Un retour sur mon voyage, afin de rebondir sur vos réponses et constater qu’une fois de plus, je me laisse déborder par le trac du départ alors que tout est si simple !
J’ai pris un peu de cash au DAB de l’aéroport, pour pouvoir payer le bus et mon repas du soir, puis dans la semaine, j’ai changé 120 euros dans un Cantor de mon quartier, près du Grand Moulin (actuellement en rénovation mais un coin très, très agréable, romantique à souhait avec la rivière, des jardins, trois belles églises, le tout à deux pas de la gare centrale et de mon hôtel).
Les frais appliqués sont en effet minimes, surtout que je n’ai pas fait de folies (à part les cigarettes pour ma fille…et un peu moi). Malboro moins de 4 euros.
Je recommande l’Ibis Budget que j’ai trouvé sur Booking, d’un niveau bien supérieur aux nôtres, bâtiment neuf à l’architecture inspirée des maisons hanséatiques, accueil charmant, décoration ébouriffante et colorée, isolation exceptionnelle, à se croire seuls dans l’hôtel, alors qu’il était plein ! Petit déjeuner incroyable ( poissons, crêpes, strudel en plus du reste, choix immense : inconvénient : on n’a plus faim de la journée !)
Tout est à portée de marche, y compris les quais, et le tourisme n’est pas trop tapageur. On commence à moins remarquer la reconstruction de la ville, car la patine du temps y fait son office. Une curiosité : les perrons ornés d’une gargouille en pierre à hauteur humaine dans les rues adjacentes à Dluga;
les ensembles Renaissance ou Art Nouveau sont vraiment magnifiques, au dela du pont mobile, à la sortie du port, une ile charmante avec des chaises longues en bois pour se reposer en profitant de la vue des quais.
Le premier soir, j’étais affamée n’ayant mangé que les deux gaufrettes offertes par Lufthansa, et je suis tombée sur le bar à lait Turyst… bizarrement ouvert en soirée, presque désert. il ne restait pas grand chose : du poulet et quatre garnitures de légumes, plus des pommes de terre à l’eau (le tout au poids !!!) - Dépitée de ne pas trouver de bière, je n’ai pas pris les jus de fruits proposés. Pas de desserts non plus sur la banque… La serveuse avait oublié de mettre de la sauce sur mon plat, (ce qu’elle a fait avec d’autres clients, des po;lonais) il fallait sans doute demander et je n’ai pas compris la question ? Sur les tables, pas de sel, pas de condiments, et pas de fontaine à eau : mais je me suis régalée car le poulet était tendre et gouteux, les pommes de terre vraiment nature, bonnes aussi surtout quand on a faim ! Expérience curieuse et un peu limitée par mon ignorance de la langue et aussi, parce que le soir, il ne restait plus grand chose. A Riga, les restaurants populaires sont vraiment plus attractifs et achalandés, avec déco “rustique” et non “pénitentiaire”…
Belle journée à Sopot, l’arrivée en bateau est recommandée, depuis la Porte Verte : une heure de traversée en passant par les chantiers navals, et soudain, la ligne bleue de la Baltique, un bleu profond et vif et l’on débarque sur la fameuse jetée en planches, du coup gratuite pour quand on vient de la mer !
La ville est bien sur très touristique (glaces, ballons, boutiques mondialisées…) mais on y trouve des petits coins tranquilles, il suffit de s’écarter de l’axe principal.
la plage est magnifique, propre, sans nuisances ( pas de musiques de kakou, pas de jeux de ballons, ni de vendeurs de chichis bruyants) Une merveille, avec le sable blanc, les mouettes… et tout près du fameux “Grand Hotel” !
Je suis revenue en train de banlieue : la gare était toute neuve, les trains bien indiqués, ce qui ne fut pas le cas pour aller à Oliwa, la veille : la gare de Gdansk est en travaux, j’ai du changer trois fois de quai faute d’info, et pas un personnel sur place, pire qu’en France !
Oliwa : superbe église baroque, concert d’orgue toutes les heures (un orgue incroyable !) aumilieu d’un parc magnifique, égayé des répétitions d’orchestre pour le festival Mozart.
Musée de la Seconde guerre mondiale : à deux pas de l’hotel (incroyable comme les distances me semblaient courtes !) de style très actuel avec murs gris foncés, spots audiovisuels, présentations thématiques… le clou : la reconstitution d’une rue polonaise en 1940, grandeur nature, comme un décor de cinéma, baignant dans une lumière sépia : impressionnant ! et plus loin, la meme rue effondrée sous les bombes, avec un vrai tank au bout…
La Pologne m’a étonnée par un aspect prospère, dynamique. J’ai eu tout le temps de voir la banlieue avec le bus 210 qui relie la ville à l’aéroport (14 km) : quartiers pimpants, immeubles à taille humaine et beaucoup de pavillons, le tout entrecoupé de forêts… Le commerce semble florissant, je n’ai vu aucun signe de misère comme c’est le cas chez nous, Et pourtant on peut dire que ce pays revient de loin !