Bonjour, j’ai un ami qui me dit que depuis Sarkozy, les modalités d’entrée ont changé, mais j’ai rien vu sur les sites officiels !!! Il me parle de la réciprocité. Apparemment, y’a pas mal de Brésiliens qui se sont fait refoulé ici donc la bas on se ferait refoulé aussi…Il dit qu’il faut prévoir 60€/jour/personne pour toute la durée… Qu’il faut une attestation d’assurance et une assurance médicale ??? C’est quoi tout ça ?? Suis allée 2 fois au Brésil sans souci comme en Europe, et là … ça changerait ??? Je pars samedi !! si vous pouviez m’en dire +… Merci !! Comme on ne peut plus joindre personne par téléphone maintenant…
Rien n’a encore changé et rien n’est prévu, sauf peut être bientôt, depuis la Guyane française puisque les Brésiliens ont besoin effectivement d’un visa pour y pénétrer. Je suis entré au Brésil deux fois cette année, une fois par Rio, une fois par Bélém, sans aucun problème (mais j’ai vu des gens en avoir quelques uns, à Belém, dernière fois en septembre)
Ce qui est sûr c’est que les agents de la police fédérale voient d’un mauvais oeil les entrants avec un look “clodo” voire même “baba” et que dans ce cas, oui ils peuvent contrôler attentivement tes conditions de ressource, etc. pour chercher la petite bête.
Bref sans aller jusqu’à entrer en costard Armani, une tenue convenable, de l’argent en quantité normale, une carte de crédit, ça le fait si par hasard on te demande quelque chose. Si tu as acheté ton billet avec une carte de crédit, tu as une assurance liée au voyage alors emmène l’attestation que tu auras demandée avant (de toute façon en cas de grosse merde, ça aide d’avoir uen assurance à 10.000 km de chez soi)
J’ai effectivement vu un gars se faire apposer à Belém un tampon de seulement dix jours au vu de ce qu’il a présenté, mais d’une part il était sapé comme un clodo, d’autre part il a manqué de feeling avec l’agent, la jouant “gringo arrogant” et pas “courtois aimable”. On lui a signifié que s’il la ramenait ça serait pas dix jours, mais le refoulement immédiat. Il lui restait toujours la possibilité de demander une prorogation en ville, au cours de ce délai. (il y a deux ou trois ans, dans la même situation, j’ai vu un gars se faire refouler)
Ah il y a aussi une “spécificité”, pour les mâles arrivant à Fortaleza: en accord avec le gouverneur de l’état et pour limiter le tourisme sexuel, ils ne reçoivent qu’une autorisation de bref séjour.
Il y a eu un bref moment de tension aux frontières (il y a deux ou trois ans, je crois) qui a frappé surtout les jeunes apparemment peu argentés, d’ailleurs, mais qui n’a pas duré: c’était à cause de l’Espagne qui a refoulé tout un groupe de Brésiliens… invités par une université espagnole! Comme ça a fait scandale au Brésil, les Européens ont un peu morflé à cause de ça… espace Schengen oblige.
Voilà le mail qu’il m’a envoyé…
Voilà ce qu’ils demandent pour les Brésiliens venant en France.
http://www.ambafrance-br.org/france_bresil/spip.php?article974
Et pour les Français au Brésil c’est l’équivalent:
http://www.cgbresil.org/index.php/fr/informations/visa-touristique/359.html
extrait de la page:
PIÈCES EXIGÉES À L’ARRIVÉE AU BRÉSIL
- passeport * ayant obligatoirement deux pages vierges au minimum et une validité d’au moins six mois à compter de l’entrée au Brésil.
*(ou carte d’identité, pour les citoyens du Mercosud) - Le passeport biométrique ou à lecture optique n’est pas exigé
- billet aller-retour conforme avec la durée du séjour légal
- justificatif de moyens de subsistance
- le certificat de vaccination ou profilaxie contre la fièvre jaune à jour n’est pas exigé.
>> http://www.liberation.fr/monde/0101568020-france-bresil-attestation-d-ecueil
>>
>
Effectivement, le Brésil prône la réciprocité et c’est tout à fait normal. Les USA ont imposé un visa d’entrée aux Brésiliens… 48h après il fallait un visa aux Etats-uniiens pour entrer au Brésil (ce qui a scandalisé les “gringos”^^)
Tout d’abord, notez que ce ne sont pas les formalités pour rentrer en France qu’il faut prendre en compte, mais bel et bien les formalités pour rentrer dans l’espace Schengen.
Mais pareil quand des Brésiliens arrivent à Roissy, le contrôle peut être extrêmement lâche et se dérouler en moins d’une minute, tout comme il peut être minutieux et tatillon selon l’humeur de l’agent, la longueur de la file et… le degré de solvabilité relative que montre la personne. Mon dernier retour du Brésil, en mai, dans un avion plein à 80% de Brésiliens le prouve: les 450 personnes sont passées en une demi heure…
Alors ne vous faites pas de frayeurs inutiles, voyagez avec une tenue convenable, des preuves de ressources minimales, soyez courtois à l’arrivée (ça, c’est fondamental) et ça se passera bien. De toute manière le réal a tellement monté qu’on ne peut pas imaginer vivre au Brésil comme avant, avec quelques clopinettes): les articles cités datent d’un temps où le réal avait la moitié de sa valeur actuelle…
Le gouvernement Lula a effectivement pris la mouche devant des abus essentiellement madrilènes (les liens cités précédemment datent de deux et trois ans), il a tonné, les Espagnols ont été plus touchés que d’autres par représailles, mais ça se tasse.
Aucune mesure concrète n’a été prise sur la quantification exacte de l’argent nécessaire ou de l’attestation d’hébergement authentifiée (comme en France où elle doit être visée par le maire ou, en cas de refus, par la préfecture: une attestation sur papier libre, ça ne vaut rien).
L’agent de la police fédérale a bien plus de qualification que son homologue de la PAF, et il dispose d’un pouvoir d’appréciation personnel. Pour ma part en 25 ans et deux voyages au minimum par an au Brésil, je ne me suis vu demander qu’une fois (il y a 2 ou 3 ans) mes ressources: j’ai montré mes quelques centaines d’euros, ma carte de crédit, et j’ai eu mon “prazo” de 90j avec le sourire. Et encore je crois que s’il m’a fait cette demande, c’est parce que son collègue était en train d’éplucher de près, à côté, un voyageur d’apparence “marginale” on va dire et qu’il ne voulait pas qu’il y ait “discrimination”. Et pourtant la plupart de mes entrées se faisaient depuis Belém où c’est nettement plus tendu qu’à Rio, en raison du très grand nombre de Brésiliens clandestins expulsés de Guyane qui arrivent là. Expulsés certes légalement, mais dans des conditions souvent attentatoires à la dignité.
En revanche, la dernière fois en septembre j’ai demandé 90j, le policier a tiqué et m’a donné… 82 jours parce que c’était ce qui me restait sur mon quota annuel maximal. Pas pour une question de fric
Ca se passe plus ou moins “à la tête du client” et je redis que les cas dont j’ai été témoin ou dont j’ai entendu parler étaient réellement caricaturaux. Quand vous demandez un séjour de 90j avec mille euros en poche, pas de carte de crédit, pas de lettre d’invitation, etc. aucun flic ne vous prendra au sérieux.
Oi, tudo bem !?
Juste pour te dire que je suis rentré au Brésil (comme dans tous les pays d’Amérique du Sud d’ailleurs) sans que l’on me demande un quelconque justificatif. J’ai juste remis mon passeport, un coup de tampon de 90 jours, mon sourire, mon respect et rien de plus.
Donc no stress et bonnes vacances…
Ah oui, cela était en mai 2010. Je voyageais avec mon sac à dos, look routard mais pas clodo et on ne m’a rien demandé de plus, mais vraiment rien !!
Le budget ?? cela dépendra surtout si vous bougez car les transports sont relativement chers dans ce pays. Sinon il est possible de dormir pour moins de 15€ et pas forcément dans des endroits pourris… il faut chercher et négocier.
Ate logo,
Se cuida e sorte.
Bonjour!
Je suis brésilienne et je peux vous assurer que la loi as vraiment changé, par contre ça na rien à voir avec Sarko… La loi crée c’est la loi de réciprocité quant aux conditions requises, elle s’applique surtout aux espagnols et sera effective à partir du 02/04/2012 pour riposter l’action abusive des agents d’immigration à l’aéroport de Madrid (Barajas). Pour les EUA on fait pareil: il faut un visa pour entrer chez eux, donc, pour entrer chez nous on exige la même chose, tout simple.
Je ne crois pas que il y’a des soucis avec les français car on a une bonne relation avec la France, il y’a pas de raison. En tout cas les contrôles si font de temps en temps, ainsi ici que la bas, mais bon, pas de panique quand même. Bonne chance, bon séjour!
J’ai vu ce qui s’est passé à Madrid récemment qui a encore mis en colère le ministre de Aff E. brésilien, une personne âgée brésilienne a été refoulée à Madrid.
En fait les pauvres espagnols appliquent à la lettre la convention Schengen, s’ils ont plus de refoulés c’est qu’ils reçoivent une grande partie des vols d’amérique du sud, mais ils n’ont pas plus de règles que les français ou les autres pays de cette convention.
A ma connaissance, comme dit un message, à paris on peut passer sans rien montrer très rapidement, mais c’est vrai qu’à Madrid, c’est assez glaçant quand on arrive aux contrôles, c’est beaucoup plus que les aéroports français.
Une remarque quand même, les exigences Schengen sont emmerdantes, mais quand je les ai remplies pour le compte de mon amie à l’époque qui venait du Brésil, ça m’a pris deux heures maxi, avec il est vrai une dépense de 45€, et il faut bien sûr faire ça à l’avance pour pouvoir envoyer le document au Brésil.
Il semble que rien ne soit prévu en tout cas en ce qui concerne les français (site du CG du Brésil à Paris), voir site du CG du Brésil à Madrid:http://consuladobrasil.es/requisitosbrasil/?idioma=portuguese
ATTENTION, à Partir du 2 avril, ça va pas être triste les arrivées des espagnols à Sao Paulo ou Rio, autres nationalités, évitez de prendre un vol iberia ou passant par l’Espagne, vous allez faire une grosse queue !!!, parce qu’évidemment beaucoup d’agences ne renseignent pas les voyageurs avant.
Bon courage aussi à la Police brésilienne en l’occurence
Amitié
Claude
Bonjour amis voyageurs,
Je rebondis sur ce post qui traite pile le sujet qui m’interesse
Je suis dans la situation évoquée: je pars faire un trip de plusieurs mois en Amérique du sud, en commençant par le Brésil. Ne sachant pas quand je vais rentrer, ni d’où, je ne veux/peux pas prendre de billet retour
Je comptais bien sur cette astuce du billet de bus vers un autre pays, quitte à ne pas l’utiliser vu que je n’ai absolument pas encore prévu mon itinéraire (je cherchais un billet pour un petit tronçon, pas cher, pour le cas où il me servirait seulement de justificatif auprès de la compagnie, si vous avez des plans je suis preneuse pour le moment je n’ai rien trouvé à moins de 100€)
Seulement j’ai lu plusieurs expériences de personnes pour lesquelles cela n’avait pas suffit, dès lors qu’ils n’avaient pas, en plus, un billet de retour depuis le 2nd pays vers la France!!!
Et comme le site du consulat exige textuellement un “billet retour” ça me semble renforcer cette hypothèse
Quelqu’un a-t-il déjà pu passer avec un simple billet de continuation?
Merci pour votre aide!!
Anna
avec une simple continuation.
J’ai bel et bien lu il y a peu de temps sur le site du consulat “billet de retour ou de continuation de voyage” mais étant allé vérifier, je découvre que le site est en refonte et je ne me sens pas la volonté de tout parcourir de nouveau.
Mais je ne comprends pas pourquoi le Brésil se mêlerait de savoir ce que nous devenons dès lors que nous avons les moyens de sortir de son territoire dans le délai maximum imparti (90j sauf visa donné pour un autre motif que le tourisme)
D’autre part au vu de mon expérience et de ce que pas mal de personnes m’ont dit en un quart de siècle, la “règle” pratique semble être:
- entrée en avion, sortie demandée en avion
- entrée en bus, sortie par quelque moyen que ce soit
- entrée à pied (ex à la frontière guyano-brésilienne), pas tellement une preuve de sortie que des preuves de ressources suffisantes pour le séjour.
Ca, je l’ai expérimenté maintes fois et j’ai vu d’autres voyageurs refoulés pour ce motif, les preuves de ressources jugées insuffisantes, à Oiapoque. Un look “clodo” et/ou une grande gueule ouverte face à la police fédérale, c’était le refus d’entrée avec en plus un beau tampn sur le passeport, et les refus sont enregistrés dans la base de donnée générale de la PF avec des conséquences possibles sinon probables pour une seconde tentative.
Exemple. On était quatre à passer à la PF d’Oiapoque ; j’étais sapé convenablement, avec un bagage “social”, on m’a demandé de quoi je vivrais pendant mon séjour. J’ai montré une carte de crédit, quelques euros, une attestation d’assurance (ça aussi on peut le demander) et j’ai eu mon prazo de 90j avec un grand sourire en trente secondes (j’avais en plus un relevé de banque récent qui prouvait que mon compte était “chargé”, on ne me l’a pas demandé).
Un couple très “routard” d’allure a été nettement plus contrôlé et on leur a demandé d’acheter un billet d’avion de retour pour revenir en Guyane… Ce qui est impossible depuis Oiapoque. Ils ont eu la sagesse de ne pas s’enerver, d’argumenter poliment, de montrer des preuves de ressources et on leur a filé un prazo de 60j (dans ce cas, le prazo limité, vous pouvez toujours le faire prolongé dans la limite des 90j dans une delegacia centrale d’une grande ville où c’est une simple formalité. Pour eux c’était de toute façon largement suffisant).
Pour le quatrième, lui aussi d’allure routard… ça a coincé (je ne sais pas pourquoi au juste, mais je l’ai entendu gueuler contre les policiers et partout dans le monde, c’est pas la méthode). Raccompagné en bagnole au débarcadère et invité cordialement à traverser le fleuve frontière avec un gros tampon sur son passeport)
Se souvenir que la police fédérale peut légalement réduire à son gré (c’est à dire même… à rien) les durées de séjour sollicitées et cela sans motiver sa décision, que les 90j par séjour pour tourisme sont un maximum et pas un droit.
A côté de cela garder en tête qu’elle n’abuse pas de ces prérogatives si on donne l’impression de vouloir un peu trop finasser, louvoyer, ergoter.
Il y a la manière dont les règles et consignes sont appliquées et la police fédérale fait comme à peu près toutes les polices du monde, avec peut être un peu plus de préconceitos qui nous sembleront surannés (mais au final globalement plus cool que la PAF française). C’est pas mal au feeling
On dira pour simplifier que l’aspect de la personne compte pour beaucoup et que si on se présente avec des fringues propres et repassées, des chaussures et pas des tongs, des cheveux de la taille qu’on veut mais coiffés, un bagage de taille relativement proportionnelle à la durée de séjour sollicitée, on est moins enquiquiné que vêtu de sandales, d’un bermuda informe et d’un débardeur avec un sac de deux kilos pour 90j de voyage (préconceito local: t-shirt oui, mais les aisselles découvertes pour faire des démarches, c’est mal vu. Un autre truc aussi… c’est impoli de garder une casquette - je ne parle même pas d’une capuche ! - ou des lunettes de soleil, même levées sur le front pour ces dernières. Cela partout, mais sans doute davantage au Brésil qu’ailleurs)
Un ancien préconceito qui s’amenuise (Quoique. Des fois il y a survivance): il y a peu de temps encore, les sac-à-dos étaient mal vus et leurs porteurs plus titillés aux contrôles que les autres. Pour cela je voyage au Brésil avec une valise ou un sac souple portable en bandoulière et comme je fais des randonnées, mon sac à dos est à plat au fond de ce bagage, prêt à être utilisé pour marcher et au retour j’y emballe ce que je ramène du Brésil (toujours quelques hamacs par exemple)
De toute façon ce n’est pas tellement aux arrivées dans un aéroport international brésilien qu’on te demandera le plus souvent le billet de retour ou de continuation de voyage.
C’est à l’embarquement même en Europe, la compagnie ne voulant pas avoir à gérer le retour d’un passager refoulé (s’il l’est pour des raisons administratives évidentes, elle en est responsable et en plus elle paye une grosse amende)
Donc je te suggère, si tu as des doutes, de demander à ta compagnie si elle te laissera bien embarquer avec un billet de continuation de voyage, soit en avion soit en bus. Et de le faire par courriel, d’imprimer la réponse qui sera opposable à un employé qui ferait du zèle à l’embarquement.
Je te signale que tu as des sorties en aérien vers les pays limitrophes) des prix acceptables, dont une toute récente (trip azul qui s’ajoute à la suriname airways, vers Cayenne) Que tu peux en général acheter (plus cher mais au final on fait des économies) des billets remboursables si pas utilisés (avec ou sans pénalité) à condition de demander le remboursement de ces derniers avant la date du vol. Solution à étudier: il vaut mieux investir 200 euros plutot que cent si les 200 sont récupérés quand les 100 seront perdus.
Cordialement.
Je crois qu’il faut un billet de continuation aérien, un ticket de bus ne suffit pas.
Une idée peut-être à creuser : étant donné que la GOL propose maintenant des vols du Brésil vers l’Argentine, tu pourrais acheter un vol (par exemple São Paulo / Buenos Aires) sur cette compagnie, en prenant un billet “Flexivel”, dont tu pourras changer les dates sans frais supplémentaire si tu décides de faire ce trajet. Si tu décides finalement de ne pas faire ce trajet, tu peux te faire rembourser ce billet à hauteur de 90%. Le coût du billet étant aux environs de 2200R$, l’annulation te coûterait au pire 220R$ (en gros 50 à 60€).
Mais si tu es certaine de ne pas utiliser ce billet de continuation, dans ce cas, l’autre solution serait d’acheter un billet d’avion Belem / Cayenne (sur la compagnie Azul, non remboursable cette fois), qui coûte un peu moins de 100R$ (soit 25€ environ). Je crois qu’il n’y a pas moins cher.
Si tu te pointes avec un aller simple, déjà la compagnie aérienne européen ne va même pas te laisser entrer dans l’avion.
Ensuite la meilleur chose c’est une continuité, mais actuellement au Brésil les prix flambent.
Azul fait un belm cayenne, c’est une solution, ou de prendre un SP et un autre pays d’amérique du sud.
Ensuite un billet de bus, tu ne pourra pas l’acheter sur internet car tu n’as pas de CPF.
Le Brésil est un pays très difficile.
Au mieux c’est la solution billet aller en non modifiable et le retour en modifiable et annulable, je sais que la tap le fait.
Merci beaucoup Ben77, Jeansfizz et arnaudbhbra pour vos reponses detaillées et précises
Merci en particulier pour les infos au sujet des les vols Belem-Cayenne de trip azul, ou GOL de Sao Paulo à Buenos Aires (les flexivel échangeables ou remboursables à hauteur de 90%)
Si je les avais lues avant de partir j’aurais choisi une de ces solutions!!
Je ne les lis qu’aujourd’hui… du Brésil le mail de notifiication des réponses a mon msg a pris un peu de temps apparemment
Ca permettra aux prochains à se poser la meme question d’avoir toutes les infos!
Je confirme que sur le site du Consulat, à la date à laquelle j’ai regardé (debut juillet) il n’etait plus question que de billet de retour, pas de billet de continuation. Je n’ai pas eu le temps de les contacter avant mon depart pour en savoir plus, d’autant qu’il n’y a pas de numero de telephone sur le site (ou je ne l’ai pas trouvé)
Si le site de ma compagnie aerienne (Condor) en revanche, il etait demandé de presenter un billet retour ou de continuation (en accord avec l’ancienne redaction relevée par Ben77 sur le site du Consulat, je suppose). Quand j’ai appelé la compagnie pour savoir si un billet de bus vers un pays frontalier suffirait, ma “conseillère” a botté en touche sur le sujet des billets de continuation en me disant de contacter le Consulat pour savoir ce qui était autorisé par le pays, la compagnie se calquant sur les regles en vigueur du pays.
Dans le doute, j’ai préféré prendre un “faux” billet retour, à savoir un billet retour Air France flex (Economy Premium) … pour la somme astronomique de 2200€!!! … mais il est 100% remboursable, à l’exception des frais de service de 5€
Bien m’en a pris parce parce que je confirme aussi qu’une des premieres questions que l’agent m’a posé à l’enregistrement fut: avez-vous un billet de retour?
Je lui ai montré fierement mon billet (bien penser à l’imprimer!)
Ben77, repondre à ta question sur le fait que le Bresil se melerait de savoir ce que nous devenons dès lors que nous avons un billet indiquant que nous sortons de son territoire, la réponse était, dans le cas qui m’a été rapporté, qu’il y avait un risque pour que le 2ème pays (l’Argentine par expl dans le cas d’un billet de bus Foz de Iguaçu - Buenos Aires) refuse notre entrée, au motif que l’on ne prouverait pas avoir prévu d’en sortir.
Autre petite info supplementaire, glanée au fil de mes recherches: il existe un site sur lequel il est possible d’acheter un billet de bus sans avoir ce fameux numero CPF : Brasil By Bus
Ils prennent une petite commission mais le site est bien fait et en anglais
“”""“Ben77, repondre à ta question sur le fait que le Bresil se melerait de savoir ce que nous devenons dès lors que nous avons un billet indiquant que nous sortons de son territoire, la réponse était, dans le cas qui m’a été rapporté, qu’il y avait un risque pour que le 2ème pays (l’Argentine par expl dans le cas d’un billet de bus Foz de Iguaçu - Buenos Aires) refuse notre entrée, au motif que l’on ne prouverait pas avoir prévu d’en sortir.”"""
La quasi totalité des pays dans le monde demandent aux touristes d’avoir les moyens d’en sortir quand ils y rentrent. (sauf dans le cas d’accords particuliers, par exemple entre membres de l’espace Schengen) Il faut être clair, ce n’est pas propre au Brésil.
Donc quand tu entres au Brésil avec une sortie vers l’Argentine, effectivement le problème se pose de savoir comment tu sortiras d’Argentine faute de quoi tu ne fais que reporter le problème. Toujours avoir, en quelque sorte, un coup d’avance.
Pour un Français qui a une sortie vers la Guyane, la question ne se pose pas puisqu’en droit la Guyane est une région française à part entière et qu’il est évident que légalement, la PAF ne saurait s’opposer à ce qu’un Français y pénètre. (à noter que ce ne fut pas toujours le cas: avant il fallait en théorie - même si les contrôles étaient rares - un billet de retour, un contrat de travail ou une preuve qu’on rejoignait quelqu’un de sa famille pour entrer dans un DOM)
Cela dit je sais que la PF brésilienne n’aime pas les solutions manifestement bidouillées, avec par exemple une sortie au rabais en bus dont il est plus qu’évident qu’elle ne sert que d’alibi.
Longtemps le Brésil a eu une réputation détestable, d’accueillir sans poser de questions les criminels de guerre, les truands, trafiquants, gens qui voulaient se refaire une virginité sur place, et d’une part c’est fini, d’autre part le pays veut que ça se sache*.
Surtout qu’une fois sur place, on peut se fondre assez facilement dans la masse - sauf si on cherche un travail légal, là ça devient très difficile sinon impossible - et que même si on est repéré par les fédéraux, les obligations de quitter le territoire sont souvent virtuelles, le pays n’ayant pas les moyens d’expulser les étrangers pincés.
- Brasil paradisio dos traficantes? Fim do jogo! C’est affiché dans les bureaux de la PF
Comme un policier fédéral posté à une frontière a une marge d’appréciation et qu’il peut (je cite la loi) réduire à son gré la durée d’un séjour (et même… à rien: c’est le refoulement), on n’a - à mon avis - pas intérêt à finasser, à louvoyer. OK ça peut passer, mais ça peut aussi ne pas passer. Et quand ça ne passe pas… inutile de discuter.
Mais de toute façon il faut garder en tête que globalement, la police fédérale emm… infiniment moins les Européens que les polices de l’UE n’emm… les Brésiliens. Quant à certains ressortissants des USA ou du Canada (entre autres) qui se scandalisent qu’on leur demande un visa préalable, ils font semblant d’oublier que ce n’est qu’une mesure de rétorsion après que leur pays ait imposé le visa aux Brésiliens!
N’oubliez pas les preuves de ressource (du cash, une carte de crédit par exemple) et une attestation d’assurance voyage. Peu souvent demandé sauf aux routards qui passent une frontière terrestre - là c’est plus fréquent - mais même en arrivant en avion, surtout si vous avez un look manifestement désargenté, surtout si l’UE s’est fait remarquer par des refoulements abusifs de Brésiliens*, ça peut arriver.
- longtemps, les Espagnols voire tous ceux qui arrivaient par Iberia ont été… bien épluchés on va dire. Parce qu’à l’aéroport de Madrid, on était odieux avec les Brésiliens: on y a même refoulé des universitaires de haut niveau invités par leurs collègues espagnols. Le message a été reçu 5/5 et il semble que de part et d’autre, les relations se soient pacifiées.
Notez aussi que parfois quand on arrive à Fortaleza, surtout en vols affrétés, la durée de séjour accordée à l’arrivée peut être réduite - et cela substantiellement (pour lutter contre le tourisme sexuel). Là encore, c’est explicitement spécifié sur les sites consulaires.