Je reprécise ma définition de la “vie normale” : c’est juste parce que dans la tête (les commentaires, les interventions…) de celles et ceux qui ne connaissent pas les Canaries, on a souvent l’impression que tout ici n’est que fiesta à touriste 365 jours par an, “à fuir absolument”.
Or j’insiste, 2 millions de personnes vivent dans l’archipel sur un autre rythme que celui des touristes, et non, aux Canaries, on ne fait pas la fiesta tous les jours ni toutes les nuits, ni partout, ce que vous avez parfaitement noté vous aussi.
Aprés ça, lorsqu’une occasion se présente (elles ne manquent pas étalées sur l’année), les canariens sont les premiers à répondre présent.
Que la vie aux Canaries ne soit pas la même qu’en Espagne Pénisulaire n’est pas dénué de sens :
quelques 1.500kms d’océan entre les deux, et des tonnes de différences culturelles, à commencer par le fait que la sangria, la paelle, la tortilla (que s’acharnent à commander les touristes dans les troquets canariens…) et le flamenco, ce n’est pas ici
Température de l’eau, je vous cite :
“On peut se baigner en effet toute l’annee aux Canaries. Il faut juste trouver la motivation pour rentrer dans l’eau, mais une fois dedans ca va ;)”
Les Canaries : 400kms d’archipel, avec des versants plus ou moins chauds, plus ou moins ensoleillés, plus ou moins soumis ou pas aux vents alisés.
Donc si vous êtes venue en hiver, à Tenerife par exemple, sur certaines côtes (je n’ai pas dit toutes) vous vous êtes baignée dans une eau à 20º, dans laquelle oui, on se baigne et on plonge toute l’année.
En plein hiver, et dans l’hémisphère nord, nous on est bien contents de pousser deux petits cris en rentrant dans l’eau comme souvent lorsqu’on est en plein soleil avec et qu’on met un pied dans les vagues, et de barboter ensuite tandis que le reste de l’Europe frissonne près de son radiateur. La motivation, je vous assure que nous la trouvons vite
J’aime beaucoup votre différence subtile entre “le vrai sable blanc” et le (faux?) “doré clair”.
Tous sont des sables de grande qualité, faits de sédiments millénaires, de coquillages réduits en poussières, de laves érodées… Cet aprés midi, pour moi ce sera belle plage de sable noir (laves basaltiques obligent), luisant, brillant d’éclats d’olivine et autres cristaux, grands rouleaux écumeux, et à la fin du jour, le soleil déclinant sur le sable noir mouillé, avec d’authentiques reflets de miroir. Dommage de s’en priver, au nom de l’obsession pour le sable blanc.
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)