

Des parkings gardés sont prévus: au stade Pierre Aliker à Dillon, à l’hypermarché Carrefour de Dillon… Ils sont gratuits. Ce qui est payant, c’est la navette bus, en 2015 le ticket coûtait 3 euros et était valable pendant les 4 jours. Les bus démarrent vers 14 heures et terminent vers 20 heures, avec un arrêt vers 17 heures d’environ 1 heure. Certains garent leur voiture sur les trottoirs en allant vers la ville, je ne le ferai pas.

Ces jours là, cela roule très bien, en partant de la maison vers 13h30 à 14h20 j’avais passé le contrôle d’entrée de ville, difficile de faire plus vite ! Ouverture des sacs pour tout le monde pour vérifier qu’aucune bouteille en verre ou autre objet dangereux ne s’y cache.

En attendant le début du défilé, allons manger une glace aux kiosques de la Savane et acheter une petite bouteille d’eau pour tenir par la suite… Question commodités, il y a des cabines gratuites disposées en divers points du parcours. A noter, les gourdes gratuites d’Odissy n’étaient disponibles qu’après 15h30 cette année. Il faut permettre aux multiples petits marchands de vendre avant !!!

Il est aussi possible de faire un petit tour en ville pour pixéliser la bibliothèque Schoelcher, le marché (en semaine je vous conseille d’y manger) et quelques autres monuments.

Les carnavaliers avaient demandé un début de manifestation vers 14h30, donc en position sur le front de mer avec d’autres et nous attendons et ne voyons rien venir !

vers la suite
Madikéra

La quinzième journée, commence et c’est
La Carbetienne Dauphine

Aujourd’hui, nous allons voir si les flips et saltos méritent un 6 sur 6…

Cela faisait un moment que je souhaitais tester une sortie dauphins au départ du Carbet pour pouvoir comparer avec celle de Katamambo au départ de la Pointe du Bout, même si la seconde est en base journée et la première demie.

Une amicale visite de Caribous québécois m’en a donné l’occasion le dimanche 28 décembre 2014. Décision est prise le samedi de tenter d’aller voir nos gris amis des mers. Quelques coups de fil pour trouver une solution, car presque tout est complet en cette période de haute saison et Toch du Miss Taïs accepte de me bloquer 6 places jusqu’au soir et notre décision finale. Ils sont plusieurs à proposer cette activité au Carbet, dont Karaib Pêche qui n’était pas dispo mais m’a recommandé Toch… Ce sera 45 euros par adulte et 25 par enfant.

Finalement c’est tout bon et rendez-vous est pris sur le ponton du Carbet à 9 heures. Nous avons une bonne heure de route à faire en comptant l’arrêt commodités au centre commercial le Rond-Point ouvert le dimanche matin.

Et hop, nous voilà tout pile à l’heure nous garant sous de bons gros arbres diffuseurs d’ombre salvatrice aux voitures. Allez, zou au pas de course vers le ponton mais du coup pas le temps d’aller réserver - et honnêtement pas l’idée à cet instant T - au resto THE resto de poissons du Carbet pour de nombreux martiniquais, Chez Les Pêcheurs… Si vous passez par là en période de vacances ou pendant les WE et souhaitez manger un poisson super frais, vous savez ce à quoi il faut penser avant d’embarquer… Vous avez d’autres bonnes options dans le secteur ou plus loin à Saint-Pierre, si toutefois…

Miss Taïs a de jolies formes et deux bons gros moteurs bien puissants, par contre pas de commodités, donc à prévoir avant au bureau sur la plage… Nous sommes une bonne quinzaine à embarquer sans compter le pilote et son aide. L’arrière nous accueille et nous permet de nous asseoir pour admirer les moteurs vrombir, vers 9h20… Nous paierons au retour…
La jolie Miss fonce et le sillage est superbe à admirer surtout que la Pelée a décidé, de nous saluer chapeau bas… La mer est plutôt forte et la houle bien marquée. En 20 minutes, nous atteignons la zone habituelle de rencontre avec les mammifères. Comme cela a pas mal bougé, certains sentent les effets pas trop sympas de ce genre de sortie… Un Cocculine et je respire tout de suite mieux…

Il y a une petite dizaine de bateaux dont ceux venant des Trois-Ilets. Mer agitée, bateaux nombreux, nos amis risquent d’être peu joueurs et fuyants…

Allez, appareil photos en main, guettons à droite - loupé ils sont à gauche… Bon alors, guettons à gauche, raté, ils sont à droite… Je vous passe les x changements de bord droite-gauche que j’ai fait, pour une plus que piètre pixelisation de petits bouts de dauphins. D’autres y arriveront mieux que moi !!!

J’ai trouvé les dauphins plus speedy que la dernière fois où je les avais vu. Les dolfineries sont peu spectaculaires en ce jour, mais en même temps les animaux sont libres de faire ce qu’ils veulent, de se montrer ou pas, de sauter ou pas… Ils sont déjà bien sympas de nous accepter dans leur zone de vie et de nous offrir spectacle de leur beauté. Heureusement, j’ai un tout petit bout de film où ils sont un peu plus visibles., sinon on pourrait croire qu’il n’y en avait point ! Autour de moi, ce sont des ohhh et des ahhh d’admiration joyeuse car voir les dauphins a quelques chose des réjouissances de la prime enfance, du plaisir brut juste vécu sans analyse ou calcul.

Au bout d’une trentaine de minutes, nous quittons la zone. La réglementation concernant l’observation des mammifères marins est stricte depuis quelques années dans l’objectif de les protéger au maximum. Chaque bateau ne peut rester que trente minutes sur zone et nous le respectons parfaitement. Un gros point plus pour Toch !

Les moteurs revrombissent car pendant l’observation ils étaient au ralenti et nous amènent vers Case-Pilote, au cap Enragé à Fond Boucher, en une vingtaine de minutes. C’est le lieu choisi par tous les bateaux proposant l’arrêt baignade dans le coin. Les eaux sont translucides et il y a un peu de poissons et autres structures des fonds marins…

Re,

La suite de la Carbetienne Dauphine, les photos et les petits films sont par là…

Madikéra

La seizième journée commence et c’est
La Vauclinoise Pointée

Aujourd’hui, nous partons faire le tour en boucle d’une de nos pointes. Nous apprécions fortement ce type de rando car cela évite de repasser deux fois au même endroit ou de devoir prévoir deux véhicules…

Direction Le Vauclin et plus précisément Château Paille. Le point de départ se situe sur le parking en face de l’UCPA au cœur d’un lotissement. C’est un mauvais point de départ à notre goût car le parking est extrêmement réduit. Je vous déconseille de vous garer dans le lotissement… Le WE, vous pouvez envisager la zone du hangar à Bananes…

La boucle fait 6,5 kilomètres, la durée référente est de 2h45 – nous mettrons 3h25 parking/parking en traînouillant en en multipliant les arrêts… Elle est classée en niveau intermédiaire à cause d’un dénivelé d’environ 130 mètres et de jaune d’un trait marquée. Tout au long du sentier, vous verrez des petits poteaux indicateurs directionnels avec une carte positionnelle…

Comme c’est une boucle, la question première est dans quel sens la faire ??? Beaucoup de gens commencent par la branche de droite et du coup doivent grimper pas mal. Une connaissance habitant au Vauclin m’avait fortement conseillé de commencer par la gauche et ainsi de limiter les grimpettes. Je relaie ce conseil et vous encourage à faire de même…

Nous voilà donc partie vers les champs de bananiers après avoir traversé tout le lotissement. Hop à gauche, attention à l’arrosage et nous voilà à l’entame réelle du chemin vers 9 heures.

La première partie, peu ombragée, longe la mangrove et permet d’apercevoir crabes et palétuviers. C’est une zone plutôt plate…

Nous arrivons à Trou Cochon, donc en bordure d’océan vers 9h35. Des panneaux explicatifs sont disséminés tout au long du chemin et permettent de comprendre les différentes zones traversées.

Trou Cochon, c’est une baie calme où il peut être envisagé de se baigner si on aime les galets ou de pique-niquer. Il est d’ailleurs possible de venir que jusque-là… Depuis quelques mois, des arrivées plus ou moins massives d’algues sargasses viennent parfois enlaidir nos côtes et c’est un peu le cas en ce 23 janvier 2015.

Nous allons entamer la dizaine de minutes de la principale grimpette jusqu’au point de vue. Des marches ont été positionnées afin de la rendre praticable par presque tout le monde… Que dire d’autre en arrivant devant l’espace dégagé que “Wouaouhh, comme c’est beau”… Fonds blancs, îlets, Tartane s’offrent à vos yeux et donnent envie de se mettre en mode admiration un petit moment…

C’est un peu dommage qu’il n’y ait pas plus d’espace dégagé et de bancs pour se poser…

Allez en mouvement les muscles, on ne va pas y passer la journée… Encore un peu de grimpette et en une quinzaine de minutes, nous voilà à la pointe de la Pointe… et c’est reparti pour un tour de “Wouaouh, comme c’est beau, sauvage, captivant”… La puissance des vents et des courants et bien visible en ce lieu qui peut faire penser à d’autres pointes de l’autre côté de l’Atlantique.

La suite, les photos et les petits films sont par là…
Madikéra

La dix-septième journée commence et c’est
la Kayakante Noirée

Aujourd’hui, nous partons pagayer le long de la côte Caraïbe…

Le kayak de mer est une activité que nous apprécions de faire et nous vous recommandons, si vous le pouvez, de l’envisager au moins une fois en un séjour madininesque.

Direction Anses d’Arlet…
Arlet, chef indien caraïbe, fut petit à petit dépouillé de ses terres par les colons… Il reste trace de lui et de son frère Pilote (enfin sous leurs prénoms donnés par les arrivants) dans les dénominations de trois communes de l’île.

Une petite route en pente descendante, entre Anse à l’Ane des Trois-Ilets et Grande Anse, mène vers la mer et au bout deux anses sont sœurs. Celle de gauche est toute de sable blanc vêtu et se nomme Dufour celle de droite est toute de sable noir vêtue et se nomme Noire. La première, plus grande, abrite des maisons de pêcheurs et quelques restos, la seconde abrite quelques cabanes et un petit hôtel où vous pouvez jouer à Robinson dans les arbres… Robinson… car point de route pour y parvenir et le soir venu ou au tout petit matin vous serez seuls en ce coin. Donc, c’est à pieds que l’anse est accessible…

C’est un petit coin très prisé, donc très fréquenté les week-ends, du coup mieux vaut y aller en semaine. De plus, les places de parking sont peu nombreuses, après c’est le long de la route… Pourquoi est-elle si prisée, certains se demanderont peut-être ? Et la réponse est… battements de tambour… car ses falaises bordantes offrent un spectacle plutôt attrayant et facile d’accès aux amateurs de Palmes, Masque, Tuba ou PMT. De plus, des tortues vivent dans le coin et parfois daignent se montrer. Attention, attention, les tortues sont protégées, donc personne ne cherche à les toucher, à nager avec elles, à les gêner… Il est juste permis de les admirer si elles vous font ce cadeau !

Et zou, pour la descente de la centaine de marches donnant accès à l’anse. En fond de plage, une cabane colorée est le lieu de location des kayaks. Elle sert aussi de point de vente à des bijoux artisanaux locaux en graines fabriqués pendant que vous pagayez…

Deux circuits libres sont possibles: vers Anses d’Arlet ou vers Anse à l’Ane. Nous avons opté pour le second car le vent nous poussera au retour et du coup il faudra moins tirer sur les muscles.

Et, c’est parti vers 9h15 sur une mer d’huile comme il se plaît à y en avoir en ce coin… En 15 minutes de pagaie, nous voilà à la grotte aux chauves-souris. Clic-clac photos… Pas facile de pixeliser, car la mer venant cogner contre les parois de la falaise, cela crée un mouvement de houle… Je me souviens d’un soir où mon Papa en visite me demanda, “Y-a-t-il beaucoup de chauves-souris en Martinique car je crois que je viens d’en voir plein ?” Et oui, Papa, presque tous les animaux volants que tu vois dans les airs après le coucher du soleil sont des chauves-souris…

Aujourd’hui, nous partons pagayer le long de la côte Caraïbe… Le kayak de mer est une activité que nous apprécions de faire et nous vous recommandons, si vous le pouvez, de l’envisager au moins une fois en un séjour madininesque. Direction Anses d’Arlet… Arlet, chef indien caraïbe, fut petit à petit dépouillé de ses terres par les colons… Il reste trace de lui et de son frère Pilote (enfin sous leurs prénoms donnés par les arrivants) dans les dénominations de trois communes de l’île. Une petite route en pente descendante, entre Anse à l’Ane des Trois-Ilets et Grande Anse, mène vers la mer et au bout deux anses sont sœurs. Celle de gauche est toute de sable blanc vêtu et se nomme Dufour celle de droite est toute de sable noir vêtue et se nomme Noire. La première, plus grande, abrite des maisons de pêcheurs et quelques restos, la seconde abrite quelques cabanes et un petit hôtel où vous pouvez jouer à Robinson dans les arbres… Robinson… car point de route pour y parvenir et le soir venu ou au tout petit matin vous serez seuls en ce coin. Donc, c’est à pieds que l’anse est accessible… C’est un petit coin très prisé, donc très fréquenté les week-ends, du coup mieux vaut y aller en semaine. De plus, les places de parking sont peu nombreuses, après c’est le long de la route… Pourquoi est-elle si prisée, certains se demanderont peut-être ? Et la réponse est… battements de tambour… car ses falaises bordantes offrent un spectacle plutôt attrayant et facile d’accès aux amateurs de Palmes, Masque, Tuba ou PMT. De plus, des tortues vivent dans le coin et parfois daignent se montrer. Attention, attention, les tortues sont protégées, donc personne ne cherche à les toucher, à nager avec elles, à les gêner… Il est juste permis de les admirer si elles vous font ce cadeau ! Et zou, pour la descente de la centaine de marches donnant accès à l’anse. En fond de plage, une cabane colorée est le lieu de location des kayaks. Elle sert aussi de point de vente à des bijoux artisanaux locaux en graines fabriqués pendant que vous pagayez… Deux circuits libres sont possibles: vers Anses d’Arlet ou vers Anse à l’Ane. Nous avons opté pour le second car le vent nous poussera au retour et du coup il faudra moins tirer sur les muscles. Et, c’est parti vers 9h15 sur une mer d’huile comme il se plaît à y en avoir en ce coin… En 15 minutes de pagaie, nous voilà à la grotte aux chauves-souris. Clic-clac photos… Pas facile de pixeliser, car la mer venant cogner contre les parois de la falaise, cela crée un mouvement de houle… Je me souviens d’un soir où mon Papa en visite me demanda, )
Madikéra

Bonjour,

Une nouvelle journée vient d’être publiée,
c’est la Belfortine Favorite

Aujourd’hui nous allons à la découverte de deux des activités agricoles majeures de l’île: plantation de bananes et transformation de la canne à sucre.

Le petit train de l’habitation Belfort ne circule que les mercredis et samedis. Le premier départ a lieu à 9h30 et le second à 10h30. Il n’y a donc que 4 tchou-tchou par semaine. Du coup, en haute saison il peut y avoir du monde.

Ce fut le cas le jour de notre visite, nous sommes arrivés vers 10h15 et avons bénéficié des dernières places et après nous cela arrivait, arrivait… Il y eut, d’ailleurs, un troisième convoi ce jour-là.

Le tour est commenté tout du long et permet de passer dans la bananeraie, de voir la coupe d’un régime, de s’arrêter au tri et à l’empaquetage des bananes…

C’est une activité plaisant aux jeunes enfants, c’est en petit train et dure environ 1 heure et aux plus grands par rapport aux explications et à la proximité avec le coeur de cette activité. Toutefois, nous trouvons que c’est un peu cher surtout quand on habite sur place et qu’on a déjà approché des plantations.

L’étape ultime est une dégustation de produits divers locaux, vendus sur place. J’y ai découvert le vin de maracudja et des chips de fruits et je vous les conseille…

Deuxième étape du jour, une toute petite distillerie dans les campagnes de Fort-de-France: La Favorite. Entre les deux, il faut prévoir une quinzaine de minutes de trajet.

Chaque année, elle distille environ 600 000 litres de rhum et est la dernière de l’île à le faire uniquement à la vapeur. La bagasse est utilisée pour alimenter la chaudière. C’est un système en totale autonomie.

La coupe se fait manuellement pour préserver les cannes et donc la repousse.

La visite se fait par soi-même, des panneaux indiquent les étapes clefs du changement d’état, soit de canne à rhum… En une demi-heure le tour peut être fait car la structure est concentrée. Vous circulez au milieu d’une usine tournante et pouvez approcher les matériels de très près. Donc attention si vous venez avec de jeunes enfants…

Sont produit du blanc, du vieux et du hors d’âge.

La matinée se termine et il reste du temps pour envisager soit une visite de Fort-de-France, l’après-midi il y a moins de monde, soit un plongeon vers une plage, soit un repos à l’ombre de beaux arbres…

La mise en images et les petits détails sont par là…

Madikéra

Bonjour,
j’aimerais dire un grand merci à Madikera pour toutes ces excellentes idées de balades et visites…
Très belle journée.

Bonjour,

A mon tour de te remercier pour ton sympathique commentaire sur mes journées de découverte de la Martinique

Madikéra

Une jolie fleur de bananier pour te dire merci
Musée de la banane à Sainte-Marie

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